Olympe

Bởi OkwOkw

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Moïra est une jeune femme de dix-sept ans qui retrouve sa vie étrangement chamboulée après l'apparition d'un... Xem Thêm

Prologue
What The Fuck Is That ?
Houston, I Have So Many Problems
What A Young Girl Should Not Know
What The Hell, I'm In Hell.
Okay, Time To Be Serious. Lol.
Where's Colin Firth When I Need Him The Most
If You Were A Target I Would Have Reached The Center.
The Fine Art Of Bullshit.
W For What The Fuck Just Happened
Important Information : He's Not Happy
It All Started At The End.
Cupid Screwed Up.
Ed Sheeran Wouldn't Treat Me Like This.
Where's My Epic Background Music?
An Icy Heart Melting.
It Was A Trap.
Why Couln't It Be Minigolf ?
I Came, I Saw, I Fell
The Circle Of Idiots.
A Day Out With Gods.
50 Shades Of Blood
How To Run From The Mess You Made.
You Won't Believe This False Hope.
Well, It Didn't Work.
Kiss For Kiss, Heart For Heart.
Will Bombs Stop Going Off Near Me ?
Problems Are Coming
Clown On A Day Out
The World Turned Upside Down
Uh Oh
I Should've Stayed In Bed.
Pain, Suffering & Come Back
Our Old Friend, Remorse.
So, Maybe I'm Not Okay
PIZZA IS THE MEANING OF LIFE.
The Good, The Bad & The Okay I Guess
Guys, I Disappeared
Let's Go In Hell
Poison
Don't Read This.
You're here ? That's Good. Now We Can Start.
I Almost Died. AGAIN.
I See My Own Death Trap.
Let It Fucking Be.
We Lost Another Member
Is That The End ? Duh.

Things Goes Wonderfully Right (Horribly Wrong Too. Damn.).

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Bởi OkwOkw





-Tu devrais lire ça, me conseillait Ael en s'installant à mes côtés.

Sur mon lit, il me tendait un livre qui semblait être ancien.

-C'est celui d'hier ? lui demandais-je.

Pour toute réponse, Ael hochait la tête.

-Tu as l'air préoccupé, soulignais-je en le voyant les yeux dans le vide.

Il se retournait vers moi avec une mine surprise avant de sourire.

-Je réfléchissais seulement.

-A quoi ? demandais-je.

Il s'apprêtait à répondre mais Hermés faisait irruption dans la chambre.

-C'est quoi cette manie d'ouvrir les portes sans toquer ? grognai-je.

-La recréation est finie. C'est l'heure de l'entraînement, jubilait-il.

Je sentais les courbatures arriver. Maintenant que j'avais débloqué une partie de mes pouvoirs, il allait m'en faire baver avec plaisir.
D'après Pandore, j'avais débloqué mes pouvoirs mais il fallait encore que je m'entraîne pour acquérir une certaine puissance.

Hermès regardait Ael un sourcil haussé. Il manquerait plus que lui aussi se fasse des idées. Je décidai de l'ignorer et de le devancer.
Je marchai alors à travers les couloirs, Hermès sur les talons.

Quand j'ouvrais la porte de la salle, je fus surprise d'y voir Ares et Hestia en plus de d'habitude.
Hestia, toujours très enjouée, avait attaché ses longs cheveux aux reflets de feu en une queue de cheval et avait troqué ses vêtements habituels pour une tenue de sport. Ares, qui était toujours en tenue de combat, avait simplement attaché ses longs cheveux bouclés en arrière.
Pandore n'était pas là, à mon plus grand regret. Sûrement pour éviter ce tordu. Après l'histoire que m'avait raconté Pandore, j'étais en colère contre lui. Terriblement.

-Il travaille, me glissait Hermès.

Je le regardais les sourcils froncés. Je n'avais jamais parlé d'Hadès.

-Oui mais tu y as pensé très fort, ricanait-il.

Je levai les yeux au ciel. Ce type était cinglé.

-Notre premier exercice sera le suivant : maintenant que tu as totalement débloqué tes pouvoirs, tu as la capacité de lire dans les pensées. Sauf ceux des Dieux bien sûr, leurs pensées sont plus complexes donc ce ne sera pas des mots mais plutôt des impressions.

