Shinkū

Da telegraphe

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la go est vide, le boug est full. taiji tu ? j'sais pas, on verra Altro

soirée claquée
sans sel ni arômes
salade tomates oignons
intra munos
ornements
plier bagage
boulevard de vaugirard
smiling man
ligaments croisés
confidences
job'n'roll
challenge accepted
résolutions
la pêche aux infos
doum's est love
journée de merde
aller de l'avant
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dessert abricot
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la bagarre
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le pacte 2/2
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les vieux démons
délivrance
dernière soirée
le cœur
to be continued

come back

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Da telegraphe

je transpire des fesses.

quand on atterrit, un soleil lourd nous accueille. je suis clairement déphasée par les sept heures de vol. ken a tapé un somme d'une heure ou deux, moi j'ai pas réussi. j'ai essayé de camoufler mon appréhension mais là, elle est plus qu'évidente. et je sais qu'il le ressent.

— ça va ? me demande-t-il lorsqu'on sort enfin de l'aéroport.

— ouais...

je soupire pour tenter d'évacuer le stress qui m'habite. j'ai carrément du mal à me rendre compte d'où je suis et de profiter du paysage environnant. mais je fais au mieux pour relativiser. je me répète que cette rencontre n'est pas mortelle et que je ne risque pas ma vie. ça marche à moitié.

— kams, viens ! dit ken au loin devant un taxi.

j'attrape ma valise et nous prenons la route direction l'hôtel.

c'est un paysage rustique qui s'offre à nous. toutes les habitations et les commerces qui défilent sont colorés. on traverse pas mal de marchés et on entend de la musique çà et là. c'est ouf de se dire qu'on est en Afrique, on se croirait clairement au brésil quand on écoute les samples, la langue et les gens typés.

ça fait une éternité que je ne suis pas venue. la dernière fois j'étais super jeune, je ne me souviens de rien, du coup je redécouvre tout.

on a de la chance, le chauffeur parle français. il nous explique que c'est une langue qu'on apprend à l'école. de là, ken et lui échangent un peu, moi j'ai toujours la gorge nouée.

— et vous restez combien de temps, les amoureux ?

— une semaine, répond le brun.

je l'observe du coin de l'oeil et pour la première fois de la journée, j'esquisse un léger sourire. ils sont drôle les gens, dès qu'ils rencontrent un homme et une femme ensemble, pour eux, c'est une certitude qu'ils soient en couple.

il nous conseille quelques endroits touristiques et d'autres un peu plus enclavés. il insiste pour que nous visitions boa vista. on n'a pas cherché à lui dire que c'était déjà prévu.

avec ken on s'est dit que si je me faisais tej par mes parents, on resterait quand même pour profiter. c'est moi qui ait insisté.

frère j'ai pas fait 4500 kilomètres pour un aller-retour, ça n'a aucun sens.

arrivés à l'hôtel, on règle la course et le remercions pour son hospitalité. puis je me précipite dans l'établissement pour récupérer les clés de la chambre. clairement je suis épuisée.

la chambre en question est plutôt jolie, pas très grande mais plutôt fonctionnelle avec un grand lit et une belle salle de bain marbrée. j'ai vrillé quand j'ai vu la taille de la douche, ça m'a donné de sales idées et je crois que ken aussi vu le sourire qu'on s'est échangés. mais le must du must, c'est la vue imprenable sur la mer. on est carrément au dessus de l'eau, un délire.

— tu fais pas les choses à moitié, mademoiselle... dit-il en admirant la vue.

je souris et retire mon jogging. il fait une chaleur de dingue, ici.

— j'voulais que la célébrité qui m'accompagne ait le meilleur service.

il rigole et s'approche.

— ça va ? il redemande en jouant avec mes cheveux.

— bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ?

j'suis pétrifiée sa mère.

— c'est pas simple de débarquer chez ses parents comme une fleur, je sais que ça te travaille, mais ça va bien se passer, t'inquiètes.

mes commissures s'étirent devant la douceur de sa voix.

mais hors de question de faire la fragile.

— ouais... laisse moi faire une sieste et je serai au taquet.

laisse moi trouver un plan pour ne pas y aller, surtout.

il hoche la tête et me laisse m'allonger. je suis partie en moins de deux.

• • •

quand j'émerge le soleil a décliné, il est carrément face à moi et me brûle gentiment le dos. je suis complètement dans les vapes, je ne sais pas quelle heure il est, jour on est, ni même comment je m'appelle.

et cette chaleur, purée...

j'ai du mal à réaliser où je suis, encore moins que j'ai fait tou ces kilomètres pour aller voir ma famille. j'attrape mon téléphone pour me mettre en wifi. j'ai une tonne de messages d'ivy qui me demande si je suis bien arrivée, doum's aussi m'a envoyé des vocaux. ça fait plaisir de se sentir aimée.

ken est parti faire un tour, il a laissé un mot sur la table de chevet. et à ma montre il est dix huit heures, six.

