Snape fut surpris quand Harry commença à pleurer encore plus intensément, mais il ne recula pas. Il caressa son dos en rond, d'une manière qu'il espérait calmer l'enfant désemparé. Il pouvait cependant le comprendre. Laures avait probablement pensé que St Mungo pourrait l'aider et que son état n'était que temporaire. Mais maintenant qu'on lui a dit que cette situation était permanente, c'était un choc.
Cependant, il ne perdrait pas espoir. Il devait y avoir un remède pour ses yeux ! Et s'il n'y en avait pas, il en inventerait un. Le monde comptait sur Harry pour les sauver. Il savait qu'il était stupide de ne compter que sur un enfant, mais d'une certaine manière, il le faisait aussi. Harry Potter était l'espoir du monde sorcier.
Mais ce fait n'était qu'une des raisons pour lesquelles il voulait aider l'enfant toujours étendu dans ses bras. Il ne savait pas ce que c'était que d'être aveugle, mais il l'imagina terriblement. Il voulait trouver un moyen de donner à cet enfant la possibilité de mener une vie normale. Il avait appris à connaître Laures en tant que petit enfant effrayé et très timide. Il était difficile de combiner cette image avec le connard qu'il connaissait de l'école, mais il savait qu'ils ne formaient qu'une seule personne. Il ne savait pas ce qui changeait tellement son attitude, mais il voulait le savoir un jour.
Il remarqua que Laures, il aimait penser à lui comme à l'enfant perdu et non à Potter, avait cessé de trembler si fort et ne faisait que renifler de temps en temps.
Hochant brièvement la tête à l'infirmière, il releva Laures et le conduisit à l'extérieur. Il lui dit au revoir rapidement avant de fermer la porte derrière eux.
Snape et Laures sortirent de l'immense bâtiment et se retrouvèrent dans une ruelle déserte. Le soleil brillait brillamment et il faisait très chaud. Laures n'avait pas dit un mot depuis qu'ils avaient quitté le bureau et étaient apathiques à côté de Snape. C'était comme s'il s'était replié sur lui-même, ne réagissant à aucune influence extérieure.
"Laures."
"Oui ?" il a répondu sans ton. Snape serra son épaule de manière rassurante, car il avait son bras toujours enroulé autour de ses épaules pour le guider.
"Nous n'avons pas encore récupéré vos affaires d'école. Êtes-vous prêt à le faire maintenant ? Diagon Alley n'est qu'à quelques pâtés de maisons." Demanda-t-il d'un ton calme et chaleureux.
"Je ne peux pas y retourner !" murmura-t-il misérablement.
"Pourquoi pas ?" Snape a demandé curieusement. Il ne comprenait pas quel était son problème, en plus d'être aveugle, bien que ce soit probablement le problème selon Harry.
Effectivement, il a répondu.
"Mais, professeur, je suis aveugle !" Un peu d'impatience résonnait dans son ton, comme si c'était un gros problème et il était trop bête pour le voir. Mais Snape ne savait pas pourquoi c'était un gros problème. Et alors il a demandé.
"Et ton point est ?"
"Comment vais-je lire ou écrire mes devoirs ? Comment vais-je aller en cours si je ne vois pas où je vais à pied ?"
'Alors c'est son problème !'
"Laures." Dit-il lentement, comme s'il parlait à un petit enfant. "Il y a des sorts pour dicter vos devoirs à une plume et des sorts pour lire votre manuel à haute voix. Et vous, l'un des étudiants à connaître beaucoup de passages secrets, devriez être capable de vous rappeler les itinéraires normaux. Vous êtes allés à Poudlard depuis cinq ans maintenant. De plus, il y aura toujours des amis pour vous aider à aller en classe. "
Il regarda attentivement Laures. Il semblait un peu rassuré maintenant.
"Mais que se passe-t-il si la presse le découvre ?"
'Oui, c'est une bonne question.' Il pensait. Laures a déjà continué à parler.
"Comment les gens réagiront-ils lorsqu'ils découvriront que je ne suis plus en mesure de les sauver ? Qu'est-ce que Voldemort fera ? Ou comment les élèves de l'école se comporteront-ils ? Je suis sûr que vos Serpentard aimeraient avoir l'occasion de me jeter un sort."
'Oui, ils le feraient. Ce sont des Serpentard après tout.
"Nous allons trouver une solution. Ne vous inquiétez pas pour ça. Le fait est que vous devez terminer vos études, alors nous devons aller chercher vos affaires." Raisonna Rogue.
