Bonsoir dragonnier, je vous remercie infiniment pour être toujours de plus en plus nombreux à lire mon histoire. Sinon ceci est un très très long chapitre et le chapitre 13 arrive lundi. Et n'hésitez pas à me dire si vous préférez les longs chapitres comme les deux derniers ou les plus courts comme les dix premiers. Bref désolé pour les fautes et bonne lecture.
Je ne pu terminer ma phrase que quelque chose se planta dans le bas de ma jambe gauche. Je sentis une douleur extrême dans toute ma jambe et je tombai accroupis en me retenant avec mon épée que je venais de planter dans le sol en guise d'accotoir. Je m'apprêtais à me relever, mais m'arrêta quand j'entendis un rire que je connaissais trop bien se rapprocher de moi. Je m'apprêtais à nommer le propriétaire de la chose dans ma jambe mais fus devancer. La dit chose planté dans ma jambe se renfonçais plus profondément dans ma chair. Je senti un liquide chaud commencé à couler abondamment sur ma jambe. La douleur était tellement puissante que je ne pu me retenir d'hurler de douleur, ce qui fit encore plus rire l'homme qui était derrière moi. Cet homme ce nommait,
-Drago Poing Sanglant! Fis-je d'un ton tranchant, tu n'a aucun honneur d'attaquer par derrière.
Il fallait qu'il croie qu'il avait l'avantage sur la situation. J'avais fais signe à Krokmou pour qu'il me laisse seul avec les hommes car j'avais repéré Drago qui m'observait caché dans l'ombre d'une hutte depuis une fenêtre avec une arbalète entre les mains. J'avais attendu qu'il agisse, mais vu qu'il ne faisait rien à cause que les dragons m'entouraient, je leur ai demandé de partir pour qu'il tombe dans mon piège. Par chance, le carreau d'arbalète avait été beaucoup amorti par mon armure recouverte de vieilles écailles de Krokmou. Sous les vieilles écailles, il y avait quelques fines couches de fer de gronk.
-On dirait que tes salles bestiales ne sont pas autant fidèles que tu le prétendais, O gros maître des dragons, rit-il.
Drago était un homme aux yeux brun. Il était large tel un «vrai» viking comme on dit. Il avait les cheveux noirs attachés formant des dreads. Il lui manquait son bras gauche dû au dernier affrontement que j'ai eu contre lui et c'est durant cet affrontement que je lui avais coupé. Depuis, il avait un faux bras en métal. Il avait des cicatrices un peu partout sur le corps et une plus importante sur une joue. Il était vêtu d'une armure dont le torse à manche courte et pantalon en cuir sombre. Il portait sur son dos une cape en peau de dragon. Son arme était un bâton de métal long muni d'un pique et d'un crochet à l'un des extrémités.
-Bon, je vais enfin pouvoir en finir avec toi, cher Démon Noir, fit-il fier de sa pré victoire.
Je me relevai en m'appuyant sur mon épée et je pris ma deuxième épée rétractée d'un geste habile toute en la cachant derrière mon dos.
-Je dois le reconnaître que tu n'abandonnes pas si facilement, me dit-il en me voyant me relever avec une grâce, sans grâce.
-Mon cher Drago, fis-je une fois face à lui. As tu oublié qui je suis? Fis-je pour le surprendre et le mettre dans l'incompréhension.
-Comment pourrais-je oublier l'homme qui m'a tranché le bras, fit-il mécontent en s'avançant vers moi furieux, d'un pas déterminer.
Excellent, c'est exactement ce qu'il me fallais.
-Alors tu devrais savoir que j'ai toujours un coup d'avance, fis-je en avançant d'un seul coup sans prévenir tout en sortant mon épée rétractable en laissant la lame de feu sortir pour lui transpercer le ventre d'un seul coup. J'appel ça l'effet de surprise, ma tactique préféré. Je rétractai une nouvelle fois mon épée après l'avoir retiré du corps du futur défunt. Juste après l'avoir rétracté, il rata une respiration et quelques goûtes de sang se mirent à couler de sa bouche. Il lâcha son bâton qui tomba par la suite au sol, suivit de Drago qui se mit à genou. Il était en train d'agoniser mais il rassembla tout de même ses dernières forces pour me dire,
-Au moins, j'avais prévu le coup... Je t'ai devancé cette fois, rejetons. Il tenta d'inspirer, réussi avec beaucoup de difficulté et me regardant droit dans les yeux pour ajouter, on se revoit au helheim démon!
Ce fut les dernières paroles prononcé par se monstre avant qu'il s'éteigne. Je ne compris pas pourquoi il m'avait dit ça mais le temps m'était compté à partir de maintenant. J'étais en train de me vider de mon sang, il fallait que j'agisse vite.
-Vous, fis-je en désignant tous les soldats qui étaient soit heureux ou encore sous le choc, restez sur l'île et jurez de ne jamais me trahir et de devenir mes alliers. Prêtez moi allégeance. Si vous le faites, je vous fait serment d'aller libérer vos familles et de tous les ramener sain et sauf, dis-je.
En réalité, les familles que détenait Drago les emprisonnaient dans les calles de ses anciens bateaux qui sont maintenant miens.
Quelques soldats échangèrent un rapide regard avec leurs voisins et après un bref échange de regard, ils hochèrent tous la tête.
-Gloire au Démon Noir! Firent tous les soldats en plaçant un genou sur le sol tout en baissant leur tête et en me montrant leur arme qui repose sur leur deux mains, devant eux.
Je sifflai Krokmou et il arriva à moi en à peine un éclair. Il vu ma blessure et se mit à la recouvrir de bave. La salive de Furie Nocturne avait des propriétés médecinales pour empêcher les infections causées par les blessures. Par la suite, je sorti de la sacoche accroché à la selle de Krokmou une trousse de premier soin. J'ai coupé la moitié de la flèche qui était planté dans ma jambe pour qu'il y ait moins de risque qu'elle se frotte contre quelque chose. Sur la pointe de la flèche qui ressortait de ma jambe, car elle avait transpercée de bord en bord, je vis qu'elle était recouverte d'un liquide vert mélanger à mon sang. Sûrement du gel de cauchemar monstrueux pour des flèches enflammées, pensais-je. Je ne m'éternisai pas plus sur la flèche, cela n'était pas dans mes priorités. Par la suite, j'enroulai un bandage autour de ma jambe et de la flèche.
