Why me ? Tome 1 (réécriture e...

By Fictixn_

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Le copain de ma mère... Je suis tombée amoureuse du putain de copain de ma mère. Pourtant je ne regrette rie... More

INTRODUCTION
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90

Chapitre 66

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By Fictixn_

De la balançoire. Il m'a emmenée faire de la balançoire à Bali Swing qui se trouve à une trentaine de minutes de la forêt. Vous devez vous dire que ce n'est pas grand-chose mais je suis sûr que vous n'en avez jamais fait dans le vide. Je suis excitée comme une puce. Je n'arrive même pas à boire l'eau de coco et les encas qu'on nous a offerts à l'entrée. Ce que j'aime aussi dans ce pays, c'est qu'on nous offre tout le temps quelque chose à grignoter et tout le monde est gentil avec nous. Je fais patiemment la queue car oui, il y a du monde. Je déteste attendre. Mon tour vient finalement. Je lâche le bras de Bart et m'approche de l'équipe de sécurité. On me sécurise à l'aide d'un harnais et je m'assois avant qu'on m'attache avec des sangles accrochée à la balançoire. Je souris rien que de m'imaginer en train de me balancer. Je fais bouger mes pieds, qui ne touchent plus le sol, comme une enfant. Après avoir vérifié que tout est en règle, je fais un dernier coucou à Bart qui me regarde d'un air pensif puis on me pousse dans le vide. L'adrénaline est à son maximum et j'aime la sensation d'être au-dessus de tout, d'être libre comme si le poids que je supporte sur mes épaules depuis des années s'est envolé en même temps que je suis sur cette balançoire. Je ne pense plus à rien, je suis libre. Je ris et crie et j'adore ça. Je regarde même en bas et vois pleins de petits points représentant des personnes. Je tourne la tête et vois Bart me regarder avec un petit sourire, son téléphone à la main. Lorsqu'enfin je dépose mes pieds de nouveau sur la terre ferme, j'ai encore la sensation de voler. Je laisse ma place à Bart qui refuse poliment.

- Ne me dis pas que tu as peur -il secoue la tête- Oh mon dieu tu as peur !

Je me moque gentiment de lui et il nie en bloc. Je le rassure en disant que le plus difficile c'est de se lancer mais qu'ensuite c'est magique. Je le dis d'une manière tellement profonde qu'il décide de passer à l'action. Je vois qu'au départ il n'est pas très serein mais il se détend de plus en plus jusqu'à même pousser un cri. Je ris et le filme afin de garder ces moments précieux dans mon téléphone et pas seulement dans nos mémoires. Il descend et nous en faisons un deuxième avant de partir car il y a beaucoup trop de monde, malheureusement. Nous rentrons finalement après une grosse journée mouvementée passée dehors. Une fois dans la chambre, je m'affale sur le lit et repense à toutes les activités qu'on a faite plus tôt, c'était vraiment génial. Je souris rien qu'en y repensant mais je suis épuisée, je suis limite en train de m'endormir maintenant. Tout ce que j'ai envie de faire c'est de me détendre avec une bonne douche et d'aller me coucher. Je sens le poids du regard de Bart sur moi et j'ouvre les yeux avant de tourner ma tête vers lui, toujours en souriant. C'est bizarre, je n'arrive jamais à vraiment savoir à quoi il pense, même quand il me regarde. J'ai comme l'impression qu'il arrive à contrôler ce qu'il veut faire passer. Il esquisse un sourire et me demande de sa fameuse voix grave et cassée :

- J'imagine que t'as passé une bonne journée ?

- On ne pouvait pas faire mieux !

- Tu me sous-estime alors.

Il est sérieux ? Avec tout ce qu'il m'a fait faire, on n'a toujours pas fait le meilleur ? Je me redresse et le regarde surprise ce qui le fait rire. J'aime ce son qui sort de sa gorge. Il est encore plus beau quand il sourit. Il me tend la main et me propose d'aller prendre une douche. Je la saisis et il m'emmène dans la salle de bain. Il fait nuit, pourtant il n'est pas très tard. J'admire la vue sur l'océan et le ciel qui se reflète dans l'eau. La baignoire est remplie de mousse. Des bougies parfumées décorent les rebords et des coupes de champagne. Il entre dans les baignoires et m'invite à faire de même. Je lui fais fermer les yeux. J'ai encore du mal avec mon corps même s'il l'a déjà vu de nombreuses fois et sous tous les angles.

