Septième ciel ↬ ˢʰᵒʷᴴᵒ

By Niniegom

55.4K 3.6K 4.3K

_ Tu es si traditionnel. C'est effrayant. _ Traditionnel ? C'est un adjectif peu commun pour décrire une pers... More

Septième ciel
Décollage
1ᵉʳ vol
2ᵉ vol
3ᵉ vol
4ᵉ vol
5ᵉ vol
6ᵉ vol
7ᵉ vol
8ᵉ vol
9ᵉ vol
10ᵉ vol
11ᵉ vol
12ᵉ vol
13ᵉ vol
14ᵉ vol
15ᵉ vol
16ᵉ vol
17ᵉ vol
18ᵉ vol
19ᵉ vol
21ᵉ vol
Atterrissage
Joyeux Noël

20ᵉ vol

3K 148 222
By Niniegom

💦

_ Tu as vu le poisson tout rouge ? demandé-je, essoufflé en m'affalant sur la serviette, la respiration saccadée. Il était super gros !

_ Oui, il était magnifique, souffle-t-il, assis à mes côtés, le bras fourré dans le sac. Mangeons et buvons un peu, et puis on y retournera, place-t-il, le regard amoureux face à l'eau claire. Ne mange pas trop vite, je sais que tu es pressé d'y retourner, mais ce n'est pas bon, s'inquiète-t-il, en me voyant engouffrer mon sandwich.

_ Bien chef, boudé-je, amusé.

Le repas vivement terminé, même après ses conseils, je me lève rapidement et trottine déjà vers la surface mouillée, en riant.

_ Le dernier arrivé à l'eau aura un gage !

Je rigole sans discrétion tout en courant, et crie de surprise lorsqu'une main enserre avec force mon bras, pour ensuite m'attraper et me faire tomber sans que je ne me fasse mal.

Mon rire continue de résonner dans ce paradis terrestre, et alors que je tente de me relever, il m'observe déjà, l'eau jusqu'au bassin, amusé lui aussi.

Après l'avoir rejoint pressement, je le regarde d'une moue insatisfaite, et avance jusqu'à avoir de l'eau jusqu'au cou.

_ Je t'écoute ? dis-je, triste d'avoir perdu.

  

Si j'avais gagné, je lui aurais demandé de me faire l'amour, là, sur cette plage, dans cet endroit digne d'un rêve.

Mais j'ai perdu.

J'ai gâché ma chance.

Perdu dans mes pensées, je capte enfin ses mains posées sur la chute de mes reins.

Ses prunelles douces posées sur moi me font frissonner, et je ne peux m'empêcher de sourire face à ce visage que j'aime tant. 

Mes bras se posent autour de sa nuque, tantôt pour empêcher le courant de m'éloigner de lui, tantôt pour jouer avec ses petits cheveux, que je tiraille avec amour.

Mes jambes s'enroulent alors autour de son bassin, et il les maintient en agrippant l'arrière de mes cuisses. Mon visage se colle à lui, et je mordille son cou, les yeux humides.

_ Je ne veux pas partir, soufflé-je, contre lui.

_ Tu veux qu'on rallonge notre séjour ?

_ Non, ça va. De toute façon, il faudra bien retourner dans la vraie vie à un moment. Autant que ce soit demain, marmonné-je, peu enjoué.

_ On est toujours dans la vraie vie ici Hoseok, confie-t-il tendrement, en faisant glisser ses doigts contre mon échine. On profite juste un peu plus que les autres jours de l'année. Tu verras qu'une fois de retour, tout sera aussi bien, sourit-il, chaleureux.

_ Mmh, je sais, tu me l'as promis, soufflé-je, n'ayant toujours pas digéré cette information.

_ Je t'ai promis d'être à tes côtés, pas de te rendre heureux, intervient-il, en s'écartant de moi, pour plonger ses iris dans les miens. Alors je le fais maintenant. Je promets de toujours faire mon maximum pour te donner l'envie de sourire, souffle-t-il, son front posé contre le mien.

