Je m'effondre en hurlant. Elle le retire puis elles disparaissent.
Mais c'est trop tard, le poison est déjà dans mon coeur.
Il me brûle, c'est atroce. J'ai juste envie de me l'arracher.
Je sens mes muscles se contracter violemment alors je me roule en boule.
La douleur dans ma poitrine est indescriptible. C'est la pire de toute les tortures du monde.
Ma gorge s'assèche à cause du poison.
- De l'eau, chuchote je en gémissant.
Hayley me tend un verre.
Je le prend et le porte à ma bouche.
Mais le contact de l'eau est beaucoup trop violent. Elle me détruit la gorge.
Je hurle encore en me mordant la lèvre. J'enfonce mes doigts dans la terre.
Soudain, je sens que quelqu'un me prendre dans ses bras.
- Tu la laisses ici, dit Hayley.
- D'accord mais je reste aussi, dit Klaus. Elle m'a soigné. Je sais ce qui peut la guérir.
- ... Il faut... que tu ailles tuer... Alhope... Ou c'est elle... qui le fera, dit je faiblement.
- Elle n'attaquera pas aujourd'hui.
Il m'emmène dans la cabane. Soudain, un spasme de douleur me traverse le coeur. Je le pousse violemment et m'effondre par terre. Je sens soudain quelque chose de plus terrible arriver.
Mes os se brisent. Mes muscles se déchirent. Ma peau se met à saigner sur toute les articulations. Je hurle en relevant la tête.
Soudain, je me transforme en louve.
C'est le trou noir.
---------------------------------------------------------
Quand je me réveille, je suis debout devant Klaus, un drap autour de la taille.
Je m'écroule par terre en hurlant à la mort. La douleur dans ma poitrine disparaît brutalement.
Mais c'est seulement... parce que mon coeur vient de s'arrêter.
Je m'effondre par terre, raide morte.
---------------------------------------------------------
Quand je me réveille, je sens que je suis dans un lit dans la cabane.
Ma tête est bouillante. Je la prend dans mes mains en gémissant.
Soudain, quelqu'un me prend par la nuque et me redresse la tête. J'entrouvre les yeux. C'est Hayley.
Elle pose une tasse contre mes lèvres. J'avale le liquide à contrecœur. Il est amer, c'est écœurant.
La douleur s'atténue légèrement. Trop légèrement.
Soudain, je hurle à la mort en sentant mon coeur brûler comme si on m'enfonçait un pieu dans le cœur.
Je me roule en boule contre le mur en essayant de contrôler ma colère qui me pousse à me transformer en louve.
Les os de mes jambes se brisent. Je crie en tombant lourdement sur le sol.
Mes muscles s'arrachent de mes tendons, ma peau me brûle d'un feu indescriptible tellement il est brûlant, et mes os se craquellent en millions de morceaux...
Elle s'approche de moi et s'accroupit.
- Regardes moi, dit elle doucement.
Je redresse la tête en pleurant à cause la douleur qui torture mes vertèbres.
Je la regarde dans les yeux. Elle pose sa main sur ma joue. Je ferme les yeux et laisse ses pensées envahir ma tête.
Deux jeunes filles, s'amusent et courent dans la plaine. Moi et ma soeur. Je saute sur Katherine. Elle se casse la figure. Je m'affale dans l'herbe à côté d'elle. On explose de rire.
- C'est toi le loup, dis je en me relevant.
Elle se lève et me cours après.
Je rigole en trottinant. Puis je grimpe dans un grand chêne.
- Katya, tu sais que tu es la seule qui arrive à monter, dit elle.
Je rigole et saute. J'atteris sur les genoux.
Elle me touche. Je me lève et cours pour la rattraper.
Hayley me lâche.
Je souris brièvement grâce à ce souvenir.
J'essaie d'ignorer la douleur autant que je peux.
- ... Merci..., chuchote je.
- C'est ce que tu aurais pû vivre, dit elle en s'asseyant près de moi. Une belle vie heureuse. Alors penses à ça.
La fièvre me torture violemment le crâne.
Je vais vers mon lit et me couche, avant de faire une crise cardiaque sous l'effort. Ma conscience sombre dans la mort.
------------------------------
Je me réveille en entendant quelqu'un entrer dans la cabane.
La douleur est toujours aussi violente mais c'est plus simple de penser à autre chose.
J'ouvre doucement les yeux.
Klaus s'approche de moi, un couteau à la main.
Je recule brusquement contre le mur.
- Pas ça, dis je en gémissant. Je ne supporte plus cette douleur.
Il serre les lèvres sans me répondre.
Je vois Hayley qui s'en va.
