Point de vue de Perrine :
Nous sommes devant le bâtiment depuis quelques minutes, mais je suis bloquée, incapable d'entrer et de faire face à Louis.
Freddie : Maman? On rentre voir Papa?
J'inspire profondément avant d'entrer. Nous passons la porte d'entrée, la première chose que je remarque, c'est que l'appartement est absolument nickel. Cela m'étonne, car Coralie m'a prévenue de ce qu'elle a vu. Louis apparaît dans notre champ de vision. J'avale ma salive de travers en le voyant.
Freddie : Papa! il court dans les bras de son père.
Je baisse les yeux en regardant ça. Juste le voir, ça me dégoûte. Louis repose Freddie avant de me fixer.
Louis : Tu reviens? demande-t-il tristement avec espoir.
Moi : Non, dis-je sèchement. Je vais parler la première, et je ne veux pas que tu me coupes, il hoche la tête. Je ne peux pas. Juste te regarder ça me dégoûte. Je ne sais pas pourquoi tu as fait ça, et je pense que je ne veux pas le savoir. J'espère que ta vie avec nous t'a plu parce que je ne suis pas prête à me remettre avec toi, il baisse la tête, et je vois ses larmes montées dans ses yeux. Je n'arrive pas à imaginer t'embrasser de nouveau après elle ou même faire l'amour avec toi en sachant que tu as été en elle. Je suis désolée, Louis. J'ai besoin de temps pour moi et pour Freddie. Mais ne m'attends pas parce que je ne suis pas sûre de revenir. Toi et moi, c'est fini. On se verra pour Freddie, et c'est tout, il me regarde, ses larmes coulent. Je vais aller à New York, car le journal a besoin de moi, et j'emmène Freddie avec moi, il s'apprête à parler, mais je l'en empêche. Tu n'es pas en position de dire quoi que ce soit sur notre enfant. Pour le moment, tu as cessé d'être son père, depuis que tu as couché avec cette salope! il fronce les sourcils en regardant Freddie. Que tu le veuilles ou non, ajoutais-je sèchement. Freddie, va chercher tes jouets, mets-les dans le sac rouge.
Il court jusqu'à sa chambre. J'entre dans la mienne pour récupérer un maximum d'affaires ainsi que celles de Freddie. Je pose les sacs dans l'entrée, puis aide Freddie à mettre son manteau.
Moi : Dis au revoir à Papa, Freddie.
Louis l'embrasse et le serre dans ses bras, comme si c'était la dernière fois qu'il le voyait, mais je n'oublie pas que c'est son père, et que mon fils a besoin de son père. Je prends la main de Freddie, les sacs avant de nous entraîner hors de cet appartement.
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Point de vue de Coralie :
Une fois que Perrine est partie, Harry va coucher Darcy et moi, je vais chercher la fameuse lettre qui se trouve dans mon tiroir de table de nuit. Je retrouve Harry en bas, sur le canapé.
Moi : Tiens, la lettre.
Il me l'a prend, et la lis attentivement à voix haute :
Harry : " Tu ne mérites pas la vie que tu as. Je vais tout te prendre. Je vais briser ta vie comme la mienne l'est!". Tu n'as pas vu qui l'a déposée? demande-t-il en me regardant visiblement inquiet.
Moi : Non, je parlais avec Perrine.
Harry : On devrait peut-être en parler à la police? ajoute-t-il en se levant.
Moi : Non, surtout pas. Je ne veux pas que la presse s'en mêle, ou que ça énerve l'auteur de cette lettre. On doit aussi penser à Darcy. Je ne veux pas la mettre en danger, répondis-je en le regardant arpenter la pièce.
Harry : Mais c'est toi qui es en danger.
Moi : Ca va aller. Si ça se trouve, c'est juste une blague d'un fan. Je ne veux pas vivre dans la peur.
Il hoche la tête avant de m'attirer contre lui. Je me blottis dans ses bras tandis que nous restons comme ça pendant un long moment. Nous regardons un film, jusqu'à ce que Darcy nous interrompt.
Moi : Tu lui prépare son biberon, s'il te plaît?
Il acquiesce, puis je me lève pour aller chercher ma fille. J'ouvre la porte, m'approche de son berceau.
Moi : Tu as faim? dis-je en la prenant dans mes bras, elle arrête de pleurer une fois dans mes bras, mais ensuite elle se remet à pleurer de plus belle. Oui, calme-toi. Papa prépare ton biberon, lui parlais-je pendant que je descends à la cuisine. Harry m'y attend, le biberon prêt entre les mains. Prends ta fille. Moi, elle ne veut pas.
Il l'a prend, et une fois dans les bras de son père, elle s'arrête instantanément de pleurer. Il rigole doucement en me regardant du coin de l'œil avant de s'asseoir à table pour lui donner à manger tranquillement. Je me penche sur le comptoir et les admire.
Moi : Il faut vraiment qu'on pense à Noël.
Harry : On n'a qu'à faire ça après son biberon, propose-t-il en ne quittant pas sa fille du regard.
Moi : D'accord. On le fait où? New York ? Ici? Sydney?
Harry : J'en sais rien, comme tu veux.
Moi : Je ne sais pas. Tu veux peut-être aller chez ta mère?
Harry : On peut y aller plus tard, tu sais, mais ta famille ne nous voit pas souvent, et ils n'ont pas vu Darcy depuis sa naissance, me rappelle-t-il.
Moi : Oui, tu as raison. On peut aller en France. Je vais appeler ma mère.
J'attrape mon téléphone qui est dans ma poche de mon jogging que j'ai enfilée. Ma mère répond tout de suite.
« Appel téléphonique »
Maman : Bonjour, ma chérie.
Moi : Salut, Maman. Comment ça va?
Maman : Super et toi? Comment va ma princesse?
Moi : Moi, ça va. Darcy va très bien. Là, elle mange avec Harry.
Maman : Oh super. Et Harry, ça va?
Moi : Ça va. Dis, vous faites quoi pour Noël?
Maman : Euh, je crois que ta sœur le fête avec nous, pourquoi?
Moi : Et bien, on a rien de prévu. Avec Harry, on pensait le fêter avec vous, en venant en France?
Maman : Oh, avec plaisir! s'esclaffe-t-elle, vraiment contente. Ton père va être super content.
Moi : C'est super! Je t'appellerais pour te dire quand on arrivera en France.
Maman : D'accord. Je t'aime, ma chérie.
Moi : Moi aussi, Maman. Bisous.
« Fin de l'appel »
Je raccroche, puis me retourne vers Harry pour lui dire que c'est bon. Darcy dort dans ses bras, alors nous continuons à parler plus doucement. La journée passe, la nuit est tombée. Finalement, nous ne sommes pas allés faire les achats de Noël puisque Darcy dormait. Je ne voulais pas la réveiller. Notre petit ange dort à l'étage, le baby-phone près de nous au cas où elle se réveillerait. Pendant ce temps, Harry et moi préparons le repas, enfin nous essayons. Avec Harry, qui me déconcentre à chaque avancée du plat, nous ne sommes pas prêts d'avoir un véritable repas. Je coupe les légumes, tandis qu'il m'embrasse dans le cou, puis l'oreille, ce qui me procure un long frisson dans tout le corps.
Moi : Harry.. chuchotais-je. J'ai un repas à faire.
Harry : Et alors? Laisse tomber le repas.
Moi : Ah oui? Et nous allons manger quoi?
Harry : Et bien moi, j'ai déjà mon repas.
Moi : Je ne suis pas comestible. Et puis qu'est-ce que tu ferais sans ta femme? lui demandais-je après m'être retournée.
Harry : C'est vrai. Je ne pourrais plus faire ça.. il m'embrasse dans le cou. Et puis ça.. il m'embrasse le lobe d'oreille. Ni ça.. il m'attrape par les hanches avant de m'attirer vers lui, puis pose ses lèvres sur les miennes.
Je passe ma main dans ses cheveux afin de savourer ce moment tous les deux. Il me plaque contre le plan de travail, pousse les ingrédients du bras avant de me poser dessus. Nous nous embrassons plus profondément, et au moment où je commence à lui enlever son t-shirt, la porte d'entrée sonne. Je souffle de frustration, Harry me regarde et souris.
Harry : J'y vais.
Il me descend du plan de travail, puis se dirige vers la porte. Je reprends ma cuisine en replaçant mes ingrédients où ils étaient. Je continue ma cuisine quand je me rends compte que je n'entends plus rien. Aucune trace d'Harry.
Moi : Harry? demandais-je sans trop hausser la voix, pour ne pas réveiller Darcy.
Sans aucune réponse, je lâche mon couteau pour me diriger vers l'entrée où Harry est censé se trouver. Je le vois regarder une feuille sans aucune expression sur le visage.
Moi : Mon amour?
Il relève la tête avec un visage un peu terrifié et paniqué. Je lui prends la feuille des mains afin de comprendre son état. Mon cœur s'accélère, et la panique me gagne. Une nouvelle lettre de menace.
« Ta petite famille est rentrée? Toi et ton mari êtes trop mignons dans la cuisine. »
La lettre n'est pas signée. Tout à coup, je me sens observée, espionnée, mal à l'aise dans mon propre appartement. Je regarde Harry qui a retrouvé ses esprits, mais ne dit rien.
Moi : Va chercher Darcy! m'empressais-je de lui dire. Je prends des affaires, et on s'en va!
Il hoche la tête avant de se mettre à courir à l'étage pour aller chercher notre bébé. Je regarde rapidement par la fenêtre, l'auteur de ses lettres nous observes, et je ne me sens pas du tout en sécurité. Hors de question que Darcy reste dans un endroit pas sécurisé. Je monte faire nos valises en quatrième vitesse. Je ne prends même pas la peine de plier et de ranger correctement les vêtements. Harry apparaît dans notre chambre avec Darcy dans son cosy dans une main, et un gros sac dans l'autre, en plus de son sac à langer sur l'épaule.
Harry : J'ai préparé les affaires de Darcy. On achètera des affaires, si on a besoin. On va où?
