Mon Esprit Vagabonde

By jesuisunemeufcool_

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La disparition d'un proche provoque beaucoup de changement dans une vie, et un traumatisme qui la poursuit. More

Prologue.
Première partie
Deuxième partie.
Quatrième partie.
Cinquième partie

Troisième partie

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By jesuisunemeufcool_

Leur appartement était bien décorée, avec des meubles anciennes tout était bien rangé, ça se voyait qu'il y avait une mère qui remettait tout à sa place. Au fil de la conversation, j'ai appris que la mère de Sheima vivait seule avce sa fille, et que son fils et son mari était dans leur pays d'origine qui est l'Algérie. Eles sont du sud de l'Algérie, donc elles sont matte de peau. Sa mère me remercie d'avoir aider sa fille et moi je réponds rapidement, je veux juste rentrée chez moi et ne plus me trouvait dans la même pièce qu'elles. Un sourire se dessinait sur son visage et c'était le même que Sheima.

La mère de Sheima : « Assez parler de moi, et toi tu vis avec tes parents ? »

Moi : « Mes parents c'est moi – même. »

La mère de Sheima : « Comment ça ? »

Moi : « Comme vous le comprenez. »

La mère de Sheima : « Ils sont..morts ? »

Moi : « Si être solitaire c'est la mort, je vous réponds que oui. »

Sheima : « Yemma.. »

La mère de Sheima : « Qu'Allah leur accorde la place au paradis.. »

Sheima : « Amîne. »

Moi : « Au revoir, je dois y aller. »

Je ne les ai pas laissés de répondre que je suis partis. J'entends des pas dans les escaliers me suivre.

Sheima : « On se voit demain ? »

Moi : « J'préfère rester seule. »

Sheima : « La solitude va finir par te détruire, toute les femmes sont mes sœurs, et toi tu l'es maintenant. »

Moi : « J'ai pas besoin de sœur, j'avance seul. »

Sheima : « Que tu le veuilles ou non, à demain Insha'Allah*. »

Mon esprit est tourmenté donc j'essaye de le laisser vagabondé à travers mes écrits. J'avance seule jusqu'à mon bâtiment, et dedans se trouve les ''hommes du hall'', ces hommes n'ont sûrement pas d'endroit où rester que ce hall, leurs journées doit se résumer à ça. Quand je les entends parlé, j'ai l'impression qu'il magne les lettres à leurs manière, dans chacun d'eux il n'y a pas un Baudelaire mais une âme qui as envie de se faire connaître. Les médias disent qu'ils devraient être écrouées, finir leur jour les mains liées, mais ils oublient que dans chacun de ces hommes il y a un sang rouge qui coule comme dans tout corps humain, pour les médias l'humanité est reservé aux humains qui possède de l'argent et non aux personnes qui n'ont rien dans les poches. Les milieux appellés difficile, seront toujours défavorisé malgré les loi politique de la ville créer qui sont mitigés mais qui sont source de tension et surtout de conflit.
Les yeux étaient tellement rivés sur moi, que j'ai raté une marche au niveau des escaliers, ma cheville me fait terriblement mal, je crie pas et j'essaye de monter les marche. Sur les escaliers je croise Khalis qui me regarde avec un regard de pitié.

Khalis : « Oh, t'as quoi à marcher comme une handicapé ? »

Moi : « Rien. Au revoir. »

Khalis : « Vas-y je t'aide. »

Moi : « Non, merci. »

Khalis : « J'sais pas qui t'est mais depuis que t'est là t'as des soucis, pour commencer les potos d'en bas, ensuite t'arrête pas de ne pas regarder où tu vas, et là tu t'est sûrement foulé la cheville ou heja comme aç, si une main essaye de t'aider tu devrais pas la refusé. »

Il m'aide donc à monter chez moi, je le fixais son regard était toujours aussi fatigué et triste. J'arrive devant mon appartement, j'enlève mon bras autour de sa nuque.

Moi : « Merci. »

Il ne réponds pas et se baisse comme pour faire ses lacets, il examine ma cheville et se relève.

