Zér0, La Paix Éternelle (Part...

By girlwithdarkpen

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Prologue
Chapitre 2 : Lobes temporaux
La suite...

Chapitre 1 : Tronc cérébrale

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By girlwithdarkpen

La fenêtre de mon petit appartement donne sur les toits de Paris. Elle laisse échapper les bruits de la télévision. C'est les informations du matin.

- Bonjour très chers téléspectateurs ! Aujourd'hui, nous sommes le jour du 6e anniversaire de Zér0, venez tous ce soir participer au feu d'artifice commémoratif organiser par votre ville. Partout en France et dans le monde entier sera fêté cet évènement symbolique, celui qui a mis fin à la violence et la menace de l'extinction de notre espèce. En effet, revenons sur le projet qui sauva notre société grâce au très célèbre Docteur Follert : Bonjour docteur, je suis ravie de vous accueillir sur ce plateau et laissez-moi vous dire que c'est un honneur pour moi d'avoir le fameux « Sauveur », en exclusivité !

- Oh, voyons vous me flatter ! Ah ah ah et bien il est vrai... , commence à répondre une seconde voix.

Il fait bon dehors, on est au mois de septembre. J'aperçois le soleil, il est déjà haut et chaud dans le ciel. Je suis assise, les genoux relevés à ma modeste table de cuisine, collée sous la fenêtre ouverte. Habillée d'un simple t-shirt over-size, les nuances acajous de mes cheveux longs reflètent les rayons lumineux. Une tasse de café dans une main, tiédie d'y avoir rajouté mon petit nuage de lait habituel et ma cigarette dans l'autre.

Totalement détendue, je n'écoute pas vraiment les balivernes que balance la chaîne d'information par flemme d'attraper la télécommande pour changer le programme. Leur discussion autour de l'anniversaire commémoratif risque de gâcher ce délicieux moment.

J'ai les paupières fermées, pour protéger du soleil mes yeux gris légèrement cernés par la fatigue. Je laisse ainsi mon visage et tout mon corps être réchauffé par sa chaleur matinale. J'en oublie de songer à l'heure et me trouve complètement happée par la douceur de l'instant.

Jusqu'à ce que par accident, ma cigarette se soit consumée seule et qu'un bon paquet de cendre finisse par tomber sur mes vêtements.

-Et merde, heureusement que je ne m'étais pas encore changée ! pensé-je en soufflant.

Et c'est là, que les chiffres que j'aperçois sur le petit écran de mon four me sautent aux yeux, il est 7 h 57. J'ai cours dans trente-trois minutes et tout ce que j'ai fait en 1 h 30, c'est mettre la répétition de mon réveil minimum six fois avant de réussir à me lever, lisser ma tignasse de nature ondulés, afin de tenter de les dompter et végéter au soleil.

D'un coup le stress m'envahit. Je saute dans ma douche, tout en me lavant les dents. Ayant l'habitude de ces coups de pressions, il m'est venu l'idée un jour de prévoir une brosse de secours, ainsi qu'un tube de dentifrice à cet endroit stratégique. Je me félicite au moins d'avoir nettoyé mes cheveux hier, ce qui me fait gagner un temps précieux.

Puis je tends le bras pour attraper des vêtements, juste à l'extérieur de la salle de bain. Ce n'est pas très compliqué, mon appartement est si petit, que seules la douche et les toilettes sont séparées du reste de la pièce à vivre. Ce qui, pour une étudiante dans ce quartier, est déjà un grand luxe. Je prends ce qui me vient, ce n'est pas le moment de faire ma Tristana Cordotta ce matin. Un débardeur et un kimono blanc avec de superbes papillons noirs brodés dessus puis un short en jean. Je glisse mes pieds dans mes converses que j'adore. Le temps de choper mon précieux nectar caféiné dans un thermos et me voilà sortie avec mon sac à l'épaule.