_ Je te promets à mon tour de faire attention à tes besoins et envies, autant qu'aux miens. Gardons longtemps le bonheur qu'on a su se créer, chuchoté-je, les yeux humides.

Ses lèvres se posent sur les miennes après ma phrase achevée, et pour la première fois depuis que l'on est bien plus que de simples collègues, je me sens rassuré.

Je crois en ses paroles.

Je crois en lui.

Il va rester avec moi.

Et peu importe ce qu'on sera tous les deux à ses yeux, je continuerai d'être à ses côtés, et moi, ça me suffis.

_ Tu ne m'as pas dit ce que tu voulais que je fasse, comme gage, insisté-je, la moue insatisfaite.

_ Masse-moi.

_ Oh, c'est tout ? pouffé-je. Tu sais que même sans gage je t'aurais dit oui ? Tant pis pour toi, tu as gâché ta chance, le taquiné-je.

_ Tu m'offres déjà tout ce dont j'ai besoin. Je voulais juste gagner pour t'embêter, avoue-t-il, en m'embrassant chastement.

Les minutes s'écoulent, et nos bouches restent toujours collées l'une à l'autre. Mon bassin ondule machinalement contre le sien, tandis que ses mains remontent jusqu'à maintenir fermement mes fesses.

Je soupire d'aise contre son visage, et finalement, il me laisse reprendre mon souffle, profitant de cet instant pour lover son visage dans mon cou.

Ma tête se bascule en arrière, et je souris de bien-être, tout en m'accrochant plus intensément à sa nuque, pour ne pas m'éloigner de mon amant.

Alors que ses dents titillent ma pomme d'Adam, le majeur de sa main droite, lui, se glisse à l'intérieur de mes globes de chair, par-dessus le maillot.

Mon corps se crispe sous la surprise, et je colle par instinct son torse contre le mien, le menton posé sur son épaule, la respiration saccadée.

_ Hy-Hyun, marmonné-je, tremblant contre lui, le doigt appuyant avec plus de pression contre mon anus.

Mon tissu élastique finit par entrer à l'intérieur de mon corps, laissant la possibilité à mon ami de tournoyer son doigt entre mes parois. Mon ventre se contracte, mon entre-jambe gonfle et bouillonne, tandis que la tête me tourne déjà légèrement.

Mes soupirs d'aises se font plus lourds, et je mords son épaule lorsqu'il retire brusquement sa main pour glisser à l'intérieur de mon maillot.

Il malaxe de nouveau mon cul, tantôt en écartant mes fesses, tantôt en les serrant.

_ Hyunnie, s-s'il te plaît, pleurniché-je, à bout de nerfs.

Tout en me mordillant le lobe, son majeur glisse jusqu'à la base dans mon orifice. Mon dos se cambre et je couine bruyamment, les yeux fermés et le bas-ventre en feu.

Un deuxième doigt s'ajoute rapidement au premier, et cette fois-ci, ce sont des grognements qui passent la barrière de mes lèvres.

La sensation d'être ainsi doigté dans l'eau est très surprenante et inhabituelle, mais ce n'est pas pour me déplaire.

Cette sensation d'être tout léger dans ses bras, de sentir ses doigts en moi tout en sentant le contact de l'eau. Ce n'est vraiment pas désagréable.

Rien ne l'est avec lui de toute manière.

Ses coups de poignets commencent sans plus tarder, et je jouis sans gêne, le regard bloqué dans le sien.

Il me dévore des yeux, nous nous dévorons des yeux, et j'essaie de me faire le plus sensuel, pour l'excité comme jamais il n'a pu l'être.

Ses iris incandescents me brûlent la peau, et inconsciemment je souris, amusé de le voir si faible face à moi.