Khalis : « Ta cheville est gonflé tu devrais aller à l'hosto. »

Moi : « Non c'est bon. »

Khalis : « Sah* j'ai pas envie de me prendre la tête avec une folle, donc viens je t'emmène à l'hôpital et arrête avec tes tmeniks* je suis pas entrain de te demander de baiser avec moi, mais juste de te déposer à l'hosto. »

Moi : « J'ai pas besoin d'aide, même si j'étais en train de mourir en ce moment, je ne demanderais de l'aide à personne, je sais me débrouillée seule donc ta pitié et tes mots vulgaires gardent les pour toi. Au revoir. »

Je le connais pas et il me parle comme s'il parlais à une amie d'enfance, sa pitié j'en veux pas, et il a plus besoin d'aide que moi avec sa tête d'homme droguée. J'ai pris mes clefs pour ouvrir, et je remarque qu'il n'est plus là. Je rentre et je vais dans la cuisine me chercher de la glace pour ma cheville. Aller à l'hôpital était hors de question, ce lieu empeste la mort, c'est dans cette endroit que plusieurs famille pleure le décés de leurs proches. Après avoir posé quelques minutes la glace sur ma cheville, je suis partie en direction de la salle de bain pour me doucher, car je venais de touché un homme qui touche à l'alcool depuis je ne sais combien de temps et juste l'avoir touché était comme si j'étais avec lui au moment où il buvait.
Après m'être habillée, je pris une cigarette, j'ouvre ma fenêtre et je commence à fumer en regardant des enfants s'amusaient.
J'envie le bonheur de chaque enfant qui se trouve dans le petit parc, j'envie qu'ils aient tous des parents. J'envie leurs vie et leur bonheur. Si je pouvais retiré leur sourire et me le mettre je le ferais sans scrupule je sais que tout ça c'est mal mais c'est une façon pour moi de pouvoir m'échapper de ce monde de souffrance, ce monde où chaque seconde pour moi est la potence.
Je sort de mes pensées quand j'entends quelqu'un frappé à la porte, j'éteins ma cigarette. En ouvrant, une femme âgée étaient posté devant moi.

La femme âgée : « Salem aleykoum. »

Moi : « Waleykoum salem. »

La femme âgée : « Désolé de te déranger, je sais que tu me connais pas mais, mon fils m' as appris que tu t'est fais mal dans les escaliers, je t'apporte ça pour ta cheville. J'espère que ça ira. »

Moi : « Euh.. merci. »

La femme âgée : « T'est nouvelle non ? »

Moi : « Oui. »

La femme âgée : « Tu vis avec tes parents ? »

Moi : « Non. »

La femme âgée : « Tu vis seule ? »

Moi : « Oui. »

La femme âgée : « Je te pose pas plus de question, mais si t'as besoin je suis là. Au faites tu t'appelles comment ? »

Moi : Kaïli. »

La femme âgée : « Moi, c'est Fatimâh. Je ne te déranges pas plus, salem. »

Et elle partit, j'en conclus que c'étais Khalis son fils. Je comprends pas son besoin d'aider les autres, il devrait s'aider lui même avant de penser à autrui.
Je me réveille après un cauchemar, je n'est même pas beaucoup dormie, chaque fois c'est la même chose, un grand someille se fait ressentir, mais la peur m'envahit. C'est le même cauchemar à chaque fois, mais cette fois – ci plus intense que d'habitude, cette fois – ci ma mère est dans une pièce seule et d'un coup surgit d'en bas du feu qui la brûle, elle crie moi je ne peux pas l'aider, je suis impuissante, je veux m'avancer vers elle mais des épines qui pousse sur mon chemin m'empêche d'aller l'aider. Cette chaleur étouffante me fais transpiré, des gouttes de sang coule de mes yeux, et je me réveille en sursaut.

Yemma, j'ai peur, je deviens folle en voyant cette scène, je revois ceci en boucle dans ma tête, j'aimerais connaître la signification de ce rêve, pourquoi tout ça m'arrive ? J'aimerais dormir en paix mais je n'y arrive pas. C'est sûrement un signe que je vais passé le restant de mes jours à souffrir.

Ça fait à peine un mois que les cours ont commencées, j'ai toujours pas fais le deuil de la mort de ma mère, je cherche toujours réponses à des questions mais jamais je ne trouve. Un mois que le même cauchemar envahis mon someille, toujours dans cette même situation, toujours ces même cris , pourquoi ? Je comprends rien à tout ça. J'en veux au Tout – Puissant de nous avoir séparés, j'en veux à ce Dieu qui as créer ce monde pour qu'au final on souffre tous, j'en veux au monde entier de mon malheur. Toute la souffrance du monde ne vaut pas la perte d'une mère. Je suis au fond du trou, aucune lumière pour rallumer ma vie.

