Who do you love ? [TERMINÉE]

By lea_btrd

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Keren Dolke est une jeune louve solitaire qui se doit de quitter le territoire où elle vivait caché depuis ma... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
IMPORTANT !!
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Epilogue

Chapitre 13

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By lea_btrd



Je ne savais pas quoi répondre, qu'est-ce qu'elle sous entendait par ma vrai nature ? Parlait-elle de se que Anathé avait pour habitude de me dire ? Le faite que j'étais différente ? Elle me disait toujours qu'elle n'était pas celle qui devait m'en parler, mais alors cela voudrait-il dire qu'il s'agissait de Mamata ? Je me posais trop de question et subitement j'avais peur, mais de quoi ? D'entendre se que j'avais toujours voulu savoir ? Ou d'être déçu par la réponse que je recevrais ?

Mamata se relevait et porta son attention sur le livre pour la millième fois. Elle semblait hyper excité tandis que moi j'avais le trouillomètre à zéro. J'entendais pas se qu'elle disait car elle marmonnait dans sa barbe pleins de chose incompréhensible.

- J'ai jamais réussis à voir ton futur clairement c'est comme si on me montrait que ce que je devais voir, il y avait toujours des choses très flou !

- Mais alors quoi Mamata, éclaire moi !

- Je ne peux pas, ce n'est pas moi qui doit te le dire mais tu le sauras bientôt ! Très bientôt même.

Comment ça ? Si ce n'était pas elle alors qui devait me le dire enfin ? J'en avais marre d'entendre toujours ça, de devoir attendre que cette foutu personne se décide à se montrer pour connaître la vérité à mon sujet. Elle prenait un peu trop son temps et ça me faisait clairement chier.

Je ne ripostais pas car je savais très bien que sinon cela se finirait comme avec Anathé, elle m'ignorerait et j'avais horreur de ça. J'avais plus cas patienter comme je l'avais toujours fait. Elle partit ranger le manuscrit et nettoya le sol qu'elle avait remplis de sa poudre un peu plus tôt. J'en profitais pour descendre et crier un au revoir sans la laisser me répondre puis de partir pour prendre la direction de ma maison. J'étais épuisée, je dormais énormément et pourtant je passais par tellement de train train émotionnel que ça me fatiguais.

La marche jusque chez moi c'était fini très rapidement, en même temps j'avais le cerveau en feu. Tellement de question et si peu de réponse. Je n'avais pas remarqué que j'étais déjà devant ma porte. Je sortais les clés et ouvrais avant d'entrer. Je me changeais et me mettais à l'aise puis décidais d'allumer la radio pour mettre de la musique, ça allait me faire penser à autre chose.

Je me motivais à faire à manger ce soir, je ne savais pas trop encore quoi alors j'observais dans chaque placard puis le frigo afin de trouver mon bonheur. Je n'étais pas hyper doué en cuisine mais je me débrouillais. Je décidais de faire des lasagnes car c'était un plat dont je raffolais.

Je commençais par faire la sauce bolognaise qui était plus facile que la prochaine que je devais faire. J'étais entrain de finaliser ma sauce quand la sonnette retentit, ne pouvant pas me déplacer je criait à la personne d'entrer. Kitai apparu devant moi l'air curieux. Je le voyais souvent lui ces derniers temps. Il s'installait sans parler et me regarda juste faire.

- Tu fais quoi ?

- Des lasagnes.

- Très bon choix, je peux t'aider ?

Il se levait et retira sa veste, j'en conclus donc qu'il ne comptait pas attendre mon acceptation. Il regarda se que j'avais déjà fais et avant même que je ne puisse lui demander de commencer la sauce béchamel, il se lança. Il était fluide dans ses mouvements et avait l'air de connaître exactement la recette. Monsieur serait bon cuisinier ?

- Prépare le four et le plat ! Il m'ordonna.

- Ok chef ! Je lançais amusé de le voir comme ça.

Il souriait à ma réponse puis termina de saler et poivrer. Une fois tout préparé on enfourna le tout et rangea le bordel. C'était silencieux mais pas désagréable, pas ce genre de silence qui nous rend mal à l'aise. On s'installait finalement devant la télé le temps que ça cuise. Il y avait un de ces films à l'eau de rose sur les loup-garous que les humains s'amusaient à créer depuis que notre existence avait été révélé. Je préférais les livres, ils étaient plus vrai et on se projetait mieux.

J'avais vraiment faim et mon ventre me le faisait savoir, je mangeais pas tellement ces derniers temps. Manque de temps ou d'envie sûrement.

