Hey vous 💕, j'espère que vous allez bien tout d'abord je m'excuse pour mon absence. J'avoue que j'ai été un peu trop longue niveau rédaction mais aujourd'hui le troisième tome est enfin là. Quant à cette partie elle est spécialement pour celles qui souhaitaient un récapitulatif des deux derniers tome, vous êtes donc libre de la lire ou pas, mais je vous la conseille à tous.
( Ps : Je posterais peut-être la présentation et la première partie ce soir ou demain, je verrais ).
Bonne lecture et xoxo ❤️.
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Un café d'une main, je me munis d'un stylo de l'autre avant de m'installer confortablement dans mon petit fauteuil.
J'active le microphone et croise mes jambes avant d'offrir aux deux protagonistes un grand sourire. La femme en face de moi est magnifique, rayonnante malgré l'âge que m'indique le dossier, et je peux en dire tout autant pour son ex-mari, malgré quelques cheveux blancs sur ses racines.
Moi : Alors nous pouvons commencer. Monsieur Nassim et madame Inaya Faradj c'est bien ça ?
Inaya : Inaya S**** Faradj.
Nassim manque de rire et riposte
ironiquement.
Nassim : C'est pas plutôt Faradj S**** Decure ?
Je fronce des sourcils et les observe se regarder dans le blanc des yeux, un regard de haine se jouant.
Je décide de couper ce début d'altercation avant d'être encore plus perdue. En effet, le dossier indique qu'ils sont séparés et pourtant je perçois rapidement l'anneau qu'Inaya porte, similaire à Nassim.
Moi : Et vous ? Vous êtes ?
L'homme assit à côté d'Inaya se redresse et affiche un air espiègle ; il me paraît vraiment tout en forme et pourtant c'est un vieil homme totalement gagné par les cheveux blanc de la vieillesse, s'étendant jusqu'à sa barbe, et ses contours très bien entretenus d'ailleurs, certaines rides sont présentes mais peu visibles au premier abord, je ne saisis pas leur remède miracle anti-vieillesse, mais je veux bien l'avoir !
Lui : Le père de la galère ici présente et le beau-père de ce petit con installé à ses côtés.
Je souris légèrement amusée et il me tend sa main que je saisis afin de la serrer.
Lui : Farès S****. C'est moi qui vous ai appelé.
Moi : Enchanté.
Je lui souris.
Farès : De même.
Nassim répète ironiquement : "Petit con" ?
Inaya : Oh crois moi, le mot est beaucoup trop gentil pour toi.
Farès : On se concentre les enfants.
Les deux lèvent leurs yeux au ciel et encore une fois j'affiche un sourire amusé. Je prend mon dossier et l'ouvre avant de l'analyser à nouveau.
Moi : On va commencer en douceur. Depuis quand vous êtes vous mariés ?
Nassim : Depuis plus de 10 ans. Je crois.
J'hoche de la tête et continue d'analyser le dossier.
Moi : Vous avez 4 enfants ensemble, si je ne me trompe pas ?
Farès : 4 ados en pleine crise d'adolescence, oui cheffe.
Monsieur Faradj porte sa main sur son cœur faussement peiné.
Nassim : Tout ça à cause de leur mère qui leur impose cette foutue période de divorce ce n'est pas cruelle ça mademoiselle B. ?
Inaya lève les yeux au ciel et lui donne un coup d'épaule. Je note dans un coin de ma tête que malgré l'envie de se séparer ils restent sacrément proches.
Inaya : Il n'y a pas encore de procédure de divorce Nassim étant donné que tu refuses de signer.
Il lui répond sur le même ton, un rictus aux lèvres ;
Nassim : Retire la bague que je t'ai passé au doigt, chérie, ensuite on parlera procédure.
Elle le foudroie du regard et croise ses bras pour volontairement cacher qu'elle la portait toujours.