ça veut dire qu'en france il est vingt et une heures, c'est encore décent pour appeler ivy.

— « enfin un signe de vie ! » souffle-t-elle quand elle décroche.

je souris et me lève.

— « désolée, je me suis écroulée direct. comment tu vas ?

— toi, comment tu vas toi ? racontes-tout, je veux tout savoir ! et ton cousin, il va bien ? »

je tique.

je ne lui ai pas dit que j'étais partie avec ken. parce que je ne lui ai toujours pas dit ce qu'il se passe et lui balancer qu'il m'accompagnait aurait aussi signifié un flots d'explications que je n'avais pas le temps de donner.

j'attends la vague d'insultes, dans 3, 2, 1...

— « ça va, oui... dis-je d'une petite voix.

— tu vas les voir quand, alors ? elle demande ensuite.

— j'sais pas, peut-être ce soir, peut-être demain... »

peut-être jamais, aussi.

— « t'as tout mon soutien, ok ? je t'envoie la masse d'ondes positives. »

la crème des crèmes, ivy. comme toujours.

on discute un peu puis on raccroche lorsque ken refait son apparition.

— cool t'es réveillée, dit-il. y'a des coins pas mal à côté ! faut que je t'y emmène, c'est ouf !

je souris et m'étire. il se pose sur le bord du lit.

— t'es prête ?

je détourne le regard.

— on devrait peut-être attendre...

— nan kams, c'était pas ça le contrat. on a dit on y va le premier jour comme ça on crève l'abcès direct.

— j'ai changé d'avis.

il me toise et je réprime un rictus narquois. ni une, ni deux, il me tire par le bras et me porte comme un enfant.

— lâche moi ! je m'insurge tandis qu'il avance vers la porte.

— c'est mort, on va y aller comme ça vu que tu veux faire la maligne.

— mais laisse moi prendre une douche, au moins ? je geins comme une victime.

il fait mine de réfléchir mais finit par accepter. il me relâche et m'attrape délicatement la mâchoire.

— je te surveille.

— tu peux me regarder pendant que je la prends aussi, je réplique en retirant mon t-shirt.

il ne me lâche pas des yeux. alors j'avance vers la salle de bain et retire ma bralette.

— ou la prendre avec moi. j'ajoute sans le regarder.

je retire ma culotte et attends quelques instants mais contre toute attente, il ne vient pas. je soupire et prends donc une douche éclair. il a vraiment l'air déter à ce qu'on aille les voir. c'est relou mais d'un autre côté, je peux que le remercier de persister. si on devait compter sur moi, on serait mal barrés.

je sors, m'habille d'un simple caraco et d'un pantalon en lin puis nous prenons la route à petits pas.

selon l'adresse de mon cousin, ils ne sont pas très loin. à une quinzaine de minutes en voiture. alors on choppe un taxi direction palmarejo.

sur le trajet je commence à pas me sentir bien. j'ai les mains moites et le coeur lourd. je m'imagine un milliard de scénarios catastrophiques et je ne sais même pas si je pourrais assumer de me prendre un vent en présence de ken. du coup ça m'angoisse aussi.

le brun pose sa main sur ma cuisse pour tenter de me rassurer.

— relax...

— j'suis grave relaxée là, qu'est-ce t'as cru.

même stressée à mort on continue de faire la go.

et le quart d'heure de route passe trop vite, j'ai même pas eu le temps de réviser ce que j'allais bien pouvoir dire. j'ai juste eu le temps de faire une prière bidon pour qu'ils ne soient pas là.

ken règle la course et sort le premier. moi je reste clouée au siège.

— allez kams, viens !

il me tend sa main. je souffle un bon coup et l'attrape avant de sortir.

putain ça fait chier d'être aussi vulnérable. j'aurais pas pensé que ce merdier recommencerait.

la maison qui s'offre à nous est très jolie, pas immense mais avec un terrain conséquent. elle est jaune et blanche, avec des rambardes en pierre. la déco extérieure est plutôt exotique, il y a même un palmier à l'entrée. je suis sure que c'est eux.

j'ai plus les mots.

— tu vas me faire une syncope ou quoi ? ricane le brun.

pour toute réponse, je serre ma main dans la sienne.

— me lâche pas.

et on s'avance jusqu'au portail. il n'y a pas de nom de visible. juste un interphone et un bouton.

— t'appuies ?