On était resté une bonne petit heure sur le canapé, jusqu'à se que le four se décide a sonner.

J'invitais Kitai à rester manger si déjà il m'avait aidé, et il accepta directement. Je ne savais pas pourquoi il restait souvent à mes côtés en ce moment mais ça ne me dérangeais plus autant. C'est vrai, il n'était pas obligé de rester avec moi à la bibliothèque ce matin et pourtant il l'avait fait. Ceylan n'avait pas peur que je parte car il savait que je ne pouvais pas avec une meute comme la sienne. Donc Kitai n'avait eu aucune raison de me surveiller et donc de se coltiner mon humeur massacrante.

Celui-ci me devança et ce leva pour me servir, je le remerciais et attendais qu'il fasse de même avec lui pour commencer. Je ne voulais pas nous lancer des fleures mais, ces lasagnes étaient les meilleurs que j'avais mangé de toute ma vie. La béchamel était exquise et je me demandais qu'est-ce qu'il avait fait pour lui donner un goût pareil.

Je l'avais d'ailleurs complimenté mais il ne m'avait pas répondu. Je commençais à le cerner un peu donc ça ne me vexa pas, il ne disait rien mais ça le touchait quand même. Une fois fini je me levais pour tout débarrasser mais la sonnette retentit une fois de plus. Cette fois-ci je me levais pour ouvrir et quand Ceylan apparu devant moi j'eus un mouvement de recul. Il regarda derrière mon épaule et quand il vit Kitai son regard changea.

- Je voulais te parler, mais apparemment je dérange.

Kitai posa sa vaisselle dans le lave-vaisselle et arriva à notre hauteur.

- Reste, je comptais partir.

Il accompagna le geste à la parole et s'en alla sans se retourner. Ceylan planta son regard tranchant dans le mien et ensuite je me décala pour le laisser entrer. Il huma l'air et observa le lave-vaisselle avant de porter son attention sur moi à nouveau. Il s'installa sur le canapé la mâchoire contracté tout en soufflant un bon coup.

Ceylan leva les yeux et se leva pour regarder la photo qui était accroché au mur de mon salon en face du canapé. Il s'agissait de celle qui avait survécu au crash, elle où je me trouvais avec mes parents. Il l'avait regardé pendant de longues minutes avant de finalement se décider à me parler.

- Merci pour Zara.

- Tu n'as pas à me remercier, j'ai fais se que n'importe qui devrait faire.

- Oui mais tu n'en étais pas obligé, je sais que tu ne nous aimes pas et pourtant tu as quand même sauté et risqué ta vie.

En réalité c'était lui et Jane que je n'aimais pas, les seules qui m'avait réellement détruit. Je ne détestais pas les autres et encore moins les enfants. J'avais toujours adoré les enfants même si je n'avais jamais eu l'occasion de m'occuper d'eux.

Il n'était pas obligé de venir ici me parler et pourtant il l'avait fait, il devait vraiment porter ses membres dans son cœur. Surtout que je savais que ça lui coûtais toujours de me voir. Je ne m'en étais pas rendu compte de suite de la distance que j'avais mis entre lui et moi. Je m'étais tellement reculé que j'étais maintenant dans le fond du salon.

C'était vraiment étrange parce que j'avais envie de sauter dans ses bras subitement, de le sentir près de moi, me toucher. Ça m'avait prit d'un seul coup et la violence avec laquelle ça m'avait frapper était presque absurde. Je tentais de rejeter ces pensées et me concentrait un minimum sur la réalité.

Ceylan se grattait les yeux et bougea nerveusement sur le fauteuil qu'il avait rejoins. Quelque chose le gênait visiblement et je m'inquiéta malgré moi. Je m'avançais un peu vers lui mais il m'arrêta avec sa main sans même me regarder.

Je ne savais pas qu'est-ce qui lui arrivait mais je préférais ne pas l'énerver et donc je fis se qu'il me demanda indirectement. Il s'adossa et posa sa tête en ouvrant les paupières. J'eus le temps d'apercevoir ses iris rouges qui me glaçais à chaque fois le sang. Je me posais contre la porte toujours anxieuse par le soudain changement de l'alpha. Celui-ci ce leva subitement et me fis face tout en posant brusquement ses mains de chaque côté de ma tête.

La violence avec laquelle il s'était rapproché de moi m'avait effrayé. Je ne m'attendais pas du tout à se qu'il fasse ça d'un seul coup et si brutalement.

- Évitons nous jusqu'à demain parce que je suis pas sûr de tenir sinon. Il disait à bout de souffle.