Inaya : On peut continuer s'il vous plait avant que l'homme assit à côté de moi ne passe par la fenêtre ?
Je rigole légèrement.
Moi : Oui, oui.
Je balaye rapidement du regard les dernières lignes du dossier avant de le fermer définitivement, je crois pouvoir m'en sortir sans.
Les trois personnes observaient avec attention mon bureau en attendant, ce qui ne me dérange pas, c'est mon premier jour officiel, alors mon bureau n'est pas si aménagé que ça niveau personnel. Les quelques paperasses et mon ordinateur sont les seuls déco clés de cette pièce.
Moi : Monsieur Faradj vous êtes toujours dans le domaine du foot ?
Nassim : Oui c'est exact.
Moi : Vous envisagez la retraite ?
Il lève un sourcil sous l'air brusquement amusé de son ex compagne.
Nassim : J'ai l'air si vieux que ça ?
Inaya : Hum...à peine, tu as juste plus de cheveux blanc que la semaine dernière quoi.
Farès : Cette fois c'est pas c'est rien c'est la rue mais c'est rien c'est la vieillesse. Bienvenue chez les vieux fous les anciens djeuns.
Je retiens un rire à nouveau, cette famille me fait rire, elle est divertissante et ça j'adore, bon après je ne dois pas oublier que je t-r-a-v-a-i-l-l-e. Mais on a bien le droit à un moment d'égarement hein ? Hum, bien sûr, devant mon patron ce discours ne tiendrait pas. Enfin quoi que...bref !
Moi : Donc vous n'avez pas encore songé à...
Je m'arrête essayant de chercher, amusée, d'autres mots pour ne pas bêtement touché son égo.
Moi : À laisser le football de côté ?
Nassim : Si j'y ai songé et c'est pour bientôt.
Inaya : Tu dis ça tout le temps.
Il hausse des épaules.
Je note quelques petits détails sur mon bloc notes puis me redresse à nouveau.
Moi : Maintenant j'aimerai savoir comment vous vous êtes rencontrés ainsi que les moments les plus marquants durant toute votre période de couple, votre histoire à vous entre autre.
Je sens un grand malaise silencieux, une profonde gêne s'installer avant que monsieur S****, ne la brise.
Farès : Vous écrivez des histoires mademoiselle ?
Instinctivement, je me tourne vers mon ordinateur que j'ai bêtement laissé ouvert sur l'application Wattpad, la honte 1 - 0 moi.
Moi : Oh, non, je me contente seulement d'en lire pour l'instant.
Nassim : Pour l'instant, vous voulez en écrire une ?
Inaya : Mon petit doigt me dit que vous êtes une très grande fan de la romance.
Je souris légèrement, démasquée si rapidement.
Moi : J'aime vivre dans mon petit cocon de "rêve bleu".
Farès : Votre future histoire parlera de romance alors ?
Moi : Sûrement.
Nassim : Vous ne voulez pas mêler romance et un autre genre ?
J'hausse des épaules, je n'ai jamais réfléchis à ça, en vérité.
Moi : Peut-être mélanger un peu de drame, et d'action, c'est toujours le plus que j'apprécie dans les histoires.
Ils se regardent tous puis sourient. Je lève un sourcil, une situation m'échappe ?
Nassim : Mademoiselle B. Vous allez aimer la notre.
Inaya : Juste, ça vous dérangerait d'éteindre votre microphone, je vous avouerai que ça me stresse un peu ?
Moi : Non aucun problème.
Après tout, c'est juste histoire de suivre à nouveau l'histoire de mes clients une fois chez moi, mais bon, je peux très bien m'appuyer sur ma fidèle mémoire auditive.
J'éteins donc le microphone et leur souris.
Nassim : Pour commencer, vous risquez de ne pas croire à tout ce qu'on vous raconte, après tout ; nos situations, vous le verrez, n'étaient pas si banales que ça.
J'hoche de la tête.
