Une Biche blanche dans la For...

By Iyorii

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Une jeune fille perdue. Une attaque d'Orc. Un anneau maléfique. Un amour naissant. Mais tout va peut être s'... More

~Prologue~
~Chapitre 1~
~Chapitre 2~
~Chapitre 3~
~Chapitre 4~
~Chapitre 5~
~Chapitre 6~
~Chapitre 7~
~Chapitre 8~
~Chapitre 9~
~Chapitre 10~
~Chapitre 11~
~Chapitre 12~
~Chapitre 13~
~Chapitre 15~
~Chapitre 16~
~Chapitre 17~
~Chapitre 18~
~Chapitre 19~
~Chapitre 20~
~Chapitre 21~
~Chapitre 22~
~Chapitre 23~
~Chapitre 24~
~Chapitre 25~
~Chapitre 26~
~Chapitre 27~
~Chapitre 28~
~Chapitre 29~
~Chapitre 30~
~Chapitre 31~
Mot de l'auteur

~Chapitre 14~

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By Iyorii

Cela faisait plusieurs jours que Legolas , Aragorn et Gimli courraient dans les plaines du Rohan.

Le pauvre nain peinait à suivre les deux autres hommes, à tel point qu'il dut finir par monter sur Rhavan. Sa petite taille ne lui permettait cependant pas de rester bien installé sur la selle de l'étalon et il menaçait souvent de tomber. A sa position instable venaient s'ajouter les mini-ruades de Rhavan, qui ne rêvait que d'aller galoper dans les plaines des rohirrims, le royaume des cavaliers. Pourtant, les trois compères n'avaient qu'un seul et même objectif : retrouver les deux petits hobbits. Ils s'arrêtèrent près d'un grand rocher et Aragorn se pencha pour plaquer son oreille sur la pierre :

- Ils ont forcé l'allure. Ils ont dû flairer notre présence. Vite ! S'écria-t-il en se relevant d'un coup.

Rhavan repartit alors au quart de tour, secouant brutalement le nain qu'il transportait au passage.

- Trois jours et trois nuits de poursuite, se plaignit Gimli. Sans manger. Ni se reposer. Et aucun signe de notre gibier ! Alors que peut bien raconter un rocher !

Ils courraient ( encore ) quand Aragorn s'arrêta brusquement, ramassant un petit objet au sol  :

- Non sans raison tombent les feuilles de la Lórien.

Il venait de ramasser une des petites broches présentes sur les capes que les elfes leur avaient donné, et cette feuille ne pouvait appartenir qu'à Merry ou Pippin.

- Ils sont peut-être en vie, dit doucement Legolas.

- Et ils ont moins d'un jour d'avance !

- Encore un jour à passer sur ce satané canasson ! S'écria Gimli !

- Descendez-en, maître nain, mais vous devrez courir !

-  Les longues distances m'épuisent ! Nous les nains nous sommes des sprinters ! Redoutables sur les courtes distances !

Gimli préféra donc rester installé sur Rhavan, craignant que ses petites jambes n'arrivent pas à suivre celles des deux autres.

Ils s'arrêtèrent une nouvelle fois:

- Quelque chose d'étrange est à l'œuvre ici, déclara Aragorn. Une force maléfique donne des ailes aux orques, et se dresse contre nous. Legolas, que voient vos yeux d'Elfe ?

- Leurs traces dévient au Nord-Est. Ils conduisent les Hobbits en Isengard !

- Saroumane.

Ils continuèrent encore et encore. Gimli était descendu de cheval, Rhavan étant jugé trop nerveux par le nain :

- Il faut respirer ! C'est la clé ! Respirer ! Dit il tout essoufflé.

- Ils courent comme si les fouets de leur maître étaient à leurs trousses.

Après ces mots, Legolas s'arrêta :

 
- Un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a dû couler cette nuit !

Un bruit sourd attira soudainement leur attention. Rhavan commença à taper du pied, en signe d'impatience. D'un coup apparurent du sommet d'une colline une armée de chevaux de toutes les robes. Les cavaliers étaient vêtus d'armures étincelantes. Le bloc s'avançait en galopant vers le rocher où les trois compères étaient perchés. Alors que les hommes commençaient à les dépasser, sans les voir, Aragorn s'écria :

- Cavaliers du Rohan, quelles nouvelles des Hommes de la Marche ?

Les cavaliers firent immédiatement demi tour et nos héros descendirent de leur perchoir. C'est surpris qu'ils virent se pointer vers eux des centaines de lances, plus acérées les unes que les autres.

- Que font un Elfe, un Homme et un Nain sur le Riddermark ? Répondez !

