Ecologie conservatrice et pos...

By nicolas62500

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Si la planète est en train de crever, et l'homme avec, ce n'est pas tant la faute des peuples et leur ambitio... More

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By nicolas62500

Il est aujourd'hui presqueadmis de tous que les activités de l'homme ont un impact direct surl'environnement et que celles-ci peuvent influer positivement commenégativement sur le devenir de l'humanité. Après une longuepériode où l'on a plutôt perçu la nature comme inerte etrépondant aux uniques forces mécaniques, en sorte que la sciencepouvait tout solutionner, il semblerait que la nature se soit montréeplus complexe du fait çà et là de sa spontanéité. Dès lors, unparadoxe s'est formé entre un science terriblement efficace qui apermis de solutionner un nombre incalculable de problématiques. Etde l'autre une science dont les assauts semblent presque dérisoirespour contrebalancer un système d'activités humaines qui de nosjours tend à l'infini et n'aspire qu'à cela. En vérité, l'idéemême de modernité ne repose que sur une quête d'infini quicherche, parfois de façon plus que déraisonnable, à s'émanciperde toute détermination, comme pour échapper à l'inertie du destin.Chaque « moderne » est convaincu qu'il se dirige vers leprogrès et que celui-ci n'a pas de limite. Seulement la planète estlimitée, et on ne peut pas encore pousser les murs, ni mêmere-déterminer l'essence même de notre univers. Si le « moderne »pense alors que l'innovation permettra de combler cette limitegéographique, il n'a pas totalement tort. Sauf qu'il oublie que cequi se génère d'un côté se perd ailleurs. C'est le fameuxprincipe de Lavoisier : « Rien de se perd, rien ne secrée, tout se transforme.» Le « moderne » peut donctransformer avec la plus grande rationalité qui soit sonespace-temps, se rehausser par l'innovation, il lui faut néanmoinscomposer avec une nature vivante parfois insaisissable qui a son motà dire, et qui ne s'en est jamais privée au cours de l'histoirequand cela fut nécessaire, parfois même dans le pire descataclysmes.

Mais innover pour quoid'ailleurs? Pour plus de quantitatif ou pour plus de qualitatif?Pour plus de consommation, plus de rendement, plus de croissance,plus de possession ou alors pour plus de sérénité,d'accomplissement de soi et d'authenticité? La question est là.Dans une nature qui change et que nous avons contribué à fairechanger, quel changement l'homme doit-il opérer pour être denouveau en harmonie avec celle-ci? Que doit-il opérer pour retrouvercette forme de sérénité et de confiance qui le dispenseront de cesmultiples subterfuges qu'il utilise copieusement pour combler lavacuité de son existence?

Nous sommes quelques-uns àpenser que le changement doit s'opérer de l'intérieur, dans lesconsciences, et non par l'extérieur, à travers des loiscontraignantes ou des prétextes. Quand bien même on nous parle detransition écologique et de « croissance verte » – àpartir du moment où nous ne décidons pas d'abandonner purement etsimplement le système qui est à l'origine des maux que nousprétendons guérir, nous ne sommes qu'une vaste fumisterie. De plus,quand le combat est perdu d'avance, on utilise d'autres armes quecelles de notre adversaire sinon on s'abstient. Ces armes dont il estquestion – qui seront énumérées ensuite – sont justementtoutes celles qui sont ou méprisées ou diabolisées ou ridiculiséespar le système en place. C'est leur rôle à eux que de conserverl'ordre des choses, quand bien même il se fait au détriment de lanature.

