en cette journée ensoleillée,
le parc était bondé.
des enfants couraient,
un sourire innocent au bout des lèvres.
les parents discutaient,
gardant un œil bienveillant sur les visages souriants de ceux qu'ils avaient vu naître.
l'atmosphère était joviale et enfantine,
tandis que l'innocence était seule maître du moment.
je venais souvent ici,
sans savoir que toi aussi, tu aimais bien te poser dans ce petit coin loin des problèmes.
j'étais installé sous ce vieil arbre,
pour seuls compagnons les bruissements de ses feuilles,
tandis que les voix des gens leur faisaient écho.
tu venais d'arriver,
avec cette même allure décontractée que tu avais continuellement.
un fin sourire flottait sur tes lèvres.
et je me plaisais à les admirer,
envoûté par le désir que ce sourire me soit destiné.
je savais bien que le sourire de la dernière fois n'était qu'insignifiant,
que cela ne voulait rien dire.
mais je m'amusais à espérer que tu puisse m'en offrir un deuxième.
mais les espoirs finissent par se perdre en fumée.
alors tu as souri à cette jolie fille,
assise sur un banc,
ses cheveux courts retombant délicatement sur ses épaules.
et ce sourire, il était accompagné d'un regard étincelant,
comme s'il n'y avait qu'elle dans ce monde,
dans ton monde.
alors,
sous les feuilles du grand chêne,
mes larmes ont coulé.