Il a dit

By SalemaWeyard

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Dans ses mots à elle, un poison. Dans ses mots à lui, la rédemption. Miraculé d'un attentat qui avait coûté l... More

Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11

Chapitre 2

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By SalemaWeyard

Quand Alexander se réveilla le lendemain matin, il eut une impression bizarre. Il ouvrit ses paupières et jura de surprise. Debout, près de la fenêtre, Stefaniel le fixait, totalement immobile.

—T'aurais-je surpris ?

Le jeune homme tenta de calmer son cœur qui battait la chamade.

—J'aurais plus dit «terrifié».

L'ange ne bougea pas, si bien qu'Alex se demanda s'il pouvait se transformer en statue.

—Au cours de la nuit, tu as fait six cauchemars, dont quatre différents.

Alex ne releva pas, tant cette information se révélait dérangeante. De plus, son désir de connaître la teneur de ses songes hantés était de l'ordre du néant.

—Je te donnerais accès à mon ordinateur pour que tu puisses t'occuper quand je dors. Je ne veux plus jamais me réveiller ainsi. Plus jamais.

Le céleste haussa les épaules et s'exila plus loin dans l'appartement. L'informaticien, quant à lui, s'évertua à calmer son rythme cardiaque avant de se lever. Une fois apaisé, il se prépara et s'accouda à son balcon, une cigarette à la main.

—N'es-tu pas censé prendre un petit-déjeuner complet et nutritif ?

—Les adultes n'ont aucune obligation de ce type.

—Je ne parle pas d'obligation mais de bon sens. Ta masse corporelle n'est pas suffisante, tu devrais donc penser à t'alimenter davantage.

Alexander se redressa, légèrement vexé. Il n'osa toutefois pas se montrer grossier, ayant bien trop peur de froisser un être céleste.

—Peu importe.

Il jeta son mégot dans le cendrier gisant sur la petite table en plastique. Ce dernier n'avait visiblement pas été vidé depuis des lustres.

Bien que le jeune homme souhaitait reculer au maximum le moment de sortir, il ne pouvait pas fuir éternellement. Sa copine étant vexée et n'ayant aucune envie de parler à des livreurs, comment allait-il se nourrir ? Excédé par sa déchéance, il enfila sa veste en cuir, y rangea ses clés et posa sa main droite sur la poignée. Celle-ci semblait bien plus froide que d'ordinaire. Il frissonna. Son grand-père lui avait souvent raconté que les portes de l'Enfer étaient gelées. S'il passait celle-ci, que lui arriverait-il ? Le Styx l'attendait-il derrière ? Perdrait-il la vie, noyé dans ses émotions ?

La main d'Alex, tremblante, se resserra sur la poignée. Des cris résonnèrent. Était-ce une hallucination ou les plaintes d'âmes tourmentées qui ne parvenaient pas à traverser le fleuve ? Des frissons parcoururent lentement sa colonne vertébrale. S'il sortait de son appartement, qu'allait-il advenir de lui ? Cette désagréable sensation de froid s'amplifierait-elle? Des hurlements surgirent des entrailles de sa mémoire. Dehors, la mort l'attendait probablement, prête à rectifier son tir raté. Ses membres se figèrent, prisonniers d'une terreur grandissante. Une unique larme, honteuse, roula alors sur sa joue, déjà creusée par la fatigue.

Perdu dans les méandres de son traumatisme, l'informaticien mit plusieurs minutes à sentir la main qui serrait légèrement son épaule gauche. Une douce chaleur semblait s'en échapper, le sauvant peu à peu de sa panique. Il se focalisa sur cette sensation rassurante, souhaitant plus que tout quitter l'Enfer. Après ce qu'il lui sembla une éternité, Alexander parvint à s'ancrer de nouveau dans la réalité, guidé par la voix de Stefaniel.

—Lâche la poignée Alexander.

Sa voix était douce. Le jeune homme parvint à obtempérer et fut guidé par le céleste sur le canapé.

—As-tu besoin de t'hydrater?

Il acquiesça d'un hochement de tête timide, devant cette bienveillance inattendue.

L'ange revint avec une tasse fumante de café, breuvage réconfortant pour la majorité des humains, d'après des siècles d'observation.

— Alexander, ta réaction fut très instructive.

Ce dernier soupira et replia ses genoux contre sa poitrine. Bien que ses tremblements se soient calmés, il se sentait encore extrêmement mal.

—Pourquoi as-tu honte ?

Le jeune homme jeta un regard surpris sur l'immortel. Comment avait-il deviné ? Il n'avait pourtant même pas formulé cette pensée.

—Je me fais pitié Stefaniel. J'ai l'impression d'être devenu une petite chose fragile. C'est humiliant.