L'occident moderne reposesur le paradigme de l'argent, en sorte que ce soit cettevaleur-argent, autrement dit quelque chose de fictif, qui déterminenos façons d'être et de penser à travers une hégémonieculturelle bourgeoise et métissée. Il s'agit d'une vision du mondepurement matérialiste où l'homme est perçu comme une « unitémalléable et interchangeable ». Partant de ce principe, lavision du monde actuelle, accompagnée de cette conscience moderne del'infini, ne peut accoucher que d'une société de consommation quin'aspire plus tellement à la nécessité, mais davantage auxcommodités superfétatoires et aux gaspillages ostentatoires, etdont le but n'est alors plus de vivre paisiblement, mais de survivreà travers de multiples rivalités d'argent qui ne sont pas autrechose que des courses stupides à la réputation.

Autant dire que la sociétéde consommation telle que le capitalisme mondialisé l'a façonnéerepose davantage sur du gaspillage que sur de réels besoins. Enfait, tout ce que l'industrie a accomplie en termes de rendementainsi qu'en diminution des coûts de travail pour subvenir à notreexistence, pourrait facilement s'accompagner d'un lâché-prise,d'une relativisation de la valeur travail, en sorte que passé uncertain stade de confort, cela nous suffirait à tous. Mais notresystème fonctionne à l'envers, de l'excitation des appétencespopulaires vers les moyens d'y satisfaire ; c'est pourquoi ilfaut toujours travailler plus pour produire plus pour consommer plus.Et tout le monde s'active dans ce sens en sorte que ce ne sont plusles principes ni la politique qui priment mais la valeur-argentéhontément excitée par une finance apatride sans vergogne. Ainsila boucle est bouclée. L'économie dirige le monde, et les peuplesvotent pour élire celles et ceux qui servent l'économie. Le pouvoirpolitique n'a alors plus son mot à dire sur l'ordre des choses et secontente alors d'administrer – un tas de lois, de règlements, denotes en tout genre, ça fait bien, on a l'impression qu'ilstravaillent et surtout qu'ils gèrent la situation, mais ça ne sertplus à grand-chose dans un système à bout de souffle et qu'ils necontrôlent absolument plus.

Cars'il existe bel et bien une concordance entre la politiquecapitaliste et l'état de santé de notre planète, c'est bien leurdétresse. Les gouvernements successifs en France ne savent plusqu'administrer ou jouer au bonneteau. Ils prennent ici pour mettre làet ils appellent cela faire de la politique. Ou encore, ilsactionnent les derniers leviers qu'ils leur restent en matière deconcurrence ou de clientélisme, sous forme non pas de cerclevertueux au service de l'intérêt du peuple, mais de cerclevicieux au service d'une poignée de profiteurs hors sol qui n'ontque faire ni de l'environnement, ni des citoyens qui ne se sententplus ni protégés ni représentés. Encore une fois, quand lepolitique, c'est-à-dire avec le spirituel la première fonctiontraditionnelle indo-européenne, est inféodée à l'économique,c'est-à-dire la troisième fonction, on ne peut que déplorerl'orientation des choses. Le paradoxe c'est que le triomphe de latroisième fonction avait, dès la révolution Française, pour butde limiter les inégalités économiques. Mais dans les faitscelles-ci n'ont jamais été aussi importantes aujourd'hui que danstoute l'histoire de l'humanité.

C'estpourquoi l'écologie, non pas celle inféodée au pouvoir économique,pas même celle soumise aux dogmes humanistes, prend tout son sens etse veut la seule voie légitime pour reprendre la main sur unedestinée occidentale qui nous semble de plus en plus sombre.

S'ils ont transformé nosterres en vastes zones de chalandise, nos fiers paysans et nosingénieux artisans en de simples travailleurs et vils consommateurs.S'ils ont remplacé nos principes et nos valeurs par l'appât dugain et le rendement. S'ils ont fait de nous de dociles pollueurspour nourrir la finance apatride et la cupidité de certains. S'ilsosent aujourd'hui nous parler éhontément de transition écologiqueet de respect de la nature. C'est qu'ils sont sans scrupules pour semaintenir en place au détriment de la nature et des peuples. Alorssoyons sans complexes, et battons-nous avec ce qu'il nous reste et cequ'ils détestent, ce qui fait que nous ne sommes pas des individusmalléables et interchangeables : notre identité ! Et cequi fait que nous ne sommes pas totalement avilis : notrehonneur !