Je monta ensuite sur le dos de mon fidèle et meilleur ami. Nous décollâmes sans plus tarder dans le ciel déjà trop bien éclairé et Krokmou émit un rugissement pour donner l'ordre à tous les dragons de rentrer à La Rive (le nid) sauf à un foudroyant orange nommé Skyfly pour qu'il ramène le corps de Drago sur l'île de Mala. J'ai remarqué que Skyfly ne venait seulement pour les pratiques ou les attaques car sinon il ne venait que très rarement au du nid, mais je ne m'en souciais pas plus car il était très fidèle et capable de se défendre tous seul. J'ai demandé à mon ami de donnée le code pour que les dragons restent alertes durant les prochains jours, car nous allons avoir besoin d'aide pour la suite de mon plan.
Nous volâmes pendant quelques heures. Malheureusement, le soleil s'était déjà levé. Il devait être pas loin l'heure du dernier repas de la journée plus ou moins. Je dirais même beaucoup plus tard car je n'avais presque pas déjeunée, je n'avais pas dîné et je n'avais également pas soupé. Ce qui veut dire que je suis en retard... Non définitivement en retard et je détestais cela car je ne le suis jamais habituellement. Durant tout le long du vole, j'étais dans mes pensés. «Et s'ils le prenaient mal, si elle ne voudrait pas de moi après qu'elle sache qui je suis et à quoi je ressemble. S'ils tentaient de le tuer, de me tuer ou de nous tuer».
J'étais pris dans un immense débat depuis déjà quelques heures et heureusement que je vis au loin l'île de Mala. Enfin. Là, la nuit était déjà entamée dans son cycle sans fin et Krokmou commença à devenir de plus en plus actif, d'ailleurs comme moi. Car même si je suis humain, je me suis habitué au cycle nocturne et dors habituellement le jour ou sinon je ne dors tout simplement pas.
Je n'avais toujours pas retiré la flèche car ceux que Drago utilisait avaient étés spécialement conçus pour percer et rester dans l'épaisse couche de peau des dragons. La pointe de la flèche était recouverte de plusieurs petits piques tels des hameçons de pêches. Je redoutais le moment ou j'allais devoir l'enlever. Elles étaient conçu pour se planter à la perfection dans sa victime, mais extrêmement difficile de la lui retirer.
La nuit était tombée, il devait être autour de vingt-trois heures quand je survolais le village pour voir si les gardes préparaient une mission suicide pour venir me sauver. Heureusement, à part les gardes de nuit, il n'y avait personne d'autre. Je suis allé atterrir au lieu de rendez-vous que j'avais donné à Astrid et Gueulfort pour leur révéler ma vraie identité, je me sentais prêt. Je crois.
Le lieu de rendez-vous était mon endroit préféré sur l'île de Mala. C'était une petite clairière en haut d'une montagne entourer d'une immense forêt de sapin. Au milieu de la clairière, il y a un petit rocher sur lequel moi et Krokmou avons l'habitude de se poser. En arrière plan, il y a le volcan de l'île avec la lune à son sommet mais qui produit juste assez d'ombre pour cacher le rocher sur lequel je me suis posé. Je ne fais qu'un avec la nuit à cet endroit. En faite non, juste partout mais bon...
Krokmou se coucha à mes pieds en s'enroulant autour de moi pour me protéger et se reposa la tête juste un peu. J'avais toujours mal à la jambe. Je sorti un mélange de plantes que j'avais préalablement préparer au cas ou et le pris. Quelques minutes plus tard, la douleur s'exténua. J'étais sur le point de m'endormir debout lorsqu'un craquement de branche si fit entendre. J'entendis par la suite des voix familières se rapprocher mais elles provenaient du sentier dans la forêt un peu plus bas. Krokmou s'était réveillé puis se mit à grogner férocement.
-Oh la, Krokmou on se calme, se sont des amis, fis-je en chuchotant et en lui donnant une petite caresse sur la tête, reste couché jusqu'à se que je te prévienne avec notre signal de «la voie est libre», ok mon grand?
Il émit un petit ronronnement et compris ce pourquoi ils étaient venu ici.
Les voix se rapprochèrent jusqu'à ce qu'une Astrid et un Gueulfort sauvage sortirent de la pénombre de la forêt, puis s'avancèrent vers le centre de la clairière. Une fois rendue proche du rocher, Astrid pris la parole.
-Je m'en doutais Gueulfort, il doit lui être arrivé quelque chose de grave, depuis que je connais le Démon Noir, il a toujours été à l'heure, jamais en retard. Et puis même Mala m'a dit que depuis les cinq années qu'elle le connaît, il n'est jamais arr- Lorsque je la coupais.
-Donc tu t'inquiètes pour moi maintenant? Fis-je ironiquement alors qu'elle et le forgeron sursautaient en se retournant vers l'origine de ma voix.
-Démon Noir? Fit-elle.
-Le seul et unique, en chair et en os! Rigolais-je avant de m'arrêter par une toux alors qu'un liquide tomba sur mes mains.
Je descendis du rocher puis je sorti une de mes épée de feu pour qu'il puisse me voir. Je sorti de l'ombre produite par le volcan pour apparaître à la lumière de la lune. J'actionna un bouton puis du gel de cauchemar monstrueux tomba sur le sol en laissant une grosse trace que j'alluma grâce à mon épée. Un gros feu s'alluma entre moi et eux. Ils eurent une petite exclamation par se geste mais ne disent rien. Je m'avançai et je traversai le feu en marchant au travers.
-Attenti- Astrid n'eu pas le temps de finir quand elle constata que je me tenais devant eux, debout dans le feu sans me brûler.
-Mais comment fait tu... Ça, fit Gueulfort et me désignant tout le corps.
-Ah ça, c'est juste grâce à mon armure disons... spécial. Et oui Astrid, je t'écoute.
Elle devait sûrement me poser des questions car avant de partir hier soir, je lui ai dit que j'allais répondre à toutes ses questions. Et vu comment elle semblait impatiente et qu'elle s'était mise à fixer un point imaginaire, je devina très facilement cela à quoi elle était en train de parler. Vivre pendant plus de cinq ans seulement ou presque avec des dragons m'a permit de pouvoir comprendre sans qu'on soit obligé d'utiliser la parole.
-Non je ne lis pas dans les pensés comme tu est en train de pensée.
Là, je suis sur que je l'énerve au plus haut point. Bref je devais absolument sortir du feu car j'étais littéralement en train de cuire lentement, mais sûrement. Donc j'avança de quelques pas pour sortir du feu.
