Les Gardiens du N'OYAU

By Simeon35111

3 2 0

Therazan, un Royaume au passé difficile vient de couronner un tout nouveau roi : Horys, 14 ans. Un tournoi es... More

Chapitre I

3 2 0
By Simeon35111

Le soleil commençait à décliner lorsque le barbare attaqua de nouveau. Le public retenait son souffle au moindre de ses gestes. Son adversaire était déjà particulièrement amoché, le corps couvert d'estafilades et de blessures gelées par le pouvoir du mage. Pourtant, au lieu de le soulager, le froid glacial semblait entrer à l'intérieur de ses veines et le paralyser. L'eau dégoulinant sur son visage, gouttant en un flic floc régulier sur le sol, semblait le déconcentrer bien plus qu'autre chose. Tout autour, le public, composé de familles des combattants mais aussi de la noblesse semblait en proie à une exaltation sadique. Le dernier coup partit et l'adversaire du guerrier-mage s'effondra en gémissant. Le combat cessa.

« Aerandir, le viking, est le vainqueur de

cette troisième manche.» s'exclama Xiov de sa voix forte et assurée.

Le combat s'était déroulé sous la chaleur écrasante du soleil, ce qui avait rendu l'assaut d'autant plus difficile. L'ennemi était encore à terre ; le bras ensanglanté. Le liquide écarlate se frayait un chemin entre les morceaux de glaces enfoncés profondément dans sa chair et chaque mouvement de sa part lui arrachait un cri intense. Des hommes entrèrent dans la zone de combat puis transportèrent le blessé jusque dans une tente. Ils sortirent au pas de course laissant un praticien seul avec l'infirme.

- « J'ai vu le combat, tu as été lamentable !! s'énervait un grand homme en entrant dans l'abri de toile alors que le docteur sortait des bandages pour arrêter l'hémorragie.

- Père, je ne pouvais rien faire, ses coups étaient trop violents !

- Tes entraînements n'ont donc servi à rien ? Tu sais très bien pourquoi il faut gagner ! Qu'ai-je fais pour avoir des fils aussi incompétents face à des petites gens ?! Vous n'êtes que des incapables ! lâcha-t-il

- Les « petites gens » dont vous parlez sont Zia et Sylerian ?

- Et bien oui, qui veux tu que ce soit d'autre ? Tu pourrais ajouter Aerandir à ta liste maintenant, se dit-il pour lui-même. Espérons que ton, dernier stupide frère vaincra ! cria Lolv en sortant de la tente.

- Pardon, Père, pardon, chuchota-t-il, une larme coincée dans l'œil.

- Bien, j'ai terminé, la glace aura fondu d'ici quelques heures. » dit le docteur

Aerandir venait de remporter la manche. Dans l'assistance, une personne n'avait pas bougé une seule fois durant le combat, hypnotisé par le vainqueur. Vêtu d'une cape olivâtre, il avait une mèche grise, presque argentée. Aerandir, quant à lui, fit une révérence au seigneur et leva ses bras robustes, une hache de guerre dans une main et une épée bâtarde dans l'autre. Ses cheveux noirs et épais étaient secoués par le vent en train de se lever. C'était un grand homme dont la carrure était impressionnante : ses larges épaules portaient sa tête bien droite. Ses yeux bleus et profonds scrutaient l'assemblée qui l'acclamait encore. La montagne de muscles qui s'offrait au public s'avérait être un exploit à elle seule. Un tatouage en forme de vague était dessiné sur le côté gauche de son torse. Il portait seulement un pantalon bleu roi soutenu par une ceinture et chaussait des bottes de cuir noires. Sur son épaule gauche était accroché un petit bocle de chêne cerclé d'acier où était gravé, là aussi, une vague bleutée. Il était parsemé de multiples entailles et de taches de sang séchées.

Il allait repartir pour se reposer quand une personne dans la foule se leva et marcha vers lui. Aerandir l'avait déjà vu quelque part. C'était celui qui avait complètement ratatiné le premier fils de Lolv. Que lui voulait-il ?

- Très beau combat ! l'interpella Sylerian Finwing.

- Merci, vous aussi. Personne ne peut résister devant l'étreinte de toutes vos lianes magiques. Votre talent à contrôler les végétaux est impressionnant.