Aujourd'hui, je ne vais pas en cours comme les autres jours depuis la rentrée, je ne veux pas croisée Sheima. Personne en bas, je préfère sortir et me rafraîchir les idées en marchant. Je frissone à cause du vent de Novembre, je m'éloigne un peu du quartier jusqu'à me trouver près d'un arrêt de bus, j'attends que le temps passe comme les voitures qui fuse à toute vitesse, je suis comme en train d'attendre que ma vie reprenne un cours normal mais c'est impossible. Je passe au moins dix bonne minute sur cette arrêt quand je décide enfin de me déplacer. Il fait nuit et je suis toujours dehors, je fume, je fume et je re-fume je ne fais que ça. Je retourne vers chez moi, à mon retour il n'y a personne dans le hall mais j'entends juste des respiration, comme si quelqu'un dormait.
En m'approchant j'aperçois Khalis qui dors sur les escaliers, une odeur d'alcool se dégage de lui et près de son bras se trouve une bouteille. J'ai de la pitié envers lui, j'ai envie de l'aidé mais je ne veux pas toucher cette homme, puis je me rappelle de son aide sur les escaliers, donc je décide de le réveiller pour qu'on soit quitte.

Je le secoue, en faisant ce geste je me rappelle imédiatement de quand j'ai découverte ma mère morte sur son lit, inconsciemment je me dégage de lui, mon cou noué et mon corps paralysée. Je respire de plus en plus vite, la porte de l'immeuble était ouvert un vent glaciale rentre dans le hall, ce vent fait frissonné Khalis, il se réveille directement. Ils me regardent d'un air interrogatrice, ces yeux étaient cernés et rouge, sa barbe non rasé, son visage dégageant aucune expression.

Moi : « Tu devrais rentré chez toi. »

Je n'attends aucune réponse, donc je passe en une fraction de seconde je sentis ma main retenue par Khalis, je l'enlève rapidement.

Khalis : « Lamia, pourquoi tu m'as fais ça hein ? Je sais que t'allais pas passée ta vie avec une raclure comme moi, mais j'ai besoin de toi. J'ai besoin de ton sourire, de tes paroles, de tes gestes de tendresse, j'ai une putain de besoin de toi près de moi. T'aurais pas dû me faire ça à moi, je tenais grave à ta putain de race de merde. Cette nuit là, t'aurais pas dû me faire ça, t'aurais pas dû. On as passées beaucoup d'année ensemble, mon ghelb* tu l'as brisée, mon cœur de pierre tu l'as transformée en putain de porcelaine et tu l'as brisée. Chaque battement de ton ghelb était comme un violent pour moi, je passais mes journées à tenir les murs avec mes potes, et tu m'as fais changé mes habitudes, je fumé des putains de zdeh*tu m'as fais arrêter, à chaque problème j'étais la raclure présente pour les réglès et tu m'as fais oubliée mes objectifs premier ! Lamia, t'est où ? Allah pourquoi tu l'as pris ? Lamia, regardes ce que je suis devenus, regarde l'homme que t'aime se détruire. Je mérites tout ça, c'est de ma faute, je suis qu'un fils de pute ! T'as raison laisse moi crevé comme le fils de pute que je suis, j'le mérite ! »

Ces mots faisaient l'effet d'un poignard dans mon cœur, quand il me dis tout ça, je suis dans la peau de cette Lamia, en deux minutes je suis devenue la Lamia de son cœur. L'alcool le fait hallucinée, comme je le disais au début c'est un moi au masculin, sa vie n'est pas simple, en lui je me vois. Ces paroles m'ont touchés au plus profonds de moi même.

*Sah : sérieux, vrai.
*tmeniks : manières
*ghelb : cœur
*zdeh : join

Quatrième partie

Après cette nuit ma vision du monde à changer, je ne suis donc pas la seule à avoir un fardeau dans le cœur, je ne suis donc pas la seule à souffrir. Cette nuit à illuminer ma vie, ses paroles ont battit un empire dans cette forteresse qu'est mon cœur, les ruines qui y étaient installés ce sont transformée en forteresse. J'ai compris que chaque personne à un problème que ce soit visible ou pas, on as tous une chose qui nous tourmente chaque soir, qui nous empêche de fermer les yeux.

Une semaine plus tard.

J'ai finis les cours, à l'université j'ai fais tous pour ne pas croiser Sheima. Je suis entrain d'ouvrir la portière de ma voiture quand je sens une main sur mon épaule, je me retourne et c'étais la personne que je ne voulais pas voire.