-Bon alors premièrement, pourquoi dans ta lettre tu nous as dit qu'il fallait qu'on viennent sans arme sinon qu'«IL» allait mal le prendre et deuxièmement, c'est qui ce «IL». Demanda la belle blonde aux yeux bleus.
-Et bien, ton premier est aussi ton dernier. Fis-je.
-Bon ok les amis, pas de devinettes pour le bon vieux Gueulfort épuisé de sa journée s'il vous plait, supplia t-il.
-D'accord mais c'est très compliquer à dire en faite...
-Bon alors montre nous, fit-elle sèchement.
-À une seule condition, jurez moi de restez jusqu'au bon de mes explications et après si vous voulez vous enfuir, vous le pourrez.
Les deux s'envoya un regard hésitant et incompréhensif, puis ils hochèrent les épaules au même moment.
-C'est juré... firent-ils en même temps.
Je sorti ma deuxième épée, fis un tour au dessus de me tête tout en enclenchant un bouton qui laissa se répandre un gaz vert qui s'enflamma en même temps. Ce qui créer un anneau de feu au dessus de ma tête avant de se dissiper. Un rugissement se fit entendre et une ligne bleue se mit à scintiller puis descendit du rocher derrière moi.
-Astrid, Gueulfort, je vous présente Krokmou! Fis-je en le désignant.
C'est alors qu'une tête de dragon noir traversa le feu pour se positionner à côté de moi. Le dragon aux deux yeux vert avec les pupilles noirs un peu rétrécit. Il était noir, plus noir que des cendres, plus noir que du charbon, plus noir que la nuit avec une lune timidement cachée par des nuages sombres. Il avait les dents sortit, la bouche entrouverte et il émettait un son agressif comme si il s'apprêtait à les carboniser sur place. L'intérieur de son museau était bleu tel la ligne qui parcourait son dos. Il était gros et paraissait menaçant avec ses ailes hautes et un peu dépliées. Il balançait sa queue de droite à gauche en balayant la poussière sur le sol. Mais, il avait une selle sur son dos.
-Krokmou, mon ami, auriez-vous l'honneur de me faire un tir plasma! Fis-je en désignant à sa droite.
Il émit un son qui devait leur être familier mais vu que cela faisait plus de cinq ans qu'ils n'avaient pas vu de dragon, je suis sûr qu'ils ne le reconnaîtraient pas. En même temps, personne sur Beurk en avait jamais, au grand jamais vu. C'est lorsqu'il tira une boule de feu mauve qui explosa en touchant le sol que je vis leurs visages d'incompréhensions changés pour un visage de peur ou du surprise.
-C'est un Furie Nocturne! Fit le forgeron et Astrid en même temps alors qu'une traîner de feu encerclait la clairière, puis devenu parfaitement éclairée.
-Le dernier de son espèce mais ne vous inquiétez pas, il est inoffensif tant que vous ne le chercher pas, ou que vous ne me cherchiez pas... même si je peux me débarrasser de vous en seulement quelques secondes sans dragon.
-Donc tu dis que cette chose, est ton ami? Fit Astrid qui semblait peu à peu comprendre.
-Cette chose a un nom et c'est Krokmou, fis-je d'un ton froid. Et oui c'est mon ami.
Les deux Beurkiens faisaient des allés retour avec leurs yeux de moi à Krokmou. Ah oui, aussi avec une fine touche incompréhension pour couronner et assaisonner le tout.
-Krokmou, tu peux baisser ta garde, ils ne te feront rien et puis s'ils essayent, tu sais ce que tu dois faire, fis-je en même temps de lui faire des gratouilles sous le menton et il se mit à ronronner tel un félin et ses pupilles devirent arrondies.
Il sorti par la suite du feu dans lequel j'étais debout il y a quelques minutes avant les présentation.
-Bon, maintenant, s'il vous plait, laissez moi vous expliquez.
-À une seule condition, fit Astrid qui avait compris que Krokmou ne ferai rien, en même temps, juste à le voir jouer ou chasser avec ses pattes avant un tison de feu lui donnait un air joueur et très amical.
-J'écoute, fis-je en suppliant les Dieux de ne pas à avoir à enlever mon casque.
-Enlève ton casque, fit-elle ou plutôt ordonna t-elle.
Je pris quelques secondes avant d'avoir une dernière chance de pouvoir repousser le moment que je redoutais le plus au monde, en la lui demandant,
-N'oublie pas que nous sommes marié. Donc si j'enlève mon casque, je risque de vous traumatisez. Je vous le dis... c-ce n'ai pas beau à voir... fis-je avec une voix tremblant et sur le bord des larmes ce qui détruisait toute mon image d'homme ombre, puissant, craint, respecter et dangereux. Et aussi car je ne voulais pas terroriser Astrid, la femme que j'avais toujours aimé dans mon autre vie. Bref je repris parole après un court moment de silence, sinon je peux juste vous dire mon vra-
-Je veux voir ton visage, sinon à quoi bon être marié pour le reste de ma vie avec un homme à tête de casque, fit-elle.
-Dernière chance de refuser car il n'y aura aucun retour en arrière possible, moi-même je fais des cauchemars depuis cinq ans à cause... de l'accident...
-J'insiste. Fit-elle en croisant les bras.
Une chose est sur, elle n'a pas perdue son entêtement.
-Bon je vous aurai prévenu.
Je ferma l'oeil et pris une grande inspiration. Tous les souvenirs de l'époque me revirent. Quand je me faisais humilier par tout le monde. Quand je me faisais dévisager par tout le monde. Quand les gens se moquaient ouvertement de moi. Et que- Je sentis une surface écailleuse entrer en contacte avec ma main. Je rouvris l'œil en sentant le museau de Krokmou contre ma main. Il émettait un ronronnement compréhensif car il avait tout écouté de la conversation et il savait se que j'avais vécu dans le passer. Il se doutait que se que je m'apprêtais à faire me rappelais des très mauvais souvenirs. Je souris derrière mon casque.
-Non, ça va aller mon grand, je peux le faire... fis-je en marquant une pause, je dois le faire.
Je senti le regard d'Astrid et de Gueulfort pesez sur moi, ils devaient se demander si le dragon comprenait se que je disais.
