L'adolescent en question rapproche rapidement et dangereusement son visage du mien. Je détourne de son regard avant de dévier ma tete pour lui chuchoter au creux de son oreille
- pas ici, tête de noeud.
- alors là?
Il embrasse le creux de mon cou en prenant ma phrase au deuxième sens du terme. Je le repousses doucement avant de me relever.
- c'est déjà fini?Se plaint Rocky
- dans 5 minutes, fenêtre du sous-sol.
Je me sauve à pas de géant en me surprenant moi même de l'avoir invitée à rentrer illégalement chez moi.
***
J'accours jusqu'à la salle de bain en panique totale. Je dois me raser!
Un phobie cupide mais tellement envahissante. Mes poils et moi avons une relation assez conflictuelle, je les retire, ils reviennent encore plus nombreux, donc je finis poilue en plus d'avoir un mal de chien créé par l'irritation. Voici une de mes raisons principales de détester les débuts de relation , car je veux toujours être au top, mais seigneur que j'en ai des petits boutons rouge qui font mal.
Je jètes mes pantalons à l'autre bout de la salle de bain et mes sous-vêtements de l'autre, avec le stresse j'en oublie même mes bas. Puis une seconde plus tard j'ai mon rasoir rose d'une main avec la crème de raser à mon père de l'autre. Le rebord de mon bain me sert de banc pour cette tâche ