Le lendemain matin, Aisu put enfin quitter l'hôpital. Kurapika n'était pas venu la voir pendant ce temps et elle avait peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Elle sortit du hall par la même porte que son ami avait défoncée pour la sauver, et prit un grand bol d'air. Enfin libre, se dit-elle. Mais j'aurai préféré que Kurapika, Gon, Kirua et Léolio soient là pour me voir.....
Elle se dirigea vers l'hôtel du boss et rentra dans la salle. Dans le hall d'entrée, elle ne vit pas grand monde, excepté deux ou trois personnes qui semblaient attendre quelqu'un. Elles semblaient plutôt louches et les yeux d'Aisu s'agrandirent en en reconnaissant une.
Elle sonda leurs esprits et sentit une soudaine aura malfaisante la submerger. Elle distingua deux personnalités différentes dans leurs esprits : une noire qui ne semblait pas leur appartenir et une blanche qui pour la plupart étaient teintées de désespoir et de souffrance. La noire dominait totalement la blanche : elle était la même sur toutes les personnes présentes dans ce groupe sauf ses deux amis. La jeune fille frissonna et en déduit que cette partie noire n'appartenait qu'à une seule et même personne.
Mais... ces gens sont-ils au courant qu'ils se font manipuler ?
L'esprit noir ressentit soudain l'intrusion d'Aisu et retourna sa haine vers elle. Elle se retira immédiatement des esprits avant que ceux-ci n'aient le temps de prévenir le cerveau d'un intrusion. Elle détala hors de l'hôtel et courut en direction du centre d'institut le plus proche.
Avec un peu de chance.... Léolio essayera de s'y inscrire et je pourrais le voir..... et voir Kurapika par la même occasion...
Elle se rendit vite compte à quel point cette hypothèse était improbable. La jeune rousse chercha désespérément un moyen de trouver ses amis. Elle appela Kurapika mais comme elle le craignait, son appel resta en absence. Tentant de joindre Léolio, elle essaya de localiser son portable mais n'y arriva pas. Elle décida donc de repartir à l'hôtel espérant ne pas voir les hommes manipulés.
Lorsqu'Aisu arriva devant l'hôtel, elle déploya son en et vérifia si les présences malfaisantes n'étaient plus là. Heureusement, non, mais elle ne sentait plus les esprits lumineux de Gon et Kirua, ce qui la découragea un peu.
Rentrant par la porte principale, elle chercha des indices sur où étaient partis Léolio et son amou...... HEUM pardon son ami blond. Ne trouvant rien, elle sortit du bâtiment et erra dans les rues, désespérée.
Soudain, Aisu entendit des cris. Elle se précipita dans cette direction et découvrit deux hommes en train de tabasser un pauvre gamin qui devait avoir environ 5 ans.
"Hey ! cria Aisu, indignée. Laissez le tout de suite !
- Comme si on allait faire ça, rit un des deux bourreaux en se retournant. Hey Bobby, frappe le encore plus fort !"
Aisu sentit des pulsions meurtrières monter en elle.
"Je ne le répèterais pas deux fois, reprit-elle d'un ton glacial. Lâchez le, tout de suite."
Son aura maléfique se faisait sentir même par des non-utilisateurs de nen comme eux. Les deux hommes la sentirent et se déstabilisèrent un peu, mais ils s'avancèrent vers la jeune fille, un air confiant plaqué sur le visage. En passant, le dénommé Bobby colla un coup de pied dans le ventre du gamin, qui cracha un caillot de sang à peine visible dans la flaque présente à ses côtés. Ce fut le coup en trop pour les nerfs d'Aisu. Elle sortit sa hache, matérialisée au préalable, puis se jeta sur les deux hommes avec un air de froideur haineuse. Un seul coup, et c'était fini. Les deux hommes tombèrent au sol dans une mare de sang pendant qu'Aisu se précipitait vers l'enfant en pleurs.
"Tu vas bien ? lui demanda-t-elle.
- Shinigami... pleura-t-il sans s'arrêter.
- Hein ?
- Shinigami.... viens me chercher, s'il te plait....
- La mentalité des enfants.... On vient les sauver et ils nous répondent comme ça !
- Je veux pas.... Sauvez ma soeur et laissez moi......"
