Two & You

By datstyles

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Malicia Benson est une jeune femme heureuse avec son fils, Gabriel. Elle ne manque de rien et tout ce qu'elle... More

Vêtement pour enfant
Sapin de Noël
L'inspiration
La peur
Malade
Réveillon
Première séance
Une seconde
La colère
La frustration
Le départ
Mexico City
Un lit
Retrouvailles
Le passé
La peinture
Un dîner
La plage
Une étape
Rencontre officielle

Avion

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By datstyles

La première fois que j'ai pris l'avion, j'avais douze ans. Mes parents ont des amis qui vivent en Dordogne, c'est dans l'Est de la France. Je me souviens avoir adoré le décollage, c'était une sensation extraordinaire et nouvelle. Je me sentais si vivant, je ressentais mon corps tout entier. J'étais pire qu'un enfant à Noël quand il découvrait ses cadeaux.

J'ai hâte de voir la réaction de Gabriel, s'il va avoir peur où s'il sera vraiment curieux de tout ce qu'il va se passer dans la journée. Je ferme mon sac et je me laisse tomber sur le lit sans draps. Je fixe le plafond blanc essayant de m'imaginer dans la maison en Italie, avec Malicia et son fils. Je l'imagine en maillot de bain, bronzant près de la piscine, ou encore dans celle-ci en train de s'amuser avec Gabriel. Je suis vraiment attaché à eux et je veux ce qu'il y a de meilleurs pour eux.

Alors il y a quelques jours, j'ai réalisé des recherches. J'ai passé ma soirée, étalé sur mon sofa, un verre de vin, un fond de musique et mon ordinateur sur les genoux. J'ai recherché le meilleur des avocats pour eux. Je ne veux pas que Tom obtienne ce qu'il veut, il ne le mérite pas. Je sais que je ne devrais pas m'autoriser ça mais c'est plus fort que moi, c'était plus fort que moi. Je ne remets pas en cause que Tom essaye d'être un bon père mais son but est de faire souffrir Malicia et ça, c'est inacceptable. Je refuse de laisser tout ça arriver.

Je me relève, soufflant. J'espère que Malicia ne m'en voudra pas. Je compte lui dire que j'ai fais ces recherches, j'espère juste qu'elle comprendra que je ne veux que son bonheur et que je veux la protéger. Je saisie mon sac, quitte ma chambre pour rejoindre l'entrée.

- Prêt Monsieur ?

- On peut y aller, Paul, répondis-je en saisissant mes lunettes de soleil.

Paul s'empare de mon sac pour le mettre dans la voiture. Je tapote sur mon téléphone écrivant un message à Malicia.

9h23: "Harry à Malicia : Je suis impatient. Très."

Paul prend la route vers l'aéroport, pendant ce temps je profite pour répondre à des derniers mails professionnels pour pouvoir être tranquille pendant les vacances. Cela fait tout de même un moment que je n'ai pas pris de vacances, ça m'arrivait de prendre deux ou trois jours. Et encore, je ne me reposais pas, je travaillais, je répondais à mes mails ou je prévoyais mes prochains voyages. Paul se gare à l'aéroport, au dépose minute. C'est l'heure des vacances pour lui aussi. Je ne veux pas de garde du corps en Italie, je n'ai pas besoin.

- Bonne vacances, Paul, soufflais-je en prenant mon sac.

- A vous également, Monsieur.

J'apprécie beaucoup Paul. C'est un homme très humble et remplit de gentillesse. Nous discutons beaucoup quand nous sommes en voiture. J'aime discuté avec lui, il donne de bons conseils et ne prend pas toujours mon parti. Parfois quand je suis trop fatigué et que j'ai un peu trop ouvert ma bouche de ma journée, il me le fait comprendre de façon subtile et toujours d'une façon délicate. Je lui donne un dernier sourire avant de claquer la porte et de lui tourner le dos pour rentrer dans l'aéroport. Normalement, personne ne sait que je pars en voyage alors j'espère ne pas croiser de paparazzi, après je sais que je ne suis pas à l'abris de rencontrer des fans. Je sais que ça se sera, à un moment ou un autre. Mon téléphone vibre me coupant dans ma réflexion.