Ses allées et venues à l'intérieur de mes chairs sont font lascives et lentes à souhait, et alors que je gémis de plus en plus mon plaisir, le dos se courbant par instinct, il arrête soudainement, capture mes lèvres des siennes, et m'embrasse langoureusement, la langue voyageant dans ma bouche, les doigts immobiles en moi.

Nos respirations lourdes se mélangent, et au bout d'un instant infini, il retire ses doigts, sensuellement, et pose un baiser timide sur mon nez, un sourire amusé et chaleureux sur le coin des lèvres.

Le corps tremblant, je prends quelque temps de pause, et repose mes jambes sur le sable mouvant sous moi.

_ Sortons, je vais réaliser mon gage ici même et maintenant, dis-je, avec conviction, en me dirigeant vers la rive, après m'être décollé de son corps chaud et doux.

_ Si impatient de toucher mon corps, pouffe-t-il, en me suivant.

_ Tu n'imagines même pas à quel point, lui souris-je, narquois, en marchant à reculons vers la sortie de l'eau.

Avant même que je n'ai pu atteindre les serviettes, au loin sur cette plage, il supprime d'une rapidité sans nom les mètres qui nous séparent, et m'agrippe à nouveau les hanches, pour poser ses lèvres sur les miennes.

Mes bras enlacent sa nuque, et nos lèvres se mouvent l'une contre l'autre d'une manière si douce que mon estomac en gargouille bien trop fort, contrastant fortement avec son sexe dur se frottant au mien, dans le même état pitoyable.

Le sourire aux lèvres, je me décale, à bout de souffle, et me détache de sa poigne possessive.

_ Allonge-toi sur le ventre, au lieu de faire des bêtises, pouffé-je.

Il ricane et me contourne pour s'étaler au milieu de nos essuies.

Les bras en dessous de sa tête, il grogne, mécontent.

_ Érection douloureuse ? me moqué-je, en m'asseyant sur son cul si parfaitement bombé, le faisant geindre bien plus.

_ Tu n'imagines pas à quel point, râle-t-il, en soupirant pour évacuer toute la tension sexuelle qui le ronge.

_ Crois-moi quand je te dis que je ne te comprends que trop bien, susurré-je à son oreille, en frottant mon membre gorgé de sang contre lui.

Son dos frissonne violemment, et tout sourire, je continue d'appuyer mon bassin contre lui.

_ Je te crois Hoseok, je te crois, grogne-t-il de sa voix masculine qui me fait mouiller davantage mon maillot.

Munis de la crème solaire, j'en parsème ci et là sur sa peau bronzée, plus encore que d'habitude, et commence par lui masser les épaules.

Il gémit timidement de bien-être, alors que je continue d'appuyer la paume de mes mains sur lui, descendant sur ses omoplates, l'érection hurlant d'impatience collée à ses fesses.

Après avoir passé un petit moment dans la chute de ses reins, je glisse l'index sous l'élastique de son maillot, avant de m'écarter pour pouvoir lui enlever totalement.

Son bassin se soulève pour me faciliter la tâche, et amusé de son obéissance, je lui claque la fesse avant de remettre mes jambes de part et d'autre de son corps.

Il ne dit rien, et me laisse continuer mon massage, recommençant du bas de son dos, à son cul aussi ferme et moelleux que de la pâte.

Je malaxe ses globes de chair, tout en les fixant, l'air affamé.

_ Qu'est-ce que tu fais Seok ? marmonne-t-il, la joue appuyée contre son avant-bras.

_ Ce que je veux, interviens-je, en descendant à pas de loup, le visage maintenant face à mon tout nouveau fantasme.

Je mords l'une de ses fesses, tout en les malaxant tendrement, et surpris, il sursaute, avant de se redresser pour tenter de m'observer.

Le dos courbé, et les bras droit posés en appui sur ses mains, il me fixe, alors que je lui embrasse le postérieur.

Un sourire est étalé sur mon visage, et en me redressant à mon tour, je m'appuye contre ses fesses, tout en penchant la tête sur le côté.

