Septième ciel ↬ ˢʰᵒʷᴴᵒ

By Niniegom

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_ Tu es si traditionnel. C'est effrayant. _ Traditionnel ? C'est un adjectif peu commun pour décrire une pers... More

Septième ciel
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Joyeux Noël

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By Niniegom

🏝️

Baignades, balades sur la plage, repas copieux, siestes, visites de la ville, apprentissage de sport aquatique.

En une semaine, on a profité de la vie comme jamais on n'a pu le faire.

En quelques semaines, j'ai profité de la vie comme jamais je ne l'avais fait depuis ma naissance.

Durant cette semaine, j'ai été chouchouté et aimé comme jamais je n'ai pu l'être.

  

J'ai déjà été en couple.

J'ai déjà aimé des personnes.

Mais jamais aussi passionnément et profondément que Hyunwoo.

  

Je n'ai jamais eu de câlins aussi mignons, ni de baiser aussi tendres.

De sourires si doux, de soirées films si chaleureuses, de moments si amusants et heureux.

De séance de sport si intense, de préliminaires aussi qualitatifs.

Un coeur qui bat autant la chamade, des mains aussi moites et des jambes qui tremblent si fort.

Non.

En vingt-sept ans de vie, jamais je n'avais connu pareil bonheur.

Mais même avec tout ça, je ne suis pas certains de ses sentiments.

Il ne dit jamais rien, ne fait jamais part de ses émotions ni ressentit. 

Il est plus égoïste, mais n'arrivera sans doute jamais à exprimer naturellement ce qui se passe à l'intérieur de son corps musclé et moelleux à la fois.

Hyunwoo est du genre à se laisser aller. Il ne réfléchit pas autant que je pourrais le faire. Il ne se torture pas l'esprit inutilement. Il vit au jour le jour sans se préoccuper de quoi que ce soit.

Il prend malgré tout certaines choses en compte. Il cogite dans son coin, ça je le sais. 

Mais il n'en touche un mot à personne.

Hyun agit au lieu de parler.

  

Mais que dois-je en conclure ?

Il agit avec moi comme si nous étions en couple.

C'est déstabilisant et surprenant, et je suis tellement perdu que je n'ose pas trop me laisser aller avec lui. Je n'ose pas aborder ce genre de sujet, peur de le mettre mal à l'aise, peur de nous mettre mal à l'aise.

J'aimerais lui demander ce qu'on est l'un pour l'autre, mais j'ai l'impression qu'entre nous, tout a toujours été silencieux.

On n'a pas besoin de parler pour comprendre ce que l'autre tient à dire.

On est connectés, on sait comment l'autre pense, parce qu'on pense de la même manière.

Mais cette fois-ci, ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère.

Ce n'est pas comme si je tentais de savoir ce qu'il aimerait pour manger le soir.

Est-ce qu'il se laisse juste aller, parce qu'il aime m'embrasser, me serrer dans ses bras, et sentir mes lèvres autour de son sexe, ou est-ce qu'il aime me tenir la main et poser ses lèvres sur mon front, parce qu'il a le coeur qui bat irrégulièrement lorsqu'il est à mes côtés ?

Sourit-il comme un idiot lui aussi lorsqu'il pense à moi ?

Je pensais qu'il allait me sauter dessus une fois arrivé ici. Qu'il voudrait enfin satisfaire son envie de tester de la chair masculine.

Mais j'étais bien loin du compte.

On se colle l'un à l'autre dans le lit, dans le canapé, dans l'eau, sur la plage, dans la douche.

On s'embrasse tendrement, on se caresse affectueusement. On profite vraiment de moments intimes, simples et amoureux. 

Ça fait un bien fou.

Je n'ai jamais été aussi chouchouté. 

Et lui ne l'a sans doute jamais été non plus.

Je peux enfin dire qu'on se traite de manière égale.

  

Hyunwoo, bordel, est-ce que tu m'aimes moi ou est-ce que tu aimes mon corps et mes attentions à ton égard ?

Est-ce que tu as dépassé le cap de la simple curiosité, ou profites-tu simplement du flegme des vacances ?

Réponds-moi, même si tu n'entends pas ce que je te demande. 

S'il te plaît, j'en ai tant besoin, même si je n'ose pas te le dire.

Lis en moi comme tu le fais si aisément en temps normal.

Tu ne veux vraiment pas ?