Moi : À l'aéroport! dis-je tout bas, en fermant les valises.
Quand il voit dans mes yeux de ne rien rajouter, il hoche la tête. J'ai peur d'être entendu, si je dis où on va. L'auteur pourrait nous entendre, et nous suivre, ce que je ne veux pas. Ma fille doit être en sécurité. C'est la seule chose qui compte. J'appelle un taxi qui arrive au bout de quelques minutes, il klaxonne et nous sortons. J'enclenche l'alarme au cas où, puis verrouille la porte, le temps qu'Harry installe Darcy dans le taxi. Le chauffeur s'occupe de nos valises. Darcy au milieu d'Harry et moi, j'indique notre destination au chauffeur.
Moi : Emmenez-nous à l'aéroport, s'il vous plaît.
Chauffeur : Bien, Madame.
Il démarre et nous quittons notre quartier pour nous rendre à l'aéroport. Mes mains tremblent comme une feuille. J'ai peur. Là, j'ai vraiment peur. Je crois que j'ai été stupide de ne pas prendre la première lettre de menace au sérieux. C'était une erreur, et nous en payons le prix. Devoir fuir notre propre domicile. Je serre mes mains entres elle, Harry le remarque et attrape ma main gauche, il l'enlace et la pose sur le cosy de Darcy.
Harry : Ça va aller, mon amour.
Moi : Je ne sais pas. J'ai peur, Harry. Pour toi, mais surtout pour Darcy. Elle est sans défense, confiais-je à mon mari.
Harry : Nous sommes là, nous. On va la protéger. Quand on sera dans le jet, je demanderais des gardes à notre arrivée, et je vais engager quelqu'un pour ces lettres.
Moi : Ça ne servirait à rien d'engager un détective. Ces lettres ne sont pas écrites à la main. On a aucun indice.
Harry : Deux lettres, c'est déjà trop. La première, t'as clairement dit que tu étais en danger de mort. Et la deuxième, il nous menace, nous. Ce sera quoi après? élève-t-il la voix.
Je baisse la tête, il a raison. Je regarde ma princesse qui dort profondément. Je ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose. Pas avec tout ce que nous avons déjà vécu. Elle risquait déjà de mourir avant même qu'elle vienne au monde. Hors de question de revivre dans l'angoisse qu'il nous arrive quelque chose, ou à un membre de ma famille. Je regarde Londres défilé par la fenêtre tandis qu'Harry joue mon alliance et ma bague de fiançailles. Arrivés à l'aéroport, le jet est déjà là, nous partons donc dès maintenant. Une fois que nous sommes installés, j'attache Darcy près de moi tandis qu'Harry s'assoit en face de nous. Je suis inquiète.
Harry : Maintenant que nous sommes seuls, tu me dis où on va? Le pilote a besoin de savoir.
Moi : En France, j'espère que ça te va?
Harry : Je préviens le pilote.
Il se lève pour m'embrasser le front. Mon corps ne cesse pas de trembler. Je vérifie que mon bébé dort, je préviens ma mère de notre arrivée imminente, puis j'avance le MacBook qui est sur la table entre les sièges face à moi, et l'allume. Harry revient pour se réinstaller à sa place initiale.
Moi : Je pensais, on ne va pas habiter chez mes parents, alors on devrait acheter une maison en France?
Harry : Oui, c'est une bonne idée.
Il attrape l'ordinateur, je vais m'installer à côté de lui pour regarder les différentes annonces avec lui. L'avion étant déjà en vol, plus besoin de s'attacher. Nous visitons différents sites d'agences immobilières. Aucune maison ne nous tape dans l'œil, mais nous verrons sur place. Darcy nous interrompt.
Moi : Je crois qu'elle a besoin d'être changée.
Je me lève avant d'attraper ma fille pour la changer. Après cela, une hôtesse nous demande de nous asseoir et de nous attacher, car l'avion va atterrir. Je repose Darcy dans son cosy et après l'avoir rattachée, je m'attache également. Ayant prévenu ma mère de notre arrivée, elle a décidé de venir nous chercher, ce qui nous évites d'appeler un taxi. Nous sortons, Darcy toujours dans son cosy, dans ma main, j'aperçois ma mère tout près. Elle court vers nous et attrape Darcy en la détachant.
Maman : Oh, elle a tellement changé! dit-elle en nous ignorant complètement.
Moi : Bonjour, Maman! elle me regarde avant de me sourire. Oui, elle grandit.
Elle me serre contre elle en faisant attention à Darcy. Elle serre aussi Harry.
Maman : Harry! Comment ça va?
Harry : Bien et toi?
Maman : Super, maintenant que vous êtes là.
Harry récupère nos valises pendant que j'installe Darcy dans la voiture de ma mère. Je m'assois à l'arrière près de Darcy tandis qu'Harry monte à l'avant auprès de ma mère. Nous sortons de l'aéroport pour s'engager sur la route.
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Hello tout le monde!
Voilà, Perrine a quittée Louis. Une nouvelle lettre est arrivée, mais qui est l'auteur? Seront-ils en sécurité en France?
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