Je descends les marches de l'escalier de mon immeuble, deux à deux. Manquant de percuter au passage la mamie du second. Il faut dire que mes 1 minute 57 secondes ne me permettent pas, en réalité, de réaliser cet exploit sans encombre. Je m'excuse dans une pirouette pour la contourner, tandis que je continue ma descente.

Me voilà en pleine course dans la rue de mon quartier du 8e arrondissement, et me dirige vers le métro. Penser à moi-même, arrêter un jour de fumer et me mettre au sport.

Dehors, c'est l'effervescence parisienne du matin. Le quartier est chic, ici on peut voir des boutiques haut de gamme, et des bureaux vitrés qui vous éclatent les yeux quand le soleil tape dessus.

La population colle parfaitement au décor, entre les passionnés de fringues de luxe, les touristes venus flâner sur les Champs Élysée non loin, et les employés qui font vivre tout ça. Vous vous demandez sûrement comment une fille comme moi, sans rien de particulier, pas forcément l'air brillante et un peu paumée peut se payer un appartement ici, sans petit boulot tout en faisant ses études ? Elle ne pourrait pas évidemment. Cela est possible uniquement grâce à mes parents. Ils vivent sur la Côte dAzur, mon père est architecte et ma mère dentiste de stars Elle s'est donné ce titre depuis le jour où, Anjoula Bollie la célèbre actrice qui jouait notamment dans « Mister and Misses Snils » est passée dans son cabinet en urgence.

Enfin bref, on peut dire qu'ils sont plutôt friqués. Et je pense qu'ils sont assez contents de voir que leur fille chérie a finalement, peut-être du potentiel suite à son admission dans une faculté classée 300e par l'institut britannique QS. Il y a une autre université, tout aussi réputée près de chez moi à Aix-en-Provence, proposant un excellent cursus de psychologie, mais le fait de partir quasiment à l'autre bout du pays était tout à fait réfléchi et inespéré.

Mon adolescence a été pour nous une période très compliquée, pour beaucoup de famille, je pense. Surtout quand les parents en question sont d'une très vieille famille bourgeoise et espèrent que leur progéniture sera tout aussi brillante et surtout, sociable qu'elle. À contrôler le nombre de mes fréquentations, qui à leur grand désespoir n'était pas difficilea surveiller, ou bien encore essayer de cacher constamment la déception face à ma scolarité passable. Cela fait maintenant plus d'un an que je suis ici et je peux dire une chose : c'est le paradis. J'ai un super petit copain, des amis, pas besoin de travailler, des études que j'adore, tout le monde vie dans la paix et la tranquillité. Que demander de plus ?

Me voilà enfin, j'entre dans la rame de métro tel un boulet de canon. Je souffle, 8 h 20. Là ça y est, je suis vraiment à la bourre. On entend deux « dings » successifs. Je tire mon portable de ma poche. J'ai un message de ma meilleure amie Léa, étudiante dans le même cursus que moi. Et on peut dire que depuis que nous nous sommes rencontrées il y a deux ans, nous sommes inséparables. Le texto est bref de la grande Léa,

Reçu :

Tu es où bordel ?

Envoyé :

J'arrive merde !

Ce à quoi elle me répond par un simple émoji du pouce.

Ah, je ne me lasse pas de notre proximité. Vous savez celle qui fait que, plus on apprécie ses amis, plus on leur parle mal ? Ouais, je sais c'est bizarre, mais je ne suis pas la fille la plus normale non plus.

Et le deuxième est de Alexandre. Mon mec tellement parfait que ça peut en dégoûter beaucoup, mais comment ne pas l'aimer ? J'en oublie presque mon retard de ce matin en lisant son texto.

Reçu :

Coucou, ma belle. Je commence le boulot, je pense à toi et surtout à notre dernière nuit, hâte de te satisfaire à nouveau ce soir après la commémoration. On se rejoint au bar habituel près des Champs, bisous.

Ah oui, c'est vrai que tout mon entourage est adepte de cette fête stupide, qui rend limite le Nouvel An has been. Les gens sont d'une tel reconnaissance, depuis le lancement de Zér0 nous ne connaissons que plénitude et opulence.