9h56: "Malicia à Harry : Tu es vers où ? "

9h57: "Harry à Malicia : Je suis près du café Colombia, en face des contrôles."

Je relève ensuite la tête pour voir si j'aperçois une tête blonde avec un petit garçon. Je scrute chaque coin, chaque tête. Je ne réalise pas vraiment que je pars en vacances avec eux. Je pense de plus en plus à ce qu'on soit une famille recomposée et l'idée me plait beaucoup.

- Coucou!

Je me retourne en sursautant. Un joli tableau se dresse devant moi : elle tient son fils dans les bras. Il porte un adorable petit sac Superman et un manteau noir. Elle, elle porte une veste kaki, un haut blanc tout ça accompagné d'un jean bleu foncé et d'une paire de Converses. Oui, je la regarde de la tête au pied. J'ai analyser ses tenues, parce que j'aime comment elle s'habille.

- Bonjour vous deux, saluais-je, caressant les cheveux de Gabriel. Vous êtes prêt ?

- Nous le sommes, Gabriel est prêt pour son aventure, répond Malicia en regardant son fils.

- Oui! Je pars à l'aventure, comme Superman, s'écrit-il en levant les bras.

- Oh je vois, gloussais-je. Et bien hâte de voir cette aventure.

Je souris. Ai-je le droit de dire que je tombe amoureux de Gabriel ? Je tombe amoureux de ce petit garçon comme s'il était mon fils. Il est si innocent et adorable qu'on ne peut que l'aimer. Avoir un garçon aussi chou serait le rêve de tout parent et je me sens honoré d'avoir ce privilège.

- A quelle heure décollons-nous ? Questionne-t-elle en effectuant un petit rebond pour rehausser Gabriel dans ses bras.

- Il est à 11H03, nous devrions enregistrer nos bagages et passer les contrôles, expliquais-je, prenant la valise de Malicia.

J'enjambe le pas pour trouver les comptoirs d'enregistrement. Pendant ce temps, j'écoute Gabriel poser toutes sorte de questions à sa mère et c'est  donc à écouter. Gabriel demande si en Italie il y a des bus rouges comme à Londres et je lâche un petit rire. Il est si attendrissant.

Je ne l'ai pas embrassé mais j'en meurs d'envie. Je veux que le premier pas vienne d'elle quand Gabriel est devant nous. Une  fois ce cap passer, je sais que ce sera le feu vert pour s'afficher doucement devant ce petit bonhomme. Nous avançons vers les contrôles et il y a déjà un peu de queue. Malicia pose son fils au sol et celui-ci s'assoit par terre et commence à jouer avec sa peluche qu'il tient dans ses bras depuis qu'ils sont arrivés.

- J'ai hâte, souffle-t-elle, entrelaçant nos doigts.

Je fixe nos mains, lié. Je sens cette chaleur m'envahir de la tête au pied, et bordel, j'apprécie tellement. Je relève nos mains pour embrasser le dos de la sienne. Elle sourit avant de se tourner complètement vers moi.

- Mes parents t'aiment beaucoup, dit-elle, avec ce fameux sourire scotché au visage.

- Je fais toujours sensation auprès des parents, taquinais-je, en glissant discrètement ma main au niveau de sa hanche droite.

- Ils sont contents de voir que je me sente sereine et aussi bien.

- Tout ça grâce à moi ? Demandais-je avec un demi-sourire sur le visage.

- En partie, répond-t-elle. Mais ne t'enflamme pas, c'est Gabriel qui me rend comme ça, relance-t-elle avec un ton moqueur. 

- Ah oui ?

J'aime ces moments taquins entre nous, ça rend les choses encore plus vrai. J'apprécie chaque parole échangé, chaque geste, chaque contact avec elle. Comment être aussi épris de quelqu'un en seulement quelques mois ? Je n'arrive pas à l'expliquer. Notre petite bulle éclate quand nous remarquons que c'est à notre tour de se faire contrôler. Je dépose mes effets personnels dans une boite en plastique blanche avant de passer le portique. Aucun soucis pour moi, je me tourne pour voir Malicia expliquer à son petit garçon comment déposer les objets.