"Mon vieux matériel scolaire est chez les Dursley et la lettre pour la nouvelle année scolaire n'est pas encore arrivée ou je ne l'ai pas encore reçue. Mes lettres de félins sont également à venir." Dit doucement Laures.
Surpris, Snape haussa les sourcils. Il n'a jamais su que l'enfant était si bavard. Ou peut-être qu'il vient d'abandonner et de se soumettre à son destin.
"Nous irons chercher les choses chez les Dursley demain, d'accord ? La lettre aurait dû arriver, car l'école commence dans environ une semaine. Draco devrait avoir la liste, alors je vais chouette Flourish et Blotts pour envoyer les livres plus tard. Cependant, vous avez également besoin d'autres choses, comme des vêtements décents, de nouvelles robes d'école et du parchemin, de l'encre, etc. Snape expliqua avec ce qu'il pensait être trop de patience.
Laures hocha la tête en attrapant sa manche.
Dix minutes plus tard, ils arrivèrent au Chaudron Baveur.
Ils étaient allés acheter des piquants, de l'encre et du parchemin dans un magasin et étaient sur le point d'entrer dans Robes pour toutes les occasions de Mme Malkin, lorsqu'un groupe important de personnes passait. Laures a commencé à gémir parce que les gens le pâturaient régulièrement et cela l'effrayait. Il essaya de se presser contre Snape pour essayer de se fondre en lui.
Après avoir trébuché deux fois déjà sur Laures et failli s'écraser sur le sol, Snape en avait assez. Il ne pouvait pas continuer leur tournée de shopping, c'était clair. Alors il tira Laures vers la prochaine cheminée et fila vers le Manoir Snape. Laures n'était qu'un désordre frémissant quand ils sont arrivés.
Snape l'emmena dans sa chambre et donna à Laures un brouillon apaisant. Il lui conseilla de se coucher alors qu'il n'était que trois heures de l'après-midi. Puis il donna à Laures un petit câlin réconfortant avant de quitter la pièce.
Comme Laures était au lit et que Snape n'avait rien à faire pour le moment, il pensait qu'il ferait une petite visite désagréable aux Dursley. Il a filé vers le chaudron qui fuit et a transplané de là vers Privet Drive. Il ne pouvait pas transplané directement chez lui, car il disposait de puissants barrières anti-apparentes. Bien qu'il aurait pu marcher jusqu'à leur limite, il pensa que c'était trop marcher.
C'était un bel après-midi à Little Whinging et le soleil brillait. Il y avait peu ou pas de vent du tout et il faisait assez chaud. Snape, vêtu d'une de ses robes noires habituelles, avait l'impression qu'il aurait dû s'habiller avec une tenue plus légère. Il avait transplané directement devant la maison n ° 4.
En regardant la maison, il vit un beau bâtiment blanc avec une pelouse bien rangée et des parterres de fleurs. Quelques oiseaux pépiaient, mais c'étaient presque les seuls sons audibles.
Il ouvrit la porte du jardin et remonta le chemin menant à la porte d'entrée. Après avoir confirmé qu'il était bien chez les Dursley, il sonna. Il dut attendre quelques minutes avant d'entendre de grands pas se faire entendre à la porte.
Il se leva un peu et approfondit son regard renfrogné. La porte s'ouvrit et un homme de quarante ou cinquante ans se tenait sur le seuil. Il était vraiment gros avec une petite tête et de grands yeux qui le regardaient. Ils rétrécirent au moment où il réalisa qui se tenait à sa porte.
"Qu'est-ce que tu veux ? Nous ne voulons rien avoir à faire avec ton sort monstrueux !" grogna-t-il et il sembla qu'il ne voulait rien faire d'autre que lui claquer la porte au nez.
Snape se mit en colère, mais sa seule réaction à cette déclaration fut un sourcil levé.
Quel genre de personne sont-ils !' il pensa ahuri. 'Ils sont dégoûtants !'
"Je suis ici pour rassembler les affaires d'un certain M. Potter !" dit-il avec une politesse factice.
"Vous êtes, hein ? Voici et n'a jamais été un M. Potter !" Mr Dursley cracha méchamment.
"Je pense, il y a." Il a dit. Sa voix était toujours calme et patiente, mais ce n'était pas ce qu'il ressentait. Il aurait aimé lancer un joli petit sort sur cette merde. Il était déjà furieux. Ils étaient les parents de Potter ! Ils l'adoraient et le gâtaient pourri. Il ne comprenait pas pourquoi cet homme niait même la connaissance de ce gamin ou pourquoi il était si peu amical avec lui, Snape.