Très bien.

Profitons des vacances.

On retournera dans la réalité une fois sur le sol coréen.

🏝️

Assis sur le transat de la terrasse, j'apporte une nouvelle tasse de café à mon colocataire pour terminer son petit-déjeuner, puis m'allonge sur le mien, tout en observant l'océan rougir avec le soleil, le coeur gonfler d'apaisement.

_ Seokkie, murmure Hyun, comme pour ne pas briser ce moment pur et calme. J'ai fait quelques petites recherches, et j'ai vu qu'il existait une crique magnifique un peu plus au sud.

_ Une crique ? soufflé-je, surpris et euphorique. C'est le nom qu'on donne aux endroits les plus époustouflants ça, non ?

_ Elle est peu visitée, sourit-il, amusé par mon éternel enjouement. Elle est entourée de collines désertiques, il est difficile de s'en approcher. Il faut marcher longtemps sur le sable pour la trouver, parce qu'il n'y a aucun accès pour y aller en voiture, explique-t-il, en sirotant sa boisson chaude.

_ Combien de temps à pied ? posé-je par curiosité, sachant très bien qu'on irait quoi qu'il me réponde.

_ Environ deux heures et demie, place-t-il, en me regardant curieux de ma réaction.

_ Elle est vraiment belle ? dis-je, circonspect.

_ Vraiment, vraiment, insiste-t-il, le regard pétillant et suppliant.

_ Ok, soufflé-je du nez, en me redressant, le programme d'aujourd'hui est bouclé. Il faut qu'on prenne des sacs à dos avec des bouteilles d'eau, des vêtements de rechange, et de la nourriture, sans oublier les masques et tuba. Ça va être à couper le souffle ! Terminons vite de manger et préparons-nous ! m'excité-je, en le regardant terminé son café.

_ Je n'en attendais pas moins de toi, s'esclaffe-t-il. Reprends un croissant, mange tranquillement, elle ne va pas s'enfuir, se moque-t-il, alors que je boude, impatient.

Pourquoi lorsqu'il propose quelque chose, des étoiles dans les yeux, au final, c'est moi qui me retrouve bouillant d'impatience ?

La vie est injuste.

Finalement, de très longues minutes plus tard, et nous voilà enfin en route.

Un petit sac à dos chacun, nous nous baladons sur la plage, le vent dans les cheveux, le soleil collant la peau, et nos mains enlacées.

Je n'ai jamais autant tenu la main de quelqu'un. 

C'est un geste qui peut paraître simple, mais qui pour moi, vaut plus que n'importe quelle attention.

Ici, dans cette ville ensoleillée, il n'a pas peur de se montrer ouvertement avec moi. 

Il me colle dans la chambre, et continue une fois qu'on la quitte.

Je ne l'imaginais pas aussi attentionné et câlin, mais j'ai toujours tendance à oublier que tout ça peut être nouveau pour lui aussi.

J'aime à croire que c'est moi qui l'ai rendu comme ça.

Ça me gonfle d'espoir.

S'il est revenu de toute manière, c'est parce qu'il va divorcer, pas vrai ?

Il a enfin pris la meilleure décision de sa vie.

Si ce n'était pas le cas, il aurait gardé son alliance.

La plus importante des étapes est franchie.

Reste la dernière à prendre maintenant.

Avec ou sans moi ?

_ Tu as mis de la crème solaire avant de partir ? demande Hyunwoo, après une trentaine de minutes de marche, un air inquiet collé sur son visage hâlé à la perfection.

_ Je l'ai prise avec moi, mais j'en ai pas encore mis, marmonné-je, les yeux posés sur le sable.

Il s'arrête d'un coup brusque, forçant sur ma main pour m'arrêter à mon tour, et délace nos doigts pour fouiller dans mon sac.

Tout en soupirant d'impatience, je le laisse me tartiner le corps de pommade.

_ Tu sais que je peux le mettre tout seul à cet endroit, dis-je, amusé, en pointant mes abdos, là où ses doigts passent.

Un sourire malicieux s'approprie le coin de ses lèvres, et il continue de m'étaler lentement et délicatement la crème sur le corps.

Une fois le petit bouchon du tube refermé, il le lance dans mon sac, m'enfile ce dernier à nouveau sur le dos, et agrippe mes doigts des siens, avant de partir pour de bon vers ce paradis qui nous attend.