Il me tranche brusquement la gorge. Je hurle et le repoussé violemment. Mais il revient.
- Klaus je t'en supplie arrêtes, chuchote je.
Il me tranche le poignet, les chevilles, sans prendre compte de mes supplications et de mes hurlements.
La douleur est horriblement semblable à la torture que me faisait subir l'Augustine.
Je me met à cracher du sang.
- Arrêtes, chuchote je en pleurant. Je t'en prie.
Il secoue négativement la tête et continuant à me trancher les veines les unes après les autres.
Je hurle, je crie, je pleure, je me mord les lèvres en essayant de penser à autre chose. Sauf que le seul souvenir qui revient dans ma tête est celui de l'Augustine.
Quand il arrête enfin, je ne sens plus rien dans mes veines. Ma peau se dessèche rapidement et je sens mon coeur s'arrêter... encore.
Il plaque son poignet sur ma bouche. J'utilise mes dernières forces pour le mordre.
Je sens le sang couler dans ma gorge et me redonner des forces. Je prend son bras et boit de plus en plus rapidement.
Il me repousse violemment sur le lit.
Je soupire de soulagement.
Mes blessures guérissent doucement.
Je sens moins la douleur. Seuls mes muscles me font mal.
Mais la douleur est largement supportable.
Je soupire et me relève doucement.
- Ça fait... combien de temps ?
- Trois jours.
- Je te hais du plus profond de mon cœur, chuchote je.
Il ne me répond pas.
Je soupire et prend une robe que j'enfile avant de me lever.
Je chancelle. Mes jambes lâche.
Il me rattrape juste avant que je ne touche le sol.
- Restes couchée Katya.
Je souris en me redressant et disparais dehors. Soudain, j'aperçois un rassemblement.
Klaus apparaît à côté de moi.
- C'est ta meute, dis je.
Il hoche la tête.
Je m'approche d'eux.
- Bonjour mesdames et messieurs, dis je.
Ils se retournent. Je m'assoie au centre de leur cercle.
- Vous n'êtes pas censée être clouée au lit ? demande leur chef.
- Si. Mais ce cher Klaus m'a saignée pour vider le poison dans mes veines.
- Klaus, Klaus, Klaus, dit il en souriant. Toujours le même.
- C'est le seul qui n'est pas dégoûté par le fait de me saigner, dis je.
- Vous avez toujours le poison dans vos veines.
- Exact.
Soudain, mon téléphone sonne.
- Excusez moi, dis en décrochant à Damon.
- Oui ? demande je.
- On va dire que je me suis accordé quelques jours de vacances. Elena à largement accepté. Elle est en cours et elle s'en fiche.
- Et donc ?
- T'es où ? demande t'il.
- Au Bayou. Pourquoi ?
J'entends un grondement de moto dans le téléphone.
Il raccroche.
Je fronce les sourcils surprise.
- Qui a t'il ? demande un loup.
- Euh... Rien.
Soudain, on entend un grondement de moteur.
Les loups se lèvent en vitesse et se mettent en position de combat.
- C'est un vampire, dit Jackson.
Je me lève.
- Calmez vous. Je pense savoir qui c'est. Même si ce n'est pas normal qu'il soit venu ici.
Une moto s'arrête devant nous. Le vampire descend et s'approche de nous en retirant son casque.
C'est Damon.
Je me précipite sur lui et le prend dans mes bras.
- Qu'est ce que tu fais là ? lui demande je en souriant.
- Je n'avais rien à faire à Mystic Falls. Et tu semblais avoir des problèmes. Tu m'expliques ?
Les loups grognent à côté de moi.
- C'est un ami, dis je. Il ne vous fera rien.
Je m'assoie contre un arbre.
Il s'assoit à côté de moi et les autres loups autour de nous.
Je lui raconte tout ce qu'il s'est passé depuis que je suis arrivée en Nouvelle Orléans.
Quand j'ai terminé, il paraît surpris.
- Donc en résumé, tu es revenue dans la ville où vit l'amour de ta vie, que tu as largué, tu a retrouvé ta meute, tu t'es transformé en une espèce de sorcières qui lit dans les pensées, tu as été l'hôte d'une sorcière qui veut se venger d'un hybride et qui va déclencher une guerre, tu as été empoisonné par cette même sorcière et tu es fiancée à l'hybride Originel qui t'a pourchassé pendant cinq cent ans parce qu'une prophétie à dit que tu lui nuirais. Je ne savais plus ce que le mot "impossible" disait après avoir rencontré Elena, mais là...
- Je sais. Et je n'ai pas largué Marcel. Je lui ai juste parlé et je me suis en allée.
- C'est la même chose.
Un toussotement nous ramène à notre conversation.
