[Le média a regarder qu'en fin de chapitre pour comprendre le rapport.]
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Je vais vous poser une question: Quel est la pire chose que vous avez pu voir dans votre vie, à vous en donner des cauchemars ?
Je vous pose cette question car avec Eireann, nous, nous sommes retrouvé dans une situation qui nous à choquée a vie, enfin plutôt moi. Jamais je pourrais l’oublier.
Je jouais avec poil-de-carotte, Penny et Léo au Cluedo tandis que le reste de la famille était soit en cuisine soit dehors faire une promenade digestive après l’énorme repas du jour de l'an. je gagne en trouvant la coupable : Mme Pervenche, avec la clé anglaise dans la véranda.
Ma sœur en mauvaise perdante boude un peu et me balance un petit coussin dans le visage. Je ne sais pas pour vous, mais si on me balance un oreiller, c’est une déclaration de guerre et une bataille d’oreiller doit s’ensuivre. Tous les coussins du canapé y passent. « Objet volant non identifié en approche ! » Léo participe à la bataille. On se tape avec, à plusieurs reprises, on se saute dessus, même le Sapin de noël s’en prend un en pleine face, faisant tomber une boule qui se casse en entrant en contact avec le sol.
- Ça suffit ! calmez-vous les enfants, ça vaut pour toi aussi Léo ! nous dit Penny.
On se calme difficilement, mais vu les gros yeux de Penny, on arrête. On ramasse tous les pions et accessoire du jeu qui on finit au sol, on range les coussins et on se met dans le canapé pour regarder un film. On choisit de se mettre Harry Potter et la chambre des secrets, mais Penny, n’est pas de cet avis. Elle se positionne devant la télévision les mains sur les hanches.
- Vous n’allez pas encore regarder la télé ! vous n’en avez pas marre à la fin ?
- Non dis-je en haussant les épaules. Tu peux te pousser s’il te plaît, pas que tu sois grosse, mais tu nous caches une partie de la télé.
Elle prend la télécommande et l’éteint.
- Mais tu fais quoi là ? s’emporte Rebelle.
- Baisse le ton jeune fille, pas de télévision aujourd’hui ! vos daddys sont bien trop cool avec vous je trouve. Aller plutôt jouer en haut.
- Non mais tu nous dis de nous calmer, on se calme et là tu nous retires notre temps calme, faut savoir un peu.
- Il y a plein d’activités pour le temps calme, la télé va vous rendre plus abrutis !
- Tu nous insultes d’abruti là ? dis-je en me redressant dans le canapé.
Léo, intervient en ce mettant devant nous et en levant les mains, pour essayer d’apaiser les tensions que Penny a créées.
- Temps mort, dit-il en joignant les mouvements de mains. Penny laisse les Tranquilles, ils n’ont rien fait, tu viens les embêter.
Gustav et Isabella arrivent au salon avec une assiette remplie de cookies tout chauds. Ils arrivent juste à temps, sinon le ton serait sans doute monté d'un cran.
La famille des deux daddys, nous ont accepté et pris comme on était, nos deux grand-mères, nous on prit tout de suite comme leurs petits enfants, Charles aussi. Le courant est passé avec tout le monde sauf Penny. Elle pense que son frère et daddy Alexander, on fait une grosse erreur en ayant des littles, qu’on va les ruiner.
Je prends un cookie, ma faiblesse me perdra, mais, je n'arrive toujours pas a digérer sa remarque. Elle a de la chance que je ne sois pas un sorcier, elle serait pris un « EVERTE STATIM » doublé d’un « RECTUS SEMPRA » et sans doute que j’aurais mis dans son lait une potion pour furoncle. Même Pennywise face à elle serait moins effrayant.
Le reste de la famille revient à la maison, le visage bien rouge dû au vent glacial, quelle idée aussi de sortir par un temps pareille. Tout le monde s’assoit au salon pour le gouter.
- Les monstres on joue à cache-cache ? je compte et vous allez vous cacher, dit Léo.
Il ne faut pas nous le dire deux fois, on se lève en acceptant et on part se cacher.
- Tu pourrais être un daddy tu sais Léo, dit Alexander.
On monte les escaliers et on cherche où ce cacher. Je regarde dans la salle de bain, me cacher dans la baignoire serait trop facile, je referme la porte.
Ma sœur sort de ma chambre en disant que c’est trop facile aussi. Elle me regarde et me prend par la main en me disant « j’ai une idée, vient ! » elle ouvre la porte de la chambre des daddys et la referme doucement.
- Pas ici, t'es folle, ils vont gueuler s’ils le savent.
- Ils nous ont jamais interdit de rentrer dans leur chambre que je sache, dit-elle. Viens.
- Mais c’est évident, on ne rentre jamais dans la chambre des adultes sans autorisation.