Plus les mètres qui nous séparent de cet endroit se suppriment, plus ma poitrine se soulève vite, plus mes yeux s'ouvrent, et plus ma respiration se saccade.

Mon Dieu.

L'endroit est indescriptible.

Des montagnes à perte de vue, de la verdure par endroits, et de l'eau bleue et aussi transparente que du verre, s'étendant infiniment vers les extrémités de la terre. 

Après avoir contourné les arbres d'un beau vert brillant, nous arrivons vers une plage de sable bien plus fin que celui sur lequel nous avons marché pour venir. 

L'eau est si claire que l'on voit le sable s'y étendre à perte de vue, créant par endroits, des petits reliefs ressemblant à des vagues enfouies sous l'eau.

Aucun mouvement de la mer à l'horizon. C'est si calme, si paisible, si chaud, si impressionnant.

_ Mon Dieu, Hyunwoo, arrivé-je à peine à prononcer, mon regard hypnotisé par la vue paradisiaque qui s'aventure devant moi.

_ C'est bien plus beau que tout ce que j'ai pu voir en photo, souffle-t-il à son tour, c'est.

_ On n'a aucun mot pour décrire cet endroit, balbutie-je. Le jour où je meurs, je veux qu'on disperse mes cendres ici. Je veux rester ici toute ma vie Hyun, murmuré-je, en me tournant vers lui, les doigts toujours entre les siens.

_ Restons ici à jamais Seok.

_ Oui, faisons ça.

Incrédules, nous finissons malgré tout par poser nos sacs, et étendre nos serviettes sur le sable, non loin de l'eau bien trop silencieuse pour être réelle.

À peine me suis-je assis sur la mienne, pour admirer le paysage et me reposer de cette longue marche, que déjà Hyunwoo, impatient, me regarde de toute sa hauteur.

_ Tu viens ? me questionne-t-il, son regard envieux et enfantin plongé dans le mien, aveuglé tantôt par sa beauté, tantôt par le soleil.

_ Je te suis, souris-je, amusé, en me levant, pour trottiner vers cette eau resplendissante. Mon Dieu, c'est si agréable, soupiré-je, en extase.

_ Je confirme, dit-il, étalé sur la surface de l'eau en étoile de mer, les yeux fermés.

Narquois, je m'avance en silence jusqu'à lui, et saute à plat ventre sur le sien. Nous plongeons tous les deux sous l'eau, et mort de rire, je rejoins la surface, me tenant le ventre tant il se contorsionne sous mes éclats de rire.

Mon amant émerge à son tour, après avoir fait le tour de mon corps, discrètement sous l'eau, et me saute sur le dos, pour me rendre la pareille.

La crique se remplit de nos rires, tandis que nos corps se mélangent l'un à l'autre pour tenter à chaque fois de faire basculer l'autre.

Il gagne très souvent, et parfois, il me fait gagner, pensant que je n'y vois que du feu, mais je le connais trop bien pour ça.

Essoufflés, après de nombreuses heures à visiter les fonds marins à l'aide de nos tubas, à se chamailler, à s'embrasser tendrement dans les bras l'un de l'autre, nous finissons par nous allonger sur nos serviettes, un sourire idiot bloqué sur nos lèvres.

Nous fixons le ciel pendant un instant qui s'apparente à une éternité, et finalement, mon partenaire de voyage se tourne vers moi, le corps couché sur le côté, et la tête posée sur son bras replié.

Il pose sa bouche sur mon épaule, en un baiser amoureux, et recommence, encore et encore, m'offrant de nombreux frissons sur tout le corps, l'esprit s'ébouillantant au fil des secondes.

Sa main se pose ensuite sur mon torse, dessinant mes abdominaux du bout des doigts, les lèvres se rapprochant de mes clavicules, qu'il mordille et lèche discrètement.

Mon bassin fourmille, et curieux et stressé, je le laisse faire sans bouger, comme tétanisé, la tête posée sur mon essuie et les yeux fixant toujours le ciel d'un bleu bien trop pur.

Ses doigts remontent en une caresse de mon nombril à mon cou, en passant par mes tétons, pour finir par entourer le côté droit de ma mâchoire, la tenant avec douceur, tout en embrassant et léchant mon cou, y laissant même des-

Putain, des suçons !

Ma respiration devient irrégulière et ma poitrine se soulève atrocement vite.