_ Je me suis découvert une nouvelle passion !

Il lève les yeux au ciel, amusé, et se retourne sous moi, son érection trempée maintenant face à mon visage.

Nous nous regardons l'espace d'une éternité, et finalement, alors qu'il repose son crâne contre ses bras pliés sous sa tête, je remonte et lui mordille la lèvre inférieure, avant de fondre sur sa bouche, pour la dévorer.

Ses mains agrippent à son tour mon cul, pour le pétrir passionnément, prenant d'un même mouvement le contrôle de ce baiser devenu sauvage et langoureux.

Mon sexe danse avec le sien, nos hanches ondulent l'une contre l'autre, nos bouts de chair rosés et humides se caressent intensément dans la cavité buccale de l'autre.

Nous stoppons ce moment dans le temps.

Au bout de très longues minutes, je me redresse, me recule, et pose la paume de mes mains sur ses cuisses, pour les presser entre mes doigts. 

Tout comme son cul, ses cuisses sont bien trop fermes et excitantes pour mon esprit pervers.

_ Est-ce que je dois masser le devant aussi ? demandé-je, innocemment, en remontant les mains jusqu'au haut de ses cuisses, les malaxant toujours.

Sans me répondre, il agrippe l'arrière de mes cuisses, et me fait basculer avec une rapidité et délicatesse sans nom.

Le souffle court, et le coeur au bord de l'arrêt, je me noie dans ses yeux, perdu dans les limbes de la luxure de le voir me surplomber ainsi.

Les bras de chaque côté de mon visage, il se repose ensuite sur ses coudes, rapprochant ainsi son visage du mien, son souffle se répercutant contre ma bouche, ses prunelles brûlantes de désir incendiant les miennes.

_ Retourne-toi Hoseok, susurre-t-il, d'un ton imposant et sans appel. Montre-moi mon fantasme à moi.

La tête qui tourne et les pensées sans dessus dessous, je m'exécute, fondant sous ses actes virils et dominants que j'aime tant.

Toujours appuyé sur un coude, la main de son autre bras glisse de mes omoplates à mes fesses, qu'il empoigne fermement.

La bouche collée à mon épaule, son torse touche mon dos, les doigts toujours enfoncés dans la chair de mon cul, qu'il trifouille encore et encore.

_ Depuis quand cette partie de mon corps est devenue ton fantasme ? soupiré-je, en tournant la tête pour tenter de voir un peu de son visage, les joues rougies.

Je ne vois rien et n'entends rien parvenir à mes oreilles, hormis un bruit de succion que je connais bien. Intrigué, j'attends qu'il dise ou fasse quelque chose, impatient et excité.

Sa tête se rapproche, sa bouche se colle à mon oreille, tout comme son torse contre mon dos.

Son bras se place autour de mon cou, et ce geste m'électrifie et m'excite comme jamais je n'ai pu l'être auparavant.

Jamais je n'aurais cru aimer autant être ainsi traité, mais il faut que je reconnaisse une chose, être le soumis de Son Hyunwoo me fait bander si fort. Mon esprit se consume totalement sous ses gestes brusques et virils.

Seigneur Dieu, comme j'aime qu'il prenne le contrôle sur moi.

Décide à ma place Hyunnie, mon corps t'appartiens.

La joue écrasée contre mon oreille, le bras serrant sans trop de force mon cou, il écarte un peu plus mes jambes de ses genoux, laisse ces derniers au creux de mes cuisses, et glisse deux de ses doigts humidifiés dans mon antre déjà en partie dilaté.

Sans trop savoir me cambrer, je grogne de plaisir, le corps totalement collé au sien, la bouche entrouverte.

Son visage sur le côté du mien, je le vois m'observer, alors qu'il commence à me doigter bien trop rapidement pour me ménager.

_ Oh, m-merde, Hyunwoo ! hurlé-je, en tremblant sous ses doigts.

Alors que ses doigts tapent avec violence le fond de mon rectum, sa langue entre dans ma bouche, toujours ouverte, pour titiller sa jumelle.

La salive coule sur mon visage, ses dents dévorent mes lèvres et mon bout de chair humide, mais je suis bien trop concentré par son index et majeur qui titillent de plus en plus ma prostate.

La base de sa main tape, encore et encore contre mes fesses, et au bout de plusieurs minutes, alors que j'en redemande, ondulant du bassin, il ajoute un troisième doigt.

Bien trop perdu dans le plaisir qu'il m'offre, le corps tremblant sous son corps appuyé contre le mien, je hurle d'un grognement bestial en sentant son annulaire s'ajouter à ses frères, et le laisse continuer ses coups de poignet, pendant encore quelque temps.

_ Hyun, mon amour, par pitié, pleurniché-je, la boule de nerfs en moi déjà bien trop chouchoutée pour mon self-control.

Le cou libéré, je m'étale sur la serviette, les bras repliés à côté de mes épaules, la joue posée contre l'essuie de plage, et le laisse me caresser et embrasser de long en large la surface de mon dos, ses trois doigts entrants et sortants cette fois-ci lentement et suavement entre mes parois annales.

_ Qu'y a-t'il mon ange ? marmonne-t-il, les lèvres collées au bas de mes reins, sa main libre caressant l'arrière de ma cuisse.

_ Est-ce que, soufflé-je, hésitant, le ventre douloureux.

_ Dis-moi, m'incite-t-il, en retirant d'une lenteur monstre ses doigts, phalanges après phalanges, les lèvres de nouveau posées amoureusement contre mon épaule.

_ Est-ce que tu vas me faire l-l'amour ? murmuré-je, la gorge nouée, les larmes aux yeux.

Il se redresse alors, pose son érection dure et suintante de plaisir contre mon cul, et glisse les bras sous mon corps, pour me suggérer de prendre appui sur mes mains, ce que je fais sans rechigner.

L'échine pliée, il pose à nouveau son torse contre mon dos, me tourne la tête de ses doigts mouillés, et me fixe de son regard doux et profond, la paume de sa mimine à présent appuyée contre mes pectoraux.

Alors que j'essaye de lire en lui, l'esprit de plus en plus embrumé, il écarte mes fesses, et pousse son érection contre mon anneau de chair, la main sur mon torse me faisant fusionner à lui tant il exerce une pression dessus.

Les yeux plissés, je le dévore de l'intérieur, centimètre par centimètre, jusqu'à avaler son membre gros et dur jusqu'à la base.

Les larmes dévalant mes joues silencieusement, je respire avec difficulté, le sourire aux lèvres.

Il est enfin en moi.

Son Hyunwoo me fait l'amour.

Je me retiens comme un fou de ne pas pleurer.

Je suis un idiot pitoyable.

Regardez-moi ça.

_ Est-ce que ça répond à ta question ? murmure-t-il, d'une douceur inégalable, avant de m'embrasser chastement.

Nos lèvres se caressent l'une l'autre, alors que mes joues se noient de larmes.

_ À moitié p-pour l'instant, geins-je contre sa bouche nuageuse.

Il sourit, amusé, et enserre ma taille de l'un de ses bras, l'autre prenant appui sur le sol sablonneux, nos corps fusionnant ensemble, avant qu'il ne sorte complètement son sexe de mes chairs, avant d'y retomber avec puissance, faisant claquer son bas-ventre contre mon cul.

Je crie de surprise et bonheur, et continue de me briser la voix au fur et à mesure de ses coups de reins lents et lourds.

Il sort entièrement à chaque fois, pour remplir de nouveau mon corps de son sexe, dans un très audible claquement de peau.

Le dos courbé, je maintiens ses cheveux de mes doigts, alors qu'il embrasse ma nuque, tout en me pénétrant, plus fort, et vite.

