Nabil le psychopathe { قصة خي...

Par ynsssm

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c'est pas un kidnapping comme les autres. Plus

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Par ynsssm

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lorsque j'ai ouvert les yeux, j'avais limite oublié où j'étais, j'ai juste remarqué que personne n'était entré entre temps. J'ai regardé l'horloge il était 6h du matin

c'est que j'ai le sommeil court

je suis allée à la salle de bain faire ma routine, puis je me suis habillée

j'ai ouvert les volets et la fenêtre pour aerér la  chambre.

ensuite, je suis descendue à la cuisine, j'ai pris de quoi déjeuner et je suis remontée en speed avant de croiser quelqu'un, mais bien sûr il fallait que je tombe dans les escaliers, déjà que quand je monte les escaliers normalement, c'est limite si je me casse pas la gueule alors pourquoi je cours purée??

je pensais que ça avait réveillé personne du coup je me suis vite relevée

SAUF QUE,

j'ai vu pleins de têtes sortir d'un coup de leur chambre soubhanAllah, ça veut dire j'ai fait grave du bruit donc que je suis grosse, la 7echma

? : ça va?
Moi : oui oui t'inquiète

parmi tous ceux qui avaient sorti leurs têtes, un d'entre eux a dit :

? : c'est pas toi hier qui a couru comme une folle ?
Moi : je vois pas de quoi tu parles

aïeee la honte, maintenant tous les gens vont se rappeler de cette scène

? : mais si c'est toi même le chef il courrait derrière
Moi : non non tu dois confondre

juste après avoir dis ça, je me suis empressée d'aller dans ma chambre, il a continué à parler tout seul mais j'ai pas calculé

flemme.

j'ai pas fermé à clés parce que je voulais quand même voir si quelqu'un allait venir me parler.

j'ai allumé la télé pour mettre netflix

mais ça marchait plus punaise!

déjà que je m'ennuie avec alors maintenant sans je fais comment?

eh je vous jure que si ce qui s'est passé hier n'avait pas eu lieu, je serai partie faire une petite crise pour netflix lol

sah... Je me suis pas encore totalement remise de cette scène ... Je revois ses yeux... Remplis de haine ... Comme si j'avais tué quelqu'un de sa famille.... Puis quand il a tiré sur le mur...

j'ai vraiment cru que j'allais mourir.

tellement j'étais énervée j'ai commencé à me rouler de partout dans le lit et jeter les coussins de partout.

j'aurais eu des gants de boxe et un sac, je me serais déchaînée

mais y'a la salle en haut!!

eh vas-y comment je fais pour avoir autant de force dès le sbah

mange d'abord ma soeur

c'est exactement ce que j'ai fait.

une une fois fini, j'hésitais vraiment à monter dans cette salle, y'a des chances qu'elle soit fermée en plus, j'ai aussi des chances de croiser l'autre là, il me fait peur je veux pas l'affronter, ni lui parler ce wa7ch (monstre), j'ai longuement réfléchi mais je savais toujours pas quoi faire

j'ai vraiment envie de peter un câble et me déchaîner sur quelque chose d'autre qu'un humain, mais je sais que si je monte dans la salle il y sera car partout où je décide d'aller, il y est.

je me suis contentée de ranger mon lit et de fermer la fenêtre parce qu'il fait froid.

puis je me suis allongée dessus, j'ai mis gulli et j'ai regardé les dessins animés, c'est mieux que rien déjà.

au final j'ai re défait mon lit et je me suis couverte parce que j'avais froid.

j'ai regardé les dessins animés puis j'ai commencé à zapper les chaînes jusqu'à tomber sur super nanny.

je kiffe cette émission, alors j'ai regardé.

[...]

11h04.

y'avais encore super nanny à la télé, franchement trop bien j'ai grave kiffé, je faisais que de commenter à voix haute leurs actions et leurs bêtises, parce que sah y'a des enfants ils sont fous, tellement ça m'a énervé je criais toute seule, je ressemblais à une folle.

« ÇA AURAIT ÉTÉ MOI COUP DE TÊTE JE LE RAMÈNE DANS LE CAGIBI JE L'ENFERME ON EN PARLE PLUS. »

Mais non c'était pas moi.

Quand tu vois les petits crier, se mettre par terre parce que maman veut pas leur acheter un jouet, ça met la haine, la honte, après les gens te dévisagent.

cousin elle t'a dit non c'est non, mais on peut pas leur en vouloir ils peuvent pas comprendre.

mais de là à se mettre par terre, c'est que vraiment leur mère ne leur fait pas peur, moi si y'en a un qui ose me faire ça je fais ze3ma je le connais pas sah.

On va me dire : « madame c'est votre enfant?»
- « où ça ? »
- « juste là, affalé par terre»
- « Ah lui? Non non je le connais pas, je sais pas qui c'est »

c'est mort je le sors plus ciao

on dahak bien sûr

que je commentais, j'espère juste que personne m'a entendu hein.