Que va-t-on faire ici, sur cette plage, seuls et coupés du monde ?

Que veux-tu faire Hyunwoo ?

_ Seok, susurre-t-il, proche de mon oreille, tout en continuant de lécher ma mâchoire libérée d'un côté. Est-ce qu'on peut tester une nouvelle chose ?

Que peut-on tester après les caresses et fellations, hormis l'acte final ?

Tu me fais peur Hyun.

Mon Dieu, je vais m'évanouir.

_ Tu ne m'as pas demandé mon avis quand tu as testé de nouvelles choses dans ces vestiaires, marmonné-je, la voix se coupant par moments.

_ C'est vrai, pouffe-t-il, en mordillant mon lobe, la main toujours cramponnée au-dessus de mon cou. C'est un oui alors ? insiste-t-il, malicieux.

_ Comment pourrait-il en être autrement ? posé-je, l'esprit s'embrouillant de plus en plus.

_ Je ne veux pas te faire l'amour ici Seokkie, murmure-t-il contre la peau fine de mon cou, du moins pas tout de suite. Mais j'aimerais tester une chose qu'on n'a encore jamais faite, suggère-t-il. C'est quelque chose qui me stressait beaucoup, mais maintenant, je veux vraiment essayer. Je sais que ça ira. Je veux voir ce que ça fait et surtout, je veux te faire ressentir ces sensations. Laisse-moi te chouchouter, tu veux bien ?

_ Il faudrait être f-fou, p-pour dire non, dis-je à nouveau, au bord de l'arrêt cardiaque, l'échine courbée, et la respiration asthmatique.

_ Reste sur le dos et ferme les yeux, ordonne-t-il, en me caressant la joue, un sourire fin et doux aux lèvres.

_ Non, je veux te regarder, dis-je, assuré. Tu es si beau.

Le corps positionné sur le côté, face à lui, j'enlace sa nuque de mes bras, et pose mes croissants de chair sur les siens.

_ D'accord, baragouine-t-il entre deux baisers, les mains parcourant mon dos de long en large.

Je n'ai aucune idée de ce qu'il a en tête, et pourtant, cela m'importe peu.

Il pourrait faire n'importe quoi, je sais que tout ne sera que parfait.

Comment peut-il en être autrement, avec un homme aussi irréel que l'endroit dans lequel nous sommes ?

Tout en faisant tournoyer sa langue autour de la mienne, son index s'insère sous l'élastique de mon maillot, le faisant glisser vers le bas jusqu'à me suggérer de l'enlever complètement, ce que je fais sans hésiter.

Il retire ensuite le sien, la langue parcourant de long en large mon cou et mes clavicules, et finit par agripper fermement mes fesses, de sa poigne forte et masculine.

Mes soupirs d'aises s'expriment de plus en plus, alors qu'il masse et écarte mon cul, les suçons se multipliant sur ma peau.

La tête basculée vers l'arrière, je me maintiens à sa chevelure, sans pour autant lui faire mal.

Il veut me faire l'amour. 

Il n'a pas dit me toucher, ni coucher avec moi, ni même baiser.

Non. Il a dit faire l'amour.

   

À vingt-huit ans, même avec son parcours, il doit pertinemment savoir que faire l'amour implique que chaque personne doivent être amoureuses, pas vrai ?

  

Il faut que j'arrête d'y penser, mon cerveau va exploser.

En un frottement timide, la main de Hyun remonte du creux de mes reins à mes omoplates, pour finir par caresser ma mâchoire avant de finir par retirer ses lèvres des miennes pour placer ses doigts sur celles-ci.

Mes prunelles plongent dans les siennes, et inconsciemment j'ouvre la bouche pour qu'il y insère trois de ses doigts.

Le regard fixe sur le sien, nous nous dévorons des yeux, alors que ma langue parcourt de long en large ce qui est dans ma bouche.

Mon bassin me tiraille, mon estomac se tord dans tous les sens, et ma cage thoracique va céder sous la puissance des battements de mon coeur.

Sa main se retire de ma cavité buccale, et descend, lentement, bien trop lentement pour mon état mental.

Il me fixe de son regard envieux et doux à la fois, et j'acquiesce sans réellement y réfléchir, sentant qu'il avait besoin de mon accord pour continuer.