Une jolie scène s'offre à moi quand il dépose un bisou sur le front de sa peluche qui est un chien. Il pose aussi son doudou avant de se tourner vers sa mère pour qu'elle lui explique le reste. Il passe le portique, la contrôleuse lui tend la boite pour qu'il récupère sa peluche, et ensuite il se dirige vers moi. Une fois que tout le monde passé, je propose à ce que nous allions prendre une boisson chaude. Gabriel est assit sur mes genoux et  s'amuse avec les serviettes, il essaye de les plier dans tous les sens. J'en saisie une et je me mets à en plier une pour faire une rose. Gabriel me regarde faire méticuleusement. Je remarque à peine que Malicia nous prend en photo avec son téléphone. Je tends la rose en papier à Gabriel et il la saisie avec ses petites mains.

- Tu veux l'offrir à ta maman ? Chuchotais-je près de son oreille.

- Maman ?

- Hmm ? Fredonne-t-elle, relevant la tête vers nous.

- C'est pour toi, il tend la rose à sa mère avec le plus mignon des sourires.

- Oh mon ange, elle est très jolie, merci, elle se penche pour embrasser le front.

Malicia relève ensuite la tête et me sourit. je ne cesserais sûrement jamais de dire que j'aime vivre tout ça. Même si tout cela est nouveau, je me sens vivre et c'est tout ce que je veux. Gabriel prend sa tasse de chocolat chaud et boit deux petites gorgées. L'embarquement ne devrait pas tarder à être annoncé et je deviens de plus en plus impatient. J'ai hâte d'arriver dans ma maison de retrouver ce petit coin de paradis. J'ai surtout hâte de le présenter à Malicia et Gabriel.

Gabriel à ses bras autour de mon cou, pendant que nous sommes sur le tarmac. Nous allons bientôt grimper des cette avion et Gabriel est un peu inquiet. Ça se comprend totalement, c'est sa première fois.

- Tout va bien se passer mon coeur, c'est promis, assure-t-elle en caressant la joue de son fils.

Gabriel renifle un peu avant de poser sa tête contre mon épaule. Il regarde sa mère et fixe bien fort sa peluche. Je sens que Malicia stresse un peu. Alors d'une main libre je glisse celle-ci dans la nuque de Malicia pour essayer la détendre.

Quand nous montons dans l'avion, Gabriel se trouve entre nous deux. Il serre fort son petit chien et sa mère lui tient la main. Je prends juste mon téléphone pour prendre en photo ce cadre : sa main tenant sa peluche et la grande main de Malicia tenant son autre petite main.

Durant le décollage, je tourne la tête vers Malicia. Elle sourit, et je sais qu'en voyant ce sourire elle est heureuse. Et c'est tout ce qui m'importe. Une fois le décollage passé, Gabriel s'endort rapidement contre Le bras de sa mère. Elle pivote sa tête vers moi.

- Merci pour tout ça, murmure-t-elle doucement.

- Ne me remercie pas maintenant, tu n'as encore rien vu de l'Italie, gloussais-je.

- Mais je suis déjà heureuse alors je peux te remercier pour ça, répond-t-elle avec une moue adorable.

- Alors laisse moi te remercier de me rendre heureux, également.

- Tu as intérêt à ne pas me briser le coeur, Harry, affirme-t-elle, me fixant avec ses yeux bleus.

- Et toi non plus ne me brise pas le coeur, Mali. Ce n'est pas une conversation à avoir aux dessus des nuages avec pleins d'inconnus autour de nous... Mais, je suis prêt à me donner entièrement à toi, à voir si ce n'est pas déjà fait. Je veux juste te dire que je ne fais pas semblant, quand j'aime, j'aime vraiment et je ne le montre peut-être pas mais j'ai peur de souffrir, Mali.

