Le ciel était bleu

By plume-fauve

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L'année de première s'est finalement terminée et de l'eau a coulé sous les ponts au lycée Jeanne d'Arc. Si c... More

Prologue : Lili
Chapitre 1 : Thylane
Chapitre 2 : Sam
Chapitre 3 : Olenka
Chapitre 4 : Farah
Chapitre 5 : Lili
Chapitre 6 : Léo
Chapitre 7 : Thylane
Chapitre 8 : Farah
Chapitre 9 : Olenka
Chapitre 10 : Sam
Chapitre 11 : Lili
Chapitre 12 : Thylane
Chapitre 13 : Léo
Chapitre 14 : Olenka
Chapitre 15 : Farah
Chapitre 16 : Sam
Chapitre 18 : Thylane
Chapitre 19 : Olenka
Chapitre 20 : Léo et Farah
Chapitre 21 : Sam
Chapitre 22 : Lili
Chapitre 23 : Léo
Chapitre 24 : Lili
Chapitre 25 : Olenka
Chapitre 26 : Sam
Chapitre 27 : Thylane
Chapitre 28 : Farah
Chapitre 29 : Quand tout s'effondre
Chapitre 30 : Quand la tempête passe
Chapitre 31 : Quand le printemps arrive
Épilogue
La fin
Tome 3 - La vie est belle

Chapitre 17 : Lili

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By plume-fauve

On y était. Le moment qui faisait tourner la tête de Lili depuis... Bon, ok, juste deux jours. Lili frissonna. Elle était face à Sam. Gênée, elle décocha un petit sourire maladroit. Lili gênée, c'était quelque chose d'assez rare.

Sam rougit. C'était ridicule, ils ressemblaient à deux collégiens sur le point d'échanger leur premier baiser. Sam tenta de prendre les devants en commençant maladroitement :

"Bon... J'imagine qu'il faut qu'on parle.
- T'as jamais été doué pour engager les discussions, le taquina Lili, espiègle."

Lili espérait de tout coeur que Sam rebondisse, qu'ils puissent rigoler et se charrier comme avant. Comme avant... Quand tout était si simple.

Mais Sam fronça les sourcils.

Tout n'était pas comme avant, tout ne serait jamais plus comme avant. Quelque chose s'était brisé.

"On va vraiment faire comme si ces derniers mois n'avaient pas existé et rigoler comme deux anciens potes ? hésita Sam.
- Désolée... Je pensais que ce serait plus simple si on détendait l'atmosphère.
- T'as jamais été doué pour détendre l'atmosphère."

Il lui renvoyait la balle ! Galvanisée comme si elle venait de remporter un trophée, elle éclata de rire. Sam esquissa un sourire.

Lili ne savait pas comment ils en étaient revenus à ce stade. Il y avait tout juste quelques semaines, Lili le haïssait du plus profond de son être. Mais dès qu'il avait fait un petit pas vers elle... Elle n'avait pas pu résister. C'était terrible à admettre, mais les mots qu'elle lui avait confiés à la soirée de Farah étaient sincères. Lili était toujours amoureuse de Sam. Ou du moins, terriblement attachée.

"Bon, reprit Sam. Euh... Ce que tu m'as dit à la soirée...
- Que j'étais amoureuse de toi ? le coupa Lili, fatiguée de tourner autour du pot.
- Ouais... Faut qu'on en parle. Euh... OK, je me lance. Il ne lui laissa pas le temps de s'expliquer et fonça tête baissée dans ses analyses. Lili, je t'ai aimée comme je n'avais aimé jamais personne. Et, d'accord, peut-être qu'au fond je t'aime toujours. Mais c'est pas parce qu'on aime quelqu'un qu'on doit être avec. Je pense qu'il y a des personnes qui sont faites pour s'aimer mais ne pas être ensemble. Genre, nous. On ne sait pas s'aimer, on s'aime mal et on souffre. On peut pas continuer comme ça.
- Tu veux dire quoi, là ? Tu veux couper les ponts ? Sois clair."

L'orage avait recouvert le ciel qui prédisait une nuance ensoleillée. Et Lili s'était refroidie avec. Non, elle ne comprenait pas. Sam l'aimait, Sam l'avait prise dans ses bras à la soirée. Pourquoi fallait-il toujours qu'il complique tout ?

"Non... Enfin... Ok, je sais pas. Ma tête me dit que oui, c'est le meilleur truc à faire.
- Sans vouloir faire la meuf romantique, qu'en dis ton coeur, surtout ?
- De t'embrasser."

Lili resta interdite. What the... Son coeur avait bondi dans sa poitrine. Sam le regardait avec ses yeux brûlants, ses yeux brûlants d'émotions à la fois trop compliquées et trop puissantes. Elle frissonna.

Après un petit moment, elle avança ses lèvres vers celles de Sam. Son coeur répondait au sien. Le geste lui parut étrange, comme trop familier mais terriblement ancien. Lili posa ses lèvres sur celles de Sam.

Il ne la rejeta pas.

Non, pire encore. Il répondit à son avance, enflammant ainsi le coeur de Lili. Et puis quelques secondes après, il la repoussa.

Comme toujours.

"Arrête."

Et Lili se retrouva rejetée, encore une fois. La fois de trop. Au début, elle resta statique, réalisant à peine la situarion. Mais cette fois-ci, elle n'allait pas rester de marbre. Alors que Sam tournait la tête, elle le gifla violemment.

"Tu sais ce que t'es, Sam ? Non, tu ne le sais pas, parce que tu penses que ton passé de merde excuse tous tes comportements et que le monde entier te doit quelque chose qu'on t'a pris. Je vais te le dire, puisque je suis la seule personne qui a des couilles ici. T'es qu'un petit égoïste de merde qui joue avec les autres. Tu joues avec les sentiments, mes sentiments ! Tu sais que je t'aime et t'en profites parce que pour une fois dans ta putain de vie, t'as l'impression d'avoir de l'emprise sur quelque chose. Bravo, tu as raison ! Tu sais quoi, t'as eu tellement d'emprise sur toi que quand tu m'as rejetée, je suis tombée en dépression. Ouais, dépression, la vraie, celle qui te donne envie de tout arrêter parce que plus rien ne semble important. Mais crois-moi, crois-moi, tu n'auras plus jamais d'emprise sur moi. Je t'ai trop laissé l'occasion de me détruire. Je suis revenue vers toi. Tu aurais pu être cash et me rejeter clairement, une bonne fois pour toutes. Mais tu me laisses miroiter, tu me prends dans tes bras, tu réponds à mes avances et puis comme d'habitude, tu finis par prendre la fuite ! T'es vraiment une grosse merde et je te déteste de t'aimer ! Oh, et tant qu'on y est. . Quand l'année dernière, t'as décidé que t'avais plus besoin de moi pour mener à bien ta petite vie et que tu m'as rejetée, j'étais enceinte ! J'avais besoin de toi, j'étais seule, t'étais la seule personne qui aurais pu me comprendre. Ouais, j'ai merdé, OK. Mais toi, t'as creusé ma tombe. Alors va te faire foutre, va donc avec ta Thylane de merde, tombez amoureux. Tu crois que je suis aveugle ? Tu dis que tu m'aimes mais je vois bien comment tu la regardes. Arrête de jouer sur deux tableaux et arrête d'empoisonner ma vie. Et bordel, réponds ! Arrête de faire cette moue de chien battu. Arrête de jouer à la victime alors que t'es juste un putain de bourreau."

Évidemment, Sam ne répondit pas. Les yeux écarquillés, il observait Lili comme s'il la voyait pour la première fois. Finie, la Lili transie amoureuse. Tu ne joueras plus jamais avec moi. Je n'ai jamais rampé devant ma personne.

"Va te faire foutre."

Lili s'en alla parce qu'elle sentait qu'elle était sur le point de faire et de dire des choses qu'elle allait regretter. Ce ne fut que lorsqu'elle fit un pas qu'elle se rappela qu'elle était devant le lycée et que des dizaines de personnes l'avaient entendue. Soudain, une silhouette se détacha du groupe. C'était Farah.

"C'est vrai, Lili ? Tu étais enceinte ?"

Lili sentit une remontée acide en elle. D'un pas rapide, elle s'enfuit à l'intérieur du lycée. C'était terriblement cliché, mais le seul endroit où elle avait l'impression qu'elle serait en sécurité, c'était les toilettes. Sur son chemin, les gens l'observèrent en fronçant les sourcils. Lili, la reine de Jeanne d'Arc, avec cet air hagard et en larmes ? Seule ? Allez tous vous faire foutre. Lili s'enferma dans la première toilette venue et elle s'assit sur la cuvette, prise de haut-le-coeur. Son corps n'avait plus de cicatrices mais son coeur en était couturé.

Quelque chose avait grandi dans son corps. Quelque chose qui avait signé le début de sa descente aux enfers. Elle n'oublierait jamais les sentiments qui l'avaient malmenée. Solitude. Tristesse. Solitude. Trahison. Solitude. Faiblesse. Solitude. Solitude. Solitude.

Lili ne pleura pas. Aucune larme ne sortait de ses yeux. Mais l'air lui échappait. Elle toussa. Pourquoi tout devenait flou ? Elle n'arrivait plus à respirer. Dans sa transe, Lili saisit le hurlement de Farah.

"Lili, OUVRE-MOI !"

Lili décocha la serrure alors qu'elle continuait de chercher de l'air. Sa vision commença à se troubler.

"Respire, Lili ! Inspire, avale l'air et souffle !"

Lili ne comprit pas trop ce qu'il se passa. Complètement dans le vague, elle suivit inconsciemment les instructions de Farah et commença à revenir peu à peu à elle. Elle manqua de s'étrangler plusieurs fois, mais l'air finit par circuler à nouveau. Lili se reprit.

"Mon Dieu, Lili, je crois que t'as failli faire une crise d'angoisse... Oh, mon Dieu... Chh, doucement mon bébé... Reviens, je suis là. Il n'y a que moi."

Sur le sol, Lili posa sa tête sur les genoux de Farah. Son amie lui caressait les cheveux en murmurant des choses apaisantes. Elle ferma les yeux. Elle voulait s'enfuir dans un monde meilleur. Un monde où elle n'aurait pas rencontré un garçon aux cheveux roux.

*

"Donuts ou gauffre ? Merde, quelle question. Les deux ! Avec supplément chocolat, évidemment."

Lili observait Farah d'un air envieux. Farah, c'était une fille incroyable. Comment faisait-elle ?

Aux premiers abords, Farah avait l'air assez banale. Une fille avec un beau physique, une fille qui rigolait, une fille toujours entourée de ses amis. Rien d'extraordinaire, en soi. Et puis, les premières paroles. Soudain, elle s'illuminait. Farah devenait pétillante et toute la beauté de son âme transparaissait dans ses moindres paroles. Les gens buvaient ses mots parce qu'aux côtés de Farah, la vie était plus belle. Aux côtés de Farah, on avait l'impression que tout allait s'arranger. Comme Farah semblait toujours heureuse, pourquoi ne le serait-on pas avec elle ?

Mais était-elle sincère ? Ou bien faisait-elle semblant, comme tout autre mortel ?

Comment pouvait-elle être aussi heureuse, là, maintenant, tout de suite ? Léo l'avait rejetée. L'une de ses meilleure amie était au bord du gouffre. Le monde entier semblait partir en vrille. Et Farah était là, toujours à illuminer le quotidien des autres. Une bougie qui éclairait son entourage au détriment de sa cire qui fondait petit à petit. Elle s'éteignait pour les autres.

Lili eut un déclic. Elle se leva de sa chaise et alla faire un énorme câlin on ne peut plus spontané à Farah. Elle n'allait pas non plus éclater en sanglots, mais elle n'en était pas loin.

"Merci d'être toi, murmura t-elle. Qu'est-ce que je ferais sans toi ?
- Tu veux dire, qu'est-ce que le monde ferait sans mon incroyable personne ? la corrigea Farah en époussetant des poussières invisibles sur son épaule."

Les deux adolescentes s'assirent à leur table favorite, celle où elles avaient le plus discuté de tout et de rien. Lili observait Farah d'un air toujours envieux et à la fois débordant de gratitude.

"Comment tu fais ? Pour être aussi heureuse, même quand tout s'écroule ?"

Farah mit un certain temps à répondre. Elle observa par la fenêtre les gens passants. Elle sourit. Et puis il y eut sa réponse.

"C'est pas facile. C'est... C'est juste comme un travail, un effort qui devient une habitude. Regarde : quelque chose va mal. Par exemple, ton mec te trompe. Tu as l'impression que ton monde s'écroule. Tu te sens trahie, tu te sens blessée, tu te dis que rien ne sera plus jamais comme avant et que le monde va s'arrêter. Et pourtant, regarde autour de toi... La terre est toujours ronde, le ciel est toujours bleu. Le monde a tellement de belles choses à offrir. T'es si petite, si insignifiante dans l'univers. Comme tes problèmes, en fait. Ils sont tellement minimes par rapport à ce que tu es, à ce que tu as accompli et que tu accomplira encore. Parce que tout ça, c'est que le début. Chaque jour est un nouveau début si tu t'en donnes l'opportunité. Il y a tellement de choses incroyables autour de toi, des petits faits si ordinaires et pourtant, si tu les regarde bien, ils deviennent extraordinaires. Tu dois juste apprendre à revaloriser la vie, rendre le basique incroyable, l'ennuyant étonnant et le laid merveilleux. Faire de quelque chose qui te rend mal quelque chose qui t'aidera à aller de l'avant, à te rendre plus forte. Parce que je crois que c'est ça, la clé de la vie : apprécier chaque éléments de notre quotidien, savoir trouver le bon partout. Savoir être heureux, quand on est entourés et actifs, certes, mais encore plus quand tu es seul avec toi-même et que tu arrives à apprécier ce moment. Il y a toujours une lueur d'espoir au bout du plus sombre des tunnels. Alors, même quand tu auras l'impression d'avoir tout perdu, rappelle-toi. Rappelle-toi des fois où tu as vu cette personne faire un acte de bonté devant toi. Rappelle-toi de tous ces fous rires que tu auras eus. Rappelle-toi de cette prof qui te poussait à faire de grandes choses. Mais surtout, rappelle-toi de ces fois où t'as pleuré, de ces fois où tu t'es sentie plus bas que terre. Et regarde-toi maintenant : tu es plus forte que ça et le meilleur t'attend."

Un long silence suivit ses paroles. Et Lili aurait juré que le monde s'était arrêté pour écouter Farah. Elle frissonna.

"OK, c'était super kitch, rigola Farah.
- Un peu, admit Lili en riant. Mais putain... C'était surtout incroyable, je crois que je veux que tu répètes tes mots pour que je les enregistre et j'en fasse mon mantra. J'aimerais tellement te ressembler, Farah. Ne me regarde pas, je sais, queen Lili qui veut être comme quelqu'un, c'est assez inhabituel. Mais j'aimerais juste arriver à toujours être heureuse comme toi.
- Non, Lili, tu n'as pas compris. Je ne suis pas toujours heureuse. Il y a des moments où j'ai juste envie de disparaître, où tout mon être me dit que c'est trop et que je n'en peux plus. Tu dois être triste. Tu ne dois pas te réfugier toujours dans tes sourires. Crie quand tu veux crier, pleure quand plus rien ne va. Et puis calme-toi, reprends-toi. Est-ce que tout ça en vaut la peine ? Accepte ta tristesse et ta colère. C'est pas mauvais, la tristesse. Tu dois juste apprendre à être triste. Savoir te relever derrière parce qu'au final, rien de tout ça ne mérite de t'enlever ton sourire. La vie vaut d'être vécue. Il y a tellement de choses belles qui nous attendent, et chaque jour est susceptible d'être le dernier. Alors, pourquoi se prendre la tête ? Carpe diem ! »

Lili contemplait Farah avec des yeux émerveillés. Elle avait littéralement posé sa tête sur ses mains et posait sur Farah un regard d'adoration. Et puis la blonde rigola :

"Tu me donnes envie de t'embrasser !
- Bah qu'est-ce que t'attends ?"

Lili éclata de rire et embrassa son amie. Les deux amies rirent aux éclats. Au même moment, deux vieux monsieurs qui discutaient ensemble se retournèrent et les observèrent d'un air plein de dégoût. Farah ne perdit pas une seconde pour réagir.

"Quoi ? C'est choquant, deux filles qui s'embrassent ? On n'est plus au Moyen-Âge, il s'agirait d'arrêter d'être régressiste et d'être choqué par de l'amour."

Lili éclata de rire.

« Tu n'en perds pas une.
- Je louperais jamais une occasion de faire chier ces homophobes de merde ! approuva Farah. »

Lili sourit. Tout le monde avait besoin d'une Farah dans sa vie. La blonde se devait d'être à la hauteur de son amie. Alors, elle se força à se concentrer sur elle, réel effort étant donné la situation.

« Plus sérieusement, Farah. Comment ça va ? Après ce qu'il s'est passé avec Léo, tu, euh, tiens le coup ?
- J'évite d'y penser, honnêtement, avoua Farah d'un air triste, et elle parut soudain tout de suite plus vulnérable. Je reste good vibes. Et puis, mes copines ont trop de problèmes pour que je me concentre sur les miens !
- T'as pas à être notre héroïne, la réprimanda Lili. Faut que tu prennes du temps pour toi. C'est bien beau d'asséner de grands discours optimistes si tu ne les appliques pas à toi-même. Tu essaies tellement tout le temps de rendre les gens heureux que tu oublies ton propre bonheur. Tu dois pas te nourrir de la joie des autres, tu dois être joyeuse.
- Woah. Qui aurait cru que Lili était si observatrice envers son peuple ? s'étonna Farah avec un sourire mi-amusé, mi-mélancolique. J'imagine que t'as raison, ajouta t-elle. Mais... Je sais pas, j'arrive pas à me centrer sur moi-même même si je pousse tout le monde à le faire."

Lili fronça les sourcils. Les mauvaises pensées semblaient soudain l'assaillir à nouveau. La blonde se remémore ses paroles et chuchota :

"Crie quand tu veux crier, pleure quand plus rien ne va.
- Je veux pas, articula Farah. Ac... Actuellement, la seule chose qui me retient de craquer, c'est de me dire que tout va bien et de penser à autre chose.
- Un jour, tu vas exploser, l'avertit Lili, inquiète.
- Alors j'espère que tu seras là, ce jour."

Lili prit les mains de Farah dans les siennes. Et elle jura :

"Je te jure que je serais toujours là pour toi."

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BONNE ANNÉE !! ♥️ Je vous souhaite tout le meilleur pour 2020, soyez heureux d'être vous-même, parce que vous êtes tous géniaux, ne l'oubliez jamais!

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