-Ah oui ? J'ai déjà réussi à lire dans les pensées d'Hadès pourtant, dis-je incertaine.

Hermès lançait un regard à Hestia de manière subtile mais pas assez pour que je ne le remarque pas.

-Que se passe-t-il ?

-Rien d'important, se contentait-il de répondre.

Je voyais qu'il était préoccupé, quelque chose semblait le chiffonner. Cependant, si j'avais bien appris quelque chose, c'était de me mêler de mes affaires. Je décidai donc de laisser passer et de me concentrer sur l'exercice.

-Commençons, dit Hestia en attrapant ma main.

Nous nous asseyions par terre, les jambes croisées.

-Pour commencer il faut que tu te détende. Ne prends pas ça comme une épreuve à laquelle tu dois absolument réussir. Ce n'est qu'un entraînement.

J'hochai la tête. Elle m'avait immédiatement rassurée.

-Fais le vide dans ton esprit, comme te l'a appris Hermès.

Je l'écoutais attentivement, les yeux fermés pour mieux me concentrer.

-C'est bien. Maintenant imagine que tes pensées sont enfermées.

-Comment ? demandais-je.

-C'est plutôt compliqué à expliquer, en vérité, c'est toi qui choisi comment bloquer quelqu'un qui essaye de lire dans tes pensées.

J'avais compris. Je me reconcentrai alors. Au bout de quelques minutes qui semblaient une éternité, j'imaginai mes pensées, très reculées au fond de mon esprit. De cet endroit là, j'érigeais de grands murs épais tout autour.
A partir de ce moment, je savais que j'avais réussi.

Lorsque je rouvrais les yeux, Hestia se tenait face à moi avec un sourire jusqu'aux oreilles.

-Combien de temps penses-tu avoir mis ? demandait Hermès.

-Je dirais... Une dizaine de minutes.

-Trois.

J'écarquillais les yeux. Je ne pensais pas avoir été si rapide.

-C'est vraiment super ! m'encourageait Hestia.

Je souriais de satisfaction. J'avais enfin l'impression de ne pas être qu'une bonne à rien.

-Passons aux choses plus compliquées à présent, ricanait Arès.

Il se plantait devant moi et attrapait mes mains. En une fraction de secondes, il me soulevait et j'étais en équilibre sur mes pieds. D'un geste brusque et sec, je retirais mes poignets de son emprise. Je le mitraillai du regard et il haussait un sourcil.

-Que se passe-t-il petite déesse ? ricanait-il avec un sourire scotché aux lèvres.

   Bien sûr, ce nouveau surnom était une de ses inventions. Pas très glorieuse en effet.

-Ne pousse pas le bouchon Arès, le menaçais-je les sourcils froncés.

-Sinon quoi ? Tu vas me lancer une de tes fameuses et misérables flammèches ?

   Son ton remplit de défi et de dédain eurent raison de moi.
   Je lui balançais un coup de poing qu'il évitait en attrapant mon poignet.

-Tu ne m'auras jamais au corps à corps. N'oublie pas que je suis le Dieu de la guerre, petite déesse, me glissait-il.

   Si je ne pouvais pas l'avoir au corps à corps, il me restait un autre moyen.
J'arrachais ma main de sa poigne de fer et en quelques secondes je sentais mes pouvoirs déferler dans mon corps.

   Mes poings étaient recouverts de flammes, mais très différentes d'Hadès. D'après ce que m'avait raconté Pandore, les flammes d'Hadès avaient un double pouvoir : lorsque la flamme entre en contact avec la chair, elle l'a brûle. Cependant si ce n'est pas Hadès qui les éteints, la flamme, même disparue, causera des dommages. Elle procure une sensation de brûlure encore plus intense que la première.

   Je regardais Arès, qui avait toujours cette lueur de défi dans les iris. Avec un léger élan, je l'attaquais de front avec mes poings enflammés. Essayes d'esquiver ça.

-Ça suffit, sifflait Hadès en attrapant mon bras à quelques centimètres d'Arès.

   C'était de famille de vouloir m'attraper les bras ? De rage, je retirais mon bras de ses mains chaudes. Je le mitraillais du regard et croisais les bras.

-Comment veux-tu que je progresse si tu m'empêches de m'entraîner ? grognai-je.

-Ce que tu allais faire n'était pas par envie de progresser. Tu voulais lui faire du mal. Et ça, ce n'est pas une bonne méthode.

