Écrire en prose des poèmes pour tenter, un peu, de soulager mon âme. Qui parfois vagabonde en des contrées lointaines, se perdant souvent dans ses propres flammes. Écrire pour dire ce que je ne puis te dire. Et peut-être, écrire pour guérir. Écrire pour essayer de comprendre. Ce qu'encore, notre jeune âge doit apprendre.
Car dans mes larmes muettes, je n'entends que des cris. Et dans ton regard, et dans tes silences, je devine ta douleur, et même quand tu ris.
Écrire pour défier l'Univers. Et si je le pouvais, apaiser un peu ton calvaire.
Et volontiers, je porterai sur mon dos tout tes ennuis. En t'éclairant même dans les plus sombres nuits. Je te suivrais. Et me battrais. Assez forte je serais pour garder endormis mes propres démons. Et sous un ciel d'étoiles dansantes, nous rêverons. Nous rêverons en refaisant le monde. Parce que tout peut partir en une seconde. Alors donne moi ta main. Et partons loin. Fuyons comme si plus rien ne nous emprisonnait. Et jamais rien ne nous arriverait. Car dans tout, nous ne sommes rien, même pas un point dans une immensité. Et pourtant nous pourrions être une absoluité. Si seulement tu m'autorisais, à me laisser, dans ta vie, entrer. Parce que je pourrais t'aimer. Et peut-être ensemble, nous pourrions guérir. Et ton nom seul deviendrait mon envie d'écrire.