— attends laisse moi encore...

un bip sourd retentit.

il a appuyé ce fils de lâche. je le fusille du regard.

— putain t'es con ou quoi je t'ai dit de me laisser du temps !

— on n'a plus le temps kamiya, faut y aller à un moment donné !

je me mords la langue, il m'embrasse la main restée scellée à la sienne. s'il croit qu'il va réussir à se faire pardonner avec ça.

wi ?

une voix féminine se fait entendre dans le combiné. j'arrive pas à parler.

— wi ? répète la voix.

le brun prend le relais.

— oui bonjour j'aimerais parler à madame sobravega s'il vous plait.

— c'est qui ?

on s'échange un regard. je déglutis.

— c'est moi, maman.

j'entends qu'on raccroche à l'interphone. et mon cœur se brise.

— tu vois, je t'avais dit... je souffle alors.

je joins les mains à mon visage et m'éloigne de quelques pas. j'ai pas envie de chialer devant lui.

— viens, on y va. dis-je dos à lui.

— attends kams... dit-il.

— nan ken, j'attends pas. tu vois, je suis venue, j'ai sonné, ils veulent pas me voir. je laisse tomber maintenant, viens on rentre !

silence de mort. et il ne bouge pas d'un poil.

vraiment, il me tape sur les nerfs celui-là.

— y'a quelqu'un qui vient, il poursuit.

je me retourne alors et reviens sur mes pas. en effet, une silhouette est sortie et nous scrute du parvis.

c'est ma maman.

je m'approche du portail pour qu'elle puisse me voir et j'espère, me reconnaitre.

vraiment je me demande comment je fais pour me retenir de pleurer encore.

elle approche à son tour, nous ne nous lâchons pas du regard. j'ai peur de ce qui va se passer ensuite, j'appréhende de fou la confrontation. mon coeur tambourine dans ma poitrine, il va exploser j'ai l'impression.

puis nous nous trouvons face à face.

elle regarde ken puis moi. le brun tente un bonjour timide auquel elle répond. puis ses yeux se posent sur moi.

j'ignore ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent en me voyant. elle reste impassible. ses prunelles me passent au rayon x, j'sais pas où me mettre. j'ai l'impression d'être retournée dix ans en arrière quand elle me regardait avec déception une fois qu'elle appris une énième connerie.

elle finit par nous ouvrir.

— qu'est-ce que tu fais ici ? elle demande alors.

je détourne le regard.

— j'avais envie de vous voir... ça fait une paye.

— ah ça... mais venez, restez pas là.

elle prend le pas vers la maison, je me tourne vers ken qui me fais un clin d'oeil. j'suis crispée de fou.

— vous vous installez ici définitivement ? j'amorce pour faire la conversation.

— oui, ton père a pris sa retraite il y a presque un an, on attendait que la maison soit finie pour partir.

vous auriez pu me le dire, nan ?

— elle est magnifique la maison.

— c'est vrai, c'est du beau travail.

les échanges sont cordiaux, c'est tout mais c'est déjà ça.

ken est resté derrière pour fermer la marche. je me retourne quand on s'apprête à entrer.

— vas y wesh, souffle-t-il dans un sourire.

le hall est lumineux avec une gigantesque hauteur sous plafond. les murs sont pastels et la pièce est surplombée d'un imposant lustre. ma mère a toujours aimé mélanger le kitsch et le moderne.

elle nous fait rapidement le tour du propriétaire. la décoration est jolie et pas trop surchargée. je reconnais le style de leur ancienne maison. de toute façon, c'est toujours elle qui choisit la déco, mon père n'a jamais eu son mot à dire.

de nombreux cadres habillent les murs, des photos de paysage, des peintures... et je m'attarde sur l'un d'eux. c'est une photo de nous trois. je devais avoir sept ou huit ans pas plus. ça me touche de me voir. j'ai l'impression qu'ils ne m'ont pas totalement effacée de leur vie.

— et il est où papa ? j'ose demander.

— parti faire quelques courses avant que ça ferme. il ne devrait pas tarder. dit-elle.

mon coeur s'affole de plus belle.

ma maman c'est un peu moi en plus conventionnelle, elle a toujours été plus douce que mon père même si on n'était pas toujours corda. mais c'est lui que j'appréhende le plus en y réfléchissant.

— qu'est-ce que vous voulez boire ? j'ai du jus de fruit ou sinon un grog que j'ai fait pour ton père.

elle sourit en coin. j'suis pas d'humeur à me saouler, là. quoique, si çe me donne un peu plus de courage...

— du jus de fruit, ça ira. merci.

ken répond pareil et on la suit jusqu'à cuisine. les échanges sont courts avant qu'elle nous invite à prendre place à l'extérieur. d'ici on peut apercevoir le soleil se tapisser dans la mer au loin. c'est magnifique.

