Petit ami et Compagnie - Part...

By MaevaAndStories

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/!\ SPOILER ALERTE : LIRE LA PREMIERE PARTIE AVANT /!\ Après quelques rencontres loufoques, Annabelle a fini... More

Note auteur
Précédemment dans la partie 1
Prologue
Chapitre 1 : Le before de ta vie !
Chapitre 1 partie 2 : Pot de départ et autres folies
Chapitre 1 partie 3 : Le sauveur du soir
Chapitre 2 : Le lendemain de soirée
Chapitre 2 partie 2 : Pas sans toi
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 4 partie 2
Chapitre 5
Chapitre 5 partie 2
Chapitre 6
Chapitre 6 partie 2
Chapitre 7
Chapitre 7 partie 2
Chapitre 7 partie 3
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 10 partie 2
Chapitre 11
Chapitre 11 partie 2
Chapitre 12
Chapitre 12 partie 2
Chapitre 12 partie 3
Chapitre 12 partie 4
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 14 partie 2
Chapitre 15
Chapitre 16
🔞 Chapitre 16 partie 2 🔞
Chapitre 17
Chapitre 17 partie 2
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 20 partie 2
Chapitre 20 partie 3
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 22 partie 2
Chapitre 22 partie 3
Chapitre 23 partie 2
Chapitre 23 partie 3
Chapitre 24
Chapitre 24 partie 2
Chapitre 24 partie 3
Épilogue
Petit ami & compagnie 2 - Partie 1

Chapitre 23

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By MaevaAndStories

Quelques heures plus tard, Maxime sort de sa vieille épave et m'ouvre la portière. Je pose un pied sur le trottoir et souffle un bon coup. D'un pas mal assuré, je m'extirpe de la voiture. Max s'approche de moi et sa main tapote mon épaule pour m'encourager. Puis il me prend dans les bras et je ferme les yeux pour essayer de me détendre.

Malheureusement rien à faire, je suis mortifiée de peur. Je ne peux pas arrêter mes tremblements. Je suis terrifiée ! Je vais rencontrer ma belle-famille. Je vais rencontrer les parents de Jales et qui plus est, dans un restaurant si chic que je n'aurais jamais cru pouvoir y mettre ne serait-ce qu'un orteil.

La sonnerie de mon portable me signale que je viens de recevoir un message. J'attribue un son à chaque contact, ce qui me permet ainsi de savoir qui m'envoie des nouvelles. Un sourire étire mes lèvres. C'est Terrence !

Même si nous ne nous sommes pas vus depuis quelque temps, je savais qu'il m'enverrait un message pour me rassurer. J'attrape ma pochette, qu'Alice a jugé obligatoire pour la soirée lors de notre shopping express, et sors mon portable.

« Salut Anna. J'espère que je n'envoie pas cet SMS trop tard. Si c'est le cas, pardonne-moi, je n'ai pas pu me libérer du boulot plus tôt. Je me doute que tu es actuellement stressée à l'idée de rencontrer ta belle-famille et en tant qu'ami, je dois te dire que tu es vraiment nulle »

Mon sourire disparaît aussitôt et mon cœur accélère. Euh... qu'est-ce que c'est que ça ? La suite me parvient quelques secondes plus tard :

« Excuse-moi, ça a coupé mon message. Tu es vraiment nulle de penser qu'ils ne t'aimeront pas ! Roxy m'a contacté récemment et m'a fait part de tes inquiétudes. D'ailleurs, je me demandais, est-ce toi qui lui a filé mon numéro ? »

Nouvelle coupure...

« Je crois que mon portable a un petit problème et je dois malheureusement reprendre le service. Retiens que tu es une fille en or Anna et ne doute surtout pas de toi ! Reste toi-même. C'est ainsi que l'on t'aime ».

Ce sacripant ! Un peu plus et il me ferait pleurer, ce qui n'est absolument pas le moment, d'autant plus qu'Alice s'est embêtée à me maquiller.

Après une grande inspiration pour me reprendre, je tire sur le tissu de ma robe et referme mon manteau pour couvrir ma tenue. Je m'apprête à passer une main dans mes cheveux quand je me rappelle de la complexité de ma coiffure, exploit d'Alice une fois de plus.

Je me tourne une dernière fois vers mon cousin qui remue fermement son poing pour me souhaiter bonne chance puis je m'avance vers l'entrée du restaurant. Aussitôt, un homme vêtu d'un costard vient me débarrasser de mon vêtement. Je m'apprête à lui dire que je peux le garder avec moi quand je me rends compte qu'il y a un vestiaire à cet effet.