Aisu ne comprenait pas, elle était perdue devant la mentalité de ce garçon qui pleurait en appelant le dieu de la mort. Déjà, comment pouvait-il parler vu la gravité des coups qu'il avait pris ? Ce gamin était spécial. Aisu le prit dans ses bras en le soutenant puis l'emmena avec elle vers une maison abandonnée.
"Qu'est-ce que vous faites ?
- Je te sauve, crétin. Ça ne se voit pas ?
- Je suis pas un crétin ! râla-t-il en gonflant les joues. Je suis normaaaal.... et.... oh mer---"
Avant d'avoir pu terminer sa phrase, l'enfant tomba dans les pommes, suite à son combat contre les deux hommes, ou plutôt suite au massacre à sens unique...
Quel vocabulaire pour un enfant de son âge, pensa Aisu suite à son dernier mot non achevé.
La jeune fille le posa sur un lit dans la maison puis entreprit de nettoyer la chambre dans laquelle le petit être se trouvait. Une heure plus tard, la chambre était nickel et elle partit acheter des bandages, médicaments et autres pour soigner son protégé. Lorsqu'elle revint, l'enfant l'attendait, assis sur son lit.
"C-comment je suis arrivé ici ?
- C'est moi qui t'es amené là. Il faut que tu te déplaces, sinon je ne pourrais pas changer ni le lit, ni le matelas ni les draps."
Malgré ses blessures, il se leva et la regarda faire pendant qu'elle installait toutes les nouvelles affaires. Une fois qu'elle eut fini, il remonta immédiatement dans le lit car il se sentait fatigué.
"J'veux dormiiiir, se plaignit-il.
- Eh bien tu vas devoir attendre un peu le temps que je soigne tes blessures !"
Une fois tous les bandages posés, l'enfant s'endormit immédiatement. Elle le recouvrit de la couverture, un air attendri collé au visage. Pour le laisser dormir, elle entreprit de nettoyer toute la maison. Cette tâche lui dura 5 heures pour la cuisine, le salon et la 2ème chambre. Aisu partit à la mairie de la ville pour demander et acheter cette maison, qu'on lui céda pour rien car elle avait la réputation d'être hantée.
Le gamin se réveilla à la fin du nettoyage du salon. Dès qu'elle l'entendit bouger, la jeune fille se précipita en haut pour vérifier s'il allait bien. Le petit homme se leva avec précautions avant de déclarer :
"C'est bon, je vais mieux. Je vais chercher ma soeur.
- Oy oy oy, du calme ! Déjà tu dois te reposer. Ensuite, tu me dis ton nom et ensuite, je vais chercher ta soeur.
- ................. Très bien... Je m'appelle Fuyu. Et ma soeur s'appelle Akai. C'est ma jumelle et elle s'est faite capturer par ces méchants sales crétins d'hommes et je sais pas où elle est....
- Hum..... J'aurais peut-être dû attendre avant de les tuer....
- Oui ! Ensuite, j'ai 6 ans.
- Tu es étonnamment robuste pour un garçon de cet âge.
- Je sais, on me le dit tout le temps... mais pourquoi je suis comme ça, bah je sais pas.
- Où peuvent-ils bien retenir une enfant de cet âge ?
- J'ai une idée ! Mais il faut que j'aille chercher Akai tout de suite.
- Pourquoi ?
- Elle est en danger de mort !
- Dans ce cas, dit moi où elle est !
- Non !"
Aisu soupira. Elle allait avoir du mal si elle voulait aider ces deux enfants. Une petite main lui tira le T-shirt.
"Pourquoi m'avoir sauvé ? demanda Fuyu.
- Les enfants sont un don du ciel, répliqua-t-elle en baissant la tête, un sourire s'affichant sur son visage. Ils sont plus que précieux. Ta vie est une petite fleur qui fanera avec le temps. Tu perdras ton innocence et ta joie de vivre. C'est pour cultiver cette joie que les enfants doivent être épargnés à tout prix.
- Je n'ai pas tout compris....
- Tu comprendras quand tu seras plus grand."
Aisu releva la tête et fixa le mur devant elle. Comment faire pour retrouver cette petite, Kurapika et ses amis en même temps ?
Kurapika... Akai.... En cherchant l'un, je finirai bien par trouver l'autre....
UIIIIIIIIIIIIIII 1691 mots !
Trop forte ! Allez les dragons, je vous laisse je vais dormir ( 00:44 )
BICHOUS LES DRAGONS !
LA FOLLE QUI AIME LES SUSHIS