Sa bouche se plaque à nouveau contre la mienne, et s'enchaîne ainsi un ballet langoureux de nos bouts de chair humide, alors que d'un même mouvement il pose l'une de mes cuisses contre sa hanche, avant d'écarter l'une de mes fesses de ses deux derniers doigts, pour titiller mon entrée de son majeur.

Ma respiration se coupe, et je m'accroche plus fermement à sa nuque, stressé et euphorique à l'idée de l'imaginer enfin me faire ce genre de chose.

Enfin, après de trop nombreuses minutes à caresser mon orifice, il y entre un doigt, phalange après phalange. Ma respiration s'emballe, les lèvres toujours collées aux siennes.

Mon corps ondule contre le sien, et fusionne avec lui tant je le colle, les doigts maintenant toujours ses cheveux.

Son bras libre glisse sous mon corps, et entour mes hanches d'un côté, alors que la main de son autre bras est toujours au creux de mes fesses.

Le majeur enfoncé jusqu'à la base, il le tournoie déjà dans tous les sens, à la découverte de mes parois internes.

Mes soupirs d'aises s'emballent un peu plus, et lorsqu'il y insère son index, je me crispe et recule mon visage pour le glisser ensuite dans son cou, que je mordille sans gêne.

Une fois totalement entré, il voyage à l'intérieur de moi sans gêne, effectuant des mouvements de ciseaux et pliant les doigts de manière à se frotter généreusement contre moi.

Le corps brûlant collé au sien, bien plus chaud encore, je me tortille d'impatience.

Dévorant ses lèvres pour me concentrer et ne pas totalement fondre, je cambre avec violence le dos lorsqu'il commence sans retenue, après de longues minutes de frottement sulfureux, des va-et-vient puissants et fermes.

Comme pour la masturbation, son côté bourrin et indélicat reviens à la surface, mais finalement, ce n'est jamais pour me déplaire.

La tête basculée et l'échine courbée au maximum, je hurle sans honte mon plaisir, alors qu'il me doigte bien trop rapidement pour ma survie.

Ses doigts entrent et sortent à une vitesse incommensurable, alors que je l'étouffe de mes bras tant j'enserre sa nuque.

Mes cris sont de plus en plus fort, et lorsque ses lèvres emprisonnent les miennes, je gémis difficilement, le bassin ondulant outrageusement contre son entre-jambe dur comme la pierre.

Alors que les bruits indécents de la friction que ses phalanges font en moi se font de plus en plus entendre, je suis pris de spasmes incontrôlables.

L'échine de nouveau cambrée, je jouis son prénom tout en éjaculant entre nos torses, après de nombreux autres coups de poignet violents et rapides.

Le souffle court, je reprends mes esprits lentement, le visage au creux de son cou.

J'embrasse encore et encore sa peau douce et sensible, et le sens frissonner sous moi, alors qu'il retire ses doigts de l'intérieur de mes chairs, avec une délicatesse revenue au galop.

_ Ah, m-merde, gémis-je, tout tremblant, le corps devenu sensible après mon récent orgasme.

_ Ça va ? pose-t-il en murmurant, avant de m'embrasser le front.

_ Je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie, dis-je, à bout de souffle, les iris embrumés glissés dans les siens. Et toi ? T-tu as aimé ? osé-je, le rouge aux joues.

Il souffle du nez discrètement, et pose ses lèvres sur mon nez, mes joues, mon menton, puis ma bouche, amusé de ma gêne et mes angoisses.

_ Tu me fais tout aimer, confie-t-il alors, le front posé contre le mien. Tu me fais tout découvrir, tu me donnes envie de tout. Tu rends ma vie meilleure. Tu pourrais me faire faire n'importe quoi.

_ Hyunwoo, soufflé-je, abasourdis.

Les larmes aux yeux, je le laisse m'embrasser chastement avant qu'il ne vienne me mordiller l'oreille, son corps se rapprochant du mien.

_ Est-ce que tu veux bien m'aider ? demande-t-il, en frottant son érection contre ma cuisse.

Amusé et heureux, je l'embrasse à pleine bouche tout en entourant son sexe trempé de ma main, avant de lui offrir une salve de coups de poignet aussi brusques et puissants que les siens.

Il grogne contre mes lèvres, et jouit très vite, sans doute bien trop excité par ce qu'il s'est passé plus tôt.

Je l'ai excité sans même l'avoir touché.

Je l'aime tellement, mon Dieu.

🏝️

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