Ma jolie tenue est mise à vue de tout le monde et je serre des doigts le fond du tissu comme si cela pouvait me détendre. Même si ma belle-sœur aurait opté pour une longue robe bustier de mousseline rouge, elle a fini par céder à mon caprice. Bien que je doive être présentable, il fallait également que je reste moi-même et cette jolie robe chocolat imprimée de fleurs jaunes était tout à fait mon style. Une petite touche de dentelle pour la féminité, une pointe de sophistiqué avec le côté fleuri, c'est l'alliance que je souhaitais !

Je remonte la manche ballon sur mon épaule puis me gratte le poignet en cherchant la table de Jales. Et lorsque je l'aperçois, mon cœur fait un bon. Ce dernier discute avec sa mère et je trouve la scène si touchante que je souris. Pas à l'aise avec mes tout nouveaux talons, je m'avance vers leur table et remarque aussitôt le regard des gens se poser sur moi. Gênée, je frôle mon oreille. Mes grosses boucles en argent chatouillent mes doigts et ma main chasse une mèche bouclée qui encadre mon visage.

Lorsque je reprends enfin le contrôle sur moi, Jales m'aperçoit. Il arrête de discuter avec sa mère et cette dernière se retourne. Je me demande si elle va me reconnaître. Après tout, j'étais en pyjama lorsqu'elle m'a vue ce matin ! Et désormais, je suis quasiment méconnaissable. Enfin, j'ose l'espérer.

Les yeux de mon petit ami s'illuminent et je déglutis. J'ai l'impression qu'il va me dévorer toute crue et j'ai aussitôt chaud. Ça s'empire lorsqu'il quitte sa chaise pour me rejoindre et que j'observe son costard bleu marine.

Oh Seigneur, j'ai l'impression que je vais me liquéfier ! Il a toujours été beau, mais ce soir il est tout simplement magnifique. Trop magnifique. Comment vais-je pouvoir me concentrer avec lui à mes côtés ?

Je me mords les lèvres tandis que ma respiration accélère. À peine s'arrête-t-il face à moi qu'il me sourit.

— Je ne pensais pas que tu serais à l'heure et même en avance, rectifie-t-il en regardant l'horloge derrière moi.

Mes doigts se crispent sur sa main et son pouce caresse ma peau pour me détendre.

— Tu es superbe, lance-t-il avant de m'embrasser dans le cou et je peine à garder les yeux ouverts à cause du trop plein d'émotions.

Seigneur puissance mille !

Jales me guide jusqu'à la table tandis que pétrifiée, je me demande si je serai capable de prononcer deux mots correctement. Je suis autant stressée que le jour de mon examen final. Sauf que ce jour-là, je n'étais pas excitée comme une puce à cause de mon voisin de table et mine de rien, ça aide tout de même de ne pas avoir son esprit parasité par un homme illégalement sexy.

Je sais que Jales n'a pas vu ses parents depuis plusieurs mois. Je sais également qu'ils ont fait un long chemin pour venir le voir. Et me dire qu'ils ont connu Bianca pendant des années ne fait qu'augmenter mon angoisse. Je ne suis pas à la hauteur comparée à elle et j'ai bien peur qu'ils s'en rendent compte, si ce n'est pas déjà le cas.

Pire encore, je sais que je m'empoisonne toute seule en pensant cela et en me comparant toujours à Bianca. Mais nous avons parfois conscience de réfléchir bêtement et ça ne nous empêche pas de continuer à le faire. Je crois que c'est ça aussi, d'être humain et entier. D'être fait de qualités et de défauts.

— Maman, papa, j'aimerais vous présenter Annabelle ! Elle travaille au même hôpital que moi.

— Vous êtes la jeune femme que j'ai vue ce matin, non ? La voisine de Jales ? demande sa mère et la boule qui se forme dans ma gorge est traître.

Je lui offre un sourire puis regarde mon petit ami en lui implorant du regard son aide. Mais je me reprends et m'oblige à me calmer.

— C'est exact, je m'excuse encore pour mon chien, il vous a sali le pantalon, il n'est pas d'ordinaire...

Je ne termine pas ma phrase, m'évitant une nouvelle gaffe par la même occasion.

Le sourire chaleureux de la mère de Jales ne me détend pas, au contraire. Et si elle jouait un rôle ? C'est vrai quoi, elle parait différente de ce à quoi je m'attendais mais je ne dois pas oublier que je suis en présence de son fils et de son mari ! J'ai vu tellement de films où la belle-mère derrière son masque angélique était une véritable garce.

Catastrophe, ai-je vraiment songé à la possibilité que la mère de Jales soit une garce ?

Je m'assois et cache aussitôt mes mains tremblantes. Puis je regarde les couverts sur la table et étouffe un cri de panique. Combien y a-t-il de fourchettes ? Zut alors, je n'avais vraiment pas pensé à ça ! Je regarde les couteaux, aussi nombreux et tourne la tête vers Jales. Je ne peux cacher mon angoisse et ce dernier rigole en se rendant compte que ses parents m'ont vue.