ça s'est fini à 12h.

J'avais un peu faim mais je voulais me contenir jusqu'à 13h, au moins je suis pas obligée de redescendre pour prendre un goûter à 17h, fin c'est technique vous pouvez pas comprendre

Quand soudain, (oui je me crois dans un film) quelqu'un est entré dans ma chambre sans toquer, alors là, ça va mal se passer, on est où là ? Depuis quand on toque pas ? Imaginez si j'étais en train de me changer??

C'était Naïm

Naïm : salam
Moi : salam?
Naïm : ouais salam
Moi : salam

il est bizarre lui, même pas il toque et il dit salam comme si de rien n'était

Lui : ça va ?
Moi : j'ai l'air d'aller bien?
Lui : bah...Oui
Moi : voilà alors pourquoi tu me demandes
Lui : kesta tu fais la ze3ef
Moi : t'es entré, même pas t'as toqué imagine je serais en train de me changer
Lui : ahhh désolé
Moi : t'inquiète c'est pas grave

j'abuse un peu non? Mais c'est mon intimité je m'en fou

Moi : y'a un problème ?
Lui : non pourquoi
Moi : juste je demande comme ça
Lui : désolé pour hier
Moi : non c'est pas de ta faute
Lui : si je fais parti du truc
Moi : non t'inquiète j'en veux à personne même à Nabil je lui en veux pas
Lui : mais? Il a essayé de te tuer
Moi : je suis arrivée à un stade où ça y est je m'en fou, j'en veux plus à personne, je veux juste sortir d'ici
Lui : ...tu sais que ton frère il a pas payé
Moi : ouais j'sais
Lui : Nabil il est sorti hier tard et il est pas-
Moi : et alors? je m'en fou
Lui : il est pas joignable
Moi : et donc
Lui : bah je sais pas j'ai peur pour lui
Moi : c'est le chef, il va rien lui arriver t'inquiète

il m'a souri

Lui : bref tu viens en bas?
Moi : non
Lui : si viens y'a personne aujourd'hui wallah

aah oui ils sont tous sorti c'est vrai

Moi : pourquoi t'es pas parti?
Lui : je les rejoins après

la blague

Moi : ils sont allés où?
Lui : au ski

pardon? au ski? mais pourquoi personne m'a ramené moi ?

vas-y, je m'en fou j'ai pas besoin de leur ski t'façon

Moi : ahhh bien
Lui : bref descends à manger c'est prêt
Moi : qui a fait à manger ?
Lui : moi
Moi : t'as fait quoi
Lui : pâtes sauces bolognaises
Moi : oouuuhh j'arrivee

j'ai même pas attendu, je suis descendue nishen, putain j'ai la dalle, pendant 4 semaines je graillais que des trucs pas chaud, ça m'a manqué

arrivée en bas j'ai vu tout posé déjà sur la table, je me suis assise et je me suis calmée parce que la honte on dirait une morfale

j'attendais Naïm.

y'a vraiment personne c'était désert

petite expédition au ski entre bicraveurs j'espère juste qu'ils vont pas se taper la honte

ahh et même ils se tapent la honte keske je m'en fou

naïm est arrivé

Lui : waouh t'es speed toi
Moi : eh oui

il s'est assis et on a commencé à manger, franchement ça va c'était bon je m'attendais à pire

Moi : tu cuisines bien qui t'as appris
Lui : ma mère 
Moi : franchement c'est grave bon
Lui : hehe merci un jour tu me montreras toi
Moi : oui oui Incha'Allah

je vais pas dire que je suis un carnage en cuisine car ça serait vous mentir, je cuisine bien je trouve, genre ça va je me débrouille, ma mère m'a beaucoup appris donc je m'en sors bien

Moi : sinon tu vas y aller quand ?
Lui : quand Nabil rentre sinon je pars pas
Moi : ah ze3ma si Nabil rentre tu me laisses avec lui
Lui : tu crains rien il va rien te faire
Moi : oui il m'a juste pointé une arme dessus mais il m'a rien fait t'inquiète

il s'est essuyé la bouche et il m'a regardé droit dans les yeux

Lui : écoute, Nabil ça fait 10 ans que je le connais, en 10 ans je peux te dire que j'en ai vu des trucs, je l'ai vu partir en couille, je me suis vu le suivre, j'ai vu pleins de choses. Mais si y'a un truc que je peux te dire, c'est que le nabil d'avant et le nabil d'aujourd'hui c'est toujours la même personne, il t'aime bien mais il te le montre pas parce qu'il t'a kidnappé, c'est pour ça, sache que jamais il touchera un seul de tes cheveux

mais oui c'est clair

Moi : pourtant au début il m'a frappé
Lui : c'est sa façon de se faire respecter, il est comme ça, il te connaissait pas en plus, il savait pas que t'étais comment dire...
Moi : dire quoi
Lui : différente?
Moi : différente en quoi?
Lui : pas comme les autres
Moi : développe
Lui : t'es pas comme les autres c'est compréhensible ?
Moi : non
Lui : *souffle*
Moi : ...
Lui : je sais pas, t'as un truc spécial c'est tout, en vrai ça aurait pu tomber sur n'importe qui, mais tu fais pas le même effet que les autres filles
Moi : pourquoi les autres filles elles avaient quoi de moins ?
Lui : t'aurais été comme ces autres filles, il t'aurait déjà tué
Moi : pa-parce qu'il en a tué ?
Lui : ...
Moi : naïm réponds!
Lui : oui...
Moi : et tu veux me laisser ici avec un criminel?! Mais c'est quoi ton problème?? moi j'ai peur putain, je tremble quand je le vois et toi tu me dis que j'ai rien à craindre??
Lui : IL TE TOUCHERA PAS!
Moi : et qui te le dit ??
Lui : FAIS MOI CONFIANCE PUTAIN
Moi : NON
Lui : je le connais depuis 10 ans et-
Moi : ET ALORS? toi peut-être que tu le connais depuis 10 ans MAIS PAS MOI!
Lui : ...
Moi : voilà, maintenant vas-y pars rejoindre tes amis et laisse moi seule avec ce fou
Lui : ...

il m'a mal regardé puis il a continué de manger, le repas s'est fini dans le silence, j'ai débarrassé les assiettes et je suis allée à la cuisine les laver, je tiens à préciser que c'est une cuisine ouverte au salon.

Naïm : laisse je vais les laver
Moi : non, de toute façon j'ai rien d'autre à faire

l'évier était rempli ça se voit que personne fait la vaisselle ici, ça m'a tout de suite dégoûté mais bon, si je le fais pas, personne va le faire, alors j'ai retroussé mes manches et et j'ai commencé.

naïm est venu vers moi.

Lui : nihad?
Moi : mmh
Lui : regarde-moi
Moi : je fais la vaisselle
Lui : regarde moi je t'ai dit

je l'ai mal regardé

Lui : wAllah j'ai juré qu'il te fera aucun mal, il touchera pas un seul de tes cheveux et si il ose chef ou pas j'ai juré devant toi que sur ma mère je le défonce
Moi : et si il me tue
Lui : je vais te le dire en quelle langue? hier il t'a tué ? pourtant vous étiez que toi et lui dans la salle
Moi : ...
Lui : réponds
Moi : non
Lui : alors voilà

il a raison, il me l'a dit que jamais il me tuera, il m'arrivera rien, je m'enfermerai et voilà c'est tout ce que je peux faire même si je comprends pas pourquoi il me ramène pas avec lui mais bon

on a sans doute pas la même notion du respect

Moi : mais pourquoi vous partez ? pourquoi aujourd'hui exactement ?! ça a aucun sens ?
Lui : c'était prévu depuis
Moi : et alors ?! vous annulez si vous avez un semblant de coeur !
Lui : tu crois que je voulais pas annuler moi?! c'est nabil qui nous a forcé à y aller ! toi tu vois que ce côté, tu vois jamais ce qui se passe derrière
Moi : comment je pourrais savoir en même temps ?!
Lui : réfléchis ! pour rien au monde je serais parti si je savais que t'étais en danger !
Moi : mais quand même! si y'avait ta soeur ici, je pense pas que t'aurais voulu qu'elle reste avec un criminel!!
Lui : t'as raison nihad wallah

il a plus rien dit, mais vraiment plus rien, puis il est monté à l'étage.... Je pense que je lui avais fait fermer sa bouche, pourtant je pense pas qu'il ait changé d'avis ... je les comprends pas, je comprends pas, comment peuvent-ils me laisser ici? toute seule ? sachant que la veille on a essayé de me tuer ? comment yamine et zahid avaient bonne conscience là ? c'est pas un coup de batard ça ?

ou alors j'étais la seule fille à penser ça, et c'était vraiment normal

j'ai continué à faire la vaisselle, et lui il est remonté en haut, j'ai mis le reste des pâtes dans une boîte que j'ai mis au frigo comme ça si j'en re veux je mets au micronde et voilà.

ensuite, j'ai essuyé le plan de travail et j'ai commencé à essuyer la vaisselle.

pendant que j'essuyais la vaisselle, j'ai entendu quelqu'un entrer, j'ai pas osé lever la tête, mais cette personne criait de douleur, une fois la porte franchie j'ai levé ma tête et là, j'ai vu Nabil devant moi avec un couteau enfoncé dans le ventre.

j'ai fait tomber l'assiette que j'étais en train d'essuyer à cause du choc. Il était tout amoché, je voulais l'aider mais mes pieds étaient paralysés, j'arrivais pas à bouger, à cause du bruit que j'ai fait en laissant tomber l'assiette Naïm est descendu en courant

Lui : NIHAD?? ÇA VA ??

il m'a regardé puis je lui ai pointé du doigt la porte d'entrée

Naïm : Na-Nabil??!

il a couru vers lui pour l'aider, Nabil est tombé par terre sur les genoux.

Naïm : Nabil??? Putain c'est qui le fils de pute qui t'as fait ça ??
Lui : p-pas maintenant

Naïm l'a aidé à se relever et l'a aidé à monter les escaliers, j'aurais peut-être du l'aider, mais mes pieds n'arrivaient pas à bouger, j'avais peur de lui et je repensais à hier, j'ai pas réussi.

j'ai ramassé les bouts d'assiettes avec un balais puis j'ai tout mis à la poubelle.

j'ai attendu quelques secondes avant de monter en haut, arrivée devant ma chambre, j'entendais Nabil crier

je suis infirmière putain en tant qu'infirmière tu devrais l'aider c'est ton rôle d'aider les gens...

j'étais en train d'hésiter, je savais pas... Je suis quand même montée au 2e étage et je me suis approchée de sa chambre qui était entre ouverte, il était allongé sur le lit avec encore le couteau enfoui dans son ventre.

Lui : en-enlève moi ce pu-putain de couteau

il tremblait quand il parlait

Naïm : je peux pas, j'ai peur de faire un truc de travers
Lui : ENLÈVE JE T'AI DIT
Naïm : c'est pas à moi de le faire, faut t'amener à l'hôpital
Lui : l'hôpital ? wAllah j'y vais pas t-t'es fou ou quoi
Naïm : on rigole plus là, enlève ta fierté et on va à l'hôpital
Lui : j'y vais pas j'-j'ai juré
Naïm : j'appelle un docteur alors
Lui : nan! Si tu veux pas enlever le couteau je l'enlèverai moi alors
Naïm : mais c'est dangereux joue pas avec ça!

je sais pas quoi faire, je sais comment soigner cette blessure, mais je tremble rien qu'à l'idée d'entrer.

nabil m'a vu.

Nabil : pars !

voilà, il suffisait qu'il me demande de partir pour que j'entre, je fais toujours le contraire de ce qu'on me dit.

je suis entrée dans la chambre.

Moi : je sais comment soigner ça
Lui : nan tu sais pas
Moi : si! tu me prends pour qui? je suis infirmière je te rappelle !
Lui : t'es infirmière pas docteur
Moi : déjà c'est le chirurgien qui s'occupe de ça, pas le docteur
Lui : bah t-t'es pas chirurgienne
Moi : et alors? tu préfères que ce soit Naïm
qui te soigne alors qu'il y connaît rien que moi qui ai fait des études de médecine ?
Lui : ...

il se tordait de douleur, c'est bon je suis pas un monstre comme lui, je vais pas le laisser mourir devant moi

Naïm : elle a raison

il parlait plus il faisait que crier, bah putain pour un rajel.

je me suis approchée et j'ai regardé la plaie, il a été poignardé dans un endroit sans danger, comme si ça avait été fait exprès.

je suis pas experte et j'ai peur de faire quelque chose de travers, t'façon quoiqu'il se passe, on le ramène à l'hôpital qu'il le veuille ou pas, la plaie n'était pas profonde, il fallait déjà éponger tout ça, j'ai regardé autour mais y'avais pas de serviette.

Moi : naïm, ramène moi une serviette, des compresses, du désinfectant, du fil à recoudre avec une aiguille, des gants, des pansements et du scotch pour blessure et des anti douleurs
Naïm : eeehhh uuuu tout ça ?
Moi : oui et fais vite stp
Naïm : on a ça où?
Lui : t-t'es con ou quoi ??
Naïm : de quoi?
Lui : à t-ton avis
Naïm : ahh oui à la pharmacie
Lui : mais t-t'es un zg-zgeg ou quoi dans la chambre-

il a commencé à crier il m'a fait peur

Moi : ça va ?
Lui : J-J'AI MAL ZEH
Moi : naïm vite!
Naïm : mais c'est où déjà ?... AAAH OUI LA CHAMBRE À PHARMACIE

et il est parti en courant

je suis allée dans la salle de bain en attendant pour chercher une serviette.

je l'ai prise et je suis vite revenue pour l'enrouler autour du couteau afin d'arrêter le saignement.

je joue avec le feu, je vais lui enlever le couteau sans même savoir les conséquences, normalement ça on le fait au bloc opératoire j'espère juste que ça va bien se passer.

nabil faisait des têtes bizarres parce qu'il avait trop mal, il contenait ses cris

Moi : qui t'as fait ça ?
Lui : et-et-toi pou-pourquoi tu m'aides?
Moi : c'est mon devoir en tant qu'infirmière
Lui : j'ai essayé de te tuer
Moi : c'est pas le moment arrête de parler
Lui : laisse-moi-

je lui ai fait signe de se taire

Moi : tu vas empirer ta blessure tais-toi
Lui : ...

2 minutes plus tard naïm est revenu, nabil transpirait de partout, il était fiévreux en plus.

Naïm : j'ai tout ramené normalement

j'ai regardé ce qu'il a posé

tout était présent sauf les pansements

Moi : et les pansements naïm ?
Lui : ahhh merde j'ai oublié attends j'y retourne

j'ai vite enlevé la serviette et j'ai mis les gants.

Moi : tiens, mets le coussin dans ta bouche ça va faire mal
Lui : tu vas faire quoi
Moi : je vais enlever le couteau

il a pas répondu et il a serré le coussin avec ses dents

j'ai regardé le couteau et je l'ai enlevé tout doucement, mais il bougeait de partout

Moi : arrête de bouger je vais pas réussir sinon

il a tenu le lit avec ses mains et j'ai enlevé le couteau droitement d'un coup

il a crié tellement fort que j'en ai eu peur.

Moi : ÇA VA??!

il arrêtait pas de crier

Moi : NABIL EST-CE QUE ÇA VA OU PAS?

Lui : SA MÈRE

oh punaise !

Moi : NABIL ??
Lui : o-oui ça va c'est bon
Moi : ouff punaise tu m'as fais peur

j'ai posé le couteau sur la table à côté, mission réussie.

naïm est revenu en panique

Naïm : ça va ???
Moi : oui t'inquiète
Naïm : t'as enlevé le couteau ?
Moi : oui
Naïm : hamdoulah, tiens j'ai amené les pansements
Moi : pose les à côté des autres

j'ai levé son t-shirt pour mieux voir, c'était un peu gênant mais j'ai pas fait attention sur le moment, c'était urgent.

j'ai pris la serviette propre et je l'ai posé sur la plaie pour arrêter le saignement, je suis restée comme ça pendant quelques minutes, Nabil commençait à avoir moins mal.

enfin il ne criait plus

une fois le saignement arrêté, je m'apprêtais à désinfecter la plaie

Moi : ça va piquer

j'ai pris les compresses et j'ai mis du désinfectant sur la plaie.

il se tordait de douleur mais j'avais pas le choix.

j'ai essuyé avec la compresse jusqu'à que ce soit propre.

c'est bien ouvert malheureusement, il faut que je recouse la plaie. Je tremblais face à cette idée mais j'avais pas le choix alors j'ai pris le fil à recoudre et je l'ai rentré dans le petit trou de l'aiguille.

Naïm : tu sais ce que tu fais ?
Moi : ou-oui

Moi : courage c'est la dernière étape

il criait plus mais il supportait pas, ça se voyait sur son visage.

Naïm : courage mon frère t'es un bonhomme

j'ai rentré l'aiguille et j'ai commencé à recoudre, il bougeait de partout.

Moi : naïm tiens le stp!

il est parti lui tenir les pieds et il s'est stabilisé.

pendant que je recousais sa plaie, je récitais pleins de sourates et je faisais des duaas pour que ça se passe bien. Ça m'a grave dégoûté mais j'avais pas le choix j'ai tenu bon, j'ai toujours été le genre de fille courageuse, mais que sur le moment même, je sais pas comment vous expliquer, vous voyez si on m'avait dit que j'allais recoudre quelqu'un un jour, je l'aurais jamais cru, car je me suis toujours crue incapable de le faire.

malgré le fait qu'il ne faisait que bouger, j'y suis arrivée hamdoulilah, j'ai réussi à recoudre la plaie, mais il avait encore mal, je savais pas quoi faire.

je lui ai mis les pansements

Moi : t'arrive à enlever ton t shirt ?
Lui : ouais attend

Il a essayé de se redresser mais il y arrivait pas

Moi : c'est bon je te l'enlève

je lui ai alors enlevé son t-shirt.

Moi : ça va ?
Lui : oui ça-ça va mieux
Naïm : j'ai pas les mots, respect vraiment

je me suis contentée de lui sourire, j'ai retiré mes gants pour les jeter à la poubelle, j'ai ramassé les affaires que j'ai posé sur la table, et j'ai pris les serviettes pour les mettre à laver.

On lui ensuite donné les anti douleur même si il en voulait pas

Moi : maintenant il te faut du repos, et si ça passe pas j'appellerai un docteur que tu le veuilles ou non

sur ces mots, je m'apprêtais à partir mais il m'a attrapé par la main

je me suis retournée

Lui : mer-merci wAllah
Moi : c'est normal

j'ai souri à Naim puis je suis partie.

j'ai mis les serviettes remplis de sang à la machine que j'ai démarré puis je suis redescendue à la cuisine finir d'essuyer la vaisselle.

je suis traumatisée .

je voulais passer l'aspirateur sur l'endroit où j'ai fait tomber le verre au cas où y'en avait encore, mais je savais pas où est-ce qu'il était, alors j'ai laissé tomber.

j'ai continué d'essuyer la vaisselle puis, j'ai essuyé la table ou on a mangé tout à l'heure.

pour me changer les idées, je me suis assise sur le canapé et j'ai allumé la télé.

Je réalisais vraiment pas ce que je venais de faire, je venais de recoudre quelqu'un, recoudre! C'était un exploit, un miracle ! Voir Nabil comme ça, ça m'a fait bizarre, moi qui ait l'habitude de le voir toujours tout pimpant, sûr de lui, je voyais dans son regard comment il se sentait mal d'être mal, je pense qu'il se souciait plus de l'image qu'il renvoyait et la position dans laquelle il était plutôt que la douleur qu'il ressentait, il a du se sentir peut-être humilié, humilié que quelqu'un lui vienne en aide ....

C'est du nabil tout craché

[...]

30 minutes plus tard, Naïm est descendu et il est venu me voir

Moi : alors comment il va ?
Lui : ça va il dort là
Moi : ah bon déjà ?
Lui : ouais il avait de la fièvre
Moi : ouais j'ai vu
Lui : j'arrive pas à y croire que tu l'aies soigné
Moi : je comptais pas le laisser mourir
Lui : merci pour lui, t'es une femme avec un grand cœur
Moi : c'est normal tout le monde aurait fait ça
Lui : dis pas tout le monde parce que personne l'aurait fait.
Moi : je vais pas partir en débat Naïm, j'ai fait ce qu'il fallait, je suis contente qu'il s'en soit sorti, c'est tout ce que je peux dire.
Lui : hamdoulilah
Moi : oui
Lui : je voulais aller rejoindre les gars mais maintenant ça y est j'y vais plus
Moi : nan vas-y t'inquiète tu peux y aller, de toute façon il est faible là j'ai pas peur de lui, il lui faudra des jours et des jours pour récupérer
Lui : nan mais j'appelle les gars et je leur explique
Moi : t'appelle personne, tu prends tes affaires oula je sais pas ce que tu veux prendre et t'y vas maintenant, si tu leur dis, ils vont tous revenir et ça va gâcher leur journée alors vas-y et évite leur ce supplice
Lui : mais-
Moi : pas de mais aller
Lui : mais ils vont me dire après ouais pourquoi tu nous a pas dit
Moi : tu leur diras que c'est moi qui t'ai dit
Lui : même nabil il m'a dit la même
Moi : bah voilà si le chef t'a dit d'y aller, vas-y
Lui : je peux te faire confiance tu t'échapperas pas? de toute façon tu peux pas

c'est sa seule préoccupation ze3ma

Moi : non t'inquiète
Lui : on sera de retour demain soir c'est bon?
Moi : oui t'inquiète c'est bon tu peux y aller
Lui : merci nihad
Moi : c'est normal

il est remonté à l'étage puis il est redescendu 10 minutes plus tard avec un sac de sport où il a du mettre ses habits logiquement

il m'a tchecké

Lui : prends soin de lui
Moi : oui
Lui : aller salam
Moi : salam

et il est parti

il est fou lui « prends soin de lui » il croit je suis qui? sa femme de ménage ??

je vais lui changer ses pansements de temps en temps mais ciao il se d'emmerde, je sais qu'une fois guéri, il va redevenir bizarre, en plus je suis qu'une kidnappée je signale !

j'ai continué de regarder la télé, j'arrivais toujours pas à croire l'exploit que je venais de faire, je venais de le soigner quoi, moi, nihad !

mais ma conscience n'était pas tranquille, alors je suis remontée à l'étage pour m'assurer qu'il aille bien, il dormait comme me l'a dit Naïm. J'ai quand même vérifié son pou pour voir si il était pas mort et non il était bien en vie hamdoulilah.

Je l'ai couvert puis je suis redescendue.

comprenez moi, j'allais pas le laisser mourir devant moi, Allah voit tout et j'aurais eu des comptes à rendre le jour du jugement si je l'avais pas soigné.

j'ai regardé la télé dans le salon encore, vu qu'il y avait personne et je me suis endormie en la regardant.

oui je fais que dormir je sais.

[...]

quand je me suis réveillée j'ai senti quelqu'un à côté de moi, et j'ai vu Nabil la main sur son ventre allongé à moitié sur le canapé à mes côtés.

je me suis relevée en sursaut parce que je m'attendais pas à le voir

c'est vraiment un hmar ! Il a besoin de repos et lui il fait quoi? il se lève et il descend putain! Bonne chance pour le remonter maintenant !
J'ai posé ses jambes sur le canapé, je l'ai tiré pour qu'il soit bien allongé et j'ai soulevé son t-shirt pour voir si il fallait changer les pansements

mais il s'est réveillé

Moi : eu-euh, je voulais juste voir si il fallait changer les pansements
Lui : ....

il était amusé de la situation

Moi : pourquoi t'es descendu? faut pas que tu bouges pour l'instant
Lui : tu crois j'allais rester seul en haut ?! ça va pas
Moi : bah
Lui : ...
Moi : faut remonter, ici c'est pas confortable il faut que tu te reposes, arrête d'avoir la tête dur

il s'est levé et il a commencé à marcher pour monter en haut mais il galerait alors je me suis proposée de l'aider mais il a pas voulu

2 minutes plus tard on était même pas encore montés au premier étage frère, c'est trop, d'ici là demain on est encore là

Moi : met ton bras autour de moi
Lui : t'es trop petite
Moi : c'est bon abuse pas, tu peux pas marcher je vais t'aider arrête tes manières
Lui : mais j'ai rien dit cousine
Moi : bah dis rien et tiens toi à moi

il s'est tenu à moi sans parler franchement je suis restée choquée. On est donc montés en haut, arrivés dans sa chambre, je l'ai aidé à s'allonger puis je l'ai couvert

Moi : voilà bonne nuit
Lui : att-attends
Moi : quoi?
Lui : pourquoi t'es gentille comme ça ? j'ai essayé de te tuer, fallait me laisser canner
Moi : j'aurais pu c'est vrai
Lui : ...
Moi : je suis pas une psychopathe comme toi, j'avais les capacités de t'aider alors je l'ai fait
Lui : ... désolé wAllah je sais même pas par où commencer
Moi : c'est rien
Lui : si c'est quelque chose arrête de dire c'est rien la con de toi!
Moi : je t'ai soigné tu vas bien ça s'arrête là
Lui : dès que je serais guéri, je t'expliquerai de A à Z
Moi : oui c'est ça

j'ai touché son front pour voir si il était encore fiévreux et oui il l'était encore.

Moi : je t'ai pas soigné les blessures du visage tout à l'heure, parce que déjà que ce que j'ai fait c'est chaud alors je voulais pas te faire plus mal
Lui : c'est pas grave laisse tomber
Moi : si attends je vais désinfecter et mettre des pansements
Lui : nan t'inquiète
Moi : je suis là, autant le faire
Lui : comme tu veux

j'ai pris les compresses et le désinfectant, je lui en ai mis sur les blessures au visage, il était blessé au niveau de la bouche, du nez, il avait un œil au beurre noir, et une ouverture vers le front.

J'ai tout désinfecté, et j'ai recouvert avec un pansement les « grosses blessures ».

Moi : tu sais pas si y'a une crème pour les bleus?
Lui : regarde dans la salle de bain dans l'étagère, y'a un coin pharmacie
Moi : y'a ça dans toutes les chambres ?
Lui : ouais, toutes

je suis allée dans la salle de bain à la recherche d'une crème pour bleu, et j'ai trouvé de l'arnica alors je l'ai prise et je lui en ai appliqué sur l'œil au beurre noir.

il avait mal mais il criait pas comme tout à l'heure.

je suis retournée dans la salle de bain pour chercher un thermomètre, et j'en ai trouvé un pas encore ouvert, j'ai lu que c'était un thermomètre électronique, qu'il fallait nettoyer avec de l'alcool et une compresse puis le mettre en dessous de l'aisselle, alors j'ai pris de l'alcool que j'ai trouvé dans l'étagère et je suis retournée dans la chambre.

Moi : je vais prendre ta température
Lui : vas-y ça sert à quoi ça
Moi : ça sert à savoir si t'as de la fièvre alors calme toi
Lui : vas-y blech (pas besoin) j'en ai pas
Moi : c'est juste pour voir je vais pas te manger
Lui : *souffle*

Moi : je vais te lever le t-shirt parce que je vais le mettre sous l'aisselle
Lui : ouais vas-y mais doucement

je lui ai levé son t-shirt et j'ai enlevé qu'une seule manche, c'était vraiment hyper gênant de voir son torse, mais j'ai pas voulu y prêter attention

j'ai ouvert le thermomètre, et j'ai nettoyé à l'aide d'une compresse et de l'alcool.

je l'ai ensuite allumé et je l'ai placé sous l'aisselle, je lui ai pas demandé de lever son bras pour ne pas voir bref vous m'avez comprise ptddddrrrrr et j'ai attendu qu'il fasse un bip pour l'enlever.

une fois le bip, je l'ai enlevé, il y avait marqué 38,6 degrés

Moi : oh putain
Lui : kesta ??

je lui ai montré le thermomètre

Lui : c'est rien
Moi : si c'est quelque chose
Lui : non juste ramène des Doliprane et khlass
Moi : c'est où?
Lui : tu vois le bureau ou t'es allée la dernière fois? bah la chambre à côté à ta droite
Moi : c'est la pharmacie ?
Lui : ouais tu regardes dans l'étagère où y'a marqué : douleur
Moi : ok c'est bon

je suis allée tout droit, c'est au fond du couloir à droite comme m'avait dit Naïm au début :
« tout droit à droite »

à droite du bureau il y avait une chambre, je suis entrée et effectivement c'était un coin pharmacie rempli à mort de médicament, bah purée ils sont bien équipés, y'avais même des béquilles et un fauteuil roulant

j'ai cherché l'étagère ou y'avait marqué douleur, et j'ai capté le doliprane grâce à sa couleur jaune, je l'ai pris et j'en ai profité pour prendre des calmants ainsi que des béquilles, puis je suis sortie, ils sont supers bien équipés

à mon retour, il m'a regardé grave bizarrement

Lui : des béquilles? tu m'as pris pour un handicapé ou c'est comment?
Moi : juste au cas où si t'en as besoin
Lui : nan j'en aurais pas besoin, j'suis pas un pd
Moi : mais tu crois que celui qui a créé les béquilles il les a créé pour les pd comme tu dis?
Lui : nan mais même, j'en ai pas besoin
Moi : je te les ai ramené maintenant, tu les veux elles sont là tu les veux pas tant pis
Lui : ouais c'est bien

il m'énerve punaise, j'ai posé le doliprane ainsi que le calmant sur la table et je m'apprêtais à redescendre chercher de l'eau

Lui : tu vas où?
Moi : chercher de l'eau

je suis descendue à la cuisine, j'ai pris une bouteille d'eau et un verre puis je suis remontée dans sa chambre.

je lui ai servi un verre d'eau

Moi : redresse toi un peu

il s'est redressé vite fait, et je lui ai tendu le verre d'eau ainsi que le doliprane et il l'a bu

Moi : et tiens ça c'est un calmant pour stopper la douleur où tu t'es fait poignarder
Lui : nan pas besoin
Moi : je l'ai ouvert maintenant bois le
Lui : t'abuse wAllah

non mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité

Moi : c'est pour toi pas pour moi

ll a bu le calmant, il m'a rendu le verre, puis il s'est rallongé

je l'ai posé sur la table.

Moi : tu veux que je te remette ton t-shirt?
Lui : nan c'est bon je vais le faire moi même
Moi : et si t'arrive pas
Lui : si c'est bon j'arrive

il a remis son t-shirt mais il a galéré, son pansement était encore bien alors je l'ai laissé, je le changerai demain In Shaa Allah.

Moi : tu veux manger quelque chose?
Lui : nan je veux rien
Moi : t'es sûr
Lui : ouais
Moi : ok

j'ai commencé à ranger tout ce que j'avais utilisé, une fois fini, je me suis assise sur le canapé de sa chambre, et je l'ai regardé.

Moi : qui t'as fait ça ?
Lui : ça te regarde pas
Moi : mais-
Lui : je t'ai dit que ça te regarde pas, essaye pas de savoir
Moi : c'est moi qui t'ai soigné! j'ai quand même le droit de savoir qui t'as fait ça
Lui : tu m'as soigné, je t'ai dit merci, ça s'arrête là
Moi : ah ouais t'es comme ça toi
Lui : ouais j'suis comme ça
Moi : ok
Lui : pourquoi tu veux savoir?
Moi : j'ai envie
Lui : ça va te servir à quoi?
Moi : je veux juste savoir
Lui : tu sauras pas

bah qu'il aille se faire voir alors

Moi : pourquoi tu veux pas dire ?
Lui : parce que t'as pas à savoir et en plus à croire tu connais
Moi : mais dis le blaze

il a soupiré

Moi : aller
Lui : non je dirais pas
Moi : aller je dis à personne
Lui : mddrr mais oui
Moi : tu m'as prise pour une poucave
Lui : c'est pas ça le truc
Moi : bah alors dis moi
Lui : je peux pas
Moi : aller
Lui : nan wsh c'est pas ton dos
Moi : si c'est mon dos, alors vite
Lui : ça va te servir à quoi de savoir ?!
Moi : rien, j'ai juste rien à faire alors ça m'intéresse

il m'a regardé dans les yeux et il a soufflé, il était à ça de lâcher le morceau

Lui : je te dirais pas
Moi : pourquoi?!
Lui : parce que tu cherches de la reconnaissance alors que moi je m'en blc
Moi : tu racontes quoi encore ?!

il riait

Lui : samir
Moi : hein?
Lui : c'est lui qui m'a fait ça 

je me suis levée d'un coup du canapé.

Moi : mon-mon frère???

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