- Et le votre alors ? L'eau est un élément très puissant d'autant plus que vous le contrôlez sous toutes ses formes ; Vous serez un adversaire de taille contre nous.

- De qui parlez-vous ? interrogea Aerandir

- Tous les gagnants des précédentes manches ainsi que celle de demain s'affronteront pour la Mêlée !

- Zia Ecnelis sera donc là aussi ! D'ailleurs où est elle ?

- Elle est partie juste avant la fin du combat mais je ne sais pas où elle allait. Elle avait l'air pressée.

- Dommage, j'aurais bien voulu la rencontrer, finit le viking en baillant

- Je vois que vous êtes fatigué, je vais vous laisser !

Les deux hommes se séparèrent et rejoignirent leur chambre provisoire au Château.

La nuit était tombée sur la royaume de Thérazan et les habitants allaient se coucher : demain serait une journée importante pour tout le monde, le gagnant de La Mêlée recevrait une exemption d'un impôt au choix.

Malgré l'obscurité, les étoiles offraient le peu de lumière nécessaire pour discerner la silhouette féminine courant sur les tuiles et sautant de toits en toits. Pourtant d'apparence gracieuse et légère, on entendait parfois, le bruit sourd de l'impact de ses pas sur la toiture. Là, une odeur boisée titillait tous les êtres vivants encore éveillés à cause de la proximité des conifères et feuillus qui bordaient une partie du village, dissimulant sans mal un elfe sylvain.

Une plume bien taillée dans la bouche, il regardait en l'air, attendant un signe de son magnifique faucon crécerelle.

Au dessus de la cime des arbres, le rapace faisait du sur-place, ses petits yeux en direction de la femme.

- « Asko, vois-tu quelque chose ? » fit l'apprenti druide rôdeur

En effet l'homme connaissait la langue de tous les animaux. Asko était son meilleur compagnon de route, une complicité sans faille régnait entre eux depuis leur rencontre.

« Non, cria l'oiseau tout en redescendant vers son maître, la nuit devient profonde je n'ai rien pu voir.

- Je vais m'approcher pour en savoir d'avantage...

- Pas de problème Thorondor, je te suivrais de loin » sifflota le faucon gaiement

L'elfe sylvain se servit alors d'une de ses aptitudes animalières pour rejoindre la fille. Il se métamorphosa en un inoffensif chat domestique. Il s'approcha de l'immense porte en bois de chêne située à quelques mètres de la lisière de la forêt seulement et constata qu'une alvéole grosse comme une pomme avait été grignotée par des rongeurs. Thorondor y passa ses moustaches et commença à détaler le long des murs vieillis par le temps. Le félin n'eut pas de mal à dépasser la femme qui commençait à fatiguer. Thorondor sauta habilement pour atterrir silencieusement sur les tuiles encore chaudes de la journée. La vision nocturne du petit fauve lui permettait maintenant de distinguer les traits de la jeune femme. Elle se confondait parfaitement avec les ténèbres de la nuit : ses cheveux roux se balançaient de part et d'autre de son visage noir. Gris, ses yeux ne laissaient transparaître aucun sentiment et seules ses dents nacrées cassaient la noirceur de sa personne. Ses vêtements, très sombres, laissaient apercevoir une légère ceinture roussâtre, les lames aiguisées d'une dizaine de dagues de jet y étaient dissimulées. Dans son dos était accroché un grand katana dont le manche arborait les écritures dorées spécifiques aux elfes noirs. De toute évidence c'était une voleuse drow.

Elle était encore à une centaine de mètres de Thorondor changé en chat quand celui-ci fit cesser l'enchantement et redevint lui-même. La voleuse ne semblait pas surprise quant à la transformation soudaine de l'animal qui était devant elle, mais, brusquement, elle fit voler une de ses dagues. Thorondor eut juste le temps de sortir ses tessen pour contrer le tir si rapide. La drow s'arrêta net, stupéfaite de la réactivité de son adversaire. Asko n'avait pas perdu une miette du spectacle et fonça en piqué sur l'arme qui avait failli tuer son ami. Les serres de l'oiseau l'attrapèrent avant qu'elle ne touche le sol. Il remonta et laissa tomber la dague dans la main de son maître avant de se poser sur son épaule. Thorondor le remercia d'un geste de la tête, puis, en rangeant ses éventails, il s'exclama :

« Quelle agressivité ! Calmez-vous !