Je plaça mes deux mains sur mon casque, pris une dernière et grande inspiration, puis je l'enlevais. J'entendis le son d'interrogation de Gueulfort et d'Astrid qui signifiait «non, ne me dites pas que c'est vraiment lui». Je rouvris l'oeil et releva la tête.
-H-Harold? Est-ce que c'est vraiment toi? Comment est-ce possibles après toutes c'est années, firent Gueulfort et Astrid en même temps.
-Oui... Cela a déjà été moi... fis-je en me retenant de partir en sanglot.
Je vis du coin de l'œil Astrid et Gueulfort me dévisager tout en tentant d'étouffer une grimace en voyant la moitié gauche de mon visage meurtri et mon œil blanc. Là, je ne peux me retenir de partir en sanglot. Car au fond de moi, il restait encore des cicatrices sensibles sur mon douloureux passer. Je m'apprêtais à remettre mon casque mais je senti une main douce se poser délicatement sur ma joue brûlée. Ce qui me fis un peu frissonner par se contact. Dire que ça faisait plus de cinq ans que je n'avais pas ressentis le contact d'une autre personne sur moi.
-Chuttt, non ne pleure pas, ce n'est pas grave. Fit Astrid en m'enlaça dans ses bras suivi de Gueulfort.
Je me figeai. C'était trop, pourquoi réagissait-ils ainsi avec moi, pensais-je. Ça doit être pour me faire souffrir après, pensais-je encore et en commença une petite crise de panique. Problème que j'avais développer au fil des longues années passées sur Beurk. Astrid tenta de me consoler en me frottant le dos lorsque Krokmou décida d'interagir en posant son museau contre ma paume de main. Je baisa la tête et renifla un peu avant d'ajouter,
-Oui... ç-ça va aller mon grand, j-je vais bien, ne t'inquiète pas.
Gueulfort pris la parole,
-Tu étais vivant depuis toutes ses années, mais pourquoi tu n'es jamais revenu? Dit le forgeron plus qu'heureux d'enfin revoir son apprenti. Il avait un énorme sourire qui ne semblait pas vouloir quitter son visage, mais il ne tardera pas à le perdre.
-Ne fait pas genre Gueulfort... dis-je en me retirant de l'étreinte d'Astrid. Tu te rappel de la «fameuse» discussion que tu as eu avec mon père, le jour qu'il est rentrer de son expédition? Fis-je en le regardant droit dans les yeux, mais maintenant j'étais plus grand que mon ancien mentor, donc je le regardai de haut et mon humeur passa de la tristesse à la colère pure et de vengeance. Bien sur que tu t'en rappel, comment t'aurais pu oublier. Comme quoi qu'il voulait se débarrasser de ses problèmes en me tuant, puis en me faisant disparaître du jour au lendemain pour que le village se porte mieux. Tu t'en rappel? Et j'imagine que tu te rappel du son du Furie Nocturne juste après qu'il aie dit qu'il allait me tuer, comme quoi «Mon toit Mes lois». Et bien il se trouve que le Furie, c'était moi sur Krokmou et d'ailleurs, c'est grâce à lui que je suis celui que je suis aujourd'hui. C'est aussi grâce à lui que j'ai pu survive. Tout cela grâce à mon meilleur ami, celui qui a eu confiance en moi et qu'il ne ma pas rejeter comme vous l'avez TOUS fait juste en jugeant mon apparence de faible...D'inférieur et de ma carrure non viking! Criais-je alors que je ressentais la pulsion colérique montée dû à toute la rage et colère accumulée.
Effectivement, il n'avait plus la moindre trace de sourire sur son visage, ni sa bonne humeur habituelle. Astrid non plus d'ailleurs, elle avait reculée et avait la bouche entrouverte avec un regard absent. Ils devaient réaliser se qu'il m'avais tous fais subir pendant tous ses foutus années sur l'île que je maudissais le plus nommée Beurk.
Mais maintenant je vais faire en sorte qu'ils deviennent de mon côté pour ma vengeance.
-Bon, dis-je en me calmant ce qui rassura Krokmou qui était prêt à agir, j'imagine que vous voulez savoir comment j'ai fait pour survive?
Ils hochèrent la tête simultanément.
Je leur expliqua tout depuis la nuit ou j'avais tiré sur Krokmou jusqu'au combat contre la mort rouge, suivi de ma déformation de la parti gauche de mon visage, par la suite que Krokmou était devenu l'Alpha des dragons, qu'on a libéré tous les dragons de tous les archipels autours de Beurk, du comment du pourquoi j'ai reçu le titre de Démon Noir.
Je leur ai expliqué sur le fait que les dragons sont des créatures intelligentes, pures, amicales et que les avoirs tués sur Beurk pendant trois cent ans a été une énorme erreur. Je ne leur ai pas dit comment apprivoiser un dragon ni comment gagner sa confiance, mais je leur ai dis à quel point une fois l'avoir gagnée, que rien un dragon ne serait pas prêt à faire pour nous sauver la vie.
Je leur ai expliqué comment j'ai réussi à battre Drago deux fois. Durant toutes les explications, je n'arrêtais pas de tousser, puis je me suis mis à tousser du sang à la fin de mon long récit.
Je compris alors pourquoi mais il était déjà trop tard. Je tombai sur le sol. Le jour s'était levé depuis quelques... je ne sais pas. Ma vision se troubla mais je réussi à voir Gueulfort et Astrid se précipiter vers moi. Par réflexe, je cherchai du regard une tache noire, mais elle n'était plus là et dans la sacoche sur la selle du dit tache noire, il y avait exactement ce qu'il me fallait. Krokmou semblait être parti, sûrement dormir par habitude car le jour était levé et je lui avais dit que tout allait bien se passer et qu'il aille dormir.
-Harold! Qu'est-ce qu'il y à? Fit Astrid paniquée suivi de Gueulfort.
Je ne réussi pas à parler car ma gorge se serra et je commençais à voir tout noir. La dernière chose que je pu faire a été un petit signe en désignant ma jambe gauche, puis le noir total.
...
Je ressentais un regard peser sur moi. Je ressentais le froid me parcourir le haut du corps et je ressentais également quelque chose dans ma main droite. Doux au touché mais froid au contact. Il faisait noir. Je me sentais bien. J'en déduis que je devais être allongé. Je me ressentais de nouveau repartir dans les vapes mais j'entendis au même moment deux respiration, une régulière et une un peu plus lente suivi d'un ronflement que je reconnu parmi mile.
-Krokmou! Fis-je en me réveillant en sursaut.