Un j’arrive fort, est le signal qu’il a fini de compter.
Elle se glisse sous le lit des daddys, j’entends les pas dans les escaliers et tant pis, je me dépêche de la rejoindre sous le lit king size. On tient bien dessous, mais il n’aurait pas fallu que je sois plus gros.
- Mais où sont les deux adorables littles ? dit Léo dans le couloir de l’étage.
On pouffe de rire à sa remarque comme des enfants.
On l’entend ouvrir la porte des pièces une à une sauf la nôtre.
- Tu vois, je te l'avais dit, il ne va pas rentrer ici, par respect, dis-je en chuchotant.
- Chut tais-toi, me dit-elle en me tapant le bras.
La porte de la chambre s’ouvre et avec poil-de-carotte on se regarde sans bouger. On essaye même de ne pas faire de bruit avec notre respiration. La porte se referme.
- Enfin seul mon amour, dit la voix de daddy Alexander.
Je regarde ma sœur avec une pointe de panique. putain non pas ça !
- Oui depuis que notre famille est là, c’est difficile d’avoir un moment juste pour nous deux. les petits jouent avec ton frère, la famille est occupée, je t’ai que pour moi pour une demi-heure, je vais bien m’occuper de toi. Dit daddy Ekemona.
Eireann me regarde avec des gros yeux de poisson rouge, elle a la même face qu’un gâteau BN.
Je sais plus comment me positionner, elle me tient et me fait chut avec son index devant sa bouche. Elle a envie de rire, comme si c’était vraiment le moment.
Les bruits de leurs baiser s'intensifies, ça me provoquent des frissons de dégouts. Le bruit des chaussures et vêtements qui tombent au sol, ne me rassure pas du tout. Je crains le pire et prie, pour que mamie Michelle mette le feu à la maison, qu’il y est un séisme, une tornade, peu importe, mais que l’on puisse sortir de là sans avoir à assister à ça.
- Tu sens tellement bon bébé, j’ai tellement envie de toi. Ton corps, ta bouche, tes mots, t'es caresses m’ont manqué.
Putain mais daddy Alexander ne pourrait pas se taire, j’ai la nausée. Ses mots crées des maux psychologiques pour moi, alors qu’Eireann se contient pour ne pas rire. Merde mais ya des heures pour faire ce genre de chose. Tsss.
Un grand boom sur le lit, les lattes et le matelas me tape la tête au passage. J’étouffe un cri de surprise comme je peux avec mes mains. Je suis blasé et horrifié par la suite à venir, Eireann, et écarlate, et ai envie de rire. Cette scène la fait rire.
N'y a t'il par pire que voir ses parents faire TAGADAM ?
Mon dieu rendez-moi aveugle et sourd sur l’instant s’il vous plaît. Un bruit de claque résonne dans la chambre.
- Tu as été un vilain garçon Alexander, tu mérites une bonne punition.
- J’ai été sage pourtant monsieur le l'agent de police. J’avoue que j’ai essayé de faire sauter une contravention grâce a un ami qu’il travaille à la police, mais c’est tout.
- Tu vas voir qui va se faire sauter ! dit Ekemona d’une voix grave, suave limite un ours en chaleur.
AHHHH sa y est je saigne des oreilles ! je me prends à plusieurs reprises les lattes du lit avec le matelas contre la tête. Sans parler des clap, clap, clap du lit contre le mur...
Ma sœur a les larmes qui roulent sur son visage tellement elle cache son fou rire en ce passant le nez et mettant une main devant sa bouche.
Je vous épargne les gémissements, les râles de plaisirs et les commentaires qui m’ont rendu complètement sourd. On frappe sur la porte de chambre des daddys, Dieu merci on va pouvoir bientôt en sortir.
- Alex, Ekemona, dit la voit de Léo, je ne trouve pas les enfants, j’ai fait plusieurs fois le tour de la maison et jardin, impossible de leur mettre la main dessus.
- Tain… grogne Ekemona. On ne peut pas avoir trente minutes tranquilles sans qu’une catastrophe arrive dans cette maison. On arrive ! je vais leur faire passer l’envie de vouloir se cacher ou de s’enfuir.
Ils se lèvent et se rhabillent. On est mort peu importe que l’on soit sous le lit ou que l’on apparaisse comme si de rien au salon.
Une fois les daddys sorties, il ferme la porte et commence à nous appeler. La voix de daddy Ekemona résonne plus que celle d’Alexander. On sort du lit en vitesse, afin de partir de cette maudite chambre. La porte s’ouvre quand je me redresse sur mes jambes, c'est daddy Alexander. Il est revenu chercher quelque chose sans doute, et ne s’attendait pas à nous trouver.
- Que… vous étiez où ? vous faites quoi ici ? EKEMONA !