Elle me regarde d'une façon inexplicable. Je sais que je ne montre pas forcément que j'ai aussi peur qu'elle, mais c'est le cas. Je suis prêt à tout donner. Je ferais vraiment tout pour qu'on soit heureux et bien. Je ne veux juste pas retomber comme je suis tombé la première fois. C'était bien trop douloureux et j'en ai énormément souffert.

- Nous sommes vraiment brisés, hein, lâche-t-elle en saisissant ma main pour entrelacer nos doigts.

Nous le sommes. Nous le sommes et j'espère bien que nous deux nous réparerons les choses ensemble. Après ce petit moment de confession, Malicia s'endort à son tour pendant que je dessine sur ma tablette. Je suis très certainement moins doué pour le dessin numérique. Je préfère largement dessiner sur une feuille. Malicia se réveille une petite demi-heure avant l'atterrissage. Elle est mignonne avec ses petits yeux à peine ouvert. Gabriel dort toujours, je pense que l'angoisse l'a fatigué. Au moins il sera en forme quand nous arriverons à la maison.

Gabriel a eu du mal à se réveiller, une fois sortie de l'avion, nous prenons le taxi pour aller jusqu'à ma demeure. Gabriel reprend de la vivacité quand de jolis paysages se dressent devant lui. Il est adorable à regarder. Il s'extasie sur chaque chose qu'il voit en criant des "Maman regarde!".

Le taxi nous dépose une quinzaine de minutes plus tard. Je peux sentir Malicia impatiente ainsi que son fils. Même moi, ça fait un moment que je ne suis pas venue. Le chauffeur m'aide à descendre les affaires du coffre. Je le remercie et Malicia arrive derrière moi pour la payer. Je fronce les sourcils et elle se retourne avec un petit sourire avant de tirer sa valise. Je secoue la tête, riant, incroyable cette femme.

Je sors les clés de mon sac puis j'avance vers la porte d'entrée. Je suis heureux de revoir la façade en pierre de cette maison, la vieille porte d'entrée de couleur marron, accompagné de ses vieux volets blanc.

- Bienvenue en Italie, dis-je en ouvrant la porte de la maison.

- C'est énorme! S'écrit Gabriel en regardant en l'air.

Nous déposons les affaires dans l'entrée de notre futur maison pour deux semaines. Il est temps d'ouvrir les volets, je veux que le soleil rentre dans cette maison et la fasse revivre. Je commence à me diriger vers le salon pour ouvrir chaque volet et fenêtre. Malicia vient m'aider et une fois que le salon laisse apparaître ses secrets, je saisie Malicia pour la tenir contre moi.

- Bienvenue, soufflais-je près de son visage.

- J'aime vraiment ce que cette maison dégage pour l'instant.

Je souris. Je meurs d'envie de l'embrasser, là, au milieu de mon salon poussiéreux dans ma maison en Italie. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle prend mon visage en coupe et dépose un délicat baiser sur mes lèvres. Je fonds, j'ai attendu ce contact pendant des jours. Je ne peux que sourire contre ses douces lèvres. Le séjour ne peut pas mieux commencer.

- Maman, il y a une piscine!

Malicia se retourne vers Gabriel qui se tient près de la porte fenêtre et qui admire le jardin. Elle se dirige vers lui et s'accroupit à sa hauteur. Je la vois lui murmurer quelque chose près de son oreille mais je n'arrive pas à entendre ce qu'elle dit. Gabriel se retourne et se dirige vers moi.

- Merci, Harry, glisse Gabriel avec sa petite bouille d'ange.

Je m'accroupis à mon tour. Je lui souris avant d'ébouriffer ses cheveux.

- Avec plaisir bonhomme, on va bien s'amuser, répondis-je, enjoué.