Mais bon même si je m'en fiche d'enfaire tout un foin tout les ans, si j'ai le droit à MA soirée après on peut dire que ça vaut le coup hein ?

Alexandre travaille en tant que manager dans l'un des hôtels les plus chics de Paris, le Ritz. Je l'ai rencontré dans l'une des soirées BCBG de la jeunesse huppée de Paris. Je n'apprécie guère ce genre de fréquentations. Mais Léa m'y traîne sans arrêt et malheureusement, c'est aussi le seul milieu que je connaisse. On peut dire que ça a été le coup de foudre. Il est un peu plus âgé que moi, il a 24 ans, grand, les cheveux noir corbeau et les yeux marron clair comme du caramel. Il n'a pas de barbe, ce qui est rare de nos jours, mais travail oblige. C'est sans importance pour moi tellement il est beau sans. Sa musculature ne laisse jamais personne indifférent, il dégage un charisme de malade. Sûrement dû à son tempérament de leader né. Et pourtant je ne connais personne d'aussi gentil et attentionné. Pour ne pas gâcher le tableau, c'est un amant tout à fait généreux, pour mon plus grand plaisir.

J'arrive enfin à mon arrêt, j'ai terminé mon café sur le trajet. Je répondrai à Alexandre quand je serai au calme en cours, il faut vraiment que je me bouge. Il y a du monde, autant pour descendre de la rame que pour monter et les gens, en bons Parisiens n'hésitent pas à se déplacer comme s'ils étaient seuls sur le quai. Je ne suis donc pas étonnée quand, un connard m'éclate littéralement l'épaule en passant. Il porte une casquette et un masque chirurgical. Sûrement un taré hypocondriaque. Il se tourne légèrement pour me lancer un pardon. Sa voix est grave et d'un coup je me sens prise de nausées. Oh putain, je vais dégeuler mon café. Dieu merci je trouve une poubelle à portée de main. Je m'empresse de réexpédier mon breuvage dedans, sacrilège.

J'ai la tête qui tourne et les côtes encore douloureuses, je me mets à chercher l'homme, mais je ne le trouves pas. Fais chier ! Je vois l'heure, ça va commencer. Je demande à Léa de me laisser une place et l'invite gentiment à me filer plus tard ses notes. Elle m'envoie bouler et me dit que ce matin, c'est sûrement mon jour de chance, car le professeur est lui aussi en retard. Pour un nouveau, on ne peut pas dire qu'il commence bien, mais aujourdhui c'est une bénédiction pour moi.

En effet, les cours de la rentrée ont seulement repris depuis une semaine, que nous avons déjà un remplaçant qui commence aujourd'hui. Car celui qui enseignait la psychologie cognitive expérimentale a eu un accident le premier jour, en rentrant de l'université.

Il faut dire que je me suis découvert une réelle passion pour la psychologie. Et je pense avoir une facilitée de compréhension au bazar que représente l'être humain. Même si la pratique est souvent plus complexe que la théorie.

J'arrive enfin à l'université Descartes où je suis étudiante en deuxième année de Licence en Sciences humaines et sociales, mention Psychologie.

Je déambule dans quelques couloirs qui m'amènent à la porte de mon amphithéâtre, j'entre. Les gens sont déjà assis et c'est loin d'être plein. On est vendredi et beaucoup ont participé aux soirées du jeudi soir, ce qui les rend incapables d'assurer les cours le lendemain. Plus sympa apparemment, de se taper des week-ends de trois jours et payer des étudiants pour leurs notes ou taxer ses amis. Évidemment certains conjuguent vie scolaire et petit boulot, c'est tout à leur honneur. Je suis au moins reconnaissante à ma famille d'avoir la chance de me concentrer sur mes études. Comme je suis de nature bordélique et plutôt fainéante, il me serait difficile de tout faire.

Je cherche Léa dans la salle, elle s'est retournée et me fait signe de la main, je me dirige vers elle et m'écroule à ses côtés. Je remarque que les nausées n'ont pas complètement disparu.