- Khlayne, j'ai déjà vu ton corps pleins de fois.

- Je sais mais ferme les yeux quand même.

Il soupire mais obéit. J'enlève les vêtements et entre à mon tour, me plaçant entre ses jambes.

- J'ai ouvert les yeux quand t'étais de dos ahah.

- J'en étais sure que tu allais le faire !

Il continue de rire et passe ses bras autour de moi. Nous ne parlons pas, nous restons juste enlacés et buvant notre verre. C'est à ce moment-là que je me rends compte que c'est du Champomy. Je souris. Il a toujours ces petits attentions pour moi.
C'est apaisant cet endroit. J'aimerais pouvoir rester ici toute ma vie mais malheureusement c'est impossible. Demain il nous restera que trois jours avant notre départ, avant le retour à la réalité. On va devoir retrouver notre travail, notre routine. Le seul point positif est que je pourrais revoir mes amis. Le plus gros point négatif c'est qu'il y aura Rose et ma mère dans les parages et je sais qu'elles ont toujours des sentiments pour Bart. Ce qui m'agace au plus haut point d'ailleurs et pourtant je les comprends mieux que quiconque. C'est impossible de ne pas aimer ce garçon-là. Je le regarde en train de se sécher les cheveux tout en me faisant un masque pour le visage qu'il m'a ramené de Corée. Soudain notre musique résonne dans les enceintes. Il arrête ce qu'il fait et nos regards se croisent avant qu'un sourire apparaisse. Nous chantons ou plutôt nous gueulons jusqu'à ne plus avoir de voix. Nous commandons un plat de nouilles et on part directement se coucher même si demain c'est une journée repos. Je n'ai plus trop envie de dormir et Bart est claqué. Il est allongé sur le dos et à son bras posé sur ses yeux. Je m'assois à califourchon sur lui et le fixe. Il ne bouge pas d'une semelle mais il me dit :

- Oh non, pas ce soir Khlayne, je suis crevé.

- Mais non ! Je n'ai pas envie non plus, mais je ne suis pas fatiguée.

- Moi si alors bonne nuit.

- Non ! Bart ?

Il ne répond pas. J'appelle son nom et appuie sur son ventre avec mes doigts. D'un geste rapide, il prend le coussin qui se trouve derrière sa tête et me l'envoi en pleine tête avec. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il passe ses bras autour de moi et m'emporte avec lui sur le lit. C'est une fois allongée que j'éclate de rire.

- C'est bon j'arrête de t'embêter.

J'enfouis ma tête dans son cou et y dépose un baiser avant de l'embrasser. Il tourne la tête et accentue la pression de ses lèvres contre les miennes. Je m'allonge à côté de lui et il pose sa tête sur ma poitrine.

- Je suis super content d'être ici.

- Moi aussi.

Je lui fais des papouilles allant de ses cheveux à sa nuque avant de tomber tous les deux de sommeil. Lorsque je me réveille, je tâtonne la place derrière moi mais il n'y a personne. Je fais le tour de la villa mais aucun signe de mon copain. Je finis par aller aux toilettes où je trouve un mot. Pourquoi il me le laisse dans les toilettes cet idiot.

Si tu me cherches, je suis parti faire du sport. Je rentre vers 12h00.
Ps : J'ai mis ce mot dans les toilettes parce qu'en général c'est le premier endroit où tu
vas quand tu n'es pas aller faire pipi avant de dormir.
Ton Valentin.

Je souris à cette pensée. Il me connaît tellement bien mais pour le coup il a eu tort. En attendant, je décide de bosser pour mes cours. Je suis enfin prête psychologiquement à faire ma première greffe et j'avoue que je stresse complètement. Pourtant cette greffe représente tout pour moi. Elle est le point de départ de ce que j'ai toujours voulu atteindre depuis ce jour où j'ai eu cette cicatrice. Je regarde l'heure et vois qu'il est 11h00, j'ai donc mis une bonne heure pour travailler. Je m'assois par terre, cale mon dos contre le canapé et pose toutes mes affaires sur la table basse. J'adore m'asseoir par terre. J'ai l'impression de mieux me concentrer. Le temps défile sans même que je ne fasse attention. Je suis tellement absorbée par les vidéos de greffe et par mon travail que je ne me rends même pas compte que Bart est rentré jusqu'au moment où il me fait peur. Je pousse un cri de frayeur avant de le frapper. Ce qui au passage le fait extrêmement rire.