Inaya : Tout d'abord on va commencer avec mon père, c'est important de commencer avec lui car c'est comme une sorte de premier step.
Son père se redresse et inspire.
Farès : Ma femme et moi, nous n'avons pas eu trop le choix étant jeunes de choisir avec qui on allait finir nos vies. Nos pères avaient décidés à nos places. Un mal pour un bien j'ai envie de dire, car aujourd'hui même après un peu plus de 30 ans on s'aime chaque jour un peu plus.
Je l'écoutais attentivement tout comme le couple Faradj jusqu'à comprendre.
Moi : Votre femme et vous, avez été contraints à un mariage forcé ?
Il hoche de la tête positivement un sourire aux lèvres, semblant nostalgique. C'est beau de voir que même si elle n'est pas là il est si attendrissant en pensant sûrement à elle.
Je me tourne vers le couple Faradj.
Moi : Vous aussi ?
Inaya : Oh non ! Encore heureux que ce ne se soit pas devenu une tradition familiale, Nassim et moi ça a été un mariage arrangé cette fois-ci.
Moi : Oh.
Nassim : Eh ouais, un double tome de mariage.
Farès : Je ne m'étalerai pas sur mon histoire et celle de ma femme, au début c'était compliqué, entre exs psychopathes, et complications on s'en est sortis plutôt bien. Mais la leur à eux, est beaucoup plus...complexe.
Inaya : Enfin, de notre coté les complications venaient plutôt de Nassim.
Nassim : T'oublie Amine et ta pote la follasse Sheila, sans parler d'Amina et Yazir qui nous l'ont bien mises eux.
Inaya : Pardon ? Dans ce cas là parlons de Samia, d'Hassan, d'Adrian ? De Camélia et de sa famille barjot ? D'Amir et Youssef, ou de Malik ? De Shaïma, D'Imane et de l'autre cousine tarée aka Asma ?
Moi : Hum...hum.
Eux : Excusez nous.
Inaya : On s'est un peu trop emportés.
Farès : Un peu ?
Elle lève les yeux au ciel et continue sous le rictus aux lèvres de Nassim.
Inaya : Bon, on va commencer avec moi puisque Nassim c'est plus compliqué. Avant de rencontrer Nassim mon père était tombé dans un coma, je ne sais pourquoi.
Il était malade et notre famille n'avait pas l'argent nécessaire pour payer, un jour en venant le voir à l'hôpital je suis tombée sur Nassim et une femme qui l'accompagnait, sa belle-mère, Samia. Nassim était d'humeur à faire chier le monde alors il a passé ses nerfs sur moi, je ne me suis pas laissé faire et c'est là que sa belle-mère a trouvé je ne sais quoi de bien chez moi, elle est venue me voir et naïvement je lui ai raconté pour mon père, elle m'a proposé de m'aider à condition que j'épouse son beau-fils, Nassim.
Elle s'arrête et reprend son souffle avant de continuer.
Inaya : J'ai accepté et les débuts avec lui n'étaient vraiment pas faciles. Il était vraiment chiant et BIPOLAIRE.
Nassim : Bah voyons.
Inaya : Enfin bref, de mon coté au début c'est plus l'ex de mon père, Maïssa, qui m'avait posé problème. Maïssa est la mère biologique de ma grande sœur Kaïla, je précise que j'ai un autre grand frère, Ilyass. Enfin bref, elle est revenue plusieurs fois avec ses enfants Amina et Yazir pour causer du tord à notre famille, Nassim a été victime de sorcellerie d'ailleurs à cause de ses magouilles. Elle s'est allié avec ses enfants psychopathe à un homme qui souhaitait me voir souffrir autant qu'eux, Amine, cet homme ne me lâchait pas depuis le lycée, il était vraiment très insistant, et j'aurais du me douter un peu tôt que c'était un fou à lié. Je suis tombé enceinte de jumeaux.