Serge Latouche disait àjuste titre que « dans l'optique de la construction d'unesociété de décroissance, le problème n'est pas de changerl'étalon de mesure pour transformer la société, mais de commencerpar changer les valeurs et d'en tirer les conséquences pour lesconcepts. »

Toutes nos valeurs,aujourd'hui, tournent autour de l'avoir tandis que l'écologie exigedes valeurs qui gravitent autour de l'être.

L'hyper-rationalisation denos sociétés nous a complètement déconnectée de la réalitésentimentale, de toutes ces vérités qui nécessitent passion,audace, poésie et spontanéité. L'éthique de l'être, ou encorecelle de l'honneur, ont pour ainsi dire disparu. L'intellectuelbourgeois et bien-pensant, animé par le commerce des idées, acomplètement phagocyté l'esprit rural de la terre et le sens desréalités traditionnelles pour imposer son propre système devaleurs marchandes. Aujourd'hui, tout n'est plus qu'abstractioncommerciale et citadine dans une hyper-sollicitation et unesurpopulation qui mènent à l'épuisement du sentiment et àl'indifférence. Toutes les formes de bienveillances innées se sonttransformées en égoïsme afin de se préserver émotionnellementdes empiétements constants d'une société qui ne respecte plusl'intimité des individus et leur droit à l'espace et au calme.

Tout ça pour ça! oui !Mais ce qui compte pour la gouvernance européenne n'est pas vraimentl'épanouissement de l'homme dans son milieu naturel. Ce qui compte,c'est la domestication de l'homme, c'est l'empêcher un retour àl'essentiel, à l'identité, à l'honneur, et ainsi d'entraver ou falsifier les différents instincts de territoire, de hiérarchie,sexuel, etc. tout ce sur quoi sont naturellement basées les valeursde l'être.

Hélas, ce n'est pas endétruisant tout ce que nous sommes et qui a permis d'être ce quenous sommes que l'on génère du progrès qualitatif, ce progrèssuffisamment clairvoyant pour constater l'épuisement de la planèteet les dangers qui nous guettent. Quand le moderne, le nez dans leguidon de son progrès quantitatif, s'apercevra del'irréversibilité de certains maux infligés à la nature, il seratrop tard pour y remédier.

C'est pourquoi nous disonsque la technocratie européenne a vécu, car elle est responsable dene pas avoir donner les limites et le cadre éthique et moralnécessaire – c'est-à-dire le rôle que l'environnement et lasélection naturelle ont toujours joué sur l'homme puisqueaujourd'hui leurs rôles sont fortement atténués. Toute énièmeréforme technocratique semble donc vaine, voire obsolète tant ellene répond plus aux aspirations ni des peuples ni des écosystèmes.Vos prétextes et vos stratagèmes teintés de vert, de transitionécologique, mais qui ne remettent jamais en question les fondementsdu système qui est le véritable gaspilleur et pollueur, sontindignes. Vous pouvez nous parler de taxe carbone, et même vousmontrer plus habiles comme dernièrement en France en souhaitanttransférer la taxe d'habitation qui ne générait pas deconsommation vers une surtaxe sur les produits pétroliers afin denous faire passer aux véhicules électriques qui polluent davantageà la fabrication et au retraitement, tout en nécessitantl'expansion du nucléaire ; fumisterie. D'autant que nosvéhicules polluants finissent pour la plupart sur le continentAfricain où ils peuvent continuer à polluer notre planète en toutetranquillité. Il n'y a que les naïfs pour ne pas voir vosstratagèmes qui ne visent qu'une seule chose : la croissanceéconomique, le véritable monstre froid qui détruit et la planèteet les peuples.

