Petit à petit je commence à trouver le sommeil, je sens mes paupières se fermer et tout devient calme autour de moi, seul le son de la forêt résonne dans ma tête.
C'est si calme, paisible, j'aimerais entendre ça toute la nuit, et pourquoi pas même le jour, si sa me permet de m'évader, de penser à autre chose qu'à cette vie qui n'est pas la mienne. Si seulement j'avais le moindre petit souvenir de mon ancienne vie, de ma vraie vie, cette "vie" actuelle n'est pas une vie, mais une survie.
Je me sens soulever du sol, c'est une sensation étrange, comme si je me déplacer sans rien faire de moi même.
_Tu me fais pitié, chuchote la personne.
Cette voix, cette désagréable voix je la reconnaîtrais entre mille telement elle est franche, froide et moqueuse.
J'ouvre les yeux et vois Aaron entrain de me porter.
_tu fais quoi ? lui dis-je.
_ça se voit pas ? Je te ramène chez toi vu que t'en est pas capable.
_je croyais que je te casser les couilles.
_oh, ça oui tu me les casses.
_alors pourquoi tu me laisse pas ?
Il ne dit rien et continue de suivre le chemin pour le village.
Après quelques longue minutes de silence on arrive (enfin) au village.
Il me repose et commence à repartir, trop chelou ce mec, voir même limite glauque.
_merci, lui dis-je.
_ta pas à me remercier, j'aurais fait pareil pour un clochard.
Ah bah d'accord, sympa.
Je rentre à mon chalet et m'affale sur mon lit, prête à finir cette nuit.