Elle s'arrête puis ferme les yeux. Elle les ouvre quelques micro secondes plus tard et continue de vive voix.
Inaya : Je suis tombé enceinte d'Ismaël et Asiyah et à leur naissance, ils m'ont enlevés Asiyah en nous faisant croire qu'elle n'avait pas survécue à l'accouchement. Et comme ci ce n'était pas assez suffisant Amine nous envoyait des signes qu'elle était en vie. Heureusement que maintenant nos jumeaux vont bien. Ensuite un autre problème, celui d'une femme à qui j'avais vraiment confiance. Dans ma jeunesse je n'avais eu que deux amies, c'était vraiment mes sœurs ...de cœur si je peux dire ça comme ça.
Nassim : Putain je m'en rappelle !
Inaya : Une d'elle s'est avérée être une instable mentale folle amoureuse de Nassim. Elle était vraiment prête à mourir pour lui c'était...effrayant, surtout d'une personne que je pensais connaitre si bien. Mais en même temps elle cachait si bien son jeu, jusqu'au jour où je l'ai invité à dormir chez moi, elle a séduit mon mari ce soir là. Et c'est tout pour moi je crois.
Nassim : Ouais t'as raison c'est vraiment pas toi la pire.
Elle hoche de la tête et ils attendent tous une réaction de ma part, au contraire d'être apeurée et triste d'apprendre ça je suis au contraire fascinée, fascinée par ce couple c'est tout ce que je peux dire.
Nassim lève un sourcil.
Farès : Vous avez une tête à appeler la police dans les minutes qui viennent.
J'éclate de rire ce qui provoque un rire collectif.
Moi : Non du tout, bizarrement je suis intriguée de connaitre la suite. Mais dites-moi, comment vous avez fait pour reprendre votre fille des bras de votre "harceleur" ? La police vous a aidé ?
Monsieur Faradj éclate de rire.
Nassim : Ok, je crois, que cette fois c'est à mon tour de raconter l'histoire. Premièrement ce qu'il y a à savoir sur moi c'est que je n'ai pas toujours vécu avec mon "père" Hassan.
Moi : Et, votre mère ? Si ce n'est pas trop indiscret.
Il me sourit.
Nassim : On a dépassé cette étape d'indiscrétion non ? Hassan me disait que ma mère était morte. Donc pour en revenir à mes moutons il m'a donc emmené étant petit dans une famille d'accueil qui n'était pas vraiment très tendre avec moi, il m'a repris des années après, je me rappelle qu'à cet âge j'étais déjà conscient de la haine que je portais envers lui à cause ça. Des années après il s'est marié avec Samia, cette femme est arrivé du jour au lendemain et je ne l'ai jamais aimé. Côté famille de toute façon ça n'a jamais été un bon souvenir. Ma famille tunisienne avec qui je vivais n'a jamais cessé de m'humilier ou de me rabaisser pour le sang brésilien qui coulait dans mes veines, et ça, elle nous en a fait bouffer des sales moments avec Inaya. Seul mon statut de personne célèbre en tant que footballeur leur « donnait un peu d'estime pour moi ».
Doucement, Inaya prend sa main et il sourit à nouveau.
Nassim : Pour en revenir à votre question du comment, un jour alors qu'on était en voyage on a fait la rencontre d'un chef de mafieu qui s'était montré attiré par Inaya, mes sentiments pour elle n'étaient pas totalement présents mais ils étaient là, alors bêtement et pris de jalousie je suis allé voir ce mafieu, pour discuter, sauf que après un malencontreux accident il a prémédité une fausse mort qui m'a fait devenir par le biais d'un "protocole stricte" le chef de son gang.
Me voyant toujours à fond et non craintive il relève sa tête et m'adresse un rictus.
Nassim : Vous êtes sûre que vous ne voulez toujours pas appeler la police ?
Moi : Sûre et certaine !