   Je claquai ma langue sur mon palais et fronçais les sourcils.

-Il le méritait, clamai-je les dents serrées en octroyant un regard mauvais à Arès.

   Hadès plissait les yeux avant de comprendre que j'étais au courant. Il soupirait et se grattait l'arrière de la tête.

-Sûrement. Mais tu dois penser avant tout à ton entraînement, il n'y a pas meilleur que lui pour ça.

   Je baissai la tête. Il avait raison. Je me battais pour une cause qui n'était pas la mienne, mais Pandore restait ma meilleure amie. Je ne me mêlerais plus de cette histoire, mais je la gardais bien précieusement au fond de ma tête, pour que je ne l'oublie jamais. Je le ferai payer d'avoir été la cause de tant de larmes.

   Je dépassai alors Hadès et me plantait devant son neveu.

-Apprends-moi.

   Arès hochait la tête, troublé. A vrai dire, j'étais moi même étonnée de ma soudaine sagesse. Mais encore une fois, je faisais ça pour avoir des réponses. Si je devenais forte, ça serait une mini victoire pour moi. Et je ferais un grand pas vers Poséidon.

   S'était suivie une longue discussion entre hommes. Hestia s'était évaporée dans un nuage rouge car elle avait des choses à faire. Hadès, Hermès et Arès s'étaient réunis dans le fond de la salle et leur discussion semblait importante. Ils s'étaient bien éloignés de moi de sorte à ce que je ne puisse pas entendre.
De temps à autre, Hadès me lançait quelques coups d'œil avec les sourcils froncés. Il devait sûrement vérifier que je n'essayais pas d'écouter.

   Étant donné que ma présence était tout sauf désirée, je décidais de m'en aller. Le livre que m'avait donné Ael ne disparaissait pas de mes pensées et bien que j'aurais voulu savoir ce qui se tramait entre eux, la curiosité eut raison de moi.

   À pas de loups, je m'échappais de la salle et me ruais dans ma chambre. Je m'asseyais sur mon lit, le livre entre les mains. La couverture, sûrement autrefois grise, s'était quelque peu noircie. Sûrement a cause des nombreuses années que ce livre a subit. J'étais stressée. Une boule au ventre semblait s'immiscer dans mon abdomen et je mordillai ma lèvre inférieure.

Ael avait vraisemblablement déniché un vrai trésor qui m'allait être terriblement nécessaire : c'était le rapport de Zeus du jour de ma naissance.
Apparement, il faisait un rapport pour chaque situation de crise au sein de l'Olympe et bien évidemment, c'en était une majeure.

18 janvier 2000,

La soirée commençait par un miracle : la Grande Déesse accouchait de son enfant. Tout le monde était présent pour assister à ce moment prodigieux.
Seule Perséphone n'avait pas assisté au processus de l'accouchement avec les autres Déesses. Cependant, elle était revenue à la fin de ce dernier.

Elle était donc revenue avant que quelque chose n'arrive.

L'accouchement s'était déroulé sans encombres : la Grande Déesse avait donné la vie à un magnifique enfant. Tout l'Olympe se réjouissait de cet événement.

Fatiguée, elle était restée sur son lit pendant que ses amis s'occupaient de son enfant. Poseidon l'avait rejointe et s'étaient mis à discuter. Toutefois, lorsque la jeune mère toucha la peau du Dieu de la Mer, elle ressentit une étrange sensation.

Plus tard, lorsque tout le monde partit se coucher, je croisais Poséidon en train de se disputer avec quelqu'un mais je ne perçu pas la seconde personne.

Tout sous entendait que Poséidon était le méchant de l'histoire. Le mauvais pressentiment qu'avait ressenti ma mère et par la suite sa dispute cachait quelque chose.

Le lendemain matin, l'Olympe avait perdu son charme, tout était plus gris et sombre. La Grande Déesse avait été froidement assassinée dans sa chambre. Un second poignard s'enfonçait dans le berceau du nourrisson mais heureusement sa mère avait senti le danger et l'avait confié à Hermès. L'enfant était donc également la cible de cette attaque.
D'un accord commun, les Dieux l'envoyèrent sur Terre pour sa protection.