—Sur quoi te bases-tu pour énoncer de telles inepties ? Le processus de deuil est un chemin tortueux et extrêmement long. La violence et le traumatisme liés à cet événement en font une épreuve encore plus difficile. Alexander ... Tu ne dois pas confondre faiblesse et humanité. Tes larmes et tes peurs sont le reflet de ce que tu es , un humain avec ses sentiments. Un humain avec un cœur brisé et un cerveau fonctionnel. Rien n'est honteux là-dedans, je peux te l'assurer.

Malgré son profond mal-être, Alex ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Il aurait aimé entendre de telles paroles réconfortantes de la part de Lysa.

—Merci.

Il contempla le breuvage fumant avec nostalgie. Son père avait toujours été un grand amateur de café et avait bien vite transmis cette habitude à son fils. Alex adorait cette odeur enivrante au petit matin, cette délicate réminiscence de l'enfance qui lui réchauffait le cœur. Il avait commencé à en consommer pour voir son père sourire et avait continué pour ressentir la caresse réconfortante de la routine. Un soupir s'échappa de ses lèvres et il posa la tasse sur sa table basse.

—Je n'aime même pas ça.

Le lendemain, Lysa décida de passer à l'appartement de son petit-ami. Malgré son profond désaccord quant à la venue de l'être céleste, elle décida de rester polie, ne préférant pas tenter le diable. Enfin, pas encore. Attachant rapidement ses longs cheveux blonds, elle se contenta de saluer Stefaniel, avant de s'installer auprès de son aimé.

—Dimanche c'est l'anniversaire de ma mère. Tu n'as pas oublié ?

Alexander ne répondit pas immédiatement. Marie et Richard Janss n'avaient jamais fait aucun effort pour l'apprécier; et chaque repas chez eux était source de stress. Face à eux, il s'était toujours senti inutile et diminué.

—Je n'ai pas oublié, mais je ne viendrais pas. Je te rappelle que je ne parviens toujours pas à sortir.

—Fais un effort bon sang, c'est important !

Alors que l'informaticien s'apprêtait à répondre sèchement, il fut interrompu par Stefaniel.

—Alexander n'a pas à fournir d'effort pour quelqu'un d'autre. Jeune fille, tu devrais apprendre l'empathie et l'altruisme.

Lysa rougit de colère et se leva brusquement.

—De quel droit vous mêlez-vous de notre conversation ?

Toujours calme, l'ange croisa les bras sur son torse.

—Je suis ici pour aider Alexander ; ce qui implique aussi de désamorcer toute situation pouvant mettre à mal ses progrès.

—Je ne suis pas une gêne !

Laissant sa bonne résolution de côté, elle gifla violemment le céleste. Ce dernier haussa un sourcil surpris, tandis que la jeune femme pleurait de douleur.

—Jeune fille ... Ton impulsivité te pousse à la stupidité. Je te conseille de te rendre à l'hôpital pour faire examiner ta main blessée. Par la même occasion, tu devrais prendre un moment pour réfléchir à tes dernières actions. Ton rôle est de soutenir Alexander, pas de l'enfoncer dans une culpabilité malsaine car il n'accède pas à tes demandes.

Les larmes aux yeux et motivée par la douleur, Lysa quitta l'appartement sans un mot.

Alex se pinça l'arête du nez, épuisé. Pourquoi sa petite-amie se comportait-elle ainsi ?

—Stefaniel, je te remercie de m'avoir défendu mais ... Mais tu m'as mis dans une situation plus que délicate. Lysa est particulièrement susceptible. Cela va me coûter très cher en cadeaux si je veux qu'elle me pardonne.

—Te pardonner ? Je ne comprends pas. C'est elle qui devrait s'excuser de son égoïsme et de son manque d'écoute. Toi, tu n'as, a priori, commis aucune mauvaise action.

Le jeune homme s'étira longuement, avant d'attraper une énième cigarette.

—Ce n'est pas aussi simple. Perdu dans mon deuil et ma déprime, je l'ai délaissée. J'ai été absent moralement et physiquement. Elle a le droit de m'en vouloir.

L'ange sembla agacé par cette réponse, mais demeura silencieux. Il sortit s'installer sur le balcon, ses yeux bleus fixant les cieux endormis. L'âme de Lysa lui déplaisait fortement et ne promettait que malheur et soumission à celle de son protégé.

Après trois jours d'essais infructueux, une nouvelle idée germa dans l'esprit de Stefaniel. Il ouvrit la porte d'entrée en grand, franchit le seuil et se tourna vers son protégé.

—Alexander, rejoint moi.

Le jeune homme, surpris, observa le bras tendu du céleste. Il hésita. Sans l'épreuve, toujours insurmontable, d'ouvrir la porte, peut-être arriverait-il à franchir ce maudit seuil ? Après plusieurs minutes de réflexion, il avança lentement en direction du céleste. Fermant les yeux pour se donner du courage, il inspira profondément avant de regarder distraitement le sol.