Nassim : Vous êtes bizarre mademoiselle B. Bon pour continuer j'ai été longtemps dans ce réseau avec deux personnes qui m'aidaient, ils étaient censés être juste professionnellement mes bras droit mais ils sont devenus de bon amis.
Farès : Sacré p'tit Youssef et Amir.
Nassim : C'est eux qui m'ont principalement aidés à récupérer ma fille. Ensuite comme les dramas tunisiens n'était pas assez bien j'ai eu ma famille Brésilienne sur le dos pendant un très long moment. Et ceux en plus d'avoir une flic un peu collante sur les bords.
Inaya sourit.
Nassim : Pour vous la faire courte, ma famille brésilienne me vouait une haine profonde, sans même que moi je ne connaisse le quart de ce qu'ils sont. C'est ce qu'on appelle la "fan attitude".
Monsieur S**** dis je ne sais quoi dans sa barbe.
Inaya : Comment tu peux frimer dans ce genre de cas !
Nassim : J'suis un Faradj. Bon, on continue, ils ne m'aimaient vraiment pas et surtout le père de ma mère, Adrian. Un fou à lié lui aussi qui est passé par combien je ne sais de meurtres et de folies pour m'atteindre. Il avait embrigadé sa famille dans une folie de retrouver mon "père" et moi pour nous tuer et ainsi venger la mot de ma mère. Encore heureux, ils n'étaient pas tous fous dans cette famille et une de mes cousines, Camélia est venu pour être de mon côté.
Farès : Accrochez vous bien la suite est encore plus tordus.
Nassim : Quand j'ai rencontré Camélia elle m'a livré le carnet de ma mère, son journal intime que j'ai négligé pendant longtemps craignant de tout savoir sur mon passé, et puis la confrontation entre mon grand-père biologique et moi est arrivé et j'ai connue la vérité. Bien sûr, mon grand-père m'a avoué qu'il avait laissé pour mort mon père qui n'était en vérité pas mon père mais le jumeau de mon vrai père, Mourad.
Je fronce des sourcils.
Nassim : Je sais c'est compliqué, on retourne à l'époque de ma mère, si vous voulez bien. Ma mère, Elena, d'origine brésilienne est tombée amoureuse de mon père biologique Mourad, tunisien. Ils se sont enfuis ensemble pour leur amour, ils se sont mariés et m'ont eu, à ma naissance sa famille l'a retrouvé à cause de la mère de mon père qui était contre cette union. Elle les avait contacté et ils l'ont directement ramené en lui faisant regretté ses actes de "traitresse". Mon père lui s'est enfui et est revenu en tunisie, il est d'abord venu voir son frère, Hassan mais alerté par les bruits ils ont rapidement été découvert et en essayant de me défendre mon père s'est munis d'un couteau qui s'est retourné contre lui par son propre frère qui la planté "sans faire exprès". Ma mère après avoir appris ça elle s'est enfuie à nouveau et c'est retrouvé chez une famille où elle s'est liée d'amitié pour la fille qui l'avait accueillie, cette fille c'était Samia, elle lui avait juré de venger ma mère d'Hassan et au final en allant en France elle est tombée dans son propre piège et elle en est tombée amoureuse, elle a faillit à sa promesse.
Waw...je m'attendais à tout sauf à ça. Un roméo et juliette des temps modernes.
Moi : Et votre mère qu'est-elle devenue ?
Nassim : C'était la flic qui me suivait partout, elle gardait en quelque sorte toujours un œil sur moi. Notre relation a bien mieux évolué depuis.
Je pose enfin mon bloc-notes et retire mes lunettes.
Moi : Votre histoire est...
Farès : Flippante.
Je rigole nerveusement, à force je vais croire que moi même je suis déviante.
Moi : Non, incroyable, il vous a fallut un grand courage pour affronter tout ça, alors excusez moi de me permettre, mais vous avez survécus à tellement de chose qu'il serait bête de gâcher ça. Après c'est compréhensible pour madame que ce soit beaucoup trop, et vous n'avez pas vraiment de choix que d'accepter ça monsieur Faradj.
