Underground

By LaurenceCo

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Jennifer Akson, une adolescente maladroite à l'imagination débordante, était une de ces filles distraites et... More

Chapitre 1: Le gars du bus
Chapitre 2: Événement surnaturel
Chapitre 4: Légère confusion
Chapitre 5: Insomnie et accident de voiture
Chapitre 6: Des questions peu de réponses
Chapitre 7: Le grand départ
Chapitre 8: Bienvenue à Alteran
Chapitre 9: Deux moutons
Chapitre 10: Déchirée
Chapitre 11: Le début des ennuis
Chapitre 12: L'Aube
Chapitre 13: Importantes découvertes
Chapitre 14: Mission de sauvetage improvisée
Chapitre 15: Dispute
NDA - Un gros merci!
Chapitre 16: Combats
Chapitre 17: Une bande d'oiseaux apprivoisés
Chapitre 18: Une lame à double tranchant
NDA - QUOI!!???
Chapitre 19: Une victoire ou une défaite?
Chapitre 20: Interrogations
Chapitre 21: Logique illogique
Chapitre 22: Coup bas
Chapitre 23: Un meurtre discret
Chapitre 24: Lourdes révélations
Chapitre 25: Mensonges
NDA - Bravo à vous!!! :D
Chapitre 26: La Lune reflète les rayons du soleil
Chapitre 27: Émeute
Chapitre 28: Une sérieuse discussion
NDA - Dites-moi que c'est un bug?!
Chapitre 29: Un plan fatal
Chapitre 30: Mettre de l'huile sur le feu
Chapitre 31: Pétrin
Chapitre 32: Lorsque tout va de pire en pire
Chapitre 33: Préparation
Chapitre 34: Le calme avant la tempête
Chapitre 35: Chaos
Chapitre 36: Fugitifs
Chapitre 37: Réconciliations
Chapitre 38: Un abri temporaire
Chapitre 39: Le début de la fin
Chapitre 40: Une question de vie ou de mort
Chapitre 41: Nouvelles cicatrices
Chapitre 42: Souffrances et silence
Lettre à Jennifer
Chapitre 43: Un soupir au milieu des pleurs
Chapitre 44: Chasse-poursuite dans la pénombre
Chapitre 45: Un dernier au revoir
Remerciements et sondage

Chapitre 3: Souvenirs

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By LaurenceCo

Il pleut, ce matin. Non, pleuvoir, ce n'est pas le bon terme: c'est le déluge. On dirait que toute l'eau sur Terre s'était évaporée pour nous retomber sur la tête aujourd'hui. Je regarde ce paysage déprimant de ma porte d'entrée. Et dire que je dois sortir dehors attendre le bus...! Je me retourne et marche vers le placard. Mon parapluie a mystérieusement disparu. Peut-être est-il caché là?

C'est le cas! Toute soulagée, je le prends et sors de ma maison. Je déploie le parapluie. Ou du moins j'essaie: il semble coincé. Pendant que je me bats rageusement avec la bête indomptable, la pluie trempe mes cheveux bruns et dégouline dans mes yeux. Je suis toute mouillée, et ce n'est pas une sensation agréable.

Mon parapluie a décidé qu'il ne s'ouvrait pas, aujourd'hui. Alors je suis obligée d'attendre le bus sans protection. Génial. Frustrée, j'ouvre à la volée la porte de ma maison et lance lance l'objet défectueux à l'autre bout de la pièce. J'entends un bruit d'objet qui se casse, mais je m'en fiche. C'est de la faute du parapluie, pas de la mienne.

Mon manteau n'a pas de capuchon. Après seulement deux minutes au coin de la rue, mes cheveux sont déjà aussi trempés que si je sortais de la douche. Le contacte des gouttes de pluie sur la plaie dans mon cou me fait très mal, mais j'ignore cette douleur.

