Interdiction de lire ce bonus si tu n'as pas au moins lu le tome 1 de Surnaturels en entier. Risque de spoils.
/!\ Cowcow les démoniaques ! 😈 Eh oui, on se retrouve cette fois-ci dans le tome 1 pour, comme son nom l'indique, un point de vue Zéphyr ! C'est encore Noël à l'heure où j'écris cette NDA donc voilà, c'est mon deuxième cadeau pour vous 🥰 (Si tu n'as pas vu le premier cadeau, il est disponible dans le tome 3, uniquement pour les personnes à jour dans le tome 3.)
L'INFORMATION QUI SUIT EST TRÈS IMPORTANTE SI VOUS VOULEZ COMPRENDRE LE BONUS → c'est un bonus d'une scène que vous connaissez déjà, que nous avons suivi du point de vue d'Evalina dans le tome 1. Ici, je vous propose cette même scène du point de vue de Zéphyr.
C'est le dernier chapitre du tome 1 partie 1, autrement dit, il s'agit du chapitre que j'ai RAJOUTÉ dans le livre en papier. Tous ceux qui n'ont pas le livre papier (ou numérique) ne connaissent donc pas cette scène. C'est l'occasion de la découvrir gratuitement, du point de vue de Zéphyr ! Bande de petits chanceux 🤭
Pour vous remettre dans le contexte, c'est lorsque Cassie (jusque là disparue) revient mystérieusement au Majestueux, mais sans Tessia. Zéphyr accourt au Jardin Abyssal où Angie et Evalina se trouvent (et où ils ont passé un bon moment 🙄) afin de les prévenir du retour de Cassie. Je te souhaite une bonne lecture, n'oublie pas la pitite étoile jaune si ça t'a plu ! 😍💚 /!\
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J'ai un point de côté, mais je continue à courir. Il faut que je les prévienne. Evalina ne va pas le voir comme une bonne nouvelle, et si je le pouvais, je lui épargnerai ça. Je lui épargnerai cette douleur que je m'apprête à lui faire subir. Mais je n'ai pas le choix. Il n'y a pas de temps à perdre. Je descends les escaliers dorés quatre à quatre et déboule dans le couloir sous terre. Mes yeux se posent sur les silhouettes de la Gémone et du Leader, visiblement très proches. J'ai le cœur serré. Je ne veux pas les déranger.
— Pardon si j'interromps quelque chose, mais il y a urgence ! annoncé-je, essouflé.
Angie lâche les mains d'Evalina et se tourne vers moi.
— De quel type ?
Je grimace. Ma côte me fait presque aussi mal que mon cœur. Je me racle la gorge.
— Cassie est revenue.
— Maintenant ? s'étonne le Leader. Comment va-t-elle ?
Je hoche la tête.
— À l'instant, oui. Elle... elle n'est pas en bonne santé. Je pense qu'il serait préférable que tu ailles voir par toi-même.
Angie me pose une autre question, mais quelque chose à l'intérieur de mon corps se brise. J'ai un haut-le-cœur. J'ai trop chaud. Je n'entends plus ce que me demande le Leader. Je regarde Evalina s'agenouiller sur le sol, et je comprends que ce ne sont pas mes émotions. Ce n'est pas moi qui me sens si mal. C'est elle. Parce qu'elle a compris que sa sœur n'est pas revenue. Dans le cas contraire, je lui aurais dit. Je n'aurais pas attendu une seconde de plus pour la faire sourire. Pour observer ses yeux verts s'éclaircir et la regarder se précipiter jusqu'à l'infirmerie. C'est ce que j'aime par-dessus tout. Pouvoir offrir mon aide et du bonheur aux autres. Mais aujourd'hui, ce n'est pas ma réalité. J'ai fait souffrir Evalina. Je me dois de réparer ça. Je m'accroupis à sa hauteur, pose une main sur son bras et colle mon front contre le sien.
— Ev' ?
Je veux qu'elle sache que je suis là et qu'elle peut compter sur moi, mais elle n'a pas l'air de m'entendre. Son mal-être s'intensifie. Je me cramponne à sa main et persévère :
— Evalina ?
Je ferme les yeux. Je fais le vide, comme j'ai pris l'habitude de le faire, et je fais circuler mon pouvoir de guérison à travers elle. Son cœur bat trop vite.