Tout dans ce rapport portait à croire que Poséidon avait assassiné ma mère, et avait tenté pour moi. Il n'y avait strictement rien sur Perséphone.
Je commençais à douter : et si je m'étais trompée depuis le début ? Et si c'était bien Poséidon qui avait tué ma mère ? Ma mère était pourtant la plus puissante déesse, son mauvais pressentiment ne pouvait pas être qu'un leurre.

Cependant, au fond de moi, je sentais que cette histoire restait louche. Perséphone avait tout de même disparue après cette soirée. Pourquoi ? Tellement de questions se bousculaient dans ma tête qu'elle allait exploser.

Tout semblait pointer du doigt Poseidon mais pourtant le cas de Perséphone m'interpellait toujours.

   A cause de sa disparition ou de sa relation avec Hadès ?
Cette pensée me fit monter le rouge aux joues et je refermais brusquement le dossier. J'étais devenue folle.

Je me levais pour ranger le dossier dans un placard à côté de mon lit.
   J'appuyai ma tête sur la porte du placard tellement j'étais épuisée : entre les entraînements de plus en plus intensifs, le cas de Poseidon et Persephone, cette histoire de pierre et le mauvais présage lors de ma dernière rencontre avec la Dame, je ne savais plus où donner de la tête.

-Euh... Ça va ? me demandait Pandore en rentrant dans ma chambre.

   Je lui offrais un pouce en l'air en guise de réponse. Même parler m'épuisait.
Derrière moi, je l'entendais rire et se jeter sur mon lit.

-Qu'est-ce qui te met de si bonne humeur ? lui demandais-je.

-Hm ? Rien de spécial, me répondait-elle simplement.

Je jetais un simple coup d'œil vers elle pour constater qu'elle me mentait effrontément. Vous voyez lorsque dans les films à l'eau de rose la protagoniste se rend compte qu'elle est amoureuse, et qu'elle est allongée dans son lit, un coussin dans les bras, les yeux brillants suivit du fameux soupire de bonheur ? Nous y étions.
A côté, je n'étais qu'un paillasson qui ne servait qu'à se lamenter.

Je me redressai et m'asseyais sur mon lit à ses côtés.

-Dis-moi.

-Je me suis rendue compte que mon amour pour Arès n'était qu'une illusion et je vais tellement mieux maintenant, soupirait-elle d'aise.

Je levai un sourcil et plissai les yeux.
Elle semblait croire à ce qu'elle disait, cependant, je n'y croyais pas. Elle avait passé des millénaires à tenter de l'oublier et elle me ferait croire qu'en quelques jours seulement cet amour se serait effacé ?

-Sa chambre est ici tu devrais toquer avant d'en-

La porte de ma chambre s'ouvrait sans que nous aillons eu le temps de nous y préparer.
Hermès se tenait devant nous, la main sur la poignée. Derrière lui je pouvais voir Hadès lui jeter un regard mauvais ce qui me fit rire intérieurement. Ça me rappelait la fois où lui-même avait interruption alors que je n'étais qu'en serviette. A ce souvenir, mes joues se teintèrent d'une couleur rosée.
Heureusement qu'à présent, personne ne pouvait accéder à mes pensées. J'étais donc libre de divaguer en toute tranquillité.

-C'est l'heure de te faire souffrir, petite déesse, ricanait Arès en arrivant aux côtés d'Hadès.

Je sentais Pandore se tendre et son visage devenir blafard. Je savais qu'elle ne l'avait pas oublié. Cette pensée me piquait le cœur et je ne pu m'empêcher de ressentir cette pointe de haine envers le Dieu de la Guerre.

-Et merde, murmurai-je pour moi-même.

L'heure de la confrontation était arrivée. Après tellement d'années, le moment que redoutait tant ma meilleure amie était arrivé.
Hermès dégageait le passage pour laisser place à Arès.
Ce dernière restait cloué sur place en voyant la rousse à mes côtés. Je le voyais déglutir difficilement et Pandore retenir ses larmes. L'ambiance de la pièce était tendue, comme si tout le monde attendait leur réaction. J'arrivais à ressentir la peine immense que ressentait Pandore et la culpabilité qui rongeait Arès.

Je jetai un coup d'œil à Hadès, qui était autant attentif que moi à la scène. C'était une semaine riche en émotion et ça n'avait pas l'air d'être fini. Loin de la même.

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Moïra✨

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