La blessure est encore plus large qu'hier. Elle est devenue noire et écaillée. Je commence à me demander si la peau de mon cou va se transformer en peau de crocodile noire, car c'est un peu à ça que ma blessure ressemble. Je vois déjà Kat me faire des remarques à ce propos, à l'école... Je n'ai pas tellement hâte de la voir, à vrai dire. Je ne veux pas vivre le même enfer qu'hier.

Alors que je suis perdue dans mes pensées, quelqu'un me dit:

- Pousse-toi de là, sinon je vais devoir mettre le pied dans une flaque d'eau.

Je fronce les sourcils et me retourne. C'est Alex, qui me regarde du même air arrogant qu'hier matin.

- Pas la peine de t'énerver, soupiré-je.

- Tu peux bouger de là?

Sceptique, je me dégage un peu du trottoir pour lui laisser une place sèche à mes côtés. Sans me remercier, il vient se poster à l'endroit que j'ai dégagé pour lui.

Pour alléger un peu l'atmosphère, je lance:

- Alors, des nouvelles de Kat? Est-ce que tu l'as vu, hier?

- Qu'est-ce que j'en ai à faire, de Kat? réplique-t-il durement.

Je fige. Je décide de ne pas essayer d'engager la conversation davantage. Pourquoi Alex se comporte-t-il de la sorte, à présent? Est-il comme ça tous les matins? Je commence à douter que ce ne soit que par pur hasard qu'il soit si froid et distant en matinée.

Il n'a pas de parapluie, lui non plus, mais il a un capuchon. Pfff. Le chanceux. Moi, je me sens comme une bouteille d'eau mouillée de condensation.

Le bus arrive, on embarque, et on va jusqu'à l'école, comme d'habitude. Je devrais me sentir normale, je devrais sentir que ce n'est que la routine, mais je me sens bizarre. Mon cou brûle. Je suis un peu étourdie. Je tente de le dissimuler, mais cela doit paraître dans mon visage fatigué que je ne suis pas dans ma journée.

J'entre dans l'école. Étrangement, Kat n'est pas là pour m'accueillir. Je ne sais plus vraiment si je dois m'en réjouir ou m'en inquiéter. Peu importe, non? Je cours à la salle des cases pour retirer mon manteau. Même mon t-shirt est trempé. Je passe ma main dans mes cheveux humides, maudissant la pluie et le mois de novembre. Alors que je range mes choses dans ma case, je remarque qu'Alex n'est pas là. Je fronce les sourcils. De mémoire, il n'était même pas à mes côtés lorsqu'on est entrés dans l'école. Je claque ma case, qui fait un bruit métallique, et je me décide à ne pas rester dans l'ignorance. Je dois trouver Alex et lui demander des explications sur tout.

Je cours dans les couloirs en bousculant les autres élèves pour me rendre à la cafétéria. De là, avec toutes les grandes fenêtres plombant sur la cour, j'aurai un bon poste d'observation.

Je suis enfin dans la cafétéria. Les fenêtres sont brouillées par les gouttes de pluie, mais je vois quand même très bien le paysage grisâtre de la cour d'école. Sur le terrain de foot, je vois une silhouette masculine.

Alex.

J'ouvre la porte à la volée et je m'élance à l'extérieur. Alors que je commence à dévaler les escaliers mouillés, je suis interceptée par une jeune femme, une surveillante.

- Mademoiselle Akson?

Je déteste lorsqu'on m'appelle par mon nom de famille. Il me répugne. Néanmoins, je freine ma course et me retourne pour lui faire face:

- Oui, madame Night?

Son nom va parfaitement avec son apparence: ses cheveux noirs contrastent avec sa peau d'un blanc fantomatique, et à voir de la façon qu'elle s'habille, il est facile de constater qu'elle affectionne tout particulièrement le noir. J'ignore de quelle couleur sont ses yeux. Elle porte toujours des lunettes de soleil, même en des journées aussi pluvieuses.

- Que faites-vous dehors par un tel temps? me demande-t-elle d'une voix qui m'incite clairement à retourner dans l'école. N'êtes-vous pas déjà assez trempée?

