Il y a fort longtemps, les hommes vivaient dans l'ignorance. Leur vie n'était composée que par la peur de la mort, cet être si sombre que personne ne connaissait et que personne ne voyait venir. Cet être toujours tapi dans l'ombre, s'approchant sans bruit de sa victime pour l'emporter en son antre. Personne ne pouvait lui échapper. La mort emportait toujours sa proie, que ce soit un enfant en bas âge ou le plus puissant des guerriers.
Un jour, un moine de la contrée de Paekche regarda vers le ciel et leva ses mains. Il implora les Dieux d'exaucer son vœu le plus précieux. C'était un homme avec un coeur aussi pur que les rivières, une honnêteté aussi tranchante que la lame d'une épée et un courage aussi grand qu'un volcan. Alors les Dieux le regardèrent implorer pendant huit jours et huit nuits pour voir si sa ténacité était aussi solide qu'on rocher. Le moine ne céda pas malgré toutes les épreuves qu'on lui envoya. Il passa par les vents violents, la pluie torrentielle, le soleil ardent et la neige gelée.
En voyant que le moine ne bougerait pas, les Dieux acceptèrent de lui céder un vœu. Le moine pouvait demander ce qu'il voulait. Tout l'or du monde avait été préparé en amont pour le rassasier, les plus belles femmes avaient été créées, une immense demeure avait été mise sur pieds, un endroit paradisiaque avait été construit. Tous les Dieux se battaient entre eux, sûrs qu'ils seraient choisis par le moine valeureux. Le Dieu de la mort rit au nez des autres, persuadé que le moine demanderait à revoir sa bien aimée, morte huit jours plus tôt.
Mais le moine ne demanda aucune de ces choses. Les mains toujours levées vers le ciel il s'écria :
"- Je vous supplie d'éradiquer de notre monde la peur de la mort. Soigner tous ces malades de leur terreur et permettez nous de vivre en sérénité."
Mais les Dieux ne s'étaient pas préparés à cette demande. Ils regardèrent vers le bas, là où le moine se trouvait. Certains se grattèrent le front, d'autres soupirèrent et une voix s'éleva.
"- Je peux le faire."
Une douce voix, mélodieuse et féminine avait retentit. Tous se retournèrent vers la Déesse qui venait de parler. La Vie. Elle n'était que peu présente. Elle avait créé les hommes puis était parti s'endormir d'un sommeil si profond que personne ne put la réveillé. Elle avait créé les hommes pour qu'ils puissent se débrouiller seuls. Mais elle venait de s'éveiller sous les suppliques du pauvres moines, toujours agenouillé au sol.
D'une main paresseuse elle fit un geste vers la Terre et une étincelle jaillit. Elle alla touché tous les hommes et toutes les femmes. Pourtant rien n'apparut. Déçu, le moine baissa les yeux. Il ressentait encore cette terreur en lui. Mais, du coin de l'œil, il vit quelque chose briller sur son avant bras. Il releva sa manche en tissu noircit et y vit des chiffres défiler. Puis il tourna la tête pour voir un carnet, posé à ses côté.
Une douce voix s'éleva dans les airs et elle annonça, dans un langage inconnu que tout le monde sembla comprendre :
"- N'ayez plus peur. Sur ce carnet votre mort est annoncée et sur votre bras un compte à rebours est ancré. Quand le dixième jour avant votre fin sera venu, votre peau s'éclairera du bleu de mes yeux. Ainsi, vous vivrez votre vie dans la sécurité du savoir."
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Et voilà le retour de Chronosaurus ! Pour les personnes qui avaient déjà commencé à la lire avant que je ne la retire vous pouvez voir qu'il y a déjà du changement !
Je vais travailler sur le premier chapitre le plus vite possible (tout en sachant que Chronosaurus passe après TIRO, donc après les deux chapitres par semaine)
Pour le moment il n'y a pas de présentation pour ce petit bébé mais je prendrais surement le temps d'un faire une plus tard !
❤️❤️❤️❤️