—Concentre-toi sur moi.

Alex hocha la tête. Tremblant légèrement, il saisit la main de l'ange. Celui-ci demeura immobile, attendant que l'informaticien se décide à bouger de lui-même. La chaleur irradiant contre sa paume l'aida à rester ancré dans la réalité, combattant ainsi la désagréable sensation de froid qui l'habitait habituellement. Il hésita encore, rassemblant tout son courage, puis finit par franchir le seuil. Stefaniel fit trois pas en arrière et Alex le suivit. Ce dernier réalisa alors qu'il se trouvait dans le couloir de son petit immeuble et non plus en sécurité dans son appartement. Il déglutit difficilement et sentit de désagréables frissons le parcourir. Le céleste resserra sa poigne.

—Alexander, focalise-toi sur ma voix et sur ma main. Tu ne dois pas laisser ton esprit s'égarer. Tu as réussi à faire quelques pas hors de ta zone de confort, n'abandonne pas.

Il serra plus fort la main de l'ange et s'appliqua à respirer calmement. Expirer, inspirer. Doucement, régulièrement. Dès que son rythme cardiaque fut revenu à la normale, Stefaniel recula davantage, l'entraînant avec lui. Peu à peu, ils atteignirent le fond du couloir et la cage d'escalier. Alex fixa les marches avec une angoisse non dissimulée et il sursauta lorsqu'il sentit la main libre de l'immortel se posait sur son épaule.

—Tu as beaucoup progressé aujourd'hui Alexander. Tu devrais aller te reposer, nous reprendrons demain. Sache que tu as franchi un obstacle énorme. Tu peux être fier de toi.

Ce dernier lui offrit un sourire fatigué et lâcha, presque à regret, la main de l'ange.

—Merci.

Une violente tempête de neige l'entourait. Paniqué, Alexander tenta de trouver un abri, mais il fut incapable de bouger. Ses membres, déjà engourdi par le froid mordant, commençaient lentement à geler. Alors que la bise lui lacérait la peau, il aperçut la silhouette de ses parents. Il tenta de les appeler et d'attirer leur attention ; en vain. Le jeune homme sentit son cœur se serrer sous le poids de l'angoisse. Il ne voulait pas mourir. Pas ici. Pas déjà. Plus que jamais il ressentit la volonté de vivre. Des larmes de désespoir roulèrent sur ses joues. Il hurla.

Alex s'éveilla en sursaut et s'assit brusquement sur son lit, encore terrifié de son cauchemar. De légers coups contre sa porte le sortirent de sa torpeur.

—Puis-je entrer ?

Il acquiesça et vit du coin de l'œil Stefaniel s'installer au bord du lit.

—Tout va bien Alexander ?

—Pas vraiment. Mes cauchemars m'épuisent.

L'informaticien semblait hésitant.

—Pourquoi ne suis-je pas mort cette nuit-là ? Par quel miracle cette balle m'a t-elle évité ? Tu le sais toi ?

—La destinée. À chacun de tes choix tu écris ton histoire et t'ouvres un champ de possibilités. Ce miracle comme tu dis est le résultat de ton existence, celle que tu vis et écris depuis ta naissance sans t'en rendre compte. Pour une raison ou une autre, la mort ne faisait pas partie des chemins possibles.

Le céleste se tut quelques instants.

—Alexander ... Si tu souhaites vivre une vie heureuse et épanouie, oublie la mort. Bien sûr, elle te fauchera un jour ou l'autre. Alors profite pour exister au lieu de guetter son ombre funeste. Existe pour ne pas regretter lorsqu'elle viendra te chercher.

Le jeune homme ne pouvait qu'approuver, bien qu'il sache qu'il aurait énormément de difficulté à appliquer ce sage conseil.

Incapable de se rendormir, il s'accouda à son balcon. Distraitement, il observa la ville assoupie. Bientôt les arbres perdraient leur parure automnale et le ciel serait envahi de tristes nuages grisâtres. Il n'avait jamais apprécié l'hiver, probablement à cause de sa mère qui n'avait cessé de diaboliser, sans raison apparente, cette malheureuse saison. Soupirant, il rentra attraper son paquet de cigarettes. Vide. Ce dernier était désespérément vide. L'informaticien jura, attisant la curiosité de Stefaniel, qui le rejoignit.

—Un problème ?

—J'ai plus de clopes.

—Souffres-tu d'une dépendance à cette chose ?

Bien qu'il ne se soit jamais vu comme un drogué, il ne pouvait pas vraiment nier.

—Oui, comme tous les fumeurs je suppose.

Après un long moment où Alex maudit la terre entière, l'ange l'interrompit.

—Il neige.

—Pardon ?