- J'allais vous poser la même question, répliqué-je. Je vais rejoindre un ami.

- Vous parlez d'Alexandre? Il est très occupé présentement, il ne veut pas être dérangé.

Je regarde par-dessus l'épaule de Mme Night. Alex n'est plus là.

- Qu'est ce qu'il devait faire? demandé-je, un peu surprise.

- Ça ne vous regarde pas.

C'est plutôt bizarre. J'articule lentement:

- Mais vous, que faites-vous dehors, si je peux me le permettre...?

- J'aide Alex. Si vous ne partez pas, eh bien, je ne pourrai pas continuer correctement. Vous comprenez?

Je hoche la tête, confuse. Je tourne les talons et retourne dans l'école. Je m'assieds à une table et réfléchis. Qu'est-ce qu'Alex fiche dehors? Aurait-ce un rapport avec son étrange attitude le matin? Cette histoire commence à devenir un réel casse-tête.

C'est alors qu'une douleur vive me saisit. Je lâche un petit grognement et porte ma main à mon cou. Ça chauffe. Je serre les dents. Mes yeux se remplissent d'eau à force de contenir ma souffrance. Je suis saisie de violents tremblements. Sans plus attendre, je cours à la salle de bain et m'enferme dans une cabine. La cloche pour le début des cours sonne, mais je n'ai pas le temps de m'en préoccuper. J'ai très mal. J'ai très peur. J'ai l'impression que mon corps est une fourmilière et que des insectes se tortillent en moi en me mordant et me dévorant à petit feu. Je tombe sur le sol. Je gémis. Je sens toute force me quitter, et c'est le noir.

- Jennifer? Tu viens, c'est ton anniversaire, ma grande! Réveille-toi!

Je suis dans mon lit. La première chose que je vois en me réveillant, c'est le plafond blanc de ma chambre décoré d'autocollants de fleurs roses. Je me frotte les yeux avec mes petits poings. Je suis une grande fille, aujourd'hui. J'ai sept ans.

Toujours dans mon pyjama d'Hello Kitty, je sors de ma chambre et dévale les escaliers à toute vitesse. Ça sent les crêpes au sirop d'érable. Miam! J'adore ça!

Ma grande soeur de dix-sept ans, Alicia, est là. Elle me sourit et me souhaite bonne fête. Mon papa aussi. Maman aussi. Tout le monde est si gentil avec nous, le jour de notre anniversaire! Je gambade jusqu'au comptoir et saisis une assiette pleine de crêpes. Je commence à manger. Maman m'embrasse très fort, je ris. Il fait très beau, ce matin: il fait chaud et soleil. C'est un très bel avant midi de mai!

- Allez, Jennifer, va t'habiller, c'est l'heure des cadeaux! me lance papa.

Je sautille sur-place. Je me sens comme une petite boule d'énergie qui n'a seulement qu'envie de sauter partout, faire rire tout le monde, être heureuse toute sa vie!

Portant une tenue dépareillée (jupe rose et t-shirt vert), je vais rejoindre ma famille dans le salon. Ils sont tous souriants, et le meilleur de tout ça... ils ont tous un gros cadeau pour moi! Je m'agenouille avec eux. Papa me donne des nouvelles figurines de chevaux. Maman m'offre une énorme peluche d'éléphant bleue. Je suis super heureuse! Je les sers très fort dans mes bras.

Alicia me regarde d'un sourire énigmatique et me dit:

- Pour te donner ton cadeau, nous devons être seules. Allez, viens.

Ma soeur me prend par la main et nous allons dans la cour arrière. L'air est sec et chaud. Le ciel est bleu et il n'y a aucun nuage. J'aime beaucoup le soleil. Maman dit que je suis très bonne pour le dessiner. J'adore l'illustrer avec des lunettes de soleil et un gigantesque sourire.

On s'assoit ensemble dans la pelouse. Je me mets à arracher l'herbe: je ne peux pas m'en empêcher! Alicia me regarde gravement.