Farès tourne vivement sa tête vers sa fille et son gendre l'air de confirmer mes dires mais eux, n'ont aucunes réactions.
Moi : Et je suis vraiment désolé pour tout ce que vous avez vécus.
Nassim : Ne vous excusez pas, c'est n'est pas vous de toute façon, et puis maintenant je comprend comme vous dites, et puis toutes les histoires d'amour se finissent mal en général.
Inaya se redresse, la main de Nassim toujours dans la sienne elle essuie une larme de l'autre.
Inaya : Non vous avez raison, toutes les histoires d'amour se finissent mal mais je refuse que la notre y passe.
Farès : Soyez comme Anissa et moi.
Nassim : Soyons comme eux.
Il lui embrasse le front et mon cœur se réchauffe. C'est la thérapie la plus rapide que j'ai confrontée, en même temps je n'ai pas été vraiment utile, j'ai juste jouer la parfaite oreille qui note et qui écoute, eux ce sont contentés de ressasser le pourquoi du comment il s'aime, qu'ils ont traversés tant de chose.
Farès : Bon bah du coup, pas besoin de deuxième thérapie hein ?
Je rigole tous comme le couple Faradj.
[...]
Après les avoir salué et m'être réinstallé derrière mon bureau j'ouvre le clapet de mon ordinateur et entremêle mes doigts sous mon menton.
J'ai à peine le temps d'imaginer un début de scénario dans ma tête que la porte toque, je m'attend à recevoir mon patron me questionnant sur mon premier couple mais en autorisant la personne à entrer je fais juste face à monsieur S****.
Moi : Oh, vous avez oublié quelque chose monsieur ?
Farès : Oui, mes lunettes il me semble.
Je fronce légèrement des sourcils, je ne l'ai pas vu porter des lunettes.
Farès : Je me doute de ce à quoi vous pensez vous savez.
Il s'abaisse pour récupérer une paire de lunette et l'enfile sur son nez.
Farès : Mais c'est bien mes lunettes de soleil à la Hollywood que je cherchais.
Je crois mes bras et rigole.
Moi : Le contraire m'aurait étonné.
Farès : C'est un cadeau de ma femme, alors elle m'aurait zigouillé si je serais rentré sans. Ah oui et au fait ?
Il s'approche de moi et sort son portefeuille avant de sortir une petite photo d'un bébé et de me la tendre.
Moi : C'est votre fille ?
Farès : Non, mon fils, mon tout premier fils, Jad.
Je relève ma tête vers lui, perdue, je pensais qu'il avait une fratrie de 3 ?
Farès : Inaya croit que son histoire s'est arrêté il y a quelques années, mais je crois qu'en fait, la notre, plus celle de son couple cette fois, mais celle de notre famille n'a jamais été complète.
Moi : Pourquoi vous me dites ça...je ne comprends pas ?
Farès : Parce que je sais que vous allez vous inspirer des Siluu/Faradj pour votre histoire. Je sais que cette histoire va être un franc succès, et je sais que vous allez faire renaître une autre histoire de notre famille qui aurait pu exister. Dans une certaine autre situation bien sûr.
Il recule me laissant totalement paumée et sort après m'avoir lancé un sourire et ;
Farès : "Bonne continuation, Queen Black Sen, ah oui et s'il vous plait faites en sorte que je sois le préféré des lecteurs" !"
Autant dire maintenant que je me suis littéralement étranglé en l'entendant dire mon nom d'utilisateur qu'il a sûrement du lire par dessus mon épaule il y a quelques instants.
Il y a eu un mariage forcé dans cette famille et un mariage arrangé ? Faire renaître une autre histoire qui aurait pu exister ?
ASIYAH - MON MARIAGE TOXIQUE