Sheima : « Salem aleykoum, tu vas bien ? »

Moi : « Salem, ça va et toi ? »

Sheima : « Très bien el hamdoulleh. »

Moi : « Je suis pressée ciao. »

Sheima : « J'ai l'impression que tu m'évites, depuis la dernière fois après que tu sois venue chez moi, je ne t'est plus revue. »

Moi : « T'as toujours pas compris que je ne veux aucune relation amicale ni autre, je crois que j'ai été claire, la dernière fois quand je suis venue avec toi c'était une erreure, une putain d'erreur ! »

Sheima : « T'as peur de quoi Kaïli ? J'comprends pas, je te comprends pas. Pourquoi vouloir être seule ? »

Moi : « J'ai besoin de personne c'est quoi que tu comprends pas dans mon explication, je suis solitaire et je le resterais jusqu'à la fin. »

Sheima : « Tu sais ma mère t'as cerné, elle as vu en toi beaucoup de souffrance et chaque soir elle prie pour ton bonheur. »

Une mère prié pour moi, pour une simple inconnue. C'est quoi ces gens ? Prenez soin de vos proches au lieu de vous inquiétez pour une simple inconnue. Je suis rien dans votre vie, j'ai toujours était un grain de sable, qui ne cesse d'être enlevé par le vent. J'ai jamais appris la valeure de l'amour, et juste savoir qu'une mère prie pour mon bonheur me touche et me rappelle celle qui m'as porté neuf mois dans ses entrailles.

Moi : « Tu la remerciera. »

Sheima : « Laisse moi être ta sœur, laisse moi cette chance de te connaître. »

Moi : « Si tu veux perdre ton temps, vas-y mais n'attends rien de moi. »

Sheima : « La patience est une grande vertue. On rentre ensemble ? »

Un grand sourire s'étais formé sur son visage. Elle vis dans cette ville depuis sûrement très longtemps, pourquoi elle ne se préoccupe pas de ses amis ? Pourquoi se focalisé sur moi ?
Je n'est même pas le temps de répondre qu'elle était déjà posé sur le siège côté passager, je la regarde sans expression, et elle me sourie. Je démarre. Je viens de remarquer une chose, elle n'as pas son voile.

Sheima : « Tu dois sûrement te demander, pourquoi j'ai pas mon voile ? T'as même pas besoin de me poser la question, je vais te répondre. Je l'est dans mon sac c'est tout simple, j'avais rendez – vous pour un travaille avant d'aller à l'université, et on m'as dis que si j'y aller avec mon voile je serais pas accepter. Et, avec voile ou pas, j'ai étais recalé à cause de mon prénom et du quartier d'où je viens, je trouve cette France impitoyable, sans cœur, pour eux on est rien d'autre que des étrangers même si on est née sur le sol français, si on a pas la tête ou le nom de famille d'une Françoise on trime pour avoir un travaille. Heureusement que tout le monde n'est pas comme ça en France, et j'en remercie le Seigneur pour ça. »

Je l'écoute attentivement, et je trouve que chaque parole qu'elle dit est strictement véridique. Les gens de quartier sont discriminés pour le nom de famille ou pour là d'où ils viennent, je trouve ça vraiment pathétique mais on ne peut rien y faire à part se battre, ou accepter tout simplement. Des lois pour la discrimination existe mais peu ose aller porter plainte. On souffre en silence, on garde patience.

Après son explication je n'est sortie aucun mot. On arrive au quartier, et je la vois me suivre.

Moi : « Pourquoi tu me suit ? »

Sheima : « Tu me laisses au moins voir où t'habites. »

Je ne dis rien et la laisse me suivre. Les ''hommes du hall'' se trouvaient là, Sheima leur passe le bonjour, et pour une fois aucun d'eux ne fait de réflexion, au contraire il baisse la tête devant Sheima cette réaction m'as surprise, parmis eux se trouvait X1 et il avait eu la même réaction que tout les autres.
Arrivée chez moi. Sheima est derrière moi.

Sheima : « C'est sympas chez toi. »

Moi : « Hum. »

Sheima : « Tu m'demandes même pas si j'veux boire ? »

Moi : « Tu sais quoi ? Fais comme chez toi, et arrêtes de parler! »

Elle attends pas que je lui dise de fois, elle regarde d'un air minutieux comme pour trouver quelque chose. Je m'assoit et la laisse faire, j'ai pas la tête à me prendre la tête avec quelqu'un. J'ai la tête ailleurs, quand je la sens près de moi.