- Ça va, Alal? lui demandé-je, inquiète. Pourquoi t'es triste?

- Je ne suis pas triste, Jenni, ça va, soupire-t-elle. Je suis inquiète.

- Qu'est-ce que ça veut dire, "inquiète"?

- C'est quand on a peur de ce qui va se passer.

- Et tu as peur de ce qui va se passer?

- Un peu. Le cadeau que je vais t'offrir doit rester secret, d'accord? Comme notre trésor. Tu le jures?

Je mets ma main sur mon coeur:

- T'as ma parole. Allez, donne-le-moi!

Alicia fait un drôle de sourire et me tend la boîte. Je déchire l'emballage en quelques secondes, puis j'ouvre la boîte. Il y a un petit bracelet en argent, décoré de délicates pierres violettes. Il est plaqué d'onyx à quelques endroits. Je lève mes grands yeux pers teintés de surprise vers ma grande soeur. Elle a un petit rire:

- Tu l'aimes?

- Oui, il est très beau! Merci, Alal.

- Il n'y a pas de quoi, Jenni. Par contre, tu dois me promettre que tu ne le porteras pas jusqu'à ce que tu aies dix-sept ans et demi exactement, c'est-à-dire le sept novembre dans dix ans. Ce jour-là, tu devras absolument le mettre.

- Pourquoi? Je ne comprends pas. Tu me fais peur.

- Si tu ne le portes pas le jour de tes dix-sept ans et demi, un monstre viendra t'attaquer.

- Je ne suis plus un bébé! Je suis grande, j'ai sept ans! pleuré-je. Je ne crois plus aux monstres, ni au Père Noël, ni à la fée des dents. Tu me fais de la peine.

- Ma belle, je ne te mens pas. Et... (elle baisse la voix) je devrai partir dans trois jours.

- Pourquoi?

- Parce que j'ai dix-sept ans et demi aujourd'hui.

Elle me montre son poignet. Elle porte un bracelet très similaire à celui qu'elle vient de m'offrir.

- Comme ça, aucun monstre ne reviendra m'attaquer. Mais ça ne change pas qui je suis, ni ce que tu es toi aussi.

- Qu'est qu'on est, Alal?

Elle me sourit.

- On est ce que maman et papa ne sont pas. (Nous restons en silence quelques instants.) Tu ne devras pas leur raconter tout ce que je viens de te dire, tu t'en rappelles?

- J'ai promis, murmuré-je en fixant le bracelet dans la boîte.

Puis, on se regarde un peu. Je remarque qu'elle a un autre paquet avec elle.

- Hé! Tu ne m'avais pas dit que tu avais aussi un autre cadeau pour moi!

- C'est vrai, dit ma soeur en me donnant l'autre paquet. Celui-là, tu pourras le montrer aux parents.

Dans le cadeau, il y a...

- Une nouvelle poupée! m'exclamé-je. Oh, merci Alal! T'es ma grande soeur préférée, même si tu es ma seule.

- De rien, ma belle, dit-elle en me serrant tendrement dans ses bras.

Je me lève d'un bond. Je prends ma poupée et la boîte avec le bracelet avant de m'élancer vers la maison.

- Jenni...

Je me retourne vers Alicia, qui était toujours assise dans l'herbe. Elle lève son poignet et pointe son bracelet.

- ... n'oublie pas.

Je reviens lentement à moi. J'ai la tête qui tourne. Je me relève avec difficulté. J'ouvre maladroitement la porte de la cabine. J'ai l'impression d'être sur un bateau en mer agitée. Je marche en zigzague: je me sens toute étourdie. Un peu comme lorsque je sors d'un manège qui tourne. J'ai horreur des manèges. Bref, changement de sujet.

Je m'accote sur le mur et ferme les yeux. Je dois reprendre mes esprits. Je me pose les questions qu'on nous a apprises à poser aux gens lorsqu'ils sont sous le choc dans nos cours de secouristes. « Quel est ton nom? » Jennifer Akson. « Quel jour sommes-nous? » Le huit novembre. « Quel âge as-tu? » Dix sept-ans.