—Il neige.

—Oui, et ?

—Il s'agit de l'un de mes spectacles préférés, esthétiquement parlant.

L'humain fut surpris par cet aveu. Dans son esprit, il s'était imaginé que les anges ne possédaient pas de goûts propres.

—Ma mère m'a appris à détester la neige et le froid.

—Mais toi, quel est ton véritable avis Alexander ?

—Je n'en sais rien.

—Et si tu tentais à nouveau de sortir ? Tu pourrais acheter tes cigarettes, bien que je ne cautionne pas cette pratique, et te construire ta propre opinion sur l'hiver. Qu'en dis-tu ?

Alex hésita, mais il devait bien quitter son immeuble un jour ou l'autre.

—C'est d'accord.

Employant la même technique que la dernière fois, le jeune homme parvint à rejoindre la cage d'escalier sans trop de difficulté. Sous les encouragements de l'ange, il descendit lentement les marches.

—Prend ton temps Alexander, nous ne sommes pas pressés.

Ce dernier acquiesça. Grâce à la main de l'ange dans la sienne, brûlant point d'ancrage, il parvint à ne pas sombrer dans sa torpeur habituelle. Près d'une demi-heure plus tard, ils avaient descendu les trois étages. Reprenant son souffle et motivé par son manque de nicotine, Alex ouvrit la porte, dernier rempart le séparant de la rue. À peine eut-il posé un pied sur le trottoir, il lâcha brusquement la main de Stefaniel. Celui-ci pencha légèrement la tête, une vague d'incompréhension traversant son visage.

—Que se passe t-il ? Tout va bien ?

—Oui.

—Pourquoi as-tu lâché ma main ? Il me semblait que cela t'aidait.

Alex se retourna vers le céleste.

—Sérieusement ?

—Les humains se tiennent pourtant la main. J'ai observé ce phénomène des milliers de fois.

—Une fois adulte, c'est généralement les couples qui se tiennent la main ; pas les amis et encore moins les connaissances. En plus, tu es un homme, les gens risquent de nous regarder bizarrement. Et puis tu imagines si on venait à croiser ma copine ?

Stefaniel croisa les bras, légèrement agacé.

—Je ne suis pas un homme, je suis un ange. Préférerais-tu que je prenne une forme féminine ?

—Non, inutile de changer. Je voulais juste que tu comprennes que même si ça m'aide à canaliser mes angoisses, je ne peux pas te tenir la main en public. C'est impossible d'accord? Ce n'est pas contre toi, ne te vexe pas. Je sais que tu veux juste m'aider au mieux et j'apprécie.

—Je ne suis pas vexé, j'essaie de comprendre tes mœurs et celles de ta ville. Avançons.

Alexander marchait la tête baissée, se focalisant sur les traces de pas qu'il laissait dans la délicate couche de neige. Apaisé, il rentra dans le petit bar tabac et acheta pour deux semaines de paquets de cigarettes, juste au cas où. La transaction se passa à merveille et il ressortit en souriant. Un bruit, semblable à une petite explosion, retentit. Le jeune homme se figea immédiatement et il fut rapidement rejoint par le céleste qui attendait non loin de là.

—Alexander ?

L'informaticien fut incapable de répondre, ayant des difficultés à respirer correctement.

—Viens, rentrons.

Un bruit, plus fort que le précédent, résonna. Le jeune homme trembla violemment et s'évanouit.

Alexander s'était senti perdre connaissance. Pourquoi n'avait-il pas eu mal en heurtant le trottoir ? Pourquoi avait-il si chaud alors qu'il était tombé dans la neige ? Il se frotta doucement les yeux avant de les ouvrir. Il remarqua immédiatement qu'il se trouvait dans son lit, emmitouflé dans une couverture épaisse.

—Tiens. Il paraît que cela réconforte les humains.

Le jeune homme fixa en souriant la tasse fumante de chocolat chaud que lui tendait Stefaniel. Il l'attrapa, savourant ce contact brûlant.

—Merci. Pour tout.

Pensif, il ne remarqua pas que l'ange s'était assis près de lui et sursauta légèrement.

—Tout va bien ? Je ne voulais pas t'effrayer.

—Je me sens mieux. Tu sais d'où venaient les bruits d'explosion?

—D'après le journal, il s'agissait de tests en vue du feu d'artifice de demain. En dehors de cet incident indépendant de ta volonté, tu as fait d'importants progrès aujourd'hui. Maintenant que tu es parvenu à sortir une fois, les prochaines devraient être beaucoup plus simples.

—Probablement.

Alex termina son chocolat et se leva pour aller fumer. Lysa ne l'avait toujours pas contacté. Devrait—il, une fois encore, faire le premier pas ? Devrait-il, une fois encore, mettre son ego de côté et s'oublier pour la récupérer ?

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