Avec douceur, il entrelace ses doigts aux miens et je me mords les lèvres en me rappelant que je dois être présentable et discrète pour ce qui s'agit des moments panique à bord.

En reposant mon attention sur la table, je remarque que mes beaux-parents regardent nos mains entrelacées et d'un geste automatique, je tire sur cette dernière pour me libérer, mais Jales referme un peu plus ses doigts et je ne peux me défaire de lui. Tandis que je m'inquiète de ce que monsieur et madame Holfender pensent de ce geste d'affection, mon beau brun prend la parole :

— Belle est également la femme que j'aime et c'est pour cette raison que je souhaitais que vous la rencontriez.

L'air dans mes poumons me quitte brutalement alors que je guette la réaction de ses parents. Ces derniers se regardent mutuellement dans un silence pesant puis sa mère pose son regard sur moi et j'en oublie littéralement de respirer tellement je suis à l'afflux du moindre petit signe négatif.

— Ravie de vous rencontrer Annabelle, lance-t-elle et son sourire me libère.

À moins que maman Holfender joue un...

Oh chut, arrête un peu ta parano ! Et puis, je croyais que tu étais partie ? répliqué-je à la petite voix dans ma tête qui après avoir déposé sa démission semble décidée à reprendre son poste.

Après cette intervention silencieuse, je réalise que je suis restée tout ce temps en apnée et m'autorise à respirer de nouveau. J'ai envie de reculer contre le dossier de mon siège et de crier « alléluia » mais je m'oblige à rester soft.

— Moi de même.

Sa mère m'impressionne et ce, malgré son apparence agréable et sympathique. Elle dégage une assurance et une élégance digne des Holfender. Je retrouve l'arrogance que j'ai découvert lors de notre première rencontre à Jales et moi. Il faut quelque temps avant de pouvoir s'y habituer pleinement.

Après lui avoir souri, je me tourne vers mon petit ami en espérant qu'il puisse m'expliquer rapidement quels couverts je dois utiliser pour l'entrée. Puis je réalise que nous n'avons pas encore commandé. J'étais tellement bouleversée par cette rencontre que je n'ai même pas ouvert le menu et c'est d'ailleurs à cet instant que je me rends compte que je suis la seule à ne pas le faire actuellement.

Tout en rangeant mon anglaise derrière mon oreille, je tente de me concentrer sur le menu qui nous est offert et fronce les sourcils en voyant les noms. J'étouffe un cri de surprise, que je camoufle par un petit hoquet en apercevant les prix. J'avais presque oublié que nous étions dans un restaurant où le prix d'un repas équivaut à mon salaire mensuel !

— Quel âge avez-vous Annabelle ? demande Rachel, ce qui m'oblige à relever la tête de la fiche des menus meurtrière.

— J'ai vingt-neuf ans, madame Holfender.

Rachel et Richard se regardent mutuellement.

— Je vous en prie, appelez-moi Rachel. Madame Holfender me donne l'impression d'avoir l'âge d'être votre grand-mère.

Je hoche la tête, encore plus stressée qu'à mon arrivée.

Désolée Terrence, je n'arrive pas à mettre en application tes conseils.

Si ça avait été ma mère, j'aurais jugé sa réplique comme étant une perche pour se détendre mais quand je vois l'allure de madame Holfen... oups de Rachel, je ne peux pas me calmer. Jales a ses yeux, sombres et imperturbables et les cheveux de son père. Il est un parfait mélange entre ces deux personnes que l'on pourrait presque prendre pour de la famille royale.

— Et dans quel secteur hospitalier travaillez-vous ? demande Richard en rendant le menu au serveur.

Je suis partagée entre l'envie de lui répondre et celle de regarder rapidement Jales pour me rassurer. Mais au lieu de cela, je jette mon dévolu sur le menu car je n'ai toujours pas fait mon choix et que le serveur va sûrement me mettre la honte en me posant la fameuse question « avez-vous choisi ? »

— Elle travaille dans le service obstétrique, me sauve Jales, sûrement surpris que je ne réponde pas à son père.

Je viens de manquer de respect à Richard ! Ce matin sa mère, ce soir son père. Génial ! Génial Annabelle. T'es finie. Complètement finie !

L'arrivée du serveur à mes côtés ne fait qu'augmenter mon stress.

— Je suis hum, euh petite salade royale et... Euh oui, je commande une sage-femme, monsieur Holfender. Euh non monsieur Richard. Pour le plat principal je ne sais pas encore, parce que j'y travaille depuis quelques années désormais. Euh qu'est-ce que je raconte ? Je m'excuse, je ne voulais pas vous manquer de respect monsieur. C'est que... Enfin, le menu. Hum oui, je ne sais pas pour le plat principal.


Est-ce possible de faire pire qu'Annabelle, je me le demande ?

Sinon, quelles sont vos impressions concernant Rachel ?

Richard ?

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