Elle m'examine du regard et me lance pour salutation :

- Et bien, et bien ! En plus d'être en retard, tu as une tête à faire peur ! Ce n'est pas le make up qui t'a fait perdre du temps aujourdhui.

- Ouais, non. Ce matin j'ai traîné à l'appartement. Mais surtout un connard m'a bousculé et je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ça m'a fait dégueuler. Depuis je ne me sens pas au top.

- Ah merde, putain les gens sont vraiment des brutes. Peut-être que tu bois trop de café aussi, je t'ai déjà dit que ça ne remplace pas la bouffe Jess.

- C'est bon, ça va.

C'est là que le brouhaha des élèves de la salle s'arrête et qu'un homme entre sur l'estrade.

- Bonjour à tous, je suis le Professeur Massart. Je remplacerai dorénavant Monsieur Toulai qui a eu un fâcheux accident dans la semaine, et qui, de ce fait, ne pourra plus assurer les cours pendant la durée de ce semestre. Sans perdre plus de temps, nous allons commencer le cours et cela concorde parfaitement avec l'actualité récente. La question est donc, qu'est-ce que le principe de base de fonctionnement du projet Zér0. Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il sait ? il se penche sur ses pages et relève la tête.

- Leblais. Qui est mademoiselle Leblais ?

Léa lève la main, très mal à laise et pas habituée du tout à prendre la parole.

- Euh, euh et bien.

Tous les regards sont tournés vers elle. Mon devoir de meilleure amie me force à lui porter secours ! Je décide donc de partir au front et me sacrifier, au nom de notre amitié et prend la parole.

- Monsieur ? l'interpellé-je en levant la main.

Son regard perce le mien et les nausées remontent, ah non pas maintenant ! Je ravale la bile qui me monte dans la bouche. Il me fait signe que je suis autorisée à prendre la parole :

- Le projet Zér0 monsieur, repose sur la mémoire et tout ce qui la compose.
Sur le savoir de l'Être. Comme notre adresse, notre date de naissance, ou le fonctionnement d'un appareil électronique. On appelle ça, la mémoire déclarative. L'autre type concerne le savoir-faire, celle où la diminution ou l'arrêt d'une pratique fait perdre l'habilité de celle-ci dans le temps. Comme pour jouer d'un instrument, pratiquer un sport, faire du vélo ou la nage. On parle alors de mémoire procédurale. Les études de l'époque ont démontrées le rôle d'une petite région cérébrale profonde, appelée l'hippocampe, qui ne stocke pas les souvenirs de la mémoire à long terme. Utilisée comme carrefour vers de nombreuses voies, vers d'autres zones du cerveau comme le cortex, où ils sont conservés. Les études de la docteur Elizabeth Loftus, ont découvert qu'il était relativement facile d'en créer de faux, en utilisant des images et des manipulations psychologiques.
Mais les gens étaient hostiles à sa façon de faire. C'est donc en 2032 que le Docteur Follert, chercheur en neuroscience, a mené sur ces bases ses propres études. En utilisant toutes les connaissances à ce jour sur le sujet.
En les associant aux travaux du Docteur Loftus cité précédemment, il aurait mis au point une technique basée sur des stimuli électriques, directement dans les zones souhaitées du cerveau.
Elle permettrait, apparemment, de transformer littéralement quelqu'un selon son bon vouloir. Ici, pour le projet Zér0 en réponse à l'hécatombe de l'humanité dans la violence, le décroissement démographique et la chute libre de l'économie mondiale, afin de rendre le plus dangereux psychopathe, aussi doux et gentil qu'un chaleureux voisin. Puis, au besoin effacer toutes traces de cette personne, dans tout ce qui pourrait causer problème pour sa réinsertion, pour ainsi libérer des places colossales dans les prisons et réguler le crime. Tout en palliant à tous les soucis que je vous ai énumérés juste avant.