Puis il me poussa pour sortir de la maison. Je n'avais pas de suite capter le sens de sa phrase jusqu'à se que je me rappela d'une chose. Je me dirigeais vers le calendrier et mes doutes venaient effectivement de se confirmer, demain c'était la pleine lune.

Je ne savais pas de quoi il se retenait mais il devait vraiment avoir du mal. Nous savions tous que l'arrivée de la pleine lune voulait dire avoir plus de difficulté à se contrôler et donc plus de chance de faire des dégâts.

Après être resté très tard devant la télé, je me décidais enfin à monter à l'étage pour faire ma toilette et me coucher. J'étais crevée au début et incapable de fermer l'œil parce que j'avais trop de chose qui se bousculait dans ma tête, mais quelque temps après j'avais finalement réussi à m'endormir.

Plus tard dans la nuit un cauchemar me réveilla, la sueur me collait partout sur le corps. Je me sentais si sale. J'avais rêvé que quelqu'un m'observait dans la chambre, je l'avais entendu me susurrer quelque chose à l'oreille mais je ne m'en rappelais plus. Ce qui m'avait le plus inquiété c'était cette atmosphère inquiétante qui m'avait presque étouffé. Heureusement lorsque je me réveilla personne n'était là, juste la fenêtre qui était une fois de plus ouverte. Je commençais à trouver ça vraiment étrange.

Mon cœur s'accéléra subitement. Pourquoi ma fenêtre était toujours ouverte ces temps-ci ? Je me levais et regardais à travers celle-ci mais je ne vis rien. J'étais vraiment paniquée alors sans réfléchir, je me levais et m'habillais. Jogging et pull suffisait amplement.

Je sortais de chez moi et marchait dans le village, je ne savais pas exactement où il habitait mais je devais chercher. Je continuais de marcher pendant un bon moment avant de m'arrêter. Un rocher me fit de l'œil et je m'installa dessus pour fermer les yeux et inspirer lentement. Je tentais d'appeler celui que je recherchais grâce au lien et j'espérais qu'il serait le seul à l'entendre.

Aucune réponse mais pourtant mon instinct me dictait de rester et patienter. C'est se que je fis et quand au bout de cinq minutes seulement la silhouette de Kitai se dessina, je me sentis soudainement mieux. Il avait l'air inquiet et me regardait pour voir si se que j'avais était grave.

- Ça va pas Keren ?

- Je.. Kitai, je crois qu'on m'espionne.

Son regard changea subitement, il porta un intérêt sur moi encore plus intense. Cette nouvelle ne lui avait pas plus et il attendait qu'une chose et c'était que je développe.

- Ça fait deux nuit que je me réveille et que je découvre ma fenêtre ouverte alors que je suis sûr de l'avoir laissé fermer.

- Allons chez toi, je vais voir si je sens quelque chose.

Aussitôt dit, aussitôt fait. On arriva chez moi en un rien de temps et il monta directement sans même m'attendre. Je le laissais faire et le rejoignais vite en haut. Il se concentra et huma l'air avec les yeux fermé. Il regarda partout, près de la fenêtre et la porte mais comme il ne montrait rien je ne savais pas s'il avait senti quoi que ce ou pas.

Il s'avança enfin vers moi et tourna le regard vers cette fameuse fenêtre.

- Je sens rien Keren, j'ai peut-être une idée mais je suis pas sûr.

- Dit toujours.

Il souffla et se coucha.

- Les alpha sont capable de cacher leur odeur à la perfection. Il s'agit peut-être de Ceylan étant donné que tu es son âme-sœur il doit avoir besoin de te voir afin de calmer son loup.

Je n'avais pas pensé à cela, si c'était vraiment lui je comptais bien l'engueuler. Comment pouvait-il oser rentrer chez moi comme ça et en pleine nuit en plus. Je détestais ce sentiment, je me sentais pas en sécurité. Kitai m'ordonna de me coucher mais je n'en avais plus envie, j'avais presque peur de dormir.

Il avait dû le sentir car il me força en me portant et me posant sur mon lit. Je me laissais faire, je n'avais pas la force de riposter et puis il était plus fort que moi. Il alluma ma petite lampe et ferma le volet de ma fenêtre que je ne fermais jamais car généralement j'aimais me réveiller avec la lumière du jour.

Il s'avança vers la porte et avant de partir me lança une dernière phrase qui me rassura.

- Tu peux dormir tranquillement, je vais surveiller la maison le reste de la nuit.


___________________________


Excusez mes fautes, je fais de mon mieux pour les corriger. Merci de votre compréhension, en espérant que vous avez apprécié la lecture.

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