- Donnez-moi votre nom, dresseur de chevaux, et je vous donnerai le mien, rétorqua Gimli.

- Je vous couperais volontiers la tête, Nain, si elle sortait un peu plus du sol, lui répondit le cavalier qui les avait interrogés.

- Vous seriez mort au moindre geste !

En même temps que Legolas avait défendu son ami et brandi son arc, Rhavan s'était violemment cabré, faisant reculer les autres chevaux. Aragorn posa lentement sa main sur la flèche tendue de l'elfe et lui intima de baisser son arc.

- Je suis Aragorn, fils d'Arathorn. Voici Gimli, fils de Gloin et Legolas du Royaume Sylvestre. Nous sommes des amis du Rohan et de Théoden, votre Roi.

- Théoden ne reconnait plus ses amis de ses ennemis. Pas même les siens, lui répondit le cavalier. Saroumane a empoisonné l'esprit du Roi et a revendiqué la suzeraineté de ces terres. Mes cavaliers sont loyaux au Rohan. Et pour cela, nous avons été bannis. Le Magicien Blanc est rusé. Il va et vient, à ce que l'on dit, vieillard enveloppé d'un manteau à capuchon. Et ses espions se faufilent partout à travers nos filets.

Il accentua ses derniers mots en regardant Legolas. L'elfe soutient son regard, la fierté qui caractérisait son espèce ne lui permettant pas de baisser la tête face à un tel affront. Aragorn, voyant la lueur de défi qui brillait dans les yeux de l'elfe, s'empressa de reprendre les choses en main.

- Nous ne sommes pas des espions. Nous pourchassons un groupe d'Uruk-hai en direction de l'ouest. Ils ont emmené captifs deux de nos amis.

- Les Uruks ont été détruits. Nous les avons massacrés pendant la nuit.

Les yeux de Gimli s'écarquillèrent et une grande inquiétude le parcouru.

- Mais il y avait deux Hobbits ? Avez-vous vu deux Hobbits avec eux ? Ils seraient petits, des enfants à vos yeux.

- Il n'y a pas de survivants, dit tristement le cavalier. Nous avons empilé les carcasses et les avons brûlés.

- Morts ? S'interrogea Gimli regardant des pieds, livide.

- Je suis désolé.

L'homme siffla. "Hasufel ! Arod !" Deux chevaux arrivèrent alors au petit trop. Un était blanc et l'autre alezan.

- Puissent ces chevaux vous apporter meilleures fortunes qu'à leurs premiers maîtres. Adieu. Cherchez vos amis. Mais n'ayez pas trop d'espoirs. C'est peine perdue sur ces terres.

Le cavalier regarda alors les soldats et pointa sa lance.

- Vers le nord !

Les chevaux partirent tous d'un même mouvement, laissant les trois hommes et les trois chevaux derrière eux.

Ils se dirigèrent vers le monticule de cadavres fumant et descendirent de leurs chevaux. Gimli s'approcha d'un des orcs empilé dans le tas et en sortit une petite boucle de ceinture ornée de feuilles. 

- C'est une de leurs ceintures, souffla t'il. 

- Hiro îth ab 'wanath... [Puissent-ils trouver la paix après la mort]

- On les a abandonnés, dit le nain la voix brisée. 

Legolas baissa la tête. Quand tout ceci allait s'arrêter ? Trop de ses amis étaient morts, sans compter sa chère Anya. Même s'il tentait de le cacher, il n'arrivait pas à faire le deuil de son amie. Tous les soirs depuis sa disparition, lorsque tout était calme et que ses amis dormaient, il revoyait son visage souriant. Il fixait alors le ciel, se disant qu'elle devait sûrement être la haut, parmi les astres brillants. Pourtant, il continuait d'espérer de la voir revenir. C'était une pensée bien idiote, il l'avait vu tomber de ses propres yeux dans ces satanées mines. Il n'avait pourtant pas bien eu le temps de la connaitre, mais elle l'avait tout de suite touchée. Sa voix cristalline, ses éclats de rires, même son fort caractère qui faisait d'elle une battante. Il aimait tout chez elle. Rhavan vint alors se coller contre l'elfe. La plume d'Anya était encore accrochée aux crins de l'étalon. L'elfe caressait doucement l'animal quand Aragorn s'accroupit brutalement :

- Un Hobbit était allongé ici, s'exclama t'il en montrant une trace dans la terre retournée, l'autre là. Ils ont rampé, il continua à suivre les traces jusqu'à tomber sur un morceau de corde, leurs mains étaient ligotées. Leurs liens ont été coupés. Ils ont couru par ici. Ils étaient suivis. Les traces s'éloignent du combat... et vont vers la Forêt de Fangorn.

- Fangorn, chuchota Gimli. Quelle folie les a conduit là ?

Les trois hommes remontèrent à cheval et se dirigèrent vers la dite forêt. 

- Du cheval ! Du cheval et encore du cheval ! Vous voulez ma mort ! 

Une fois entrés dans la foret, les arbres se mirent à faire d'étranges bruits. Gimli éleva sa hache, méfiant :

- Gimli ! Abaissez votre hache, le reprit Aragorn. 

- Ils ont des sentiments mon ami, continua Legolas. Et cela grâce aux Elfes. Ils ont réveillé les arbres et leur ont appris à parler.

- Des arbres qui parlent, s'offusqua le nain. Et les arbres, de quoi est-ce-que ça parle ? A part de la consistance des crottes d'écureuil. 

Tout à coup, Legolas s'arrêta :

- Aragorn, il y a quelque chose là-bas !

- Que voyez-vous ?

- Le Magicien Blanc approche.

- Ne le laissons pas parler. Il nous jetterait un mauvais sort. Il faut faire vite.

Une vive lueur apparut, aveuglant les trois amis. Ils n'eurent pas le temps de riposter que déjà, une voix s'éleva du brouillard blanc.

- Vous êtes sur les traces de deux jeunes Hobbits.

- Où sont-ils ? s'empressa de demander Aragorn.

Petit à petit, une forme humaine commença à se dessiner à travers l'écran de fumée.

- Ils sont passés par ici avant hier. Ils ont fait une rencontre à laquelle ils ne s'attendaient pas. Est-ce que cela vous rassure ?

- Qui êtes-vous ? Montrez-vous, finit par hurler Aragorn, perdant patience. 

Un visage plus que familier leur apparut alors. Gandalf se tenait devant eux, bien vivant. 

- Cela ne se peut. Vous êtes tombé.

- A travers le feu et l'eau. Du plus profond cachot au plus haut sommet, je combattis le Balrog de Morgoth. Jusqu'à ce qu'enfin je puisse jeter à bas mon ennemi qui alla se briser sur le flanc de la montagne. Les ténèbres m'entourèrent. Et je m'égarais hors de la pensée du temps. Les étoiles tournaient au-dessus de moi et chaque jour était aussi long qu'une existence sur la terre. Mais ce n'était pas la fin. Je sentis la vie revenir en moi. Je fus renvoyé jusqu'à ce que ma tâche soit accomplie. Je suis Gandalf Le Blanc. Et je reviens vers vous en ce moment décisif. Une étape de votre voyage est terminée, une autre commence. Nous devons aller à Edoras à grande allure.

- Edoras ? C'est pas tout à coté, s'écria Gimli, heureux d'avoir retrouvé son vieil ami.

-  Nous savons qu'il y a la guerre au Rohan, et que le Roi va mal.

- Et il ne sera pas aisé de le guérir !

- Alors on a couru tout ce chemin pour rien ! Allons-nous laisser ces pauvres Hobbits ici dans cette horrible, sombre et humide endroit infecté d'arbres ? Je veux dire charmante, très charmante forêt... 

- Ce fut plus qu'un simple hasard qui amena Merry et Pippin à Fangorn. Un grand pouvoir est endormi ici depuis de grandes années. L'arrivée de Merry et Pippin sera un peu comme la chute de petites pierres qui déclenche une avalanche dans les montagnes. Une chose est sur le point de se produire qui n'est pas arrivé depuis les Jours Anciens. Les Ents vont se réveiller... et découvrir à quel point ils sont forts. Merry et Pippin sont en sécurité. Ils le sont bien plus que vous n'allez l'être.

Ils sortirent alors en hate de la forêt. Voyant que tous avaient leurs chevaux en main, Gandalf siffla, et de l'autre bout de la plaine retentirent des bruits de sabots. Rhavan se dégagea de l'emprise de Legolas et se dirigea au galop vers la source du bruit. Un magnifique cheval blanc apparut et Rhavan tourna joyeusement autour du nouvel arrivant qui lui, se dirigeait vers Gandalf.

- C'est un des Mearas, déclara Legolas, à moins que mes yeux soient abusés par quelque sorcellerie.

- Alors c'est l'un des ancêtres de Rhavan... continua Gimli.

- Gripoil, leur répondit Gandalf. C'est le Seigneur de tous les chevaux et ce fut mon ami lors de maints dangers.

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Hey Hey! Don't Panic ! Le chapitre suivant s'annonce intéressant. Peut être une joyeuse surprise ?

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