Snape laissa délibérément sa baguette glisser un peu hors de sa manche, pour que Dursley la voie. Dursley qui avait vu la baguette n'était plus aussi audacieux.
"Qu'attendez-vous de nous ?" Il a demandé.
"Je vous l'ai déjà dit. Les affaires de M. Potter. Maintenant, seriez-vous si amical de me laisser entrer ? Vos voisins seraient très curieux de savoir ce qu'un homme comme moi voudrait de vous, vous ne pensez pas ?" il a demandé sournoisement. Comme prévu, le visage de M. Dursley se tordit d'horreur et il l'attrapa, le tirant brutalement dans le couloir, avant de claquer la porte. Il avait l'air très effrayé maintenant. Snape sourit cruellement. Un homme effrayé était un homme docile, pensa-t-il.
"Maintenant, M. Dursley. Où sont les affaires de Potter ?" demanda-t-il gentiment, se penchant en avant pour que son visage ne soit qu'à un pouce de l'autre. Les yeux de Dursley brillaient comme s'il cherchait de l'aide.
"Dois-je me répéter ?" Snape menaça de s'impatienter. Il voulait y retourner. Il n'aimait pas laisser Laures tout seul. De plus, il devait lui parler avant que Draco ne vienne demain. Il l'avait oublié plus tôt, mais maintenant cela lui revenait.
"Non !" Dursley grinça. "Nous les avons brûlés. Ses trucs fantasques ne sont pas les bienvenus ici et comme il n'était plus là, nous avons pensé ..."
"Vous avez fait quoi ?" il interrompit brusquement. Son visage montrait son meilleur regard de mort, un regard qu'il n'avait même pas économisé pour Potter. Dursley tremblait de peur et ne pouvait que balbutier.
"Nous ... nous ..."
"Tais-toi, bâtard !" il a cassé. "Quand et où les avez-vous brûlés ?" Ce n'était pas une question. C'était simplement une commande à laquelle il valait mieux répondre. M. Dursley pensa de la même façon et couina, ses yeux ne quittant jamais le visage de Snape.
"Dans le hangar derrière la maison il y a trois semaines."
Snape lui envoya un autre de ses regards, avant qu'il ne tourne le talon et s'éloigne.
Il entra dans le hangar et vit instantanément le tas de cendres. Ce n'était pas aussi gros que Snape l'avait prévu. Il s'agenouilla et ramassa la cendre avec le bout de sa baguette. Il remarqua que le feu n'avait pas tout brûlé complètement. Peut-être que s'il pouvait identifier quoi que ce soit, il pourrait le restaurer. Il trouva quelques bords couvés de ce qui semblait être une collection de photos. Il les ramassa avec les doigts et les ramassa.
Il sortit sa baguette et jeta "Reparo !". Les images étaient comme neuves. Curieusement, il les regarda. Trois d'entre eux étaient des parents de Potter, l'un de leur mariage avec le chien et deux photos de Granger et Weasley. Rien de spécial.
Il fouilla plus loin dans les cendres et trouva quelques lambeaux, qui ne pourraient probablement plus être restaurés. Il n'a pas trouvé la baguette de Potter ni sa cape d'invisibilité. Il a vu des bribes de pages de son école et a essayé de les réparer, mais il a juste retrouvé la page entière à nouveau, mais le reste du livre est resté détruit.
Ses notes et ses essais ont également été perdus. Il trouva des éclats de miroir et se demanda pourquoi la blessure de Potter en possédait un. Ce n'était pas Malfoy, qui en avait toujours un avec lui, pensa-t-il.
Sous un plus gros tas de suie, il trouva une clé en or.
« La clé de la chambre forte de Potter. Il a pensé avec des sentiments mitigés. D'un côté, il aimait le trouver, parce que Potter pouvait payer lui-même pour ses affaires, mais de l'autre côté, cela lui semblait étrange que Potter ait accès au coffre-fort. Il savait que les Potiers n'avaient pas encore ouvert de coffre-fort pour Harry Potter, ce qui signifiait qu'il avait accès à tout l'argent qu'ils possédaient. L'idée de cela était simplement horrible pour lui.
Soudain, il vit un autre bord blanc sortir de la poudre noire. Il l'a ramassé. C'était une autre photo.
"Mon Potter a certainement possédé beaucoup de photos." Il se demandait pourquoi les photos étaient les seules choses qu'il pouvait entièrement restaurer, mais il pensait que cela avait à voir avec la quantité de magie qu'elles contenaient, qui était bien plus que les livres.
Il lerestaura rapidement et l'instant suivant, il était bouche bée