Ses coups de hanche deviennent plus imparfaits, et pressés. Son érection ne sort plus totalement et tape contre moi dans des sons de plus en plus obscènes.

Mes hurlements de plaisir se mélangent à ceux-ci, avant qu'il ne se retire totalement, et me retourne sans attendre.

Nous nous dévorons du regard durant de très nombreuses secondes, jusqu'à ce que ses lèvres n'aimantent les miennes, et que sa main me masturbe avec tendresse.

Je gémis timidement, tout en ondulant du bassin, puis me fais attraper les cuisses, qu'il écarte outrageusement sans gêne.

Il prend ensuite appui sur mes genoux surélevés, et m'observe, longtemps.

Son regard me lèche le corps. Le visage, les pectoraux, les abdominaux, le sexe, l'anus. Rien n'échappe à son oeil attentif.

Je rougis atrocement, devant ce regard affamé et désireux, flatté et gêné à la fois, et alors que j'allais le supplier d'arrêter, il soupire une phrase qui transpire la sincérité.

_ Tu es la plus délicieuse des nourritures Lee Hoseok.

Avant que je ne puisse pleurer et me recroqueviller contre moi-même, son regard amoureux ne me lâche plus des yeux. Il se penche ensuite, et attrape mes lèvres, tout en agrippant mes poignets de ses mains, pour les placer de part et d'autre de mon visage.

_ Laisse-moi te dévorer, conclut-il, en plaçant son sexe contre mon orifice, avant de remettre sa main autour de mon poignet, pour ensuite glisser en moi avec une facilité sans précédent.

La gorge encore nouée, je plante ma tête dans le sable, et ouvre la bouche en grand, pour tenter de faire entrer l'oxygène plus facilement.

De nombreux allers-retours sulfureux et paresseux plus tard, après m'avoir fait jouir sans que je ne puisse bouger, il se redresse, pose ses mains dans le creux de mes genoux, et me pénètre par de véritables coups de butoir.

Pris de tremblement, je suis certain que mon amant ne le remarque même pas, tant mon corps bouge en rythme avec ses coups de hanche.

Je hurle à présent à plein poumons, la prostate visée sans ménagement, et m'agrippe à ses fesses, l'échine courbée et la voix se brisant bien trop souvent.

Ses grognements rauques parviennent de plus en plus régulièrement à mes oreilles, et inconsciemment, ce son me grise autant que tout le reste.

Ses cuisses claquent de nouveau contre mes fesses, et pris de réels spasmes, j'éjacule à grand jet sur mon torse, au moment où son gland tape pour la énième fois le fond de mon rectum.

J'attrape alors ses épaules, les bras glissés sous ses aisselles, et le colle à moi, jouissant ainsi encore quelques secondes, les larmes coulant à nouveau sur mon visage.

Les avant-bras posés sur la serviette, il me caresse les cheveux, m'embrassant d'un même mouvement le front.

Lorsque j'ouvre les yeux, c'est un sourire angélique qui m'accueille, et inconsciemment, mes larmes ne se tarissent pas.

Ses lèvres embrassent mon front, mes joues, mon nez, mes lèvres, et s'attardent sur ces dernières.

Le sourire niais sur mon visage ne veut pas me quitter.

Il a compris que j'avais envie de chaleur et d'amour, juste parce que je l'ai collé à moi.

Et maintenant il me câline, frottant son nez dans mon cou, les doigts fourrageant mes cheveux, alors que la minute d'avant, il me pénétrait vite et fort.

Je l'aime tellement.

Son front se pose sur le mien, et le sourire aux coins de la bouche, il me chuchote sans me brusquer.

_ Est-ce que nous pouvons continuer ?

  

J'ai envie de hurler mon bonheur au monde entier.

  

  

Tout en prenant son visage en coupe, je l'embrasse avec tendresse, avant de mordiller ses joues moelleuses et douces.

Les cuisses enserrées autour de son bassin, je le fais basculer et inverse nos positions.

