Les filles désir - VENDREDI SUR MER
Pdv Lola
Après avoir raccroché à Camille. Je continue de préparer mes cours de français. Quand aux alentour de midi, j'entends à nouveau mon téléphone sonner. Je décroche.
- Allo.
- Oui, Lola. C'est Madame Bérangère. Vous m'aviez dit de vous appelez quand il faudrait que vous alliez faire des courses. Du coup, je propose que vous passiez prendre la liste de course que j'ai faite et que vous alliez faire les courses et me les amenées.
- Sa me va.
- Vous pouvez passé tout de suite ou vous n'avez pas encore mangé ?
- Je n'ai pas encore mangé.
Je regarde l'heure.
- Je pense que je passerais vers 12h45-13h00.
- Ok, je vous attendrait.
- A tout à l'heure.
- A tout à l'heure.
Elle raccroche. Je prépare à manger, mange et sors de chez moi. Une fois sur la palier de la porte. Je sonne chez ma voisine. Elle m'ouvre.
- Voici la liste de course, si vous avez besoin de plus de détails n'hésitez pas à m'appeler.
On fait comme d'habitude, vous gardez le ticket de caisse pour que je vous rembourse.
Elle me tends une feuille avec la liste de course. Je la prend
- Pendant que tu fais les courses, je prépare le thé.
Je souris.
- Je sortirais même mes gâteaux.
Je suis contente de pouvoir regoutter de ses gâteaux et de son thé. Ils étaient vraiment succulent l'autre fois.
- A tout à l'heure.
- Oui, a tout à l'heure.
Elle ferme la porte. Je part faire les courses.
Après une demi-heure d'attente, je rentre enfin dans le magasin et fait les courses que me demande Madame Bérangère. Je rejoint mon immeuble et monte à mon étage avec les courses. Je sonne à la porte qui se situe en face de la mienne. Ma voisine m'ouvres.
- Sa a été vous avez tout trouvé ?
- Oui, il venait de remettre de la farine. Donc pour une fois, il y en avait donc je vous en ait donc pris plusieurs paquet. Et sinon, le reste j'en ai pris les quantités que vous m'aviez indiqués.
- Ah, vous avez bien fait de prendre plus de farine car je viens de remarquer que les paquets de farine qui me restait son vide.
Je souris.
- Il faudrait peut-être mettre au frais ce qu'il y a mettre au frais.
- Oh, oui, très bonne idée.
Elle se décale pour que je puisse rentré.
- Rentre.
Je rentre avec les sac de courses. Elle ferme la porte derrière moi.
- Attend je vais te prendre un sac.
Je lui tend un sac. Elle le prend. Elle avance vers sa cuisine. Je prend les deux sacs restant et nous rangeons les courses silencieusement. Une fois que cette tache est exécuté. Elle pris le plateau qui avait déjà été préparé à l'avance et l'amena dans le salon. D'un geste, elle m'invita à la suivre.
- Vous avez bien le ticket le ticket de caisse ?
- Oui, tenez.
Je lui tends le ticket de caisse. Elle regarde le montant puis va chercher son chéquier. Elle me fait le chèque et me le tend.
- Tient.
- Merci.
- Asseyons-nous.
Je m'assoit alors tout comme elle.
- Je oublié de te demander si il y avait beaucoup de monde au supermarché.
- Non, il n'y avait pas beaucoup de monde seulement une petite vingtaine de personne devant moi à faire la queue.
Elle remplit les deux tasses de thé. Je prend un gâteau. Ils sont vraiment très bon.
- Mhh... Ils sont encore meilleures que dans mes souvenirs.
Madame Bérangère me souri. Je prend une gorgé de son succulent thé.
- Vous savez même si vous ne m'aviez pas de faire vos courses. Je serais passer vous voir cette après-midi.
- Ah, bon pourquoi donc ?
- Disons que j'avais quelques questions à vous posez. Accepteriez-vous que je vous les posses ?
- Oui mais à une condition.
- C'est quoi votre condition ?
- Avant que vous me posiez la moindre question. J'aurais moi-même quelques questions à posé. Bien évidemment vous serez obligés d'y répondre.
Elle prit une gorgé de thé.
- C'est d'accord, j'accepte vos conditions
- Comment va votre relation avec Marion ?
- Bien voire même très bien.
- Pourquoi vous dites que ça va alors que avant-hier vous êtes partis toutes les deux et que vous êtes rentré chacune de votre côté ? Sans oublier que toi tu pleurais.
Je me réinstalle confortablement sur le canapé et commence à jouer avec mes mains et mes doigts. Je prend une gorgée de son thé, il est vraiment bon.
- C'est assez compliqué. Disons que je lui ai fait mon coming-out et que je pensais qu'elle allait mal réagir et donc je l'ai laissé en plan. Mais, hier matin, on s'est retrouvé dans le hall de l'immeuble. On s'est expliquer. Elle m'a entre autre dit qu'elle n'était pas homophobe.
- Vous lui avez avouer vos sentiments ?
- Non.
