PURSUED [terminée]

By swxtmisery

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"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas" Difficilement, fatiguée, j'ouvre mes yeux. Il... More

☠ W.A.R.N.I.N.G ☠
Prologue ✔️
Chapitre 1. ✔️
Chapitre 3. ✔️
Chapitre 4. ✔️
DECEIVE
Chapitre 5.✔️
Chapitre 6. ✔️
Chapitre 7. ⚠ ✔️
Chapitre 8. ✔️
Chapitre 9. ⚠ ✔️
Chapitre 10. ✔️
Chapitre 11. ✔️
Chapitre 12. ✔️
A BIG BIG....
Chapitre 13. ✔️
Chapitre 14. ⚠ ✔️
Chapitre 15. ✔️
Chapitre 16. ✔️
Chapitre 17. ✔️
Chapitre 18. ✔️
Chapitre 19. ✔️
Chapitre 20. ✔️
Chapitre 21. ⚠✔️
BONUS - FLASHBACK
Chapitre 22. ✔️
Chapitre 23. ✔️
Chapitre 24. ✔️
Chapitre 25. ✔️
Chapitre 26. ✔️
𝑪𝒉𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆𝒓𝒔
Chapitre 27. ✔️
Chapitre 28. ⚠ ✔️
Chapitre 29. ✔️
Chapitre 30. ✔️
Chapitre 31. ✔️
Chapitre 32. ✔️
Chapitre 33. ✔️
Chapitre 34. ✔️
Chapitre 35. ✔️
Chapitre 36. ✔️
Epilogue.
L'EGARÉE
BONUS
100k!!!

Chapitre 2. ✔️

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By swxtmisery

2 JUIN 2018 – 21h00

J'arrive enfin chez moi après être passée au poste. Je gare ma voiture devant l'allée du garage.Il ne faisait pas encore nuit ; le soleil se couchait. Bien que lalumière éclaire encore le sentier, les arbres capturent le peu de clartés quirestent ; c'est comme s'il était déjà 22 heures. Il n'y a pas de lampadaires pour éclairer le chemin. Je ne peux compter que sur la lampe automatique, accrochée sur la poutreavant de la maison. J'habite seule, dans une petite (mais confortable) demeure juste à l'entrée de la forêt et à la frontière du nord-ouest de Portland. Il ne fallait pas du tout avoir peur de la solitude.

Je sors de mon véhicule en claquant la portière, puis sors les clefs de ma poche arrière. J'arrive devant ma porte et rentre les clefs. Je fronce les sourcils lorsque je remarque que celle-ci est déjà déverrouillée.

Sans faire de bruit, je la pousse puis rentre directement : je ne trouve personne. J'ai peut-être dû oublier de la fermer cematin, vu comment je suis partie en trombe, soufflé-je à moi-même.

Je fouille dans mes tiroirs et sors une arme à feu avant de la poser sur le plan de travail de la cuisine. Je me sers un verre d'eau. Je vais retourner là-bas. Il faut que j'aille tirer tout ça au clair. Les documents ne pouvaient pas apparaître en un clin d'œil sans que je n'y voie que du feu. Si je ne suis plus dans l'affaire, je vais faire mon business toute seule.

Tout d'un coup, j'entends le sol craquer. Je me retourne brusquement, sans rien voir pour autant. Je m'approche silencieusement vers mon pistolet avant de le saisir et de le charger. Mon cœur bat à la chamade, j'arrive à peine à respirer et mon sang se glace dans mes veines.

J'ouvre une porte qui va vers le sous-sol. J'avale ma salive. Je n'aime pas ce genre de scènes. Un autre bruit. Mon corps se raidit. Mes cheveux se hérissent et mes mains deviennent moites. Ce n'est rien Aurélie, tu as déjà connu bien pire. J'essaie de me rassurer même si ça ne marche pas le moins du monde.

Je descends les escaliers doucement, l'arme toujours devant moi. Le grincement du bois m'horrifie un peu plus. Pourquoi l'interrupteur se trouve en bas alors qu'il devrait être en haut ? J'arrive en bas. J'allume. Je jauge toute la pièce. Rien. Ça doit juste être le bois qui travaille. (C'est ce que j'aurais dit si j'étais une de ces filles dans un film d'horreur).

Quelque chose touche mes pieds. D'un seul réflexe, mon arme s'oriente vers le sol. Une petite truffe rousse vient se frotter contre ma jambe. Il miaule. Ma tête tombe en arrière, je souffle un bon coup et souris. Je range mon pistolet et le prends dans mes bras.

— T'es un sacré petit monstre, Spirou. N'est-ce pas ?

Finalement, j'éteins la pièce et remonte avec l'animal. Mon chat est ma seule compagnie depuis quelques mois. Je suis solitaire, mais pas à ce point. Je le lâche et le sors de la maison.

— Va faire peur à d'autres gens, ironisé-je.

Je ferme la porte. Je traverse l'allée du salon et une voix rauque arrive à mes oreilles.

