Salem,
J'ai changé le nom de la chronique parce qu'on est d'accord que la chronique ne tourne plus autour de Sanaa mais de Noor donc en attendant que je trouve un vrai titre je l'ai mise au nom de Noor tout simplement. J'ai d'ailleurs expliquer à la toute première partie que le début de cette chronique n'est pas dans la peau du personnage principal ( ça aidera les nouveau à comprendre je pense )
Noor
Quelque semaines plus tard..
Ismael : tu m'appelles pour me raconter hein
Moi : oui, t'inquiète
Je lui sourie et je raccroche notre FaceTime, je rejoint Aymen au salon.
Aymen : on y va ?
J'hoche la tête en prenant ma veste, je fais un bisous à Sonia et à Reda, pareil pour lui et on sors de l'appartement.
[•••]
Moi : c'est ici ?
Aymen : ouais, j'étais déjà venu une fois
Moi : maman elle est déjà venu ?
Aymen : jamais à ce que je sache
Moi : j'hoche la tête tu penses que mes parents diraient quoi si ils me savaient là ?
Aymen : sah ? Il me regarde vaux mieux pas qu'ils le sachent, aller vient
Je soupire en sortant de la voiture, on est rentrer dans le bâtiment qui était assez.. pas rassurant du tout en fait, j'avais peur j'avoue.
J'avais une boule au ventre, le fait de revoir mon grand père m'a toujours fais peur, et même si là je le fait en étant d'accord.. j'ai la pression.
Aymen : eh Noor il me regarde si tu veux pas tu m'attends dans la voiture grosse
Moi : en secouant la tête je veux le voir tonton
Aymen : hum, me fait pas une crise de panique hein. De toute façon il ne te fera rien, on est pas tout seul avec lui dans la salle
J'hoche la tête en lui souriant légèrement rassuré, je veux le voir juste pour avoir des informations sur mon père, c'est tout.
Sonia a réussi à attirer ma curiosité, et maintenant je ne fais que penser à lui, rien qu'à lui.
C'était assez long donc je vous passes jusqu'au moment où nous étions assis dans une salle assez sombre, c'était grave mal éclairé, avec une grande vitre devant nous, une chaise était posé à la table en face de nous, mais c'était tout ce qu'il y avait dans cette pièce.
Aymen : ça va ?
J'hoche la tête en le regardant, lui il n'avait pas l'air effrayé du tout, pas d'angoisse, rien.
La porte c'est ouverte sur deux policiers, un homme limite enchaînée, je devine du coup qu'il s'agit de mon grand père. Et malgré moi, j'ai un mouvement de recul, j'ai déplacé ma chaise pour être un maximum près de mon oncle, c'était plus fort que moi.
Ils l'ont installer sur la chaise, et ils sont son mît devant la porte, les bras croisés a nous regarder.
Ils n'avaient pas enlever les menottes de mon grand père maternel, il était là, devant moi, l'air vieilli mais quelque chose me disait qu'il était encore en plein en forme, ça ce voyait sur son visage.
Mon cœur palpitait de plus en plus, j'attendais le moment où il allait ouvrir sa bouche, où j'allais entendre le son de sa voix pour la première fois depuis tant d'années passé à essayer de l'oublier.
Aymen : comment tu vas ?
Mon grand père : je vais bien, et toi ? Enfin... et vous plutôt, qui me ramènes-tu ?
Aymen : on va bien, merci
Mon grand père a posé ses yeux sur moi à la seconde où mon oncle lui a répondu, il attendait donc de savoir qui j'étais, il m'a oublier alors ?
Aymen : c'est la fille de Sanaa
Il a hausser les sourcils l'air faussement étonnée, il n'étais pas crédible, quelque chose me disait qu'il mentait.
Mon grand père : voyez vous ça.. tu sais que ce n'est pas un endroit pour une aussi belle jeune fille ?
Des frissons ont parcouru tout mon corps, j'ai passé nerveusement mes mains sur mes cuisses en n'osant plus lever le regard, il me fessait beaucoup trop peur.
Aymen : on a que quelques minutes alors elle va t'expliquer directement pourquoi elle est ici
Mon grand père : j'écoute
J'ai inspiré profondément, et sans lever les yeux je lui ai dit..