— Concentre-toi sur ma voix, la rassuré-je. Laisse-moi t'aider.
Elle hoche la tête. Sa respiration se cale sur la mienne. Petit à petit, son corps cesse de trembler. Mon pouvoir la détend. Je la sens regagner l'énergie que mes mots ont si sauvagement aspiré. Angie s'agenouille à mes côtés et me demande d'une voix inquiète :
— Comment va-t-elle ?
Je décolle mon front de celui de la Gémone mais garde ses mains dans les miennes. Elle a encore besoin de moi.
— Elle a fait une crise de panique, expliqué-je. Mon pouvoir est en train de la calmer, mais si je la lâche, je sens que c'est susceptible de revenir.
Evalina resserre notre contact. Elle ne souhaite pas que je parte. Je resterai ainsi aussi longtemps qu'elle le désire. La détresse qu'elle ressent me coupe le souffle. Ce n'est pas la première fois que je me demande comment elle fait pour emmagasiner toutes ces émotions. Pour les supporter. Moi, il y a longtemps que je les ai laissées s'exprimer. Je continue à le faire, régulièrement, parfois jours et nuits lorsque la situation au sein du Majestueux devient critique. Je me contiens face aux autres parce qu'ils ont besoin d'un pilier. Ils ont besoin de quelqu'un qui sache garder son calme et sa lucidité afin de proposer des solutions. Afin de les comprendre et de les rassurer. Je trouve les mots quand il s'agit des autres, mais lorsqu'il est question de moi, tout devient flou. J'ai tendance à m'oublier et à ne plus savoir ce que je ressens. Je ne veux pas qu'Evalina en vienne au même point. Elle a besoin de s'exprimer.
— Angie, va rejoindre les autres à l'infirmerie. Je m'occupe d'Evalina.
— Je reste avec toi.
Je ne peux pas m'empêcher de lâcher un profond soupir. Ne voit-il pas qu'Evalina a besoin de se retrouver un peu seule ? Qu'elle se contient devant lui pour éviter de paraître faible ?
— Tu ne peux rien faire pour elle. Tu seras plus utile à l'infirmerie, crois-moi. Apolline est en train de péter un câble et son frère a du mal à la contenir. Ton rôle de Leader implique de régler les problèmes du groupe, et pour l'instant, c'est auprès de la Talentueuse qu'il y en a un. Evalina est en sécurité avec moi. Tu me fais confiance ? ajouté-je.
— Toujours, répond-il du tac au tac.
Je souris. C'est plus fort que moi, j'aime savoir que la réponse à cette question ne changera jamais. J'aime le fait qu'il m'accorde sa confiance aussi aveuglément.
— Alors vas-y.
Il me lance un regard hésitant. Je hoche la tête. Ses poings se serrent. Se desserrent. Il ne perdra donc jamais cette habitude. Ces émotions ne sont plus un secret pour moi. Avec le temps, j'ai appris à analyser le langage de son corps. Il est parfois mal à l'aise quand je l'observe, parce qu'il sait que je peux lire en lui comme dans un livre ouvert. Alors il se relève et s'éloigne vers la sortie. J'attends quelques instants, histoire d'être sûr qu'il ne reviendra pas sur sa décision, puis je m'exclame en direction d'Evalina :
— Enfin ! J'ai cru qu'il ne partirait jamais et qu'on allait devoir se coltiner le Angie chiant pendant un petit moment !
Elle paraît légèrement surprise. Bien. Elle est en train de porter son attention sur moi et non plus sur son état physique.
— Pardon, je me suis trompé, continué-je. Être chiant fait partie de ses habitudes, on n'aurait pas vraiment fait la différence.
Evalina me renvoie un regard outré. Je hausse les sourcils, pas peu fier d'avoir atteint le but que je m'étais fixé.
— Je plaisante. À moitié. En attendant, j'ai réussi à te faire penser à autre chose ! Ta crise ne risque pas de revenir, je pense avoir réussi à la calmer.
Elle écarquille les yeux, étonnée de constater que sa crise de panique s'est en allée aussi vite qu'elle est apparue. Elle a l'air prête à se relever d'elle-même, alors doucement, je retire mes mains des siennes. Si son corps se crispe ou que je lis la moindre hésitation sur son visage, la moindre réticence à ce que je m'éloigne, alors je ferai marche arrière. Mais comme je m'y attendais, elle me fait signe que je peux continuer.
— Si tu en as besoin, surtout, n'hésite pas à solliciter mon aide un peu plus longtemps. Ça me fait plaisir, sourié-je.
Elle se recroqueville contre elle-même et murmure :
— Désolée.
Elle est peut-être assez forte pour se relever seule, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle doit continuer à faire bonne figure. Je veux qu'elle comprenne qu'avec moi, elle peut montrer ses failles et ses faiblesses. Je serais là pour les renforcer. Je serais toujours là.
— Ne t'excuse pas. Personne ne peut contrôler une crise de panique, ce n'est pas ta faute.
Mais elle hausse les épaules, pas vraiment convaincue. Son regard se ternit.
— Cassie est revenue, et pourtant, je ne ressens pas la moindre once de joie. Je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à ma sœur, avoue-t-elle d'une voix peinée. C'est affreusement égoïste de ma part ! Je passe mon temps à m'apitoyer sur mon sort, et lorsqu'enfin du nouveau nous parvient, je ne suis pas fichue de trouver un semblant de motivation ! Je suis incapable d...
— De quoi ? la coupé-je, d'un ton un peu plus brusque que je ne le voulais. De te battre comme nous tous ? De te réjouir du retour de Cassie ? De faire bonne figure face au danger qui nous guette tous ? C'est ça, que tu te reproches ?
Elle opine de la tête. Je ne peux pas la laisser penser ça. Une rage brute bouillonne à l'intérieur de moi. Pourtant, c'est avec une grande délicatesse que je reprends ses mains et que j'articule :
— Regarde-moi.
Ses yeux se figent dans les miens. Ils ont pris une teinte plus pâle que d'ordinaire. Elle n'a pas le droit d'être si dure envers elle-même. Si elle est incapable de se voir tel que je la vois, il ne me reste plus qu'à lui peindre le tableau auquel je fais face. Je ne suis peut-être pas armé du meilleur pinceau, mais j'ai plusieurs couleurs à ma palette.
— Nous sommes les Surnaturels, Evalina. Entrainés depuis plusieurs mois, pour certains depuis des années, dans le but de sauver ce royaume. Toi, tu es nouvelle. Tu ne connaissais même pas Réturis il y a encore quelques mois ! Tu ne peux pas espérer devenir une guerrière de renom du jour au lendemain, en un claquement de doigts. Ce n'est humainement pas possible, et ce n'est pas ce que nous te demandons de faire. Ces choses-là prennent du temps et de l'expérience. En toute sincérité, je te trouve extrêmement courageuse ! Je m'étonnais que tu n'aies toujours pas fait de crises. N'importe qui de censé nous aurait tourné le dos et aurait rejoint la Terre, mais ce n'est pas ce que tu as fait. Tu es restée dans ce royaume de fou. C'est ton mental qui fait ta force.
Son regard a repris de la couleur, mais elle n'a pas encore l'air convaincu. Si je veux qu'elle comprenne, je dois exposer mes faiblesses tout comme elle le fait avec moi en ce moment. Elle a besoin de s'identifier à quelqu'un.
— C'est facile de critiquer tes capacités physiques alors que tu découvres à peine ton pouvoir. Tu n'as pas le droit de t'en vouloir pour quelque chose contre lequel tu n'étais pas préparée, de même que tu n'as pas le droit de te penser egoïste. Tu connais à peine Cassie, bien sûr que tu aurais préféré revoir ta sœur ! Tu ne dois pas en avoir honte. L'être humain peut s'élever, mais il peut aussi échouer. Tu penses vraiment que les Surnaturels ne connaissent pas de coups durs ? Que moi, je n'ai pas peur de l'échec ? Il m'est déjà arrivé de pleurer, et pas plus tard qu'hier, d'ailleurs !
Elle fronce les sourcils, surprise, puis me pointe du doigt et articule :
— Toi, tu as pleuré hier ?