— J'ai vraiment cru que t'allais pas rentrer. Néanmoins ton lit est confortable heureusement. De plus, je tiens à dire que tes sous-vêtements sont adorables.

Je me retourne d'un coup, en pointant mon arme vers une ombre. Il est assis sur le canapé, tenant un verre entre ses doigts. Je peux dire qu'il est grand, ses pieds touchent par terre : il est même avachi sur le sofa. Lorsqu'il se lève, il a au moins deux têtes de plus que moi. Pourquoi je suis petite ? À étendre sa remarque, je peux facilement déduire que c'est un homme et jeune. Peut-être 20 ou 21 ans. 

— Je ne ferais pas ça si j'étais toi, rétorque l'homme

Il finit son verre alors qu'il aperçoit enfin mon arme dans le noir. Il pose le verre sur une petite table à côté du sofa.

En vrai, je ne vois pas ce qui me retient de lui foutre une balle entre les deux yeux – à part la loi (peut-être). Cet homme ne m'inspire aucune confiance.

Je ne l'écoute pas et finis de l'enclencher ; mon doigt est posé sur la gâchette et attend impatiemment de tirer. J'ai deux choix et deux conséquences : si je tire, j'ai une chance de me sauver d'un potentiel ravisseur-criminel-psychotique qui ne veut probablement pas que discuter. Si je ne tire pas, j'ai des chances de me faire embarquer. Arrête tes conneries putain on n'est pas dans James Bond.

Premier choix. Je n'ai rien à perdre.

J'entends le bruit de la balle traversée le mur. Quand j'ai enfin tiré, une main propulse mon bras dans une autre direction. Je suis poussée contre un mur, mon ventre se trouve plaqué à celui-ci et mon bras est remonté dans mon dos. Ce mec est un vrai ninja, ce n'est pas possible.

— Très mauvais choix, chuchote sa voix dans mon oreille. Tu n'es pas perspicace comme genre de policière, fait remarquer celui-ci.

Sympa. Je ne sais pas quoi penser de cette remarque. Cette puissance me désinvolte mais je ne perds pas mon humour. Je lance d'un ton ironique :

— Et toi tu ne sais apparemment pas comment traiter une femme. Parler de mes défauts ne fera pas diminuer les tiens.

— Je me marre de rire.

Il sert à prise. Aie. Je me reprends et le menace :

— Si tu sais que je suis de la police, tu sais aussi que j'ai eu des formations combat.

Pas du tout. Je n'ai rien eu.

— Donc soit tu me lâches et on n'en discute plus de ce que tu as osé faire, soit j'utilise la manière forte.

J'entends l'homme faire un rire déplacé. Il a tout à fait raison de rigoler, j'aurais eu la même réaction à sa place. Malgré mes activités extra-scolaires lorsque j'étais jeune, il est deux fois plus grand que moi et la force que je donnerai dans un coup de poing serait comparable à une piqûre de moustique sur un homme de taille adulte : il va juste un peu gratter par réflexe.

— J'ai peur poupée, je crie à l'aide, plaisante-t-il.

Il me relâche et me laisse me retourner, comme si tout cela l'amusait. Il lève les mains en l'air comme s'il se rendait et continue de rigoler avec un petit ricanement. Ça en devient presque gênant.

— Bon. Vu que tu es marrante comme fille, je te demande gentiment de venir avec moi, finit-il par lâcher.

C'est demander avec tellement de complaisance. Je ne sais pas du tout ce que veut ce type, je ne sais pas non plus qui il est. Mais il espère quoi en arrivant ici par surprise, sans toquer ? Je commence à sourire avant de rire d'une voix grasse.

— Attends, attends, essayé-je de rependre mon souffle. Tu rentres par effraction dans ma maison, reprends-je, tu dors dans mon lit, tu mates mes sous-vêtements, tu te sers une bière comme si tu étais chez toi ?

Mes mots sont saccadés, je respire vite avant de rependre directement pour ne pas être coupée :

— Et là tu veux que je t'accompagne quelque part alors que l'on ne se connaît pas du tout et que tu as une tête à être un psychopathe-bizarre prêt à m'enfermer dans sa cave ?

Je reprends mon souffle et prends une pause dans mon monologue.

— Laisse-moi réfléchir.... Non.

Je crois qu'il se retient de sourire car je vois qu'il serre la mâchoire et que ses fossettes ressortent.

— Je suis désolée pour ce qui va suivre, mais tu ne me donnes pas le choix.

Il s'approche de moi. Dans un seul mouvement, il m'attrape par la taille et me soulève. Placée le cul à l'air sur son épaule, il commence à bouger. Je me débats jusqu'à que je tombe à terre comme une moins que rien. Il grogne et lève les yeux au ciel lorsqu'il se retourne pour me récupérer. J'envoie mon coup de pied dans ses couilles. L'homme se recroqueville en se tenant les parties.

Je pars en courant pour le peu de temps que j'aie pour m'enfuir et je sors de ma maison sans regarder derrière moi et j'entame un sprint. Prendre ma voiture serait trop long et je serais déjà rattrapée par le gentil monsieur que j'ai mis à terre en même pas un quart de seconde.