Son érection palpite toujours contre mes parois internes et d'un sourire malicieux, je m'enlève en douceur, prenant appui sur ses pectoraux durs et fermes à souhait.

Les doigts enfoncés dans mes cuisses, et me brûle à nouveau de son regard fiévreux, et me laisse faire, patientant sagement que j'arrive à la limite de son gland, avant de redescendre sur son bâton de chair avec tant d'empressement que nos corps s'entrechoquent bruyamment.

Nous grognons en coeur, et le temps pour moi de faire arrêter les tournoiements de ma tête, j'attends sagement, les mains bien calées sur ses pectoraux, que je n'hésite pas à palper de mes doigts.

Je me soulève une nouvelle fois, et recommence, le faisant hurler de plaisir un peu plus fort.

Sa respiration se saccade un peu plus et ses grognements bestiaux augmentent de volume à chaque fois que je remonte, pour m'empaler violemment sur son érection gonflante entre mes chairs.

Après un énième aller-retour, je me retire entièrement, dans un gémissement timide, avant de m'écrouler sur son torse.

  

La respiration plus calme, mon érection à moitié réveillée se frotte à sa cuisse, alors que la sienne, prête à exploser chatouille mon bas-ventre.

À mon tour de lui embrasser et mordiller la peau du cou.

La main posée sur le creux de mes reins, il me caresse la peau avec amour et patiente.

Alors que je le câline à nouveau, je me questionne sérieusement sur sa capacité de patience.

Son sexe dur est délaissé depuis de bien trop nombreuses minutes.

Il ne veut pas insister, peur de paraître trop lourd, et je trouve ça bien trop mignon.

Lui qui fait preuve de tant de brusquerie quand il ne fait pas attention, peut s'avérer aussi doux qu'un agneau.

Est-ce que j'ai déjà dit que j'étais amoureux de lui ?

Pris de culpabilité, j'arrête de le faire languir, et me redresse, posant ainsi mes croissants de chair sur les siens, avant de descendre rapidement, jusqu'à son sexe, que je lèche une première fois du gland à la base, puis une autre fois dans le sens inverse.

Il cambre à son tour le dos, et honnêtement, c'est un spectacle dont je ne pourrai jamais me lasser.

Sa bouche est entrouverte et ses petits gémissements virils me tordent l'estomac.

J'enlace de ma cavité buccale son membre mouillé, et descends jusqu'à sa base, me stoppant quelques secondes avant de remonter.

J'effectue quelques allers-retours similaires, les doigts enserrant tantôt la base de son pénis, tantôt ses testicules, et ses mains finissent par trouver le chemin de mes cheveux.

Ses coups de reins recommencent, et avec mon accord plus que tacite, il s'offre de nombreuses gorges profondes. 

Tout en faisant le maximum pour ne pas m'étouffer, je malaxe ses cuisses avant de lui suggérer d'enlever ses mains de mon crâne, pour que je puisse mordiller la chair de cette peau lisse et bien plus douce que le reste de son corps.

Inconsciemment il écarte les cuisses, et se laisse lécher et suçoter ces dernières, la respiration de plus en plus saccadée, et l'échine courbée bien trop violemment.

Cette zone de son anatomie est tellement sensible, que j'aurais tendance à croire qu'elle lui fait plus d'effet que n'importe quelle fellation.

Je continue alors mon sillon de salive et suçon, tout en le masturbant d'un même mouvement, et finalement, après de nombreuses minutes, il finit par jouir à son tour, le corps pris de convulsions, des grognements sexy sortant de sa gorge.

Il retombe lourdement sur l'essuie, la poitrine se soulevant atrocement vite, et m'attrape le bras pour me suggérer de remonter, sans vraiment en avoir le choix.

Allongé sur le côté, je pose ma jambe sur sa taille, le bras sur ses pectoraux, et hume son odeur enfantine que j'aime tant, un sourire idiot aux lèvres.