Je laisse échapper un rire. Si seulement elle savait qu'il n'y a pas qu'hier que je me suis trouvé forcé de sortir toute la peine contenue dans mon corps. Mais je ne suis pas en état de me confier plus que ça. Ce n'est pas de moi dont il est question.
— Bien sûr que j'ai pleuré ! J'angoissais à l'idée de ne jamais revoir Cassie, tout comme j'avais peur qu'Angie et Bastian ne reviennent pas de leur mission, et je n'étais pas le seul. Le reste des Surnaturels était dans le même état que moi, et comme d'habitude, mon corps a tout absorbé. J'ai fait l'éponge, avoué-je, la gorge serrée. C'était trop d'émotions que je ne pouvais en contenir, alors j'ai pleuré. Mais il ne faut pas avoir honte de nos états d'âmes négatifs et de nos échecs, parce que ce sont eux qui nous construisent ! Le plus important, ce sont les leçons que tu en tires. Ne te laisse pas abattre par eux et relève-toi ! déclaré-je en lui tendant la main.
Elle ne met pas longtemps à l'accepter. Une fois debout, je lui montre l'escalier qui nous attend et lui sourit :
— Passe devant. Si jamais tu chancelles, je serais là pour te rattraper.
Elle se dirige vers celui-ci et rétorque :
— Je ne vais pas tomber.
Je réprime un rire. Ça, je le sais bien. Il y a plusieurs façons de chanceler. Manifestement, elle n'a pas saisi le sens émotionnel de ma question.
— Tant mieux. Angie doit sans doute être bien occupé avec Apolline, je n'ai pas envie qu'il découvre par le biais de mes pensées que j'ai failli à ma mission. Il s'inquièterait pour rien.
Nous terminons l'ascension de l'escalier et poursuivons notre chemin en direction du Majestueux.
— Ça ne t'embête pas qu'il s'invite dans ta tête sans ton accord ? me demande Evalina.
Je prends le temps de réfléchir à sa question. Depuis que nous sommes devenus des Surnaturels, peu de choses ont changé entre lui et moi. Je comprenais déjà Angie et lui me comprenait aussi. Je n'ai jamais eu besoin de prétendre aller bien lorsque j'allais mal. Je ne lui ai jamais menti. Il sait toujours à quoi je pense. Avec ou sans sa faculté, c'est exactement pareil. Il ne le montre pas facilement, mais Angie est quelqu'un de très observateur. Qui plus est, il possède un instinct qui rivalise avec le mien. Je n'ai aucun secret pour lui. Et je constate que ça ne m'a jamais dérangé.
— Il a toujours été capable de lire en moi, dis-je en fourrant les mains dans mes poches. Avec ou sans pouvoir, j'avoue que je ne sens pas trop de différence. À vrai dire, c'est plutôt moi qui m'en sers à mon avantage ! Je peux lui envoyer des piques par la pensée sans qu'il ne soit capable d'y répondre. Étant donné que je ne peux pas lire dans sa tête, son seul moyen de communication est de me répondre à haute voix... Or, c'est un peu bizarre de l'entendre répliquer brusquement. La plupart du temps, il reste donc silencieux et rumine contre moi dans son coin, sourié-je.
Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis amusé de sa situation. Je ne me lasserai jamais de le voir s'énerver tout seul.
— J'aimerais être capable de prendre ses intrusions dans ma tête aussi bien que tu le fais, soupire Evalina.
J'ouvre la porte de la véranda et lui fais signe de passer devant moi. Nous avançons désormais dans les couloirs du château, tandis que je tente de trouver une réponse à peu près correcte pour détendre l'atmosphère. Evalina est tendue. J'ai l'impression qu'elle cherche à me questionner sur l'état de Cassie mais qu'elle a peur de ce qu'elle pourrait apprendre. À juste titre.
— Tu n'as qu'à lui asséner un coup de coude à chaque fois qu'il utilise son pouvoir, articulé-je finalement. Peut-être qu'ainsi, ça le dissuadera.
—J'en doute, dit-elle d'un ton amusé. Tu n'es pas censé être son meilleur ami ?