Sheima : « C'est ta mère ? »

Elle tient dans sa main, une photo de ma mère, la seule que j'avais. Je la lui arrache.

Moi : « Qui t'as dis de prendre ça ? »

Sheima : « Tu m'as dis de faire comme chez moi. »

Moi : « Ouais, bref, tu peux te casser ! »

Sheima : « C'est ta mère ? »

Moi : « T'est têtue comme meuf ! »

Sheima : « Et oui. »

Moi : « Tu peux partir ? »

Sheima : « Tant que tu me réponds pas, je reste là ! »

Moi : « Putain ! Oui c'est ma mère ! »

Sheima : « Ah. »

On reste toute les deux silencieuse, aucune de nous deux ne parle. Le silence remplit mon salon, c'est comme d'habitude mais là je ne suis pas seule. Ce silence m'étouffe, je me dirige vers la fenêtre et ouvre. Je vois Khalis, il regarde vers moi et nos deux regards se croisent, je décide donc de refermer la fenêtre.

Moi : « Les mecs de t'aleur pourquoi ils ont directe baissés la tête devant toi ? »

Sheima : « Ah, tu me demandes plus de partir, ça commence bien. »

Moi : « Si tu veux pas répondre, tranquille barre toi. »

Sheima : « C'est bon j'rigole, en faite j'habite dans ce quartier depuis longtemps, et ils me connaissent, ils me prennent tous comme leur sœur depuis que mon frère est partie bah c'est eux qui prenne soin de moi et ma daronne. »

Moi : « Ah... et tu connais Khalis ? »

Sheima : « Le fils de Fathimâh, je le connais de vue, mais personne le connaît vraiment, il est mystérieux, il est comme toi en faite, on sait pas s'il est gentil ou pas, il est assez compliqué. Pourquoi ? »

Moi : « J'le vois toujours bourré en bas. »

Sheima : « Ah ouais, j'les jamais vu dans cette état. Qu'Allah le guide. »

Moi : « Bref.. »

Sheima : « T'est de quel origine ? »

Moi : « De l'origine que tu me donneras. »

Sheima : « Plus mystérieuse que toi, y a pas. »

Moi : « Bref, tu peux ? »

Sheima : « Quoi ? »

Moi : « Partir. »
Sheima : « Tu me jette dehors ? »

Moi : « Vas-y pars quand tu veux, j'en ai marre de toi ! Quand tu veux partir tu me préviens. »

Sheima : « T'inquiète. »

Elle est incroyable comme fille, elle se casse la tête à me connaître alors que je la rejette à chaque fois. Je suis assis sur le canapé, les bras croisées, mes yeux se ferment peu à peu, je sens mes paupières lourde.

Toujours ce cauchemar qui me hante, qui ne veux pas me quitter. Dès que je ferme les yeux, je revois les même image que j'aimerais effacé.
Je me réveille en sursaut, de la sueur sur le front, ma respiration est de plus en plus rapide. Je sens une odeur que j'ai jamais sentis dans mon foyer.
Je me dirige vers la cuisine, et je vois Sheima en train de mettre la table.

Moi : « Oh tu fais quoi ? »

Sheima : « J'met la table, on va mangé, je t'est vu en train de dormir et j'ai fais comme chez moi. »

Moi : « T'est bizarre comme fille, tu m'connais même pas. »

Sheima : « T'est une sœur, et j'aide mes sœurs. Viens on mange. »

Je m'installe, et on mange en silence. Je vois que dehors, il fais noir.

Moi : « Vas-y j'te raccompagne. »

Sheima : « Et qui te raccompagne ? »

Moi : « Je sais me débrouiller. »

Sheima : « J'ai tout prévu, quand tu dormais je suis partis chez moi, cherché des vêtements de rechange et je fais comme chez moi. Demain, on va en cours ensemble. »

Je ne lui ai rien répondu, car elle est pas croyable comme fille, elle fais des chose sans qu'on lui demande, ça se voit qu'elle essaye vraiment de se rapprocher de moi, mais je suis plus dure que du marbre donc elle peut toujours perdre son temps. Je ne voulais aucune relation, et là on m'impose ça sans que je m'en rende compte, et je ne réagis pas. Je la laisse faire, elle va sûrement finir par se lasser et me laisser tranquille. Elle fais sa prière ensuite, elle s'est installés dans mon lit.

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