— je ne pensais pas te revoir de sitôt, souffle-t-elle après un moment.

— j'ai voulu venir vous voir pour l'anniversaire de papa, mais je ne vous ai pas trouvés. je réponds d'un ton placide.

je sens la main de ken se poser sur ma cuisse.

— on s'est perdus de vue, oui... elle répond, amère.

je bois une gorgée de jus pour palier au silence. le brun m'imite.

— ça me fais plaisir de te voir, elle ajoute.

je la regarde enfin. ses mots me touchent.

— ça a toujours été un peu conflictuel avec kamiya, dès le plus jeune âge elle a montré qu'elle était en marge de notre famille et de nos traditions, dit-elle à ken.

il hoche la tête poliment.

— ça a été difficile à accepter mais tu restes notre enfant...

je crois que l'univers me teste pour voir jusqu'à quand je vais tenir sans craquer.

carrément j'ai du mal à soutenir le regard. je fixe l'horizon orange, c'est magnifique en vrai.

puis elle me pose des questions sur ce que je fais maintenant, j'ai pas été fière de lui dire que j'ai du revenir à paris bredouille après tokyo, puis toutes les galères qui ont suivi mais elle n'a émit aucun commentaire. au contraire, tout le monde s'est un peu plus ouvert et l'atmosphère s'est détendue. elle a questionné ken aussi et ils ont fait connaissance, ça m'a décrispé un peu.

— et du coup, ça fait combien de temps ?

je l'interroge du regard.

— de ?

— vous deux ? elle demande en regardant l'un puis l'autre.

je me ratatine. ken retire sa main.

— on... on n'est pas ensemble, maman. je balbutie, un peu gênée.

— on est amis. ajoute ken.

— ouais, amis.

elle hoche la tête mais n'ajoute rien. ce début de silence est tellement gênant que je me sens obligée de me justifier.

— c'est un vagabond, il aime bien bouger quand il a un peu de temps pour lui alors... on s'est dit que ça pourrait être pas mal de faire ce... voyage ensemble.

je regarde le concerné pour qu'il acquiesce puis le bruit du portail nous interrompt.

je reconnais mon père avec son éternelle casquette qui avance jusqu'à la maison. ma mère se lève en premier.

— ah, te voilà...

il lève sa tête en notre direction. ken et moi nous levons ensuite. là je me sens vraiment pas bien. mon père est imprévisible, ces retrouvailles peuvent super bien se passer comme elles peuvent être catastrophiques.

quand il arrive jusqu'à nous, les mains remplies de sac, je suis de nouveau muette.

on se regarde dans le blanc des yeux et personne n'ose parler. ma mère tente une approche, je la suis.

— bonsoir papa.

il ne répond pas et rentre dans la maison.

ma mère soupire et court le rejoindre. je savais qu'avec lui, ça ne serait pas si facile.

— kams... ça va aller... me souffle ken dans l'oreille.

mais je suis pas aussi sûre que lui.

— il me hais.

— dis pas ça...

je me retourne pour lui faire face.

— je t'ai pas tout dit sur mon père. c'est quelqu'un de très pieux et très droit. il a accompli des choses formidables pendant que je jouais les rebelles. j'ai jamais été à la hauteur pour lui, j'suis sûre qu'il m'a reniée.

— arrêtes, t'en sais rien.

je soupire et reste droite comme un piquet à fixer le vide. je pensais pas que ça ferait aussi mal. même si je m'y attendais. ma mère revient après quelques minutes, légèrement embarrassée.

— ton père est en cuisine, il voulait pas rater la sauce. vous restez pour dîner ?

— nan, on...

— oui, avec plaisir. répond ken en même temps.

je lui fais les gros yeux sans même essayer de me cacher devant ma mère. il sait que la situation est compliquée maintenant, il quoi il joue votre pote ?

— vas le voir, dit-il devant mon regard noir.

j'hausse les sourcils, c'est la meilleure celle-là. je m'apprête à répliquer mais il me devance.

il attrape mon visage entre ses mains et souffle :

— t'es un bonhomme ou pas ? il sourit.

il me gave ce con, il sait pertinemment que je vais pas refuser maintenant qu'il a dit ça. et c'est quoi ce numéro devant ma mère ? il est malade.

et pourtant j'arrive à faire l'impasse sur tout ça quand on se regarde droit dans les yeux. je finis par acquiescer, lancer un dernier regard à ma mère et j'y vais.

je transpire encore des fesses, c'est normal ?

🥀

salut vous,

allez, première confrontation, comment vous sentez la suite ?

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