Et elles mangèrent en parlant de tout et de rien.
Le soir Alice rentra chez elle sereine. Elle venait de se faire, une amie.
Elle avait appris pas mal de choses sur Lise pendant leur discussion. Elle aussi fait de la musique, plus précisément du violon et fesais de l'escrime.
Aussi les deux filles allaient postuler pour le club de musique et préparer des morceaux pour les récréations musicales (un évènement pour que ce qui le souhaitent puissent chanter et jouer devant quelques classes).
Le soir Alice mangea des pâtes au pesto et se coucha le sourire aux lèvres.j
Le lendemain matin elle se réveilla à six heures trente et une.
Arrivé rn cours son professeur principal leur donna les dossiers d'inscription aux Clubs.
Alice s'inscrit dans celui de musique.
Nom : Lewis
Prénom : Alice
Classe : 3°E
Instrument : piano
Niveau instrument : 2e année de 4e cycle
Niveau solfège : brevet acquis
...
Lors de la pose, Lise la rejoinds.
- Tu t'es inscrite dans un club ? Demanda-t-elle.
*Oui, celui de musique*, écrivit Alice.
- Moi aussi ! On pourrait monter un groupe !
*Ce serait avec plaisir !*
La sonnerie coupa leur discussion net. Alice retourna en cours, journée normale vie normale. Alice n'avais même pas entendu parler d'Emy, une première.
Au petit matin... Bip! Bip ! Bip ! Le réveil hurlai aux oreilles d'Alice. Sept heures dix. Il lui restait donc... Treize minutes pour se préparer. Alice s'habilla enfila sa veste, pris un cookie et son sac et se mit à courir en direction de l'arrêt de bus. Elle l'eut juste à temps. Arrivée au collège, elle s'assit sur le banc où elle avait l'habitude de retrouver Lise. La belle Lise.
Que pensait-elle ? Elle se pinça horrifiée par ses propres pensées. Elle ne pouvait pas penser ainsi. Surtout d'une fille qu'elle venait de rencontrer, son amie.
- Qu'y a-t-il ?
Elle eu heureusement pas le temps de répondre, sauvée par Émy. Qui l'eut cru ?
- Hé, les moches ! C'est mon banc.
- T'es sérieuse Émy ? Répondit Lise. Tu n'y va jamais, de plus ce banc est la possession de personnes me semble-t-il.
- Et bien si justement. Maintenant, il m'appartient.
Et elle frappa Lise de toutes ses forces, la pauvre perdit conscience. Vint le tour d'Alice, mais, contre toute attente, c'est celle ci qui frappa la première d'une bonne claque. Émy parti en pleurant.
Il lui fallut ensuite trouver un moyen d'emmener Lise à l'infirmerie. Impossible de la porter avec des bras aussi fin que les siens.
Un garçon, arriva. Alice ne le connaissais pas encore. Grand, musclé, cheveux châtains coupés courts et un regard bleu perçant.
- Veux-tu que je t'aide ? Demanda-t-il.
Alice écrivit : *Oui, il faut l'emmener à l'infirmerie*.
- D'accord, peux tu aller chercher la CPE.
Alice refusa. Hors de question de laisser Lise avec un pur inconnu.
- Allez, c'est le meilleur moyen de te rendre utile. Et puis... Je ne vais pas la manger.
La jeune fille accepta à contrecœur.
Elle se dirigea donc vers le bureau situé derrière l'intendance. Elle informa la CPE du mieux qu'elle le pouvait et celle ci... N'y cru pas une seconde. Elle vira la jeune fille et la colla pour ne rien arranger.
Les larmes lui montèrent aux joues. Elle sorti du bureau en courant. Pourquoi ce changement de comportement soudain ? Qu'avait-elle donc fait ?
Elle s'enferma dans les toilettes et sécha les derniers cours de la journée. On appella tout le personnel pour retrouver Alice.
Recroquevillée dans sa cachette elle entendit une voix.
- Alice...
Une voix tremblante, triste... Mais qui lui était familière.
Elle claqua des doigts pour manifester sa présence.
- Al.... Sors de là s'il te plaît.
Alice ne répondit pas. Elle vit seulement Lise qui passait sa tête au dessus de la cloison.
- Allez ! Al, sèche tes larmes et raconte moi.
Alice se mit à écrire, raconter en détail le court de cette après midi.
- Mais pourquoi ? Demanda Lise aussitôt qu'Alice eu fini.
Alice haussa les épaules et se remit à pleurer. Lise la serra dans ses bras.
- Allez, pleure pas. Je suis là moi.
Alice sécha ses larmes.
Le lendemain matin, elle se réveilla sans aucun souvenir de cette après-midi... Plus rien, seulement une horrible migraine lui tranchant l'esprit. Comme si quelqu'un lui plantait un couteau à chaque fois qu'elle essayait de se rappeler. Comment avait-elle pu perdre la mémoire à ce point.
Elle était invitée chez Lise. Qu'allait elle pouvoir lui dire !
- Alice ? Tu es prête ?
Pas du tout. Mais pas le choix. Deux claquements de doigts, oui. Elle pris un cachet pour calmer cet horrible mal de crâne. Pourquoi cette amnésie soudaine ? Quelle en était la cause ?
Alice passa le trajet à réfléchir.
La voiture s'arrêta devant le grand portail de métal.
- On est arrivé.
Alice sorti de la voiture et sonna.
PDV la mère d'Alice :
Je déposais Alice chez sa copine et me remit en route.
«Plus parler... »
La voix du médecin résonne dans mon esprit tel un écho.
«Elle ne pourra plus jamais parler...
- Jamais ?
- Jamais.»
Ce mot. Qui m'avait détruite....
Jamais.
«M. Lewis ?
- Oui ?
- Veuillez me suivre.
Nous suivîmes l'infirmière. Le médecin nous attendait et nous serra la main. Il nous invita a entrer dans un bureau. Je m'installai donc sur une chaise.
- Ce que j'ai à vous dire est important. Alice va bien. Malheureusement, durant l'accident... Ses cordes vocales ont été touchées. Elle ne pourra plus jamais parler...
- Jamais ? Demandais-je.
- Jamais.
Tout s'effondrait autour de moi. Les larmes dévalèrent mes joues. Je pleurais, sans pouvoir m'arrêter. J'étais effondrée. Charles, mon mari continua de poser des questions.
- Elle n'aura aucun autre dommage ?
- Non. Juste la santé fragile, peut-être des troubles de mémoire... Rien de plus. Son système nerveux a été épargné.
- Combien de temps va-t-elle encore rester à l'hôpital ?
- Deux mois. Le temps de ressouder ses os et de finir les examens. Votre fille est forte Madame. Nous lui enseignerons la langue des signe pendant son séjour ici.
- Nous apprendrons de notre côté, assura mon mari.
Nous sortîmes une fois remit de nos émotions.
- La vie ne sera plus jamais comme avant...
May.