- Qui êtes-vous pour me parler ainsi ? s'égosilla la voleuse d'un ton menaçant

- Je suis Thorondor PatteLoup et les animaux sont mes amis... » répondit-il tout en lui tendant la dague que venait de récupérer son faucon.

« Je n'ai que faire de vos amis !! rétorqua l'elfe noire en reprenant sa précieuse lame.

- Et vous, qui êtes-vous ?

- Pourquoi vous répondrais-je ?

- Parce que je viens de vous rendre votre arme et que, si vous voulez que je vous laisse tranquille, c'est le seul moyen. défia le druide, le sourire aux lèvres.

- Vous n'êtes pas du genre à renoncer, constata-t-elle.

- C'est vrai, c'est pour cela que vous allez me répondre.

- Zia, je me nomme Zia.

- Très joli ! ironisa l'autre. Mais attendez, c'est vo...

- Oui c'est moi qui ai gagné la manche d'hier, c'était un triomphe, d'autant plus que j'ai réussi à désarmer l'opposant ; se vanta t'elle

- Cela signifie donc que je pourrais avoir à vous affronter après-demain lors de la Mêlée !

- Vous avez le droit de vous inquiéter car c'est moi qui vais gagner. ricana la femme.

- C'est ce qu'on va voir ! Chuchota Thorondor, offensé.

- J'ai assez perdu de temps comme ça, je dois y aller. On se reverra peut-être bientôt, jeune novice... termina-t-elle, moqueuse.

- À bientôt. » répéta-t-il encore plus vexé.

Zia s'envola magiquement dans les airs pour redescendre dans un quartier éloigné de la ville.

La porte du Geai Chantant s'ouvrit. Un homme de taille moyenne restait devant l'entrée. L'auberge était chaleureuse et confortable : le crépitement doux parvenait de la cheminée en brique installée au fond de la pièce. À côté un grand escalier montait et à droite de la porte, un grand bar avait été placé. De derrière parvenait une odeur succulente de poulet rôti. Plusieurs tables et chaises en bois de cèdre étaient agencées astucieusement sur le sol de sorte à ce qu'il y ait assez de place pour circuler. Il y avait peu de monde ce soir là, seuls les bruits des couverts sur les assiettes cassaient le silence de la pièce. Dehors, la température avait nettement baissé et un vent frais venait chatouiller les branches et les feuilles des frênes autour du bâtiment. L'aubergiste sortit soudain de la cuisine avec des bouteilles de vin rouge de grande qualité.

- Bienvenue au Geai Chantant !! déclara-t-il

Le beau jeune homme resté sur le pas de porte entra enfin. Il était maigre mais on devinait ses muscles sous sa chemise de lin et sa cape de fourrure brune. Ses cheveux courts châtains ébouriffés et ses yeux en amande couleur noisette lui donnaient l'air d'un rapace. Il avait un nez retroussé et une petite bouche dont il devait souvent se mordre les lèvres puisqu'elles étaient couvertes de gerçures. Deux tessen étaient suspendus du côté droit de son ceinturon et de l'autre une sarbacane en bambou. On distinguait sur ses poignets des bracelets de plumes blanches à l'apparence inoffensifs.

- Eh bien, comment va le gros Brugg !! s'écria le nouveau venu

- Ça alors, Thorondor c'est toi ?

- En chair et en os !

- Tu as tellement changé je ne t'avais même pas reconnu. Ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu dans les parages. Pourquoi es-tu revenu ?

- Je participe au Tournoi

- Ce n'est pas vrai !!

Un homme sursauta et monta avec un autre compagnon à l'étage.

J'espère que j'aurai l'occasion de me battre contre Zia, je l'ai croisée tout à l'heure et elle est persuadée de gagner ; il faut que je lui prouve le contraire. C'est pour cela que tu as besoin d'un plat bien chaud et d'une bonne nuit de sommeil ; Sybille ! »

La servante accourue aussitôt. La jeune femme était belle et mince. Elle avait une petite tête et était très souriante. Ses cheveux verts et lisses lui allaient parfaitement, sans doute avait elle plût à l'elfe ce soir là.