Parailleurs, croissance économique et écologie sont antagonistes. Etplus cette croissance est le fruit d'une globalisation, plus l'impactsur l'environnement est grand. Plus cette forme de croissance est lefruit de la mondialisation, plus elle dessert les peuples pour gaverdes minorités hors sol.

Alors s'il nous faut fairede l'écologie, sortons des vieux schémas. Relocalisons notreindustrie, pérennisons nos produits de consommation, arrêtons devouloir occidentaliser la planète entière, favorisons ladécroissance démographique dans le monde, limitons la publicité etinterdisons le démarchage qui incitent à toujours consommer plus.Autant d'assertions qui peuvent sembler violentes pour l'humanisteabreuvé d'anthropocentrisme, comme s'il était en dehors ouau-dessus de la nature. Libre à lui de ne surtout pas se remettre enquestion, subir l'histoire plutôt que de la faire, et finir par sedisloquer comme un de ces fragments de nature flottant et convulsif.

Même si les règles sonttruquées et clairement en la défaveur d'une écologie conservatricesaine et authentique, il est temps de changer de modèle, de puiserloin dans ses racines pour pouvoir prendre de la hauteur. Une hauteurqui voit que si la planète est en train de crever, et l'homme avec,ce n'est pas tant la faute des peuples et leur ambition d'améliorerleur vie, que des exploiteurs des peuples dans leur quête effrénéede croissance économique. Une hauteur qui voit que le but n'est pasde supprimer l'impact de l'homme sur la planète, mais de le modérer,ce que ne savent pas faire ni nos dirigeants ni la finance apatridequi, sans jamais vouloir remettre en cause leur système, vontjusqu'à proposer la contradiction ultime de « croissanceverte ». Aujourd'hui voilà ce que l'on nous propose, uneécologie du fric, et une écologie de bobos humanistes, absolumentincapable de remettre en cause l'omnipotence humaine et sa visionanthropocentrique, parce que empêtrée dans un sentimentalisme quiempêche toute réflexion sincère. Bagatelle de poltrons qui, aulieu de proposer une véritable alternative, se contentent depetites mesures et surtout de contraintes. D'où l'idée d'uneécologie conservatrice et post-moderne, comme changement deparadigme, comme nouveau cycle, et nouvelles perspectives.

Voici donc 14 sections avecde véritables mesures qui visent à rendre aux peuples leur dignitédans le respect des principes et de l'équilibre de la nature.


Mais avant de parler de ces14 sections. Mettons-nous d'accord sur ce que nous entendons par« nature ». Là encore il existe de nombreusesinterprétations. Il en faut pour toutes les sensibilités. C'estpourquoi il est nécessaire de détailler la nôtre afin de pouvoirpar la suite expliciter et justifier nos 14 points.

Parmi les multiples nuances,l'essentiel des interprétations peut se ranger en ces différentesvisions : d'un côté ceux qui, dans la continuité deDescartes, perçoivent une nature inerte et régie uniquement par deslois mécaniques. De l'autre ceux qui, reprenant à leur compte lasagesse antique, reconnaissent à la nature une forme de vitalité,comme si la nature était dotée d'une âme. Il y a aussi ceux quiestiment que la nature, inerte ou vivante, est le fruit d'un Dieu.Enfin ceux qui reconnaissent à la fois l'âme de la nature etl'existence de lois mécaniques. C'est là, dans cette dernièrevision, ce que nous appelons nature.

Lapremière vision, certes très rationnelle, nous sembleinvraisemblable car l'équilibre et la vie sur terre paraissent tropbien réglés pour n'être le fruit que des uniques lois mécaniques,tels que l'interaction nucléaire forte, l'interactionélectromagnétique, l'interaction nucléaire faible et l'interactiongravitationnel, ainsi que toutes leurs déclinaisons sur notreplanète. Il doit y avoir quelque chose de plus pour passer dematière inerte à matière vivante sans quoi la terre serait restéeune planète morte. Quant aux deux suivantes visions, elles sontcertes capables de réenchanter notre vie, mais manquent parfois unpeu de rationalité scientifique dès lors où elles sont davantageguidées par l'intuition. Et nous n'irons pas plus loin sur le sujet,car notre intention n'est pas de partir dans des débatsmétaphysiques.

