Show Me How Beautiful The Wor...

By LaPlumeDeSaby

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Maxym Clarks. C'est moi et personne ne pourra m'enlever ce nom. Même pas cette femme qui a décidé de m'adopte... More

Note de l'auteur
Chapitre I: Nouvelle famille
Chapitre II: Nouvelle rencontre
Chapitre IV: Le karma s'occupe toujours de la méchanceté
Chapitre V: Bagarre, déception, conséquence
Chapitre VI: La Retenue
Chapitre VII: L'argent règle-t-il réellement les problèmes ?
Chapitre VIII: Folles dépenses
Chapitre IX: Assumer les réactions improbables suite aux actions

Chapitre III: Nouvelle école

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By LaPlumeDeSaby

Bip, bip, bip.

J'ouvre les yeux brusquement. Où suis-je ? Où est ma valise ? D'instinct je la cherche dans la quelconque chambre que je suis, mais elle n'y figure pas et je sens mon cœur accélérer jusqu'à ce que ma conscience se réveille d'un seul coup aussi et que je me souvienne ce qui c'est passé la veille. D'ailleurs pourquoi ais-je un cadrant qui me réveille ? Je pensais que les riches dormaient jusqu'à très tard. Je tourne la tête et aperçoit un cadrant indiquant en gros sept-heures. Pardon ? C'est bien trop tôt pour moi, je ne me lève jamais à cette heure-ci, exceptée pour les cours. Et hier Aiden m'a parlé du fait que Josée voulait m'envoyer dans leur école. Ce doit être pour cette raison qu'il y a ce cadrant qui sonne. Nous sommes lundi après tout, je détesterai à tout jamais Benoît de m'avoir amené un dimanche dans cette famille. À cause de cela, je dois aller à l'école une semaine entière ! Je ne sais pas si ce sera plus, probablement pas.

Je reste couchée, laissant le cadrant sonner encore et encore jusqu'à ce que le bruit me fatigue pour de vrai et que je décide de l'éteindre. Je me recouche dans les oreillers confortables et profite de la chaleur des couvertures, n'ayant aucunement envie de me lever et d'aller dans cette école. Je n'ai aucune motivation d'y aller ce n'est pas une paire de yeux noisettes, que j'ai rencontré hier, qui me feront changer d'avis. Mes yeux se ferment et je le revois lorsque nous partions, il m'a fait un drôle de sourire narquois que je n'ai pas vraiment compris. Enfin, c'est un garçon, depuis quand sont-ils censés être compréhensible dans ce qu'ils font ?

Le bruit de la porte de la chambre dans laquelle je suis me fait sursauter. Je lève la tête et voit l'une des domestiques entrer afin de faire le ménage, mais lorsqu'elle me voit, elle s'excuse trop de fois pour que je les comptes et s'enfuis de la chambre. Elle se croit où elle ? Dans une prison où les gens la fouettent ? Je recouche ma tête en soupirant, mais des talons aiguilles entrent dans la chambre et me font de nouveau relever la tête. C'est Josée, la mine sévère qui me regarde. Je tourne la tête et remarque qu'il n'est que sept heures dix. Ou est le problème ? Ça ne fait que dix minutes que l'alarme a sonnée, pas trente ou quarante, Sainte-Marie ! Cette femme est bornée. Je soupire bruyamment afin de lui montrer mon agacement, mais elle ne semble pas y faire attention.

- Aller petit oiseau, lève toi, tu as une grosse journée.

- Arrêtez de me parler comme si j'étais une enfant, je fais en me levant la tête. J'ai 16 ans, pas six comme vos enfants. Et je n'ai pas envie d'y aller, alors laissez moi tranquille.

- Maxym je t'en pris, lève toi et viens te joindre à nous au minimum, je ne t'obligerai pas à aller à l'école si tu n'en a pas envie aujourd'hui.

- Comment ça « pour aujourd'hui » ? Je fais en mimant des guillemets, vous, vous prenez pour qui ? Vous n'êtes pas ma mère, seulement la femme qui essaie visiblement de la remplacer en ce moment.

- Maxym... elle souffle avant de secouer la tête. Je suis la femme qui t'héberge et a gentiment acceptée que tu vives sous mon toit, la moindre politesse serait que tu descendes tu ne pense pas ?