Ses doigts caressent ma cuisse, avec douceur, tandis que mon nez, lui, caresse la peau sensible de son cou.

Le ciel commence à rougir quand nous décidons enfin d'arrêter de se bécoter comme des amoureux.

_ Tu avais raison, souffle-t-il, après une éternité de silence, les doigts caressant mon bras, le regard doux porté vers le ciel. C'est mille fois mieux avec toi.

_ Je n'ai jamais dis ça, pouffé-je, heureux comme jamais je n'ai pu l'être. J'ai dit qu'avec les hommes, c'était mieux.

_ Très bien, dans ce cas tu avais tort, déclare-t-il, sérieux. Ce n'est que mille fois mieux parce que c'est avec toi.

_ Pourquoi me dis-tu ce genre de chose Hyunnie, murmuré-je, ému. J'ai encore moins envie de rentrer maintenant, râlé-je, triste. Même si je suis avec toi, on est quand même mieux ici, tu ne trouves pas ? posé-je, en resserrant ma prise sur sa taille, la tête posée sur sa poitrine.

_ On mettra du sable dans ta chambre si ça peut t'aider, plaisante-t-il, en fourrageant ma tignasse désordonnée.

_ Notre chambre.

_ Notre chambre, rectifie-t-il, la voix lumineuse.

_ Et c'est une bonne idée sinon, le sable. Mais j'ai une idée meilleure ! placé-je, en me redressant pour observer tantôt son visage, tantôt le décor à couper le souffle de cet endroit paradisiaque. On construit une cabane ici, dans cette crique, et on va en vacances une fois par an en Corée. Qu'est-ce que tu en penses ?

_ C'est un bon plan, mais peut-être un peu trop compliqué et instable comme situation, souffle-t-il du nez, amusé. Fais-moi confiance, d'accord ? On sera tout aussi bien là-bas.

Son regard sincère me tiraille la poitrine. Ses yeux rieurs détruisent mon esprit faible, et encore une fois, je me retiens de pleurer en regardant l'homme éblouissant qui est devant moi, avec moi.

_ D'accord, d'accord, souris-je, les oreilles bouillantes.

_ On retourne un peu dans l'eau ? suggère-t-il ensuite, après m'avoir embrassé chastement pour la énième fois.

_ Avec plaisir ! dis-je, euphorique. On regardera le coucher de soleil se refléter dans l'eau, ça va être magnifique, argumenté-je, en me mettant à quatre pattes au-dessus de lui.

Il patiente sagement que je ne me lève, et penche la tête sur le côté, perdu, lorsque les secondes s'écoulent, et que je ne bouge toujours pas.

Après avoir jeté un coup d'oeil à son corps, sous moi, des pieds à la tête, je souris, narquois, et me penche pour venir léchouiller son lobe d'oreille.

_ Hyunnie, s'il te plaît, geins-je, l'air innocent. Prends-moi dans cette eau aussi claire et pure que ton coeur.

Le souffle court, il glisse ses doigts le long de mes cuisses, et me regarde d'un air à présent carnassier.

_ C'est demandé si gentiment, souffle-t-il, amusé et envieux. Comment refuser ?

  

💦

Continue Reading

You'll Also Like

17.6K 1K 11
Levi et Eren vivent un amour passionnel depuis plus de quatre ans. Mais une maladie s'abat sur le jeune Eren, lui retirant la vue et sa joie de vivr...
1K 167 8
《Quant à Harry, il listait mentalement les pours et les contres à lire le carnet de Louis. Pour : J'en ai le droit. Contre : Ça va me faire mal. Pour...
47.8K 2.3K 16
Eijiro Kirishima est un démon et pas n'importe quelle démon ... c'est le fils de satan ! Durant une balade sur terre pour s'échapper un peu de l'enf...
1.9K 16 1
Les aventures de l'agent secret métissé Django One et de son collègue gay : Mask-G. Polar d'espionnage et d'action. Les deux hommes doivent déjouer l...