Cependant, nousreconnaissons l'importance du rôle psychique, voire spirituel, dansla quête de renouveau, a fortiori pour sortir des vieux schémas etinstaurer une « Weltanschauung » de l'écologieconservatrice. Nous ne pouvons donc pas nous contenter des argumentsclassiques de l'écologie moderne et de tous leurs savants calculs despécialistes.

Ainsi, si les ressentiessont du domaine de l'intime, et que chacun possède en quelque sorteen lui sa propre vérité et sa propre interprétation du monde, nouspouvons tout de même nous mettre d'accord sur le fait que la natures'auto-régule et qu'elle génère dans une continuité cyclique,la vie et la mort. Jusque-là rien de suffisamment transcendant pourarmer dans l'intériorité celui qui aspire à changer les choses enprofondeur. Il faut en effet être animé de quelque chose de plusfort, tel un sentiment ou une « image conductrice ». Onne change véritablement les choses que si l'on parvient en mêmetemps à changer intimement, dans sa spiritualité. C'est pourquoi ilest impossible de véritablement changer le monde sans compter surles forces de l'intuition, de l'imaginaire, comme si l'homme étaitcapable de sonder puis de modeler les mystères de la nature.

Devant ce constat, forceest de constater que la science n'est pas suffisante pour sonder cesmystères de la nature à elle seule, ni de rétablir l'harmonie deGaïa en compensant les excès que les humains lui font subir, nimême de rétablir la sérénité ou la confiance de l'homme modernequi a su certes se développer massivement dans l'extériorisation etla matérialisation, mais au prix d'une perte tout aussi massived'intériorité et de spiritualité. C'est pourquoi nous crions aurespect de la nature et de ses règles. Et notre cri est double. Ilest de nature physique et métaphysique, rationnel et romantique,prêt à embrasser les derniers nihilistes égarés, redynamiser lesens du commun et combler l'audace des plus nobles.

L'écologie conservatrice nese propose pas d'autre but que de responsabiliser l'homme afin qu'ilagisse vertueusement pour la planète ; de faire en sorte quel'homme s'astreint de lui-même à une discipline, afin de coller àl'évolution cyclique de son environnement tout en y participantpleinement. C'est dans cette optique, en percevant la nature qui nousentoure comme presque sacrée, en tout cas suffisamment mystérieusepour l'admirer, que la nature continue de s'auto-réguler sans tropde cataclysmes, et qu'elle continue de générer sa continuitécyclique de vie et de mort, en sorte que la mort devienneéternellement un commencement, une transition de champ, une« renaissance d'enveloppe corporelle », un peu comme lamue du serpent. On sait dorénavant que la mort de cellules génèrepartout dans la nature un regain de croissance et de vie. Quandl'énergie s'éteint quelque part, apparaît ailleurs et de façon sifulgurante et mystérieuse les formes de vies les plus achevées.C'est pourquoi nous nous évertuons à dire que la nature n'est pasinerte, qu'elle s'apparente davantage à un être vivant, un « supercerveau », une intelligence subtile mais omniprésente, qui seconcentre davantage sur certains points et fluctue selon l'ordre deschoses. Et c'est de la rencontre entre enveloppe d'intelligence etmatière que dépend la vie, notre vie, notre destin et notre mort àtous ; du plus petit cailloux à l'humain, en passant par lesminéraux, les végétaux, les animaux etc. Un peu comme si tout cequi s'observe spécifiquement était initialement régie par unprincipe général. Si je constate l'intelligence de l'homme, ellen'est pas apparue de nulle part mais elle est le fruit d'une longueévolution qui dès les premiers instants à l'état primaire desimples molécules voire d'atomes, existait déjà et de tout temps.Nous disons donc que tout dans la nature est comme un échelonenchevêtré dans les autres, et qu'il n'existe pas de partiedétachée. Ainsi un échelon (d'intelligence ou d'âme) peut-il serenforcer ou régresser durant une vie, en impactant la renaissanceet la forme qu'elle prendra. Mais toujours et éternellement la mortse transformera en vie, et tout ce qu'il y a de plus immatériel –intelligence, amour, conscience – perdurera à travers les cycleset les affinités, dans une nature ni totalement prédéterminée pardes forces mécaniques, ni totalement libre, juste dans l'intervallede spontanéité de la nature, le véritable fruit de la mort.