Moi : je voudrais savoir, qui est mon père, s'il vous plaît
Après ça je n'ai plus rien entendu, alors j'ai lever la tête lentement vers lui. Il avait les yeux plisser, l'air interrogateur, se demandant sûrement si j'étais sérieuse.
Moi : on m'a dit.. que vous saviez, alors.. je voudrais savoir
J'me demandais pourquoi je le vouvoyer, je ne devrais pas avoir de respect envers cette personne, cette horrible personne qui a fait tant de mal dans sa vie.. mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas lui parler comme si je le connaissais.
Mon grand père : ton père ?
Moi : hum
Mon grand père : en s'installant au fond de sa chaise en soupirant bruyamment ta mère c'est que tu es ici ?
Moi : non
Mon grand père : alors je ne peux rien te dire
Moi : pourquoi ? Sa aurait changer quoi qu'elle le sache ?
Mon grand père : je ne veux pas mettre mal à l'aise ma fille
Moi : vous l'avez déjà fait, et même pire en fait
Mon grand père : tu as l'impolitesse de ta grand mère toi. Il regarde Aymen elle vit chez toi ?
Aymen : c'est pas la question, répond lui, elle attend que ça, de savoir
Mon grand père : il souffle ton père, ton père est un homme qui n'a rien avoir avec ce connard de Ryad
Moi : ...
Mon grand père : enfin.. il n'a plus rien avoir, avant c'était le même homme que lui, aussi chien et.. batard avec les femmes
J'écoutais attentivement ce qu'il me disait, et je ne sais pas pourquoi.. mais dans quelques une de ses paroles je me suis reconnu, sa manière de parler.. ses mimiques de visage.. et je détestait ça.
Mon grand père : sa fait un bon bout de temps que je ne l'ai pas vu honnêtement, mais je sais où il est, et si je veux.. je peux connaître toute sa vie en moins de 10 heures
Moi : comment ?
Mon grand père : que je sois enfermé ou non, je suis dehors en même temps
J'ai bien compris qu'il parlait de ses hommes, par contre sa m'étonne de voir que même à son âge, on arrivait encore à le craindre.
Moi : alors.. c'est qui ?
Mon grand père : pourquoi tu veux savoir ?
Moi : parce que je veux savoir d'où je viens
Mon grand père : tu as ta mère non ? Ça ne te suffis pas ?
Moi : ma sœur elle.. elle connaît son père biologique, alors je voudrais avoir cette chance aussi
Mon grand père : qui te dis que le connaître sera une chance ?
Moi : ...
Mon grand père : il me regarde dans les yeux quand les gens te voient, ils disent que tu ressemble à qui ?
Moi : à ma mère
Mon grand père : hum.. je vois. Mais sache qu'ils te mentent, tu es le portait crachée de ton père. T'es yeux, ta bouche, ton nez non par contre, c'est ta mère. Mais même les cheveux.. c'est ceux de ton père
Moi : je m'en fou de ça. Je veux juste savoir qui est mon père
Mon grand père : tu penses qu'en me parlant comme ça je vais te répondre ? Je le regarde en fronçant les sourcils tu te souviens à tes 10 ans ?
Aymen : arrête, ça t'amuse ?
Mon grand père : laisse moi parler avec elle. Tu te souviens ? J'hoche la tête ton père était venu me voir juste après, ici même. Et.. devant les policiers, il m'a.. enculé, comme vous dites les jeunes
Moi : pourquoi ?
Mon grand père : parce qu'il sait qui tu es, il sait où tu habites, il sait ton prénom, ton âge, il sait où ta mère habite, il sait comme moi que tu habites chez ton oncle, et non chez tes parents en ce moment, il sait dans quel lycée tu es, il sait tout de toi. Et même si il ne t'approches pas, il sait que tu es sa fille, et il n'accepte pas qu'on touche à sa relève.
Moi : ...
J'avais même pas les mots, il ment ou il dit vrai là ? J'étais ému sans savoir pourquoi, je comprend pas trop le pourquoi du comment j'ai les larmes au yeux.. mais elles sont là, et elles menaçaient de couler.