Mais je n'arrivais toujours pas à ouvrir l'œil et je sentis une autre chose douce se poser sur mon torse nu pour m'empêcher de me relever.
-Non, fit une voix rassurante et féminine, ne bouge pas, tu es en sécurité.
Je n'écouta pas la voix et tenta tout de même de me redresser mais fut bloqué par ce qui semblait être une main. Je protesta mais ressentis encore plus de pression. J'abandonnai.
-Qui est la et est-ce que Krokmou va bien? Fis-je sur le bord de déclencher une deuxième crise de panique.
-C'est Astrid et oui Krokmou est la aussi, mais tu ne dois pas bouger car tu risque de te faire mal, fit-elle d'une voix rassurante tout en retirant tranquillement sa main de sur mon torse.
J'entendis une sorte de ronronnement et je ressentis le contact familier d'un museau humide se poser sur mon visage suivi d'une langue rugueuse et plein de salive.
-Ahh! Krokmou! Non stop! Tu sais que ça ne part pas au lavage! Me plaignais-je en réussissant à ouvrir l'œil.
Je réalisai que j'étais couché sur mon lit, les draps en fourrures remontés jusqu'à mon bassin, dans ma hutte sur l'île de Mala. Je vis la lumière du soleil éclairé Astrid qui était assise à côté de moi sur un tabouret. Je remarqua par la suite qu'il n'y avait pas un, mais deux oreillers dans mon lit, ok?! Je croisai le magnifique regard bleu azure d'Astrid de mon œil. Je tenta de me redresser sur mon lit pour me mettre assis mais c'est à se moment que je sentis quelque chose manquer à l'appel. Soudain, une immense douleur me traversa le corps quand je tentai de m'asseoir dans mon lit. Je restai alors cloué sur le lit, incapable de bouger. Je sentis une nouvelle fois une main douce se poser sur moi mais cette fois si sur mon épaule.
-Non, il ne faut pas que tu bouges, sinon le poison va continuer de se propager. Dit-elle d'un ton rassurant.
-Le poison! De quel poison c'agit-il et combien de temps j'ai été inconscient, il ne faut vraiment pas que je sois en reta-
-Wow calme toi, Mala m'a dit pour tes crises de paniques donc détend toi car là, ça peut t'être mortel. Bon déjà pour le poison le médecin a dit que c'était un mélange d'acide d'aile de la mort avec du venin de serpentouille ou quelque chose du genre,
-Serpentaille, fis-je pour la corriger en même temps de réaliser qu'elle avait réussie à me faire oublier mon début de crise de panique.
-Oui serpentaille mais bon, c'est pas moi qui a passée plus de cinq ans à vivre avec des dragons et tu as dormi pendant cinq jours.
-Cinq jours! Mais j'ai dormi tro-
-Écoute je ne suis pas bonne pour apporter les bonnes nouvelles, mais le médecin a dit que c'était un miracle que tu sois encore en vie, car le poison sur la pointe de la flèche qui était planté dans ta jambe a pris plus de temps avant d'agir que la normal. Normalement, tu serais mort en moins de deux heures... fit-elle en baissant les yeux.
Du moment qu'elle retira son regard, je réussis enfin à me sortir de son hypnose car ses yeux m'hypnotisaient vraiment, mais bref je compris ce qui manquait à l'appel. Une partie de ma jambe gauche.
-Et pour ta jambe, il a du l'amputer sous le genou car la flèche était trop planté profondément pour la retirer sans risque que tu meurs par la suite de l'empoisonnement et des blessures... il m'a demandée de te donner se remède, fit-elle en désignant un liquide mauve qui ne semblait vraiment pas avoir bon goût dans un petit récipient en verre, pour diminuer la douleur et cette pommade a appliquer sur le moignon de ta jambe deux fois par jour ainsi que de changer deux fois le bandage par jour.
Je n'en croyais pas mes oreilles. Elle, c'est elle qui se serait occupé de moi pendant cinq jours. Non, il faut que je lui demande.
-Et c'est toi qui s'es occupé de moi pendant les cinq jours?
-bah oui, je te devais bien ça pour tout ce que tu as fait pour nous et pour me faire pardonner de ne jamais avoir prit ta défense quand les autres se moquaient ouv-
-C'est bon, j'ai compris mais merci, fis-je pour ne pas qu'elle ré ouvre les cicatrices pas totalement guéries.
Je sentis un courant d'air froid me parcourir le corps et je ré réalisa que j'étais encore torse nu, du moins si on peut toujours appeler ça un torse. J'ai plus de cicatrices apparentes que de peau en bon état. Résulta d'un combat contre plusieurs morts rouges et surtout du premier combat, j'avais du ramper jusqu'à l'eau sur une plage constitué de milliers de morceau de verre. Je commençais à remonter les couvertures par honte du spectacle que j'offrais à Astrid mais elle m'arrêta, encore une fois.
-J'ai dormi cinq nuit dans ton lit et j'ai vu ton torse dans cet état depuis les cinq jours, et à ce que je sache, je ne suis pas morte, je n'ai pas eue de cauchemar et je ne suis pas aveugle donc... voilà.
Nous nous fixions tous les deux droit dans les yeux. Un silence agréable s'installa. Je ne réussissais pas à me défaire de l'emprise de cette sorcière aux yeux hypnotisant. Krokmou, lui qui s'était reculé pour laisser place à Astrid nous fixait avec des gros yeux ronds, la bouche ouverte ne laissant apparaître aucune dentition et une langue battante. Mais nous ni faisions pas attention. Inconsciemment, nous visage se rapprochait. J'étais hypnotisé mais je ne m'en plaignais pas. Nos visages n'étaient qu'à seulement quelques centimètres lorsque qu'un forgeron entra dans la chambre.
-Et ben, on t'as rescapé une nouvelle fois on dirait...
-Gueulfort, fis-je sèchement.
Krokmou avait tourné la tête en direction du forgeron et lui fit des gros yeux en ravalant toute sa joie pour laissait paraître un humeur lassant.
-Bon ça va, je venais juste déposer deux petits cadeaux que j'ai fais moi-même.
Je lui lançai un regard d'incompréhension. Alors il s'approcha de moi et il me tendis deux gros paquets ou plutôt, tas de papier mal emballé. Astrid m'aida à m'asseoir dans le lit pour que je puisse déballer les «cadeaux» plus facilement.