Non, c'est faux. J'ai eu dix-sept ans et demi hier. Et alors, tout me revient. Je comprends le sens du souvenir que je viens de revoir. Le monstre, ... et le bracelet, lui, où est-il? Je commence à paniquer. Qu'est-ce que tout cela signifie?

J'ouvre les yeux et avance vers le lavabo surmonté d'un miroir. Je crie et recule brusquement. Ce n'est pas mon reflet que je regarde, c'est impossible. Je n'ai pas les yeux violets, moi.

Sans même penser, je vais dehors, saisis une bicyclette qui n'était pas attachée et me rends chez moi. Il pleut très fort, mais qu'est-ce que ça change? Qu'est-ce qu'un averse signifie comparée à tout ce que je suis en train de découvrir?

J'entre chez moi et cours vers ma chambre. J'ouvre tous les tiroirs et je trouve finalement la fameuse boîte. Elle est toute poussiéreuse, mais sinon elle est exactement comme dans mes souvenirs. Je l'ouvre. Le petit bracelet est toujours là. Tremblotante, je le saisis et glisse mon poignet à l'intérieur. Il me fait parfaitement. Je réalise, à mon désarroi, que les petites pierres d'améthyste sont de la même couleur que les yeux de mon reflet.

Je remarque un petit morceau de papier, dans la boîte. Je le déplie frénétiquement et en fais rapidement la lecture:

« Ma belle Jenni,

C'est moi, Alal. Si tu lis ceci, c'est sûrement parce que tu es un grande fille de dix-sept ans. J'espère que tu as bien porté le bracelet: que ce soit le cas ou non, le résultat est le même (par contre, le tout se fait avec moins de douleur avec le bracelet qu'avec la morsure de cette sale bête). Tu as trois jours à partir du sept novembre pour partir. Ne t'en fais pas, tout se fait, disons, naturellement. Enfin, tu comprendras. Je t'écris ce message le matin de ta fête de sept ans. Très tôt ce matin, j'ai reçu la visite d'un affreux monstre noir: il m'a attaqué alors que je prenais ma douche, figure-toi...! J'avais oublié de mettre mon bracelet. Moi aussi, à mon anniversaire de mes sept ans, on est venu m'en offrir un, sauf que moi, c'est oncle Daniel qui me l'a remis.

Trois jours après ton anniversaire, je suis partie de la maison (enfin, je vais partir de la maison dans trois jours, mais puisque tu es dans dans le futur, enfin, tu vois ce que je veux dire) et je ne suis jamais revenue. Une fois partie, je me rendrai là où je devrai me rendre. J'attendrai pendant dix ans et demi ton arrivée. Je t'aime, Jenni.

De: ta grande soeur Alicia.

PS: Je t'ai glissé des très bons verres de contact imitant la couleur de tes beaux yeux, pour éviter d'attirer l'attention pendant les trois derniers jours qu'il te reste de ce monde. »

Je regarde au fond de la boîte: il y a bel et bien des verres de contact de couleur per. Je les mets sur mes yeux. (Non sans difficulté, car je ne m'en étais jamais mise avant...) Je regarde à nouveau mon reflet. Je me ressemble déjà un peu plus, mais ma peau est beaucoup plus pâle qu'avant, et mes cheveux, beaucoup plus foncés. J'ai l'air morte.

Je soupire. Tout cela me semble si irréel. Et dire qu'hier matin, mon plus gros soucis était mon rhume automnal... Je consulte ma montre. J'ai séché le premier cour en entier! Je ravale un juron avant de retourner dehors. Je saute sur le vélo et retourne à toute vitesse à l'école. Pleins de questions me tournent dans la tête. Qui est vraiment Alex, et que faisait-il ce matin? Où est Kat, ce matin? De quoi se mêle Mme Night?

Que suis-je réellement?

Qui suis-je réellement?

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