Mon grand père : il m'a jurer de me tuer si je te retouchait, donc voilà, tu es en vie
Moi : il ne t'aurai pas menacé t'aurais fait quoi?
Mon grand père : tu serais morte
J'ai avalé directement ma salive, il c'est approcher d'un coup de moi en posant ses bras sur la table, j'ai reculer d'un coup, j'allais faire un arrêt là.
Mon grand père : ne remet pas les pieds ici tu as compris ? Ta sale gueule me fait rappeler plein de mauvais souvenir.
Moi : ...
J'ai clairement pas répondu, en temps normal j'aurais sorti un p'tit « comme ça on est deux. » mais wAllah j'étais entrain de chialer alors j'ai préféré me taire.
Mon grand père : Gardien !! Le gardien s'approche donne moi de quoi écrire.
Le gardien lui donne ça, mon grand père me regarde en ouvrant le stylo, il me dévisage et écrit quelque chose sur le papier.
Mon grand père : en me jetant presque la feuille c'est le nom et le numéro de ton fils de pute de père. Prend contact avec lui si tu veux, mais sache que de toute façon, à ma sortie toi et moi, on se retrouvera.
J'avais du mal à respirer, sur le coup j'voulais partir en courant j'vous jure j'étais pas bien du tout, et Aymen l'a vite remarquer.
Aymen : prend Noor, on y va
J'ai pris le papier en regardant mon grand père dans les yeux, fin.. le seul œil ouvert qu'il avait quoi.
Mon grand père : si tu lui parles, dit lui de faire attention à toi si il te garde.. qu'il engage une protection pour toi même, parce que le jour où je poserais les mains sur toi..
Aymen : en me tirant vers la sortie tu ne feras rien du tout. Faut déjà que tu sortes pour ça j'te signal.
Mon grand père : tu vois l'œil que j'ai perdu à cause de ton père ce jour là ? Je le regarde j'vais lui faire payer, en te fessant perdre la vie.
Je me demandais pourquoi le gardien ne bougeais pas, fin je sais pas ils entendent pas ses menaces ou quoi ? Le gars de 50 ans me menace de me tuer alloooo !!
J'suis sorti de la pièce avec mon oncle, j'ai limite couru pour sortir prendre l'air, et une fois que j'étais enfin dehors j'me suis mise à tousser, j'étais entrain de m'étouffer.
Aymen : calme toi, il ne fera rien
Moi : il.. il avait l'air plutôt convainquant
Aymen : dit toi qu'avant il n'était absolument pas comme ça, c'est depuis la mort de ma mère
Moi : j'le regarde il est devenu fou hein
Aymen : il hoche la tête pire, garde bien le numéro, il va te servir un jour ou l'autre
Moi : comment ça ?
Il a pas répondu il est monter dans la voiture, il est entrain d'me dire que j'suis en danger là ?
[•••]
Le soir même j'étais dans mon lit, je devais appeler Ismael mais j'en avait pas ma force, fin si mais.. nan j'avais pas envie honnêtement.
Majid... mon père s'appelle Majid B******. Aller savoir pourquoi mais j'ai enregistrer son numéro dans mon téléphone, comme ça j'me dis que si un jour j'en ai besoin.. bah je l'ai dans mon tel.
J'me suis allonger en soufflant, j'arrivais pas à arrêter de penser wAllah, je pensais à plein de truc, à mes parents, à mes 10 ans, à mon grand père, à ses menaces, à mon.. père.
J'me demandais qu'elle serait sa réaction en me voyant, fin.. en me parlant parce qu'apparemment il sait tout de.. attendez.
« Il sait comme moi que tu habites chez ton oncle, et non pas chez tes parents en ce moment »
Donc ce vieux fou sait où j'habite ??
Ok, très rassurant.
J'étais à deux doigts d'envoyer un message à Majid.. j'vous jure j'étais sur la page de discussion, mais j'dois lui dire quoi au juste ?
« Salut c'est ta fille, tu veux boire un thé à la maison ? » nannnnn je sais pas wsh.
Mais on verra ça plus tard, j'suis un peu trop fatigué de cette journée, et demain.. demain rien, j'ai juste cour.
Fin de la partie.
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💛
1992 mots aujourd'hui.
Snap : chroniqueuseuhh