J'entends l'homme me suivre de loin. Il doit être blessé ou avoir mal du côté de là où j'ai frappé, ce qui me laisse une fenêtre d'au moins sept secondes pour partir me cacher. Je crois aussi avoir entendu mon prénom (?). 

Puis, alors que j'entame la montée de la forêt, un bruit de coup de feu part et je crie de douleur quand je sens la balle traverser ma jambe droite. Les larmes me montent aux yeux, mais je ne me laisse pas abattre et essaye d'avancer. Je continue de monter dans les bois, alors que je glisse de plus en plus à cause de feuilles encore mouillées.

J'avance, fuyant le danger qui me poursuit. Je cherche quelque chose, un lieu, juste un arbre. Un simple objet qui me cachera de celui qui court à ma poursuite. Courir pour échapper à la mort. Qui ne le ferait pas ? Qui n'a pas peur de savoir que sa fin est proche ? Qu'un tueur cherche à vous éliminer ?

Puis, au milieu de la montée, je m'écroule au sol et étouffe des gémissements dus à la blessure qui ne cesse de me faire mal. Au loin, - alors que j'arrive enfin en haut de la colline - j'aperçois une maison. Je prends le peu de forces qui me restent et cours jusqu'à mon dernier espoir de sauver ma vie. J'ai quelques secondes d'avance. Cela semble court, mais pour une fille comme moi à ce moment précis, je trouve cela suffisant pour tenter ma chance.

J'arrive devant la porte et toque de toutes mes forces. J'attends un peu afin de garder une distance ​raisonnable entre moi et​ mon persécuteur dans le but de le fuir​. La personne habitant ici ne doit pas être pressée, je l'entends descendre les escaliers lentement. Soit, je viens de la réveiller, ce qui semble assez logique vue l'heure, soit c'est une personne âgée. Dans ce cas précis, je partirais pour ne pas impliquer d'autres personnes.

La porte s'ouvre et je deviens d'autant plus​ nerveuse. Je me trouve face à un homme. Mais il est bien plus que ça ; c'est à la limite si ce n'est pas marqué sur son front : « JE SUIS QUELQU'UN DE MAUVAIS. ENFERMEZ-MOI. » Je crois qu'il est allé en prison, mais je n'en suis plus sûre. Ce qui est certain cependant : c'est que j'ai déjà vu son visage quelque part, ses traits me sont familiers. Ses yeux aussi.

— J- J'ai besoin d'aide s'il vous plaît, supplié-je

En reprenant mes esprits, je respire fortement. Je tiens ma jambe regorgée de sang, les larmes recouvrent mes yeux abondamment et le jeune homme semble infaillible face à ma détresse.

Je m'en fous de qui il est, enfin si un peu quand même, mais là, en ce moment, ma vie est en danger et je m'en contrefous de que cet homme ait pu faire. Tout ce que je veux, c'est me cacher.

— S'il vous plaît, laissez-moi entrer, répété-je

L'homme ne réagit toujours pas. J'entends mon agresseur m'appeler au loin. Il approche. Il a un bug ? Comme un ordinateur ou quoi ?

— Je peux mourir sur le palier de votre porte merde ! Alors réagissez un peu !

Je n'aurais peut-être pas dû dire ça ; c'était un peu violent. L'homme je-m'en-foutisme en face de moi fronce les sourcils, puis finalement me tire par le bras pour me faire entrer dans sa demeure.

Il me fait signe de me taire, en mettant un doigt devant sa bouche et éteint la lumière principale, nous plongeant dans le noir complet. Je vis mon agresseur passer devant la porte et essayer de voir ce qu'il y a à l'intérieur, finalement grogne puis part de l'autre côté.

Je souffle, puis un mal à la tête apparut. Je me tiens le crâne et oublie presque la douleur de ma jambe qui continue de pisser le sang.

Quand l'inconnu a allumé la lumière, il m'a regardée. D'un regard profond, comme s'il reflétait quelque chose à travers les miens. Je soupire et me masse le crâne. Je souris et d'un air complètement bourré, je réplique :

— Eh bas voilà, tu vois que t'y arrives.

Je ferme alors les yeux puis plus rien. Le trou noir. Je ne sais comment, mais j'entends la voix de ma mère me dire « tout va bien, tu iras mieux, ce n'est que passager ». Un flash apparaît devant moi,

Un rire d'enfant,

Un prénom,

Liam.

A/N_

Eh voilà, la fin du deuxième chapitre ! Les choses commencent enfin. Les prochains chapitres risquent d'être très intéressant et surtout remplis d'actions.

Ce chapitre a été rajouté après la réécriture de l'histoire, j'ai rajouté une ou deux scènes, rien de très importants qui ne changent pas vraiment grand choses à l'histoire. Quelques détails cependant sont donnés en plus. Bref, je blablate pour rien.

J'espère que ce chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!

All the love. 
Mon Insta 🙊 --> be._d

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