Le silence se fait dans la salle après mon long monologue. J'échappe de ma transe et me sens maintenant gêné d'avoir étalé ma science. Je ne pensais pas parler autant. Le regard de Léa est certes impressionné, mais surtout très redevable que je l'ai sortie de ce mauvais pas.

Le professeur redémarre, tout en me fixant de plus belle.

- Et vous êtes ? me demande-t-il.

Si vous voulez mon avis, il n'a pas lair très aimable.

- Jessica Prillé, Monsieur.

Sur ma réponse il pivote et commence le cours. Reprenant les points que j'ai abordés tout en les détaillant d'avantage. Une fois fini, il se saisit de ses affaires et quitte la salle sans nous adresser un seul mot.

Léa et moi sortons à notre tour. Nous nous mettons d'accord sur le fait que ce nouveau professeur est vraiment bizarre, même pour de la psychologie.

Arrivés à l'heure du déjeuner, nous allons nous poser sur un coin d'herbe du campus et décidons de nous faire livrer un burger afin de profiter du soleil. Maintenant que je me sens mieux, je commence à avoir faim. Je m'allonge et entreprends à me masser le ventre de la main pour calmer ces gargouillis tonitruants quand Léa me dit :

- Ce soir ça va être la grosse fête j'espère que tu es prête ! Comme les cours sont terminés grâce à notre chère commémoration mondiale de Zér0, qui a gentiment interrompu toutes activités. Ça va nous permettre de nous mettre en bombe atomique, avec un après-midi entier pour se préparer. Et ma pauvre, avec ta tête aujourd'hui, ce ne sera pas du luxe.

La meilleure répartie que je puisse trouver sur le moment est un joli doigt d'honneur. Léa éclate de rire.

Notre livreur nous apporte enfin de quoi se ravitailler. Le repas englouti nous restons encore un peu à flâner et griller quelques cigarettes, tout en faisant l'inventaire de ses dernières conquêtes masculines et programmant les prochaines sur ses sites de rencontres fétiches. Il est quatorze heures quand nous laissons le campus et reprenons la route pour mon appartement.

Le chemin du retour est bien plus chaotique que ce matin. Les gens, excités par l'événement d'aujourd'hui, veulent tous rentrer chez eux et vite. Afin de pouvoir eux aussi se préparer aux réjouissances. Nous montons dans la rame de métro bondée, nous sommes séparées par quelques personnes et nous nous retrouvons à l'extérieur quand mon arrêt est annoncé. Nous nous dirigeons donc maintenant jusqu'à l'immeuble où se trouve mon appartement. Arrivées à bon port, nous décidons de nous mettre en condition pour notre soirée avec une bière au bord de la fenêtre, qui je m'en rends compte est restée ouverte de ce matin.

Cette mise en bouche terminée, elle file sous la douche et j'en profite pour m'affaler dans mon clic-clac.

Je l'entends allumer l'eau et commencer à chanter à tue-tête et je me dis que sa voix n'est pas du tout un de ses atouts. Malgré ses braiments gracieux, je m'endors avec une extrême facilité et lentement je sombre dans le néant.

C'est calme, doux et sombre.

Mais j'aperçois quelque chose, une forme a mes pieds. Je suis debout je n'arrive pas à marcher ni voir ce qui se trouve par terre.

Je distingue des bruits qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qu'on déchire ? Pourquoi je ne peux pas bouger ?

Je sursaute quand Léa fait claquer la porte de la salle de bain et en sors encore mouillée, avec sa serviette enroulée autour de la poitrine.

- À ton tour, tu peux y aller !

Et là, je me dis vraiment que la douche sera plus que nécessaire. Je suis trempée de sueur et le dégueulis me remonte dans la bouche.

Je me remets à vomir, mes côtes se serrent douloureusement, suis-je malade ?

Le Tronc cérébral constitue la zone de passage de nombreuses voies motrices et sensitives. Il possède un rôle essentiel dans la régulation cardiaque, pour définir le rythme et l'amplitude respiratoires. Mais d'autres rôles peuvent lui être associés tels que la déglutition, le vomissement et la toux.

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