Une fois déballer, je lançai le papier à Krokmou pour qu'il s'amuse avec puis je vis les deux trucs que j'avais déballé devant moi. Je m'attendais à tout, sauf à-
-Une jambe gauche de rechange, ça peut toujours servir et la nouvelle selle pour que tu puisses de nouveau volé sur ton gentil tas d'écaille mouvant. Fit-il avec un énorme sourire au visage.
Krokmou fut vexé par sa remarque, mais bizarrement laissa passer. Sûrement l'idée de pouvoir de nouveau voler avec moi lui passa par la tête.
-Merci Gueulfort, sincèrement mais comment as tu fais pour la selle de Krokmou?
-Je pense que l'élève a fini par dépasser le maître car ce n'ai pas moi qui t'as appris à faire des plans AUTANT détaillés, fit-il heureux de voir le progrès de son ancien apprenti. Et puis, si tu te demandes pour la prothèse et la selle, j'ai insisté pour que les forgerons de l'île me laisse les faire pour toi. Et j'ai adapté la prothèse pour que tu ne ressentes pas trop de douleur et pour que tu puisses volé avec Krokmou. Il m'a même aidé pour le soudage des pièces en métal. Harold, il va vraiment me falloir un dragon un de ces jours, car ils sont vraiment utile pour forger, dit-il avec une demi dose de sarcasme.
-Oui, disons que vivre cinq ans seul dans la nature entouré de millier de dragon ma beaucoup appris et de devoir tout faire par moi-même aussi. Et pour le dragon, plus tard, mais j'en ai un qui va te plaire, j'en suis sur. En plus, c'est lui qui alimente ma forge habituellement.
D'un seul coup, une boule de papier gluante dégoulinante de bave fonça droit sur mon visage à grande vitesse.
-Aie! Krokmou! Pourquoi ta fais ça? Vilain dragon!
Tous se mirent à rire et Krokmou ne se gêna pas non plus, fier de son coup.
-Alors toi, ta ration de poisson va diminuer pendant le reste du mo- Aie! Krokmou! Ça fait vraiment mal. Car oui, le dit Krokmou venait de me balancer en pleine tronche le deuxième chiffon de papier dégoulinant de bave en plein torse cette fois si.
-Ne t'inquiète pas, moi je vais t'en donner plus, dit Astrid en lui faisant un clin d'œil.
Je me sentais trahi par mon meilleur ami, mais je savais qu'il faisait juste son spectacle.
-Et qui s'est occupé de se rigolo d'ailleurs, car il ne se laisse nourrir que par moi, il n'a jamais accepté de la nourriture autre que celle que je lui donne.
-On dirais bien que Krokmou s'entend plutôt bien avec moi alors... fit Astrid.
-On dirait qu'il commence effectivement à t'apprécier, fis-je.
-Et moi aussi d'ailleurs, fis Astrid en faisant des gratouilles sous son menton.
-Mais c'est pas possible, fis-je en râlant, ce qui fit déclancher un bon rire à Astrid et à Gueulfort.
Bref je me joignis au fou rire et une fois que nous avons fini par reprendre notre souffle, je me décida d'enfiler ma prothèse mais me fit interrompre encore une fois.
-Non, tu ne peux pas marcher encore pendant au moins une bonne semaine, c'est ce que les médecins m'on dit.
-Je ne suis pas devenu le Démon Noir sans avoir aucune blessure Astrid, donc si les médecins ne sont pas contents, qu'ils viennent me voir.
Sur ce, je mis ma prothèse. Je me suis assis sur le bord de mon lit à l'aide d'Astrid quand je sentis de nouveau le froid de la pièce entrer en contacte avec ma peau chaude.
-Ce vous ennuierais de me passer un haut... fis-je malaisé.
-Je ne sais pas, fis la blonde, moi j'apprécie plutôt le spectacle que tu me donnes.
P.D.V Astrid
Je ne réalisais toujours pas que le Harold tout petit, mince, maigre et fétiche soit devenu un homme. Il avait maintenant la mâchoire carrée. Ses épaules étaient devenues un peu larges, mais plus carrée que large. Il avait maintenant les cheveux en pagailles, ce qui me donnait le goût de lui faire des petites tresses. Bon, j'avoue déjà lui en avoir fait deux... Ils avaient les ye- l'œil vert émeraude d'une beauté indescriptible qui m'hypnotisait à m'en faire perdre le contrôle de mon corps. Il était devenu très musclé. Il avait des biceps presque parfaitement bien dessinés avec un début de triceps. Il avait autant les abdos que ses pectoraux apparents. C'est sûre que comparé aux autres viking du type viking, il était beaucoup moins large et fort qu'eux, mais il semblait avoir les muscles plus développés qu'eux, plus apparents. Finalement, le fait d'avoir été obligée de me marier n'était plus vraiment aussi dérangeant qu'avant... fis-je avant d'être interrompu de mes pensées par Gueulfort.
-Hum hum... Je suis toujours la vous savez, donc Astrid, retiens tes pulsions a-
P.D.V Harold
-Je pense que tu devrais plutôt te soucier du fait que je doive retenir ma hache si tu continu, fit-elle, même si elle ne ferait jamais de mal au bon vieux Gueulfort.
-Bon c'est pas tout mais j'apprécierais vraiment avoir mon haut, car je commence à avoir froid et il ne faudrait pas que je tombe malade en temps de guerre, et vous non plus en y réfléchissant...
Avant que je m'évanouisse, je leur avais expliqué tout mon plan que j'allais bientôt mettre en exécution et étonnement, ils furent d'accord de me suivre car eux aussi avaient leurs raisons de vouloir suivre mon plan.
Krokmou me ramena finalement un haut que j'enfilai par la suite.
-Et je me demandais, ou est allé Krokmou quand je me suis évanoui.
-Il était parti chercher Mala et quelques hommes car je crois qu'il avait comprit que tu avais oublié pour la flèche en te voyant cracher de sang, fis Astrid.
-Est-ce vrai mon grand?
Il émit un ronronnement qui signifiait, oui.
-Bon allé, assez discuté, il est temps de s'entraîner.
-De s'entraîner? Harold, dans l'éta- tenta de finir ma femme.
-Même dans mon «état» et avec une nouvelle jambe, laisse moi une ou deux heures le temps de m'y habituer puis je vais te prouver que je peux battre n'importe qui, ici ou ailleurs dans tous les archipels que j'ai visité.
-Attention Haddock, tu n'es plus dans le noir et je ne suis plus la guerrière que j'étais lorsque tu vivais encore sur Beurk... je suis rendu la meilleur de Beurk... peut être même plus que ton p- que Stoik.
-Ouuuu, j'ai tellement peur tout d'un coup, et toi Gueulfort? Fis-je ironiquement.
-Pour ma défense, je vais garder le silence... Bon en faite, non. Je pense mon cher Harold, que tu dois manquer cruellement d'entraînement pour la battre. Elle est réputée sur tout Beurk...
-Et moi, dans plus de cinq archipels...
Car ce que je ne leur avais pas dit, c'est que depuis le jour que je m'étais remis de mes blessures après la Mort Rouge, je me suis imposé un rythme de deux fois par jour à un entraînement d'arme et d'endurance. J'étais rendu plus qu'expert avec toutes les armes, que ce soit avec les masses, haches, haches de guerres, arcs, dagues et épées.
-alors on verra... fis Astrid jalouse de ma réputation.
Provoquer une ancienne Hofferson par mariage, mais une vrai par sang, en duel était peut-être une erreur... ou pas...
-Je suis sur que vous deux contre moi vous n'allez même pas me toucher.
-Ne te jette pas des fleurs d'avance Haddock.
Astrid avait pris pour habitude de m'appeler Haddock quand elle était fâchée. Et ce, je le découvris en moins de dix minutes de discussion. Ahhh, ce que les humains son facile a comprendre.
-Bon, ces bons je me lève.
En disant ça, je me suis levé d'un seul coup sans prévenir, mais laissa échappé un petit crie de douleur et chuta vers l'avant et fut rattrapé par Krokmou.
-Merci mon grand. Peux-tu me reposer sur le lit? Il s'exécuta sans protester. Bon, là ses bon je vais y arriver.
J'entendis la Haddock protestée mais n'y fis pas attention. Je me releva et rechuta mais fus encore rattrapé par Krokmou qui me reposa sur le lit.
-Tu vois bien que tu n'y arrivera pas tout de suite Harold, attend à de- fis Astrid
-Comme on dit par ici, jamais deux sans trois.
Je me relava mais plus tranquillement et me soutenant par le dossier du lit. Une fois droit comme un i, je le lâchai. Je ne ressentais presque aucune douleur. Faut dire que tous les petits coussinets que Gueulfort avait mit à l'intérieur et le système de ressort pour amortir les chocs était très bien fait. Bon tout est une question d'équilibre, pensais-je.
-Ok, je vais enfilé mon armure de rechange en écaille, puis on va marcher pour que je puisse m'habituer et par la suite je vais vous battre en duel.
Je m'approcha d'un faux mur en faisant pratiquement du cloche-pied à l'aide de la tête à mon dragon pour ne pas tomber. J'appuya sur un petit bouton et il eu un petit son de déclique. Le mur se souleva d'à peine un centimètre. J'appuya mes deux mains sur le mur et le fit coulisser sur le côté pour me laisser suffisamment de place pour passer. J'entra puis pris mon armure de rechange qui était accroché contre un porte armure et l'enfila. Au bout de quelques minutes, j'étais changé et redevenu le Démon Noir sans casque.
-Bon allons y! Fis-je enthousiasme.
Krokmou resta dormir dans la hutte sur sa pierre dans la chambre secrète, la ou j'avais pris mon armure.
Nous sommes sorti de ma hutte et nous avons marché tranquillement dans la forêt tout en parlant, riant et nous avons finis par reparler du plan qui allait bientôt se mettre sur pied et en action. Environs deux heures plus tard, il devait être vers trois ou quatre heures de l'après midi, Le soleil commençait un peu à descendre mais tout était suffisamment éclairé pour y voir clair. Nous sommes allé en direction de la clairière pour faire le petit duel car je m'étais plus ou moins habitué à ma prothèse. Une fois dans la clairière, j'expliqua les règles.
-Alors pour le duel, interdit de blesser, tous les coups doivent être calculé et le but est de désarmer l'adversaire ou de le maîtriser. Des questions? Personne ne se manifesta donc je poursuivis. Très bien alors qui de vous deux veut perdre en premier.
-Tu veux dire qui va te battre en premier, Haddock. Alors c'est moi. Fis Astrid.
J'eu un petit rire ce qui fâcha plus Astrid.
-Gueulfort, tu es le libre arbitre.
-Très bien alors êtes vous prêt?
-Oui, fit ont en même temps.
-C'est parti!
Nous nous tournions autour en position de combat et l'un comme l'autre, on attendait que l'autre attaque. J'avais mes deux épées en fer de gronks sans feu, pour ne pas blesser Astrid. Elle, elle avait sa hache double tranchant que je lui avais offerte pour le mariage.
-Alors Haddock, on a peur d'attaquer? Fit-elle pour me provoquer sans succès, ce qui la fâchait encore plus.
-L'honneur au dame, je vous pris, mademoiselle Haddock.
Quand je vis le regard dans ses yeux, elle se rendit compte qu'elle n'était plus une Hofferson.
-Je vais te faire ravaler ta fierté, car je suis Astrid Sans Peur Haddock ! yaaaahhh! Cria t-elle en me chargeant.
Très bien, elle avait baissée sa garde levant sa hache dans les airs, mais je lui laissa le plus de chance possible car sinon elle aurait déjà perdu avant même d'avoir pu faire son premier coup. J'esquivais son coup avec agilité et rapidité pour me ramasser dans son dos avant qu'elle ne pu se rendre compte qu'elle avait frappée dans le vide. J'entendis Gueulfort marmonner un léger «quoi», étonner par ce qui venait de se passer.
-Franchement mademoiselle Haddock, vous m'envoyez désoler, les personnes qui ferment les yeux pendant un combat pour attaquer sont souvent mes premières victimes d'ailleurs...
-Oooh, alors toi! S'exclama ma femme.
-Oui, moi.
-Viggo, sort de se corps. Fit-elle dans un soupir las.
Je ne ria pas car je vu bien qu'elle tentait de me faire baisser ma garde.
-Manqué, mais bien essayé, ça me rappel la fois ou un jeune guerrier avait tenté une approche similaire pour me faire baisser ma garde, hélas sans succès... heureusement que cela était pour un entraînement...