J'écarquille les yeux et tourne la tête dans l'espoir de camoufler mon embarras. Je n'ai jamais vraiment parlé à Evalina du lien qui m'unit à Angie. Elle ne sait pas comment nous nous sommes rencontrés, mais apparemment, notre relation vue de l'extérieur s'apparente à celle de deux meilleurs amis. Ça ne me déplait pas. Angie et moi ne nous sommes jamais exprimés sur le sujet. J'imagine que c'est également ainsi qu'il voit les choses. J'aimerais en discuter avec lui, rien qu'une fois. Malheureusement, je ne peux rien attendre de son côté. Ce n'est certainement pas lui qui fera le premier pas pour une telle discussion. J'agrippe mes cheveux et réprime un sourire.
— Est-ce si mal que ça de vouloir que quelqu'un le remette à sa place ?
La réponse d'Evalina ne tarde pas.
— Parfois, il mériterait vraiment une paire de claques.
— Nous sommes d'accord, rigolé-je.
Nous pénétrons dans le hall du Majestueux et gravissons l'escalier qui mène à l'infirmerie. La culpabilité me ronge le cœur. Je suis entièrement d'accord avec Evalina, mais je ne peux pas m'empêcher de rajouter :
— Je tiens à préciser qu'en dépit de toutes les piques que je lui envoie, j'aime énormément Angie. Je le considère comme ma famille.
— Vous vous êtes bien trouvés, murmure-t-elle.
« C'est lui qui m'a trouvé », ai-je envie de lui répondre. Il m'a trouvé et m'a sauvé la vie. Je n'ai jamais pu lui rendre la pareille. Du moins, pas encore. J'aimerais pouvoir partager les détails de ma rencontre avec Angie, mais dans le fond, moi aussi je suis égoïste. Je veux garder tout ça pour moi. C'est notre bulle. Tous ces souvenirs appartiennent à une époque qui aujourd'hui n'est plus. Ce n'était pas une époque facile, pour lui comme pour moi. Je l'ai aidé à redonner un sens à sa vie. Il m'a écouté et m'a soutenu après avoir entendu l'histoire de ma famille, bien que je n'ai jamais vraiment trouvé le courage de tout lui avouer. Il pense que ma mère est partie de la maison quand j'étais plus jeune, en nous laissant dans la pauvreté. Il ne sait pas qu'elle est morte. Il ne voit pas tout ce sang que j'ai sur les mains. Ce n'est pas quelque chose dont je souhaite me souvenir. Mais lui, il m'a partagé son histoire. Et depuis, nous ne nous sommes jamais quittés. Un complémentaire, un meilleur ami, un frère de cœur, un pilier, il n'y a pas suffisamment de mots. Il n'y en a jamais assez. Il est ma plus belle rencontre. Et si un jour l'un de nous devait être séparé de l'autre, il continuerait de vivre. Il continuerait à avancer, parce que c'est ce que nous souhaitons tous les deux. Le bonheur de l'autre. Tout simplement.
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/!\ Et c'est la fin de ce "bonus" du point de vue de Zéphyr ! [2874 mots 👌] ...pour ceux qui ont le livre, éclatez-vous bien à comparer les deux scènes, j'ai respecté le moindre dialogue et le moindre geste à la lettre 😏 J'ai écrit ce bonus il y a très longtemps pour l'anniversaire d'une amie, j'ai nommé Emmachier-dessus, mais je me souviens encore bien de la sensation que j'avais éprouvée... c'était super bizarre d'enfin rentrer dans la tête de Zéphyr ! Il est vraiment... tellement altruiste, tourné vers les autres, mais en même temps plein de secrets ! On ne sait pas grand chose de sa vie d'avant ! Malgré tout, on comprend bien que c'était pas tout rose... (Vive Surnat's 🥰)
— Avez-vous apprécié ce petit PDV Zéphyr ? Êtes-vous intéressés par l'écriture de scènes déjà lues mais écrites sous un autre point de vue ? 🤭
— Pour ceux qui sont à jour dans Surnat's, ça fait pas trop bizarre de revoir la Évalina du début ? Genre... quand j'ai relu ça et que je compare à son rôle dans le tome 3 ...WOAW 😱 (Elle a tant grandi 😭)
Voili voilou, c'est tout pour aujourd'hui ! On se retrouve dans les commentaires, et encore joyeuses fêtes de Noël à tous ceux qui le fêtent ! Zoubiis chocolatés à tous ! 😘🍫💚 /!\