Un silence s'installe alors. J'en profite pour prendre un autre gâteau et boire une autre gorgée de thé.
- Vous avez d'autre question ?
- Non, je pense que c'est tout pour aujourd'hui.
- Moi, j'aurais donc quelques questions. Est-ce que vous sentez que Marion est isoler par rapport à ses amis ou sa famille ou les deux ?
Elle me regarde surprise de ma question.
- Alors, je vous avoue que je suis assez surprise. Je ne m'attendais pas à ce genre de question. Laisse-moi juste réfléchir trente seconde.
Je sors de ma poche mon téléphone pour pouvoir noter la réponse.
- Je dirais que non car il reçoivent tous les deux plein de monde dans leurs appartements. Mais en y réfléchissant, c'est surtout lui qui reçois beaucoup d'amis et sa famille. De mémoire depuis qu'il sont là c'est à dire environ deux ans, je crois qu'il n'y a que sa sœur qui est venue et encore seulement une fois d'après ce que j'ai compris. Donc, conclusion un comme même.
Je note sur mon téléphone ce qu'elle me dit.
- Questions suivante : Est-ce que Jean dévalorise Marion ?
- Là, je ne saurais vous répondre, tous ce que je peux vous dire c'est que sa ne se passe pas quand je les vois ou que mon fils les voit mais après dans ce qu'on appelle la sphère privé. J'en ai aucune idée.
Je prend à nouveau en note ce que me dit ma voisine.
- Est-ce que Jean pratique l'insertion de culpabilité ?
- C'est-à-dire ?
- Si par exemple Jean est de mauvaise humeur c'est parce que Marion ne lui as pas bien fait à manger.
- Ah, je vois très bien de quoi vous voulez parler. Je dirais "oui" car j'ai déjà entendue Jean dire que Marion ne faisait pas bien à manger et donc que c'était de sa faute de sa faute qu'il était de mauvaise humeur.
Je prend en note.
- Est-ce que Jean a déjà menacé ou fait peur à Marion ?
- Là, la question ne se posse même pas. C'est oui. Je ne compte même plus le nombre de fois où Marion a été terrorisé en entendant du bruit dans le hall de l'immeuble et où elle s'est directement calmer en voyant que c'était moi.
Je prend sa réponse en note.
- Autant les autres questions, je n'en avis aucune idée mais celle-ci je voulais surtout une confirmation. Alors, dernière question pour aujourd'hui : Est-ce que Jean ce fait passer pour le mec idéal ?
- Là, je pense que la réponse est évidente. C'est non. Tout l'immeuble sait depuis bien longtemps qu'il organise des soirées qui dure jusqu'à pas d'heure sans prévenir sa femme qu'il utilise souvent comme sa boniche.
- Ah, je ne le savais pas mais j'avais déjà une petite idée de la question.
- C'est normal, vous ne pouvez pas tout savoir. Vous êtes là depuis seulement deux mois dans l'immeuble.
- Nan, si on veut être précis. Sa fera deux mois dans deux jours.
- Enfin bref, c'est pareil.
Je hoche la tête. Je range alors mon téléphone. Elle prend une gorgé de thé. Je fais de même. Puis, elle m'interroge.
- Je peux vous poser une autre question ? Je vous promet qu'elle n'est pas trop d'autre personnelle contrairement à mes questions de tous à l'heure.
- Je ne vous promet d'y répondre mais vous pouvez toujours poser votre question.
- Pourquoi est-ce que vous m'avait poser toutes ses questions il y a deux minutes ?
Je réfléchis à la manière de la formuler.
- Je voulais savoir si Marion était vraiment victime de violence conjugal. C'est ma meilleure amie, Camille qui m'a conseiller de le faire.
- C'est une bonne idée. Mais ça donne quoi ?
- Je ne sais pas on est censé en parler demain matin. Je vous dirais ça si vous voulez quand je le saurais.
- Oui, je veux bien mais tu n'es obligé de me le dire dans la journée. Tu pourras me le dire la semaine prochaine.
- Je ferais plutôt ça, je pense.
Je prend un dernier gâteau et prend la dernière gorgée de mon thé.
- Je crois que je vais y aller, je ne vais pas vous déranger plus longtemps.
- Oh, arrête vous ne me déranger pas Lola. Je vous remercie d'ailleurs pour les courses.
- Ah, bah, je vous devais bien ça pour les questions au quelle vous m'aviez répondu l'autre fois et puis ce n'est pas tellement recommandé pour vous d'aller faire vos courses en ce moment.
- C'est sur.
Elle me sourie. Je lui rends son sourire.
Je me lève.
- Au revoir Madame Bérangère.
- Au revoir Lola.
Je pars en direction de la porte l'ouvre et la claque.
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Je vous rappel pour si vous ne le savez ou si vous l'aviez oublié mais si vous voyez une faute d'orthographe n'hésitez pas à la corriger.
Merci d'être toujours aussi nombreux à lire mon histoire.
Que pensez-vous de ce chapitre ?
A votre avis qu'elle sera la réponse de Lola ?
Le chapitre suivant sera publié mardi.