Une petite explication s'impose à propos du titre. Mesurer la vitesse d'un avion en vol n'est pas simple, car certains paramètres comme l'altitude et donc la densité de l'air et la température ont une forte influence. Des formules mathématiques permettent de déterminer cette vitesse en nœuds (kt) ou miles nautiques, mais à partir d'une certaine altitude, on utilise comme référence le nombre de Mach (prononcer « mak »). On doit cette unité au physicien et philosophe autrichien Ernst Mach. La définition en est très pointue et je préfère vous épargner toutes les formules et les détails fastidieux. Pour faire simple, le nombre de Mach correspond à la vitesse d'un appareil par rapport à celle du son dans l'air, Mach 1 étant la vitesse du son, qui vaut aux températures habituelles et dans l'air, environ 1 224 km/h.
Dans cette histoire, le héros est un pilote de chasse qui vole sur deux types d'appareils : le Mirage 2000 puis le Rafale. Le Mirage peut atteindre la vitesse de Mach 2,2 alors que le Rafale a une vitesse maximale de 1,8 Mach environ. Si on fait la moyenne des deux, on obtient une vitesse de Mach 2 , soit grosso modo deux fois la vitesse du son.
Les lectrices qui ont déjà lu Unité d'Élite et Combat d'Amour le savent, j'ai tendance à faire beaucoup de recherches documentaires sur les sujets que j'aborde et à mettre des détails techniques. Mach 2 ne fait pas exception et comporte des passages descriptifs de scènes militaires.
Mach 2 est une œuvre de fiction dont l'intrigue est issue de mon imagination, mais comme pour toutes mes histoires, je me suis appuyée sur certains faits militaires avérés pour avoir une base de départ à partir de laquelle j'ai développé ma fiction. Ainsi, les combats autour de l'hôpital Al Salam ont réellement eu lieu en décembre 2016. Tout comme les bombardements des ponts et l'utilisation des véhicules kamikazes lors de la bataille de Mossoul. D'ailleurs, vous pourrez retrouver certaines scènes, mais vécues depuis le sol cette fois-ci, dans une autre de mes romances à paraître (spin off d'Unité d'Élite). La BAP H5, les bases militaires et les villes citées existent également mais ne servent qu'à donner un décor à l'histoire.
De même, l'escadron de chasse « 2/4 La Fayette » existe. Il est composé de 4 escadrilles qui se différencient par leurs identifiants et emblèmes : N 124 « Sioux », SPA 167 « Cigogne de Romanet », SPA 96 « Gaulois » et SPA 81 « Lévrier ». De 2011 à 2018, l'escadron a été stationné sur la base aérienne 125 Istres-Le Tubé et a progressivement migré du Mirage 2000 au Rafale. En 2018 le « 2/4 La Fayette » a été entièrement transféré sur Rafale et il est désormais stationné officiellement sur la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson.