Quand je me réveille, je suis dans la chambre du manoir des Salvatore.
Je me lève et me douche. Puis je descend. Je m'assoie sur le canapé à côté de Damon.
- Comment je suis revenue ici ? lui demande je.
- Par la poste, fait t'il moqueur.
- Et réellement ?
- C'est une femme qui t'a ramené. Sur l'ordre d'Elijah Mikaelson. Je croyais qu'ils ne devaient plus te revoir.
Je hausse les épaules. Je n'ai pas revu Elijah depuis des mois. C'est beaucoup trop flou dans ma tête.
- J'ai faim moi, dis je soudain.
C'est vrai. Mon estomac gargouille comme si je n'avais pas mangé depuis des mois.
- Et moi je viens de me disputer avec Elena.
- Alors à la bonne heure, dis je en souriant. J'ai quelques personnes à tuer. Tu m'accompagnes ?
- Dis moi ? dit il en souriant.
- Premièrement une chasseuse de prime que j'ai rencontré il y a cinq ans et qui m'a capturé avant de me vendre. Deuxièment, je me dis que tu l'as sûrement déjà fait mais j'aimerai tuer tout les membres de l'Augustine.
- Déjà fait effectivement.
Ça ne m'étonne absolument pas. Il est pire que moi en terme de vengeance. Une personne lui fait du mal, ou fait du mal à ces amis, et celle ci meurt aussitôt.
- Alors on va juste tuer la femme, dis je.
Ça ne devrai pas le déranger. Et puis ça me fera de la compagnie.
- Avec plaisir ma belle.
Je souris. Il ne veut pas arrêter de me donner ces surnoms débiles. C'est super énervant. Mais bon. Je ne vais pas lui faire de réflexion parce qu'il continuera de toute façon.
- On prend la voiture et c'est moi qui conduit, dis je.
Je me précipite dehors et monte dans la voiture. Il arrive juste après moi et monte sur le siège passager.
Je démarre brutalement la voiture, et me met à accélérer une fois sur la route.
- Je suis une très mauvaise conductrice, dis je avec un sourire en coin.
- Par contre tu es une soeur fantastique par rapport à un frère dépressif.
- C'est vilain de dire ça Damon, dis je en fronçant les sourcils.
Stefan n'est pas dépressif. C'est juste Stefan.
On explose de rire.
- Je suis enfin libre et la chose dont j'ai le plus envie c'est de m'amuser. Mais j'ai un autre petit truc à faire après.
- Quoi donc ?
- Je dois deux mille dollars à un dealer. Et je lui dois ça depuis deux cent ans. Donc en fait je vais donner l'argent à son petit fils.
- Pourquoi tu ne l'hypnotise pas pour ne rien payer ?
- Parce que toute sa génération m'a rendu des services inestimable. Et lui encore plus que les autres. Ils méritent cet argent. Je t'expliquerai plus tard.
Il sourit et ouvre deux canette et m'en tend une.
Je la prend en conduisant d'une main et la boit.
- Tu as de la bière dans ta voiture. C'est pas mal. Mais t'aurais pas du sang. Je n'ai pas mangé pendant plus d'un an et j'ai vraiment besoin de sang. Ça commence à faire long.
- Eh bien...
Il me montre un groupe de touriste en train de marcher. Je souris et m'arrête. On descend de la voiture et on se dirige vers eux.
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Ma soif de sang est enfin satisfaite au bout d'une heure.
Damon me sourit.
- Tu as tué vingt trois personnes en moins d'une heure. Tu étais vraiment affamée.
J'arrache un lambeau de mon tee shirt et essuie le sang qui macule ma bouche avec.
- À un point... tu ne peux même pas imaginer. Bon, on y va ?
Il hoche la tête. On monte dans la voiture et je redémarre.
En vingt minutes on arrive devant une immense usine.
- Bon, à toute. Je reviens dans dix minutes max.
Je sors de la voiture et disparaît à l'intérieur de l'établissement.
Une métis rousse aux yeux noirs ça ne se trouve pas partout. Alors ça devrai être facile de la reconnaître parmi toutes les personnes.
Elle travaille dans le service "surnaturel".
C'est... la porte qui est face à moi.
Je donne un coup de pied dedans. La porte explose sous le choc.
Et la femme se retourne brutalement vers moi. Elle est toute seule dans la pièce. Ce sera beaucoup plus facile au moins.
- Hello chérie. Ça va ? demande je en la voyant attraper un pistolet.
- Que... Qu'est ce que vous faites là ? demande t'elle affolée.
- Tu crois quoi ? Je viens te tuer.
Je me précipite vers elle... et lui arrache la tête. Pas très joli le spectacle. Du sang partout et une tête séparée de son corps.
Bon, ben au moins j'ai terminé mon boulot.
Je sors rapidement de l'usine avant que quelqu'un alerte la sécurité.
Avant de me faire à moitié à percuter par une voiture de facteur.
- Mais faites gaffe ! m'écrie je.
- Désolé mademoiselle. Vraiment désolé.
Je me met à réfléchir.
- Vous pouvez me rendre un service ? demande je.
- Bien sûr. Si vous ne portez pas plainte.
- Mais non. Juste, vous pouvez me prendre cette lettre ?
Je lui tend une enveloppe. Il y a l'argent pour le gars que je dois payer à l'intérieur.
Au moins ça me fera un truc en moins à faire.
Il la prend un immense sourire aux lèvres. Il est apparemment super content que je ne le défonce pas parce qu'il l'a percuté.
Je lui souris avant de revenir vers Damon, qui est assis contre un arbre pas loin de la voiture.
Je vais m'asseoir à côté de lui.
- Alors, on va parler de quoi ?
- Pas de ma rupture avec Elena.
Il a un visage triste. Mais vu qu'il vient de me dire ça, j'imagine qu'on va parler d'autre chose.
- Je ne suis pas du tout psy et je ne sais pas comprendre les gens, commence t'il, mais, comment tu vis tes ruptures avec Marcel et Elijah ?
Je me mord la lèvre.
- C'est ça le problème. Je me sens bien. Même pas triste que Marcel, l'homme que j'aime depuis des siècles en aime une autre. Pas triste que la dernière fois où j'ai vu Elijah, il avait la nuque brisée. C'est vraiment bizarre mais c'est agréable.
Il sourit.
- Bon, je sais que tu ne veux pas parler d'Elena et toi, mais qu'est ce qu'il s'est passé ? demande t'il.
Il soupire, mais me répond quand même.
- Non. Elle est étrange en ce moment. Et elle ne fait que me rejeter.
Il paraît en colère maintenant, plus du tout triste.
- Tu veux te vider l'esprit ? lui demande je en souriant.
Je le lève et lui fais signe de faire de même.
J'entroure ma bouche pour lui montrer mes dents de louves acérées. Mes griffes sont sorties et mes yeux virent au doré.
- Alors essaie de me battre.
Il se précipite sur moi et me plaque au sol.
Je le repousse en lui griffant le dos. Je me relève en vitesse et lui met trois coups au visage. Il attrape mon poignet avant que je ne le frappe une quatrième fois et me plaque contre la voiture.
- Tu sais que je suis plus puissant que toi même si je suis plus jeune.
- Tu es juste vaniteux.
Je lui mord l'épaule. Il s'écarte en me regardant choqué.
Je le plaque au sol.
- J'ai gagné ? demande je.
Il se masse l'épaule.
- Dans tes rêves.
Il se redresse violemment et me retourne en me coinçant les épaules.
- Ça va. Ça va. T'as gagné, dis je en souriant.
Il me lâche. On se relève. Je lui tend mon poignet.
Il le prend et me mord.
Quelques minutes après, on monte dans la voiture et on rentre.