Sicertains, comme Ruppert Sheldrake, parle d'ores et déjà de « champmorphique », autrement dit un champ qui contiendrait del'énergie ou de l'information sans est constitué de matière ;d'autres, spécialistes de la physique quantique, se trouvent bienembarrassés devant leurs propres travaux sur l'intricationquantique.

Onappelle intrication quantique, le lien inextricable entre deux (ouplusieurs) particules, quelle que soit la distance qui les sépare.Ainsi, le fait de modifier l'état d'une particule modifieinstantanément l'autre, comme s'il s'agissait d'un seul et mêmesystème, comme si les particules étaient « emmêlées ».Par ailleurs, cette interaction s'effectue bien plus rapidement quela vitesse de la lumière.

Einstein avait déjà mis enévidence dans les années 1930 le phénomène qu'il voyait comme unnon-sens, et qu'il qualifiait d'« action fantôme àdistance ». Pourtant depuis des décennies, la physiquequantique ne cesse de confirmer ce phénomène qui reste un défit detaille pour l'entendement.

En2017, une équipe de chercheur chinois a démontré l'intricationquantique de particules pourtant éloignées de près de 1200km,prouvant par la même occasion que deux objets intriqués ne sont pasindépendants l'un de l'autre, y compris à des distances trèséloignées.

Cequi semblait ne s'appliquer qu'aux particules, a aussi été remis enquestion par des chercheurs du MIT qui sont parvenus à intriquer pasmoins de 3000 atomes de rubidium 87. Ce qui prouve que malgré unemasse plus importante, et donc une interaction plus forte avecl'environnement et les lois de la physique classique, un lien perduremalgré tout. Tout récemment encore dans un laboratoire del'université de Sheffield en Angleterre, des chercheurs sontparvenus à générer la première bactérie quantique, c'est-à-direun nouvel état hybride, mi-organique, mi-ondulatoire.

Toutceci pour dire que l'homme n'est pas détaché de la nature, maisqu'il est au contraire un échelon important de celle-ci capable deconscientiser plus que n'importe quel être vivant sur cette planète.Il a donc tout intérêt à la respecter, voire à éprouver unecertaine forme de dilection ou de sacralité pour celle-ci qu'il saitlié à son destin. « En vérité, je doute qu'il y ait pourl'être pensant de minute plus décisive que celle où, lesécailles tombant de ses yeux, il découvre qu'il n'est pas unélément perdu dans les solitudes cosmiques, mais que c'est unevolonté de vivre universelle qui converge et s'hominise en lui.L'homme, non pas centre statique du monde, – comme il s'est crulongtemps ; mais axe et flèche de l'évolution, – ce qui estbien plus beau. »* L'homme en tant qu'« axe etflèche », l'homme en tant qu'échelon de vie, a toutintérêt à respecter la nature au plus haut point s'il ne veutpas trop vite disparaître sous une autre forme, dans les solitudescosmiques. Car la planète elle, engendre en grand ce que nous sommescapables d'engendrer en petit. Dès lors elle aura toujours ledernier mot.

C'est donc à partir de cepostulat que nous proposons 14 sections dont le but est de renoueravec la nature et ce que l'on pourrait appeler ses habitudes de vie.






*Teilhard de Chardin

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