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— OK. SALUT, EUH... SALUT LUCY. Tu ne te souviens probablement pas de moi, mais je m'appelle Thomas. Nous étions partenaires, nous travaillions pour WICKED ensemble. Nous étions... amis. Toi et moi savions que les épreuves du Labyrinthe étaient mal. Alors nous avons commencé à travailler sur un plan pour aider nos amis à s'échapper. Tu es le centre de tout. Avec un peu d'aide de ma part, tu vas les faire sortir d'ici, Lucy
Lucy.
Lucy.
Le garçon, Thomas, lui avait offert le plus beau cadeau qu'elle ait jamais reçu ( dont elle se souvenait ) ; il lui avait rendu son nom. Elle s'appelait Lucy.
Elle s'assit dans son hamac, les yeux écarquillés et la sueur ruisselant sur son front. Pour une raison quelconque, elle s'attendait à ce que le garçon soit à côté d'elle. Mais il ne l'était pas. Ce n'était qu'un rêve. Un sourire se dessina sur son visage. Elle connaissait son nom.
Elle commença à s'interroger sur le garçon qui était apparu dans ses rêves. Thomas, comme il avait dit s'appelait. De ce dont elle se souvenait, il avait les cheveux noirs et avait l'air maigre. Pendant qu'il parlait, il resta silencieux, chuchotant et semblait nerveux. Elle n'avait aucune idée de ce dont il parlait. Il avait parlé de trop de choses. Elle se souvenait qu'il avait parlé de quelque chose comme WICKED, du labyrinthe et du fait qu'ils étaient amis. Cela lui donna l'espoir que Thomas était réel et l'espoir qu'elle le reverrait un jour, si il l'était.
Ses derniers mots, à propos de faire s'échapper les Blocards, la firent frissonner. Mais comme ce n’était qu’un rêve, elle savait que cela ne pouvait pas être vrai. Ce seraient les coureurs qui allaient trouver le moyen de sortir, pas elle.
Oubliant Thomas pour le moment, elle décida de sortir et de faire savoir aux Bmocards qu'ils ne devait plus l'appeler la Bleue. Lucy enfila ses chaussures et se dirigea vers la porte en souriant jusqu'aux oreilles. La première personne qu'elle voulait trouver était Nick. Cependant, quand elle est sortie, personne ne travaillait. Elle supposa qu'ils étaient tous dans la cuisine en train de manger, alors c'est là qu'elle décida d'aller.
Elle ouvrit la porte et presque tous les Blocards se retournèrent, mais cela ne l'empêcha pas de sourire. Elle chercha du regard Nick et le trouva assis sur une des tables du fond avec Alby et un autre garçon dont elle ne se souvenait plus du nom. Elle s'avança vers eux et s'assit à côté d'Alby et en face de Nick et de l'autre garçon, toujours souriante.
— Pourquoi tu souris, la Bleue ? demanda Alby en levant un sourcil.
Pour ne pas laisser sortir un petit rire, elle se mordit la lèvre et rétorqua :
— C'est Lucy.
Nick et l'autre Blocard levèrent tous deux la tête et sourirent. Alby rit doucement en tapotant le dos de Lucy. Nick prit une gorgée d'eau en levant la main. Quand il l'eut avalé, il se leva et grimpa sur la table, toussant comme si il avait mal avalé son eau. MLes discussions dans la cuisine cessèrent, et tous les yeux se posèrent sur leur chef, qui avait son verre à la main et un large sourire sur le visage.
— Je veux porter un toast à notre Bleue, qui n'est plus vraiment la Bleue. Voici Lucy !
Presque tous les Blocards se levèrent et applaudirent. Lucy tourna la tête, embarassée, les joues rouge. Mais elle ne pouvait pas arrêter l'immense sourire sur son visage. Quelques Blocards se levèrent et vinrent la féliciter. Elle les remercia et finit par ne plus avoir que Alby et Nick avec elle. Nick lui apporta une assiette d'œufs brouillés et elle le remercia d'un autre sourire. Au cours de ses trois jours passés au Bloc, elle ne pensait pas avoir souri autant que ce matin-là.
Pendant qu'elle mangeait, elle réfléchit si elle devait dire ou non à Nick et Alby le rêve qu'elle avait eu. À propos du garçon et de ce qu'il avait dit dans son rêve. Cependant, elle commenca à penser que les Blocards avaient peut-être tous vécu la même chose. Peut-être que Thomas était un créateur, dont le travail était de donner leur nom aux Blocard. Alors, elle laissa tomber.
Mais elle n'arrivait pas à oublier cette dernière phrase. Tu vas les faire sortir d'ici, Lucy.
— Bien, Lucy, sourit Alby. Aujourd'hui, tu vas commencer avec les Trancheurs. Tu as vu l'abattoir hier, n'est-ce pas ?