Elle me chargea encore une fois, mais cette fois si, elle faisait un tour sur elle-même avec sa hache que je bloquais d'un simple geste. Puis elle se mit à enchaîner les coups sur les côtés. Moi, pendant se temps là, je faisait simplement esquiver ou bloquer avec mes épées. Elle arrêtais les coups pour ne pas s'épuiser d'avantage car avec la dizaine de coups qu'elle avait tentée, je voyais bien que sa hache devenais lourde pour elle et je lui fit remarquer, se qui l'énerva encore plus.
-On dirait bien que votre hache double tranchant devient lourde, je me trompe? Fis-je ironiquement. Ohh non, attendez avant de foncer tête baissée emportée par la rage et prépare toi, car c'est mon tour.
Elle me regardait avec un regard d'incompréhension. Je fis tourner une épée dans ma main droite au niveau de mon bassin très rapidement pendant que l'épée dans ma main gauche tournait un peu plus haut au niveau des coudes, mais avec la même rapidité. On entendait le sifflement de vent causé par mes épées. La tactique était de faire en sorte que l'adversaire doive se concentrer sur tous les mouvements pour tenter anticipé, donc en faisant tourné mes épées à hauteurs différentes et en alternant les mouvement faisait en sorte que l'adversaire ne peut prévoir d'où l'attaque va venir. Elle semblait se concentrer. Parfait.
Je m'avança rapidement vers elle et elle eu un mouvement de recule sans baisser sa grade. Je fis semblant de m'apprêter à donner un coup vers le bas de sa cuisse gauche en arrêtant de faire tourner mon épée dans ma main gauche. L'objectif était de me créer une ouverture au niveau de ses cotes droites. Objectif atteint car avec mon épée de la main droite, je m'arrêtais à quelques millimètre de sa tunique.
-Tu serais morte avant que tu n'ai compris la diversion, fis-je en rabaissant mon épée.
Elle tenta du me surprendre en me visant l'épaule droite, mais je l'esquivais et alla dans son dos, puis passa une épée sous sa gorge.
-Morte deux fois. Je vais utiliser seulement deux dagues pour te laisser plus de chance.
-Ou à tu appris à faire tout ça? Et il est hors de question qu'un adversaire laisse tomber ses armes pour laisser des chances à son ennemi.
-Un, nulle part, deux, comme tu voudra. Bon t'attaque? Je n'ai pas toute la journée, je croyais qu'on faisait un duel, pas un exercice de c'est qui qui fait la plus belle grimace ou de petit échauffement pour ne pas s'étirer un muscle ou deux.
-Alors toi, tu es définitivement plus énervant que Viggo.
-Merci mais on me le dit souvent. Allé, attaque à moins que tu as peur et PAS de grimace s'il te plait.
Sur ces belles paroles, elle bouillait de rage, elle sauta devant moi avec la hache prêt à me découper en deux mais je fis juste levez mon épée. Le coup était un peu fort et me fis perdre légèrement l'équilibre par le choc. Des étincelles s'étaient créées sous le coup.
-Bon, enfin on commence! Fis-je pour l'énerver mais ne répondit pas et m'attaqua.
Elle tenta de m'attaquer de haut en bas, de droite à gauche sans succès.
-Astrid, si tu veux, tu peux transformer ta double hache en une seule, comme ceux que tu as toujours utilisées. Appuie sur le petit bouton, puis fait glisser un des deux côtés de la hache pour en former une seule.
Elle ne perdit pas son temps et la transforma.
-Bon la, tu va perdre. Fis Astrid fier d'avoir une hache avec lesquelles elle s'était toujours battue.
-Bon, enfin un combat un peu équitable, dis-je en rangeant une épée dans mon dos.
Elle me chargea mais cette fois si, je ne perdis pas de temps, je la contre attaqua avec rapidité qui la fis reculer. J'enchaînais les coups dans tous les sens et à chaque fois, je faisais exprès pour qu'elle puisse les barrer. Je continuais. Astrid commençait à ne plus savoir ou parer à cause de ma rapidité et de mon agilité. Je m'arrêtai à quelques centimètres de son bras droit.
-Morte trois fois, vendu! Riais-je. Bon Gueulfort, vient donner un coup de main à la jeune viking en détresse et puis, sinon le combat n'est pas équitable.
-Encore une fois, ou as tu appris à faire, ça. Firent-ils en même temps.
-Je vais vous donner un indice, nulle part.
-Non sérieux, y faut vraiment qu'ont s'entraîne avec ton maître d'arme pour qu'on devienne autant bon que toi.
-Ouuu la, Astrid qui s'avoue vaincu et moins forte que quelqu'un en combat, ce n'est pas tout les jours qu'on voit ça, fis-je en levant l'œil au ciel.
Elle me frappa l'épaule et dit,
-Tais-toi, Haddock!
J'eu un fou rire avec Gueulfort qui avait remplacé son crochet par une épée et dans sa main, il tenait une hache.
-Bon, c'est définitivement votre jour de chance car c'est moi mon maître d'arme et vous allez tous les deux vous entraînez avec dans quelques secondes.
-Attend, tu es en train de dire que tu as appris tous ça tout seul?
J'hochai la tête.
-Note à moi-même, y faut que je m'abattre un Furie Nocturne dans la semaine qui suit.
Gueulfort et Astrid se mirent à rire pendant une trentaine de seconde avant de voir mon humeur qui avait drastiquement changé d'heureux à triste.
-Malheureusement, il est le dernier de son espèce, j'ai cherché les cinq dernières années une Furie nocturne mais sans jamais en trouver une... Il eu un long silence car il comprit que cela était un sujet sensible à parler avec moi, mais je ne voulais pas qu'il y est une mauvaise ambiance à cause de cela donc je brisa le silence. Alors vous voulez ou non vous entraînez avec le maître d'arme qui est moi-même?
Pas besoin de leur poser deux fois la question. Nous avons passé le reste de l'après midi à s'entraîner avant d'aller manger. Une fois dans la Grande Salle, tout le monde était heureux de me revoir sur pied, c'est le cas de le dire, sans mauvais jeu de mots... Bref je me séparais d'Astrid et de Gueulfort pour demander à Mala d'envoyer Furtif, un petit terreur terrible noir comme Krokmou, pour qu'il aille porter un message à nos vrais alliés au sujet de la dernière réunion avant d'exécuter mon plan que je prépare depuis cinq ans...
8478 mots.
Bon alors pour tout le passage entrainement vers la fin du chapitre, cela était juste pour vous montrez la capacité psychologique d'Harold. Genre comment il réfléchit lors des combats et quel genre de tactique qu'il utilise. Allé à plus mes dragonniers.