Une fois tous les volets ouverts, la maison à peu près accueillante, je fais visiter à mes deux invités. Je commence par le rez-de-chaussée. L'entrée est composé d'un grand miroir encré dans le mur, d'une vieille console ou il y a un tableau de nus posé dessus. Dans le salon, il y a un canapé qui a été fait avec des palettes et deux petit fauteuils. Il ya également un vieux piano marron que j'ai récupéré chez mes grands-parents. La cuisine est aussi d'époque. Il y a une grande table en bois avec deux bancs de chaque côté de celle-ci. C'est le plan de travail. les meubles sont anciens et j'ai juste refais le plan de travail qui est noir. La cuisine parait un peu sombre mais elle agréable. J'adore y passer du temps et y cuisiner. Je ne suis pas forcément un expert en cuisine mais je me débrouille. Gabriel est sur mon dos et nous montons à l'étage. L'escalier est en pierre et il est authentique, je n'ai jamais voulu le refaire. J'ai accroché plusieurs  tableaux dans la cage d'escalier. J'entre dans une première chambre, en général c'est celle où ma soeur dort. Elle est de couleur bleu ciel, enfin, il n'y a qu'un seul pan de mur qui est de cette couleur la, sinon le reste est crème. Il y a un petit bureau en face du lit et il y a une grande armoire en chêne. Malicia avance dans la chambre pour ouvrir la fenêtre qui donne sur le balcon. La vue donne sur le grand jardin.

Nous n'avons pas encore discuté de la disposition des chambres. Si elle dort avec moi ou seule avec son fils. Nous visitons la seconde chambre qui est dans les tons rouges, en général ce sont mes parents qui prennent celle-ci. Ensuite nous visitons ma chambre, elle est bien plus grande et elle a sa salle de bain privé. Ma chambre se trouve dans les tons crème. Il y a des fleurs séchés accrochées au mur, autour d'un tableau italien d'un artiste inconnu. Mon lit est en chêne et les draps sont blancs. Un bureau est installé avec une vieille chaise en rotin. Malicia s'aventure dans la salle de bain. Celle ci est plus récente, je l'ai fait rénover. Il y a une grande douche à l'italienne, une vasque en forme de rond et elle n'est pas à l'intérieur du plan de travail, la vasque ressort. La salle de bain est dans les tons marrons avec de la pierre. Gabriel quitte la chambre pour aller je ne sais où.

- Tu aimes ? Questionnais-je, l'épaule contre le cadran de la porte.

- C'est si apaisant, j'aime beaucoup, elle se tourne vers moi. C'est une jolie maison, vraiment.

- Merci, je suis content que tu te sentes à l'aise ici. Je m'avance vers elle, mon bras s'enroule au niveau de sa taille. Je sais que nous n'avons pas discuté de ça mais je voulais savoir comment tu envisageais la disposition des couchages ?

Malicia se met doucement à rire en jetant sa tête en arrière. Je fronce les sourcils face à sa réaction me demandant ce qu'il y a de drôle dans ce que je dis. Elle se calme quelques secondes après et me sourit.

- Quoi ?

- Tu es vraiment l'homme le plus mignon qui m'a été donné de voir, souffle-t-elle, sa main caressant ma joue.

- Mignon ? Grimaçais-je. Tu veux plutôt dire sexy oui ?

- Bien sûr que je dors avec toi, pourquoi tu penses le contraire ? Questionne-t-elle avec son regard interrogateur.

- Et bien... Je ne savais pas trop si tu voulais qu'on agisse totalement en couple devant Gabriel, avouais-je, un peu gêné.

- Je me sens prête à essayer, répond Malicia, d'une voix si douce.

- Tu es sûr ?

Pour réponse, Malicia pose doucement ses lèvres sur les miennes. Ses mains viennent jouer avec mes cheveux qui sont au niveau de ma nuque. Instinctivement, je resserre notre étreinte. Le baiser devient moins doux et plus passionnel. Bordel de merde, j'aime tellement l'embrasser. C'est dingue à quel point elle me fait perdre pied cette petite blonde. Malicia recule doucement, essoufflée, les lèvres gonflées et les joues rouges.

- Je dors avec mon petit ami.

__

[ Hello tout le monde.

Nous revoilà!

J'espère que ce vingt et unième chapitre vous plaît, il est simple mais adorable.

Je voulais vous souhaiter une bonne semaine ainsi qu'un bon courage et une bonne rentrée.

Dites moi votre avis.  x

- datstyles ]

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