Elle acquiesça, finis ses œufs puis leva les yeux vers Alby.
— Je t'emmène à Winston et je te laisse faire. Durant les prochains jours, tu essaieras de trouver un emploi dans le Bloc, et on vera où tu seras la meilleure. Ça te va ?
Elle soupira mais sourit.
— Ouais, je suppose.
Elle ne pouvait que hausser les épaules. Nick et Alby rirent d'elle.
— Très bien.
Alby se leva soudainement.
— Allons-y maintenant.
Il dit au revoir à Nick et Lucy se leva, son assiette à la main. Elle passa un moment à regarder Nick et la cuisine avant que Nick ne tende la main et ne prenne son assiette. Il lui fit un signe de tête et elle suivit Alby dehors.
Ils se dirigèrent vers l'abattoir en silence. Elle ne savait pas de quoi parler avec Alby et sans qui que ce soit d'autre, comme Nick, il y avait une tension inconfortable. Winston l'attendait à la porte de l'abattoir. Il tenait un sac marron et quand Lucy arriva, il le lui tendit. Il la prit au dépourvu. Le sac était plus lourd que prévu, alors elle finit par le laisser tomber, la nourriture pour cochons volant partout.
Lucy se laissa rapidement tomber sur le sol et nettoya ses dégâts. Winston et Alby la fixèrent. Alby riait mais Winston avait les bras croisés et les sourcils froncés de déception.
Winston s'agenouilla près d'elle, prit le sac, et le posa contre la porte.
— Ne t'inquiète pas pour le gâchis. Je demanderai à quelqu'un d'autre de le nettoyer. Allez, nous avons autre chose à faire.
Winston se leva et entra. Lucy fronça les sourcils mais obligée, se leva aussi. Winston avait semblé si gentil quand elle l'avait rencontré pour la première fois. Cependant, il semblait aussi qu'il prenait son travail très au sérieux. Elle regarda Alby qui acquiesça et lui fit signe de suivre Winston. Elle le suivit dans la pièce sombre. Winston se tenait près d'une table tachée de sang. Elle pouvait entendre les cochons grincer dans le dos et pouvait presque sentir son visage pâlir alors qu'elle déglutit. Elle savait qu'elle n'aimerait pas ce travail.
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Elle n'aimait pas être une Trancheuse. Elle a faillit éclater en sanglots après avoir vu Winston massacrer un poulet. Elle lui a alors demandé si elle pouvait aller déjeuner. Quand il lui a dit qu'elle pouvait, elle a immédiatement regretté. Elle ne pourrait plus jamais manger après avoir été témoin de cela.
Lucy entra dans la cuisine en soupirant fortement. Il y avait quelques autres Blocards qui mangeaient à la table le plus éloigné d'elle, mais elle les ignora et alla directement voir Frypan dans la cuisine.
— Hey, la Nouvelle.
Frypan était déjà en train de lui préparer une assiette et elle lui offrit le plus beau sourire possible. Elle s'affala sur la table et son visage changea tout de suite d'expression lorsque Frypan se détourna. Mais elle le regarda préparer son repas, même si l'image de Winston et du poulet ne la quitterai jamais.
Frypan lui servit un sandwich au fromage et de crudités. Elle leva les yeux vers lui, soupirant de soulagement.
— Je savais que tu travaillais à l'abattoir aujourd'hui. Alors, je me suis dit que tu ne voulais pas de soupe au poulet et aux nouilles, rit Frypan.
Lucy le remercia d'un petit rire avant de retourner dans la salle à manger. Il y avait plusieurs tables libres, mais elle se retrouva à regarder le groupe de garçons assis à la table du coin.
Elle jeta un coup d'œil sur Gally, qui rougit et détourna rapidement les yeux. Il se racla la gorge.
— Hé, la Bleue, l'appela Gally, en lui faisant signe de venir à sa table.
Elle se détendit et se dirigea vers lui et ses amis. Elle aimait bien Gally. Il était gentil avec elle depuis le premier jour.
— J'ai retrouvé mon nom, tu sais, lui dit-elle et il se mit à rire.
— Je sais. Les Blocards ont tendance à appeler les Bleus « Bleu » jusqu'à la fin du mois quand ils ne sont plus les Bleus,dit-il et Lucy leva les yeux au ciel.
Génial, pensa-t-elle.
— Quoi qu'il en soit, continua-t-il. Prends une chaise. Viens donc t'asseoir, Lucy, sourit Gally.
Elle hocha la tête, attrapa une chaise derrière elle et s'assit entre Gally et un autre garçon, grand et musclé.
Elle se sentait un peu mal à l'aise avec les garçons qui la regardaient tous. Cela lui fit perdre le peu d'appétit qui lui restait. Gally prit une profonde inspiration et se tourna vers elle, attrapant légèrement son épaule. Lucy lui jeta un regard et il desserra sa prise.