- Je n'ai pas à être polie, vous allez me renvoyer dans deux ou trois semaines avec Benoît d'après ce que je vois.

Elle croise les bras sur sa poitrine et me regarde en tapant du pied. Qu'est-ce qu'elle fou ? Elle ne peut pas me la donner la paix deux secondes ? Cette femme est bornée pour de vrai ! Comment je vais vivre ici moi ?

- Vous faites quoi là ?

- Vois-tu, petit oiseau, avec l'âge, j'ai appris à acquérir ce qu'on appelle la patience. Je ne bougerai pas tant que tu ne te seras pas levée pour venir déjeuner. J'ai tout mon avant midi s'il faut, mon travail peut très bien attendre pour une... colombe comme toi.

- Mais qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans je n'ai pas six ans ? Vous...

- Si tu n'as pas six ans, me coupe-t-elle, comme tu aimerais tellement me montrer, pourquoi ne me suis-tu pas gentiment ? Parce que vois-tu, en ce moment, j'ai l'impression de parler à Christine lorsqu'elle me fait une crise.

C'est la phrase de trop. Dans un espèce de râle mélangé à un cri, je tasse les couvertures et me lève d'un bond. La longue robe de nuit que je porte traine sur le sol lorsque je me lève et j'enfile les pantoufles qui sont sur le bord du lit avec la robe de chambre de soie. Josée me regarde avec un espèce de sourire triomphant et je lui lance un regard noir. Espèce de sale espiègle, elle l'a fait exprès ! Elle se retourne vers la porte et je la suis pour aller dans la salle à manger probablement. Si elle m'avait demandé de me changer, je crois que mon doigt d'honneur se serait levé tout seul.

Nous traversons les couloirs et descendons l'escalier principal avant d'emprunter d'autres couloirs et d'arriver dans une petite salle à manger, probablement celle qu'ils utilisent habituellement. Je m'assois derrière la table, sur une chaise capitonnée blanche, et regarde la famille chez qui j'ai atterris. Des plats sont sur la table ainsi que des aliments et autres au centre sur un plateau tournant. Si je n'étais pas affamée, je bouderais clairement le petit-déjeuner que Josée me force à prendre, mais il se trouve que je n'ai pas soupé hier soir, manque de tac ! Je me sers donc un bol de céréale santé, puisqu'évidemment il ne pouvait y avoir quelque chose que tout le monde mange, et un verre de jus. Christine et Johnny se chamaillent et Josée les réprimandes alors que Albert mange en pianotant sur une tablette près de plus et répondant de temps en temps à des texto sur son téléphone cellulaire de l'autre côté.

Le téléphone de Josée sonne d'un seul coup et elle se lève de la table et pars pour répondre et je reste donc dans cette atmosphère plate des deux enfants qui ont recommencés à manger ainsi que leur père qui est trop assommé par le travail pour profiter de sa famille. C'est désolant à voir, cet homme ne doit même pas savoir ce que c'est que de profiter de la vie.

Josée revient et je ne prends même pas la peine de la regarder, préférant fixer les céréales qui sont devant moi. Je mange en silence, pianotant sur le téléphone qu'ils m'ont donné hier dans la limousine. Comme ils m'ont donné carte blanche pour mes achats, d'après ce que j'ai crus comprendre sur le chemin du retour lorsque Josée m'a tendu un paquet de cartes différentes, j'ai pris un abonnement à AppleMusic, qui m'offre toute la musique que je désire et si jamais elle n'y est pas, j'ai pris un autre abonnement, mais à Spotify, qui est l'équivalent, mais avec plus de musique la plupart du temps. J'ai aussi installé des jeux et les applications populaires du moment. Pourquoi me priver ? Je ne reste pas ici de toute façon, plus vite je me rends moi-même insupportable, plus vite je pars. C'est aussi simple que cela, habituellement, ça fonctionnait dans les autres familles, qui brisaient leur contrat de me garder et me renvoyaient à Benoît.

Je termine mon petit-déjeuner en un temps record et me lève rapidement afin de partir le plus rapidement possible de la table. Je viens pour partir, mais Josée m'arrête dans mon élan.

- Où vas-tu comme cela ? Nous ne t'avons pas donné la permission de te lever de table.

- Comme si j'avais besoin de votre permission.