« Que puis-je faire pour vous Monsieur ? s'enquit-elle

- Apporte nous le poulet et la clé de la neuvième chambre s'il te plaît.

Elle hocha de la tête et se précipita vers les fourneaux.

- Bon, je dois te laisser, j'ai un client à servir au bar et, il se pencha en avant d'un air de conspirateur et finit en chuchotant, il n'est pas très patient.

- Alors peut-être à demain ! s'enjoua Thorondor en s'asseyant sur la chaise la plus proche.

- J'y serai ! conclut le tavernier en passant derrière le comptoir.

Sybille, ressurgit et présenta une bonne cuisse de poulet braisé accompagnée de petits clous de girofle et de pommes de terre, puis elle sortit de son tablier taché de sauce et d'huile la clé demandée. Elle repartit aussi vite qu'elle était venue.

Thorondor mangea goulûment, finit rapidement son repas, se leva et prit la direction des escaliers. En passant, il déposa deux pièces d'argent sur le bar.

Arrivé en haut des marches, l'ami des animaux s'avança et découvrit un couloir vieilli. Un mince chuchotement porté par l'air ambiant parvint à ses oreilles ; les sens en alerte il tourna la tête en direction d'une porte de chambre entrouverte. Il s'y dirigea doucement et vit deux hommes qui parlaient du Tournoi et faisaient des pronostiques. Cela n'intéressait aucunement Thorondor qui repartit. Il allait pénétrer dans sa chambre quand un homme passa dans le couloir et entra dans la pièce rejoindre les deux autres personnes, seul un éclat argenté retenu son attention...

L'elfe sylvestre se rapprocha alors et écouta attentivement chaque phrase de la discussion :

« Mon frère, petit ermite, tu m'as énormément manqué!

- Ne ment pas. Pourquoi m'as-tu fais venir ici, dans cette auberge ?

- J'ai un service à te demander...

- Lolv, je ne te dois rien, je ne veux en aucun cas marchander avec un voleur comme toi, parle donc de tes affaires au Roi, tu es bien son conseiller non ?

- S'il te plait, ne discute pas... ma réputation n'est pas... enfin, c'est pour cela que j'ai besoin de toi...

- Je ne peux rien faire ; seul ton dernier fils peut sauver ton honneur, il lui suffit de gagner le prochain combat. »

Lolv n'écoutait rien de ce que lui disait son frère, il était obnubilé par lui-même et voulait à tout pris trouver un moyen de s'en sortir :

-« D'ailleurs, Thorondor pourrait aussi devenir dangereux !

- Bon soit plus clair, je dois partir !

- Non ! Ne pars pas ! C'est un projet très important pour moi...

- Je t'écoute. Dit-t-il d'un air indifférent

- Voilà mon plan : Je capture ces trois couvreurs de honte, je te les livre et tu les fais disparaître. Comme cela mon fils gagnera par forfait lors de la Mêlée.

- Serai-je récompensé pour cela ? Demanda en souriant, l'air finalement intéressé

- Bien sûr c'est là où je voulais en venir, une somme des plus convenable te serait donnée en même temps que les prisonniers par contre, une de tes fioles me sera nécessaire »

Il ajouta d'un air mesquin : « Très bien, mais JE choisis la façon dont je m'en débarrasserais...

- Je te fais confiance ; Marché conclu ! »

En le raccompagnant :

« Au revoir Fungus, Mais attends-toi à ce que le jeune Thorondor fasse aussi partie des futurs disparus...

- A très vite... gloussa-il, avant de se revêtir de sa cape verte...

L'elfe sylvain s'en retourna dans sa chambre aussi vite qu'il pût avant de s'enfermer à double tour. Il pensa nerveusement : « Ils m'ont vu, c'est sûr, ils m'ont vu. » Paniqué, il regardait partout autour de lui à la recherche d'un piège quelconque. La pièce était petite mais confortable. Un lit soigneusement arrangé se présentait sous la petite fenêtre en face de la porte. Un bureau était collé au mur, au dessous duquel se trouvait une chaise un peu abîmée. Un fauteuil de velours était installé près de l'écritoire. Il y déposa ses affaires puis ouvrit la fenêtre ; il sifflota un moment et Asko entra dans la pièce. L'apprenti druide rôdeur était effaré, puis tout en reprenant son souffle il s'assoupit sur le lit.