— D'accord, Lucy, voici Adam, Hank et Jack.
Elle leur épargna un sourire et acquiesça. Il y avait toujours de la tension dans l'air et elle pouvait dire que Gally en avait marre.
— Nous sommes tous des bâtisseurs. J'en suis le Maton, lui dit Gally avec un petit sourire fier. Tu viendras tenter ta chance en tant que bâtisseuse dans quelques jours.
Cela a valu quelques rires stupides parmi les autres garçons autour de la table. Lucy tourna son attention vers eux en arquant un sourcil. Du coin de l'œil, elle pouvait voir Gally les faire taire avec un regard intimidant.
Lucy se rassit sur sa chaise, les bras croisés. Le grand garçon près duquel elle était assise soupira et se leva.
— J'y retourne, dit-il à ses amis.
Tous les autres garçons le suivirent, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Gally et Lucy à la table. Elle attrapa son sandwich dans son assiette et prit une bouchée, souriant de satisfaction.
— Je vais, euh... attendre que tu aies fini et te ramener à l'abattoir si tu veux ? a-t-il suggéré.
Elle haussa les épaules, prenant une autre bouchée.
—Bien sûr.
— Beaucoup de Blocards ont dit que tu étais silencieuse, réservée. Ça me convient. Je ne te force pas à t'ouvrir à aucun de nous.
Gally secoua la tête avec un sourire.
— Je reste habituellement seul, moi aussi. La plupart des Blocards ne m'aiment plus tellement, alors je ne m'occupe pas d'eux non plus.
Lucy leva la tête et posa le reste de son sandwich.
— Pourquoi
— Hm ?
Le visage de Gally avait viré au cramoisi et il avait détourné ses yeux d'elle.
— Pourquoi ils ne t'aiment pas ? Que s'est-il passé ? demanda-t-elle.
Gally pinça les lèvres. Il avait l'air de réfléchir à quoi lui dire. Finalement, il déglutit.
— Je ne suis pas vraiment censé en parler. D'abord, les Créateurs n'aiment pas ça. Ils essaient de m'arrêter. Et, je ne veux pas te faire peur.
Lucy pencha la tête. Les créateurs n'aimaient pas ça ? Qu'est-ce que Gally voulait dire par là ?
— Gally, que s'est-il passé? a-t-elle demandé, cette fois avec un peu plus de demande dans son ton.
Gally déglutit. Ses yeux parcourirent la cuisine vide et finalement, son regard se posa sur Lucy. Ses mains tremblaient et Lucy fronça les sourcils. Elle regrettait de lui avoir imposé le sujet maintenant. C'était évident que c'était quelque chose qu'il préférait oublier.
— Eh bien, il y a quelques mois, j'ai été piqué. Par un Griffeur, évidemment. J'ai retrouvé certains de mes souvenirs. Juste des bribes. La plupart d'entre eux ont déjà disparu. Mais il y en a... que je n'oublierai jamais.
Lucy était confuse. Elle n'avait aucune idée de ce qu'était un Griffeur. Newt ne lui avait rien dit au sujet de piqure ou qu'il y avait un tel danger dans la clairière. Elle voulait que Gally explique plus à leur sujet, mais décida de ne pas le faire quand elle vit son expression écoeurée.
— Quoi qu'il en soit, tout le monde dit que depuis que je suis passé par la Transformation, je suis différent. Beaucoup plus sombre et déprimant. Et ça, je peux le voir. Mais la vérité c'est que j'ai juste peur. Je ne veux que personne d'autre enfreigne les règles et traverse ce que j'ai vécu. Ce que nous avons construit ici est sans danger et pacifique. Mais maintenant que j'ai retrouvé mes souvenirs, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Et si tous les autres avaient leurs souvenirs aussi, le Booc ne serait pas ce qu'is est maintenant. Tu comprends ?
Lucy hocha rapidement la tête mais n'avait aucune idée de ce que Gally avait voulu dire. Du tout. Gally soupira et posa ses mains sur ses genoux pour les empêcher de trembler. Lucy ferma les yeux.
— Je suis désolée. Je pense que tu es une bonne personne, Gally.
— Vraiment ?
— Vraiment.
Elle essaya de sourire pour lui. Gally tourna la tête pour cacher un sourire et un petit rire.
— Merci, la Bleue. Je pense que nous nous entendrons très bien, alors.
Elle fit un signe de tête à Gally avant de se lever et de le suivre dans le Bloc.
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note de l'auteure :
l'amitié de lucy et gally sera importante et j'avais besoin de développer les sentiments de gally, et qu'il vous paraisse un peu plus gentil. j'ai toujours aimé gally et j'ai toujours compris son côté dans l'histoire, alors, je suis vraiment contente d'avoir fait de lui un proche ami de lucy :))
pleins de bisous,
chloe