En deuxième année de collège, j'avais quelques amies filles mais elles ne pouvaient dire quoi que ce soit dans la mesure où les garçons se moquaient de ce qu'elles pouvaient bien leur dire.
En revanche, un garçon qui venait d'être transféré dans notre établissement au début du second trimestre me prit sous son aile. Il s'appelait Jules. Plutôt grand pour son âge, il avait de beaux traits et était fort aussi bien en études qu'en sport. En bref, le garçon idéal. Il semblait être un peu plus mature que les autres idiots de la classe.
- Jules.
- Mh ?
- Pourquoi tu me défends ?
- Pourquoi je te défends ? Je n'en sais trop rien.
- Mais tu sais que les garçons ont commencés à faire courir le bruit comme quoi toi aussi tu es gay.
- Je sais que ni toi, ni moi le sommes. Ce n'est pas une raison suffisante ?
À ce moment là, je savais que mes sentiments à l'égard de Jules s'apparentaient à de l'amour mais en effet, je n'étais pas homosexuelle.
- C'est parce qu'au fond, je suis une fille.
- Je ne te suit pas.
- Pour faire plus imagé, je suis une fille coincée dans le corps d'un garçon.
Après ça, Jules a cessé de m'adresser la parole mais pour une raison que j'ignore, il semble qu'il ai choisit de ne pas répéter ce que je lui avait dit, ce dont je lui en remercie.