- J'imagine qu'un vampire de plus dans tes rangs ne sera pas de trop ? dit il.
Je souris.
- Un vampire extrêmement puissant et qui a vécu les même horreurs que moi.
Il rigole. Hayley s'approche de nous.
- Tu ne nous as pas dit comment tu t'étais échappée de l'Augustine, dit elle soudain.
Je soupire en baissant les yeux.
- Mikeal m'a libéré. Pour que je l'aide à traquer ces enfants. Ce que j'ai fait. Pendant dix ans.
- Mikeal ? Le père des Mikaelson ?
Je hoche la tête. Klaus me tend sa main. Je pose un doigt dessus.
"Je ne suis pas stupide. Je savais que mon père était aidé par quelqu'un."
"Je suis quand même désolée. Et arrêtes de le considérer comme ton père. Il ne l'étais ni par les sentiments, ni par le sang."
Il secoue la tête. Je le lâche.
Soudain, je sens une violente douleur dans la poitrine. Je me lève et disparais dans la cabane.
Je m'affale sur le lit en me maintenant la poitrine. Mon coeur me torture.
Soudain, il s'arrête. Je m'effondre par terre d'un arrêt cardiaque.
-------------------------------
Quand je me réveille, la nuit est tombée. J'allume mon téléphone qui est par terre.
Ça fait quelques jours que je suis morte.
Je me lève et sors. Soudain, je vois que la lune est pleine. Je soupire et me dirige vers la meute.
- Je dois y aller, dis je. Ou je vais tous vous tuer.
Klaus et Damon viennent vers moi.
- Je ne t'ai jamais vu te transformer, dit Damon.
- Il ne vaut mieux pas. Je vais te tuer. J'ai mis une meute entière hors d'état de nuir et seul cet hybride a réussi à me contrôler. Alors, à demain.
Je souris et disparais dans la forêt. Soudain, je sens mes chevilles se briser.
Je m'effondre contre un arbre et m'enchaîne contre le sol.
Mes muscles s'arrachent de mes os et se contractent violemment. Je hurle et enfonce mes doigts dans la terre.
Mes jambes et mes bras s'éclatent.
Je me précipite contre l'arbre. Il se brisent en mille morceaux.
Je crie, hurle à cause de la torture que ça m'inflige.
Ça dure pendant une heure. Soudain, ma colonne vertébrale se brise en deux et ma mâchoire s'éclate sous une pression énorme.
Je relève la tête, les yeux en feu.
Soudain, je me transforme violemment et perd conscience sous l'esprit du loup.
-------------------------------
Quand je me réveille, Klaus est au dessus de moi.
Bizarrement il fait toujours nuit. Normalement je ne me retransforme en humaine que lorsque le jour est levé.
- La bague de nuit ne te sert à rien ? demande t'il. Alors tu m'expliques pourquoi tu es sous forme humaine alors que c'est la pleine lune.
Je soupire.
Klaus me tient la main, la bague dedans.
Il la retire vivement en me laissant la bague. Je la met.
J'aperçois qu'il semble, mal en point.
- C'est pour ça que je ne l'ai pas accepté. Parce que ce que tu ressens là n'est qu'un millième de la douleur que tu ressentirai la prochaine fois. Et que je ne veux pas que quelqu'un d'autre ai mal par ma faute.
Il fronce les sourcils.
Un filet de sang coule de ses yeux.
Je retire la bague et la lui rend.
- Merci. Je ne vais pas me retransformer.
Il soupire en s'adossant contre l'arbre.
Je m'assoie à côté de lui en soupirant de soulagement.
- Pourquoi ? demande je. Pourquoi est ce que tu fais tout ça ? M'aider, me soigner, me défendre...
Il soupire en me tendant un drap.
Je me le met autour de la poitrine.
- Alors ?
- À cause de mon frère.
- Tu m'expliques le rapport entre Elijah, toi et moi.
J'entends un craquement à ma droite. Je me tourne.
C'est Elijah.
Je souris.
- Tu ne m'as pas amené de casse croûte ? C'est dommage. Cette transformation fatigue, dis je. Mais pourquoi es tu ici ?
- J'imagine qu'il est ici pour que j'évite de te le dire, dit Klaus.
- C'est pas que je n'aime pas les secrets, mais la patience c'est pas trop mon truc, dis je. Donc si l'un de vous veut bien me dire ce qu'il se passe, ça serait réellement gentil.
Elijah me tend sa main.
Je la frôle en fermant les yeux.
Un sentiment étrange s'empare de moi.
Je fronce les sourcils.
- Mon frère s'est épris de toi, dit Klaus. Évidemment.
Quand j'ouvre les yeux, Elijah n'est plus là...