Les pas de celui-ci font craquer les marches tellement ses pas sont lourd, il doit mes monter deux à deux en se dépêchant vu comment son époux l'a appelé.
- Quoi, y a quoi ? Pourquoi m’appelles-tu aussi fort ?!
Quand il nous voit, il reste debout sans comprendre.
- J’étais revenu dans la chambre chercher mon portable et je suis tombé sur eux sortant du dessous de lit…
Les visage des daddys se décomposent. Ils ont un air à Eireann à cet instant, une tête de gâteau BN.
- Ce qui est positif dans cette histoire, c’est que vous nous avez retrouvés dit-elle les joues écarlates.
Vas-y continue de nous enfoncer sœurette…
- Vous êtes ici depuis quand ? demande daddy Alexander. D’une voix mal assurée.
- Hmm je pense sans exactitude à « enfin seul bébé… », dit Eireann.
Daddy Ekemona passe ses mains sur son visage en poursuivant leurs courses dans ses cheveux. Je crois entendre un « fuck » venant de sa part. Je sens mon sang me quitter, ça sent le roussi pour nous.
Ekemona sort de la chambre prévenir que c’est bon, on était à la maison. On va pour sortir de la chambre, le bras de daddy Alexander nous barre le chemin.
- Restez ici, il faut qu’on parle.
- S’il te plaît daddy, commence-je. J’ai assez entendu de chose pour aujourd’hui, je veux juste oublier l’inoubliable de ce qui vient de ce passer.
Daddy Ekemona arrive, il referme la porte derrière lui.
- Va falloir qu’on parle jeunes gens, sur ce que vous avez vu.
- Dieu merci, on a juste entendu et ça nous suffit Daddy, dit Eireann.
- S’il te plaît, je ne veux plus que l’on en parle, on est déjà choqué a vie, que vous faut-il de plus ?
- Vous y allez un peu fort quand même là, dit Daddy Alexander. De plus même si vous êtes des littles, vous savez des choses où les avaient peut-être déjà vécus pour certains.
- Tut, tut, tut ! STOP ! dis-je en bouchant mes oreilles, c’est bon, on sait comment on fait les bébés pas besoin d’en rajouter plus.
- Je te rappelle frérot, que les bébés ce font avec une personne de sexe féminin et une autre de sexe masculin hors, là ils sont tous les deux masculins…
Des images que je ne voulais surtout pas imaginer, me viennent en tête. C’est un cauchemar… Ca y est je suis aveugle maintenant.
- Woo hoo hoo,, c’est bon, je ne veux plus rien savoir du tout !
Je descends suivie d’Eireann en bas. Les grands-parents sont en train de regarder un film aussi vieux que les daddys : « la folie des grandeurs » c’est assez drôle et ça m’évite que mon cerveau se refasse le film de ce qu’il a entendu.
Les daddys arrivent, et s’asseyent eux aussi dans le salon. Les regards des membres de la famille vont sur nous et nos daddys. je pense qu’Ekemona leur a dit.
- Vous savez, commence Ella, faire l’amour c’est une chose toute à fait normal, il faut savoir en parler. Votre daddy Alexander, lui aussi nous a surpris, à plusieurs reprisent d’ailleurs.
- Stop maman !
C’est autour de notre daddy d’être gêné.
- Ben quoi, mon fils, c’est les choses de la nature, je crois que vous nous avez tous surpris, c’est quelque chose de plus courant que l’on ne le pense. Faut savoir en parler pour ne pas rester choqué ou que ça créer un froid.
- M’man ! s’te plaît ! Papa dit lui de se taire, c’est trop embarrassant là.
Tout le monde rigole en voyant Alexander aussi mal à l’aise, ce sentiment que l’on avait ressenti quelques minutes auparavant. Mamie Ella, nous fait un clin d’œil, c’était juste pour qu’Alexander nous laisse et ne revienne pas sur le sujet en le mettant dans l’embarras. Ce qui a plutôt bien fonctionné.
- Ce que je suis content que tu ne te sois jamais remarié maman, je ne sais pas si j’aurais pu survivre à cela. Dit daddy Ekemona en ayant un frisson qui lui parcourt le corps.
- Non mais moi je t’ai surpris mon fils, et ça…
- Woo hoo hoo STOP, maman !
Heureusement que nos grand-mères étaient là, elles réussissent à nous faire passer le malaise en provoquant un malaise à leurs enfants.
La scène qui se déroule dans le film à l'instant continu de nous faire rire. Un strip tease plus tue l’amour, ça n’existe pas. le mec sur le lit à la même expression que moi quand j'étais sous le lit des daddys, alors que le mec planqué sous le lit, a plus ou moins le même comportement de la sœur, sauf qu’elle était à deux doigts de mourir de rire.
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Voilà, voilà pour ce chapitre. Et vous alors une honte ou malaise à raconter ?