« Cet homme...de quelle manière voulait-il les faire disparaître ? Il n'allait tout de même pas les tuer seulement pour conserver l'honneur de son frère !!

Il fallait faire quelque chose... mais quoi ? »

Thorondor ne pouvait pas sortir par la porte de peur que les hommes soient derrière, il n'aurait pas la force de les affronter, et était trop fatigué pour sortir par la fenêtre ; Pourtant il fallait trouver un moyen d'avertir les prochaines victimes. L'elfe se releva et commença à fouiller les tiroirs du bureau. Le premier était vide et le second aussi, il ouvrit alors le dernier et y découvrit un encrier rempli et plusieurs chutes de papier noircis. Il lui manquait quelque chose, il tourna la tête et vit son animal de compagnie se faire une petite toilette.

« Asko, pourrais-tu me passer une de tes plumes pour que je puisse écrire ?

- Bien sûr que non ! Je n'ai pas envie de me détruire les ailes. Cria l'oiseau

- Juste une ; tu sauverais la vie de trois personnes ou même quatre s'ils ont l'intention de me tuer.

- Bon, juste une, pas plus ! »

Le faucon se l'arracha et s'envola pour la donner à son maître. Thorondor la trempa dans l'encrier et commença à écrire, puis quand il eut terminé, il se pencha par la fenêtre et sifflota. Quelques secondes plus tard un gros hibou Grand-duc atterrit sur le rebord de l'ouverture.

« Emmène cela au château. »

L'oiseau nocturne disparut dans la profondeur de la nuit.

La lune était pleine et le druide, très fatigué, se dénuda, se coucha et s'endormit d'un profond sommeil laissant la fenêtre entrebâillée pour but de rafraîchir la pièce un minimum. Asko lui, s'était installé sur le dossier de la chaise et dormait déjà, alors que l'autre rapace volait en direction du Château. Une épaisse fumée jaunâtre parvenait d'un objet posé sur le chemin, une fiole sûrement, le volatile traversa la vapeur colorée, il tomba, la lettre s'envola mais une main ridée mais ferme la saisit puis la déchira en plusieurs dizaines de morceaux...

Fungus chuchota :

« Je l'aurai ; et je crois savoir comment... » En replaçant sa capuche verdâtre.

L'auberge venait de fermer, et tout le monde dormait, tous sauf Lolv et l'acolyte, personnes ayant étés rejoint un peu plus tôt par son frère. L'homme était un voleur expérimenté spécialisé dans les pièges ; il savait les détecter, les créer et les désamorcer.

La curiosité de Thorondor ne lui plut pas, il fallait à tout prixl'empêcher de prévenir Zia, Sylerian et Aerandir. Lolv s'approcha de la portedu rôdeur et sortit de sa manche une fine aiguille, il l'inséra dans la serrureet la crocheta sans peine. Personne n'avait rien vu ni entendu tant lesmouvements du voleur étaient lents et silencieux. Son associé, un sicaire, étaitjuste derrière. Il fit un pas en avant ce qui le ramena juste devant le lit,puis, en soulevant son poing, il murmura : « Bonne nuit », etfrappa l'elfe de plein gré au visage. Thorondor arrêta de ronfler ; Askoouvrit les yeux.

Tessen : Éventail de guerre.

Continue Reading

You'll Also Like

219K 25.8K 115
Genre- Drama Fantasy Historical Romance Slice of Life Author(s)- 静似骄阳 Associated Names- 穿书七零:我的炮灰丈夫十项全能 Eng Name- Transmigrating into a Novel: My Can...
22K 335 9
This story is based on village story with lots of smut...
1.6M 108K 25
#Book-2 in Lost Royalty series ( CAN BE READ STANDALONE ) Ekaksh Singh Ranawat The callous heartless , sole heir of Ranawat empire, which is spread...
41.2K 639 16
DELULU & GUILT PLEASURE