Et alors qu'elle commence une phrase, je quitte la pièce rapidement. Je n'ai pas envie de me battre une deuxième fois. Je réfrène mon envie d'appeler Benoît encore une fois, me disant qu'il mérite mieux que l'appel d'une gamine capricieuse.

En croisant une domestique, je lui demande de me conduire à ma chambre, ce qu'elle fait sans rechigner. Habituellement, je me trouverai totalement stupide, mais si je veux quitter cet endroit au plus sacrant, je dois me dépêcher de regagner la pièce me servant de chambre afin d'enfiler d'autres vêtements pour partir dans cette stupide école. Oui, tout compte fait je vais y aller, je n'ai pas envie de rester ici toute la journée. Plus vite je quitte, plus vite j'évite la tête de la femme voulant prendre la place de ma mère. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui m'attend dans l'établissement où je m'en vais, mais ça ne peut probablement pas être pire qu'ici. Je pourrais très certainement faire croire que je vais au cours et simplement ne pas y aller. C'est une idée intéressante, mais je ne sais pas si je serai capable d'éviter les personnes censés s'assurer que l'ont soient dans nos classes.

J'entre dans la pièce et me dirige directement vers la pièce où un tas de vêtements y sont. Je prends un jeans taille haute vintage et un chandail blanc ample. J'enfile des Converses et me dirige vers la sortie avant de décider de monter me prendre un sac à main afin d'y mettre « mon » portefeuille, ou dans mon cas, porte-cartes. En passant devant le miroir, je remarque que l'on peut voir le rose de mon soutien-gorge à travers le blanc du chandail, mais j'ignore tout simplement ce fait et me dirige vers la sortie du « WalkIn ». Je n'ai pas envie de commencer à m'en faire pour des détails de vêtements, j'ai bien mieux à faire : sortir de cette maison... ou plutôt de ce château. C'est déjà bien que j'ai acceptée de me lever, mais tout compte fait, rester dans cette maison, je n'en ai pas tellement envie. Je passe rapidement dans la salle de bain me brosser les dents et quitte définitivement la pièce me servant de chambre.

Je croise, malheureusement, Josée en chemin et elle ne m'intercepte pas étonnement, elle ne fait que me renseigner qu'il y a un chauffeur qui m'attend à l'extérieur. Elle a dû se douter que je ne resterais pas finalement. Je réussis à retrouver mon chemin dans l'immensité de ce château et retrouve l'escalier centrale qui mène plus loin à la porte principale de cet endroit. Je m'empresse de parvenir à cette grande porte et lorsque je l'ouvre, le soleil de Septembre m'éblouie. Je regarde en bas de l'escalier menant au sol et aperçoit une grosse voiture avec un chauffeur juste à côté. Je crois qu'il s'agit d'une Rolls Royce, réellement trop récente. Encore quelque chose pour taper l'œil, elle ne pouvait pas être noire non plus, il fallait qu'elle soit blanche. Je lève les yeux au ciel alors que le chauffeur m'ouvre la porte avec bien trop de soumission à mon gout. Il n'est pas moins haut que moi dans la société pourtant. Stupide riche.

Je m'assois dans la voiture et regarde par la fenêtre de la voiture une fois la porte refermée. Je m'apprête à somnoler, mais le chauffeur me dérange dans mon processus.

- Vos choses pour vos cours sont déjà dans votre casier Mlle. Cependant, vos parents ont pris la peine de laisser votre agenda et votre étui à crayon dans le sac près de vous.

Je lève les yeux au ciel. Ils ne sont pas mes parents, pourquoi tout le monde m'associes déjà à eux..? Le trajet se fait dans un long silence et je réussis à passer les milliers de scénario à mon arrivé avant d'en conclure que les gens n'en ont rien à faire et que même si je ne m'y plais pas, je pars probablement bientôt de cette place.

--

Cette école est immense. Comment suis-je censée m'y retrouver ? Je sors de la voiture et remercie le chauffeur par automatisme. Je m'avance vers une dame qui semble être surveillante dans cette bâtisse, et lui demande où je suis censée me rendre si je suis nouvelle. Elle m'escorte jusqu'au bureau du directeur, ou est-ce la directrice ? Comment savoir lorsque vous vous appelez Claude... Je dois attendre quelques minutes avant que la porte ne s'ouvre enfin et que je puisse pénétrer dans le bureau. Ou enfin, ce qui semble l'être, c'est une pièce que je pourrais considérer comme grande, mais vue la nouveauté de ma demeure, je ne suis plus certaine de ce que je dois définir grand ou pas. C'est finalement un monsieur moustachu qui m'accueil dans son bureau, et qui m'invite à prendre place devant lui, dans l'espèce de fauteuil qui doit être à la même place depuis des lustres.