- Tu m'as fait peur ! T'es con !

Il continue de rire et enlève son tee-shirt me laissant apercevoir son corps d'apollon et son V. Je reste bloquée sur cette petite partie de son corps, la bouche entrouverte. J'ai plutôt vite arrêter de râler. Sa peau dorée est moite à cause du sport. Il est vraiment trop bien foutu le connard. Il secoue sa main devant mes yeux pour me sortir de ma rêverie.

- Tu m'écoutes ?

- Hmm.
- Arrête de regarder mon corps, je voudrais que tu regardes ma tête plutôt !

Je ris puis lève les yeux vers lui avant de l'écouter pour de vrai.

- Je disais que j'avais pris du poids. Je vais pleurer. 3Kg c'est trop !

Il prend le gras inexistant de son ventre et me montre.

- Si ça peut te rassurer, je t'aimerais toujours autant même si t'es obèse.

- Mouais.

Il s'en va prendre sa douche mais je sais qu'au fond ça lui a fait plaisir ce que j'ai dit, j'ai vu un minuscule sourire se former sur ses lèvres. Pendant qu'il se lave, je décide de faire un truc simple et rapide à manger avec ce qu'on a dans le frigo le temps qu'il finisse. J'opte pour des croquettes aux crevettes. Je lave les feuilles de kale, les sèche et les coupe en très fines lanières. Je prends ensuite du chou et le mélange avec de la farine, un œuf, de l'eau et du sel, le tout dans un saladier. Je fais cuir le tout dans une poêle avec les crevettes. Pile au moment où je mets la table, il sort, tout beau, tout propre. Il me fait un sourire ravageur quand il voit ce que j'ai préparé. Il passe ses bras autour de ma taille et pose son menton sur mon épaule marquée.

- En effet t'es vraiment la meilleure !

- Je sais, mais c'est toujours un plaisir quand on me le rappelle.

Il rit et je frissonne. Je n'en parle pas beaucoup mais je pense que ce qui fait le plus son charme c'est sa voix. Elle est vraiment sexy. Grave et cassée. Il s'assoit à mes côtés, pose sa main sur ma cuisse et commence à manger. Je décroise mes jambes et on zappe les chaînes sans vraiment écouter. Je suis dans mes pensées. J'hésite fortement à lui parler de ma vie. Cela me démange la gorge mais j'ai peur d'éclater en sanglot si j'en parle sachant que je me suis promis de ne plus jamais pleurer dorénavant. Je n'ai plus envie d'être dans l'atmosphère sinistre constante à laquelle je faisais face plus jeune mais je sais pertinemment qu'en parler, plus précisément à lui, cela me ferait énormément de bien. Bart me regard soucieux et me demande si je vais bien car je n'ai pas l'air dans mon assiette.
- Si ça va ne t'inquiète pas !
Je lui souris et il plisse les yeux avant de tourner la tête car son téléphone sonne. Sauvée par le gong ! Je déteste quand il fait ça. Quand il tente de lire en moi. C'est son côté psychologue qui ressort mais je ne suis pas sa patiente. Il passe ses doigts dans ses cheveux et râle en fronçant les sourcils :

- Ma parole ! Elle est pénible ! -je lui demande de qui il parle- Personne.

Je me braque un peu et tourne la tête. Je pense savoir qui c'est et le fait qu'il ne me dise pas que c'est Rose qui l'appelle me blesse un petit peu. Je me lève et vais sur le canapé qui se trouve dehors. Je regarde au loin la magnifique vue. Quelques minutes après il vient et me tend une tasse. Je la saisis et personne ne parle. Je sais qu'il me cache quelque chose mais je n'ai pas la tête à ça. Je me lance avant de me dégonfler pour toujours :

- C'est ma mère...

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