Il commence à me parler des règles de base de l'école et des cours et blablabla, quand la porte s'ouvre brusquement sur une fille, aux cheveux roses, qui tombe en entrant. Je crois qu'elle s'est excusée d'être en retard, mais je ne suis pas certaine. Elle se relève rapidement et vient prendre place sans qu'on lui ait demandé sur le même fauteuil que le miens à côté. Je la regarde avec ennui et tourne la tête vers le directeur qui nous regarde en souriant.

- Alors euh...

- Maxym.

- Ah merci ! Alors voilà Maxym, je te présente Kimberleï Bettencourt, elle sera ton guide dans cette école pour la première semaine. Si tu as la moindre question, elle saura t'y répondre ou te référer.

Je tourne la tête vers la dite Kimberleï, pas du tout convaincu que cette fille va réellement être utile dans ma vie pour quoique ce soit. Elle me sourit et son sourire révèle des broches roses parfaitement alignées sur ses dents. Je n'essaie même pas un sourire et tourne la tête vers le directeur qui semble sûr de ce qu'il fait.

- Est-ce que c'est nécessaire ?

- Pardon ? Qu'il demande.

- Est-ce que c'est nécessaire ? Non, mais... vous me donnez un chaperon comme si j'avais huit ans !

- Ce n'est pas contre toi Marine...

- Maxym.

- Maxym... c'est simplement pour que tu puisses te familiariser avec ton nouvel environnement.

Je soupire, excédée, mais accepte. La fille aux cheveux roses, Kiriame ? Kim...y ? Oh je m'en fou en fait, me fait un sourire gêné et se lève en même temps que moi. Le directeur nous souhaite de passer une belle journée, mais il n'y a que la fille qui lui répond. Je vais réellement devoir la suivre alors... bon ce n'est pas trop idiot, je n'ai pas vraiment eu un plan de cette école, alors je ne peux pas réellement me repérer, surtout que c'est réellement grand..! ''CandyLand'' me montre un peu les locaux en regardant mon horaire et me montre mon casier ainsi que tous les endroits utiles à savoir dans une école. Il y a donc trois cafeteria ici, plusieurs gymnases, une immense bibliothèque et cinq étages. C'est tellement grand, mais il faut remarquer aussi qu'il y a beaucoup d'élèves, certains sont dans le programme de Sport Étude, d'autres dans celui International, d'autres dans des programmes d'aide aux études et enfin il y a le régulier, le programme dans lequel je suis. C'est la base être dans ce programme, la grande majorité des élèves vont dans celui-ci. J'ai été une fois dans le programme de Sport Étude puisque je jouais au soccer (Foot en France), ça été la pire année de ma vie. Je danse et je joue de la musique moi dans la vie, je ne suis pas une grande sportive en dehors des entrainements de danse et encore là, j'ai dû arrêter le ballet.

Nous revenons à mon casier et j'ai la désagréable surprise de découvrir que le casier de CandyLand est juste à côté du miens. Elle semble se réjouir du fait que nous avons des cours commun tel que mathématique et éthique et culture religieuse ou même pratiquement tous nos cours, mais je ne partage pas réellement sa joie. Cette fille va rester dans ma vie pour encore un bon deux semaines, peut-être 1 mois ? Ensuite, je vais retourner auprès de Benoît et je vais retrouver ma petite vie ennuyeuse. Ce n'est pas comme si j'allais réellement regretter d'être aigre et froide avec elle, je n'ai pas à être chaleureuse avec une inconnue qui prétend vouloir être mon amie alors qu'au fond, elle a été obligée de me montrer l'école et de me guider. Elle me propose d'aller rejoindre son groupe d'amis, le temps que les cours commence, j'accepte, parce que je n'ai rien de mieux à faire.

Nous retournons à la plus petite des trois cafeterias et marchons vers une table ou il y a déjà quatre personnes d'assises. Parmi ces personnes, je reconnais un visage que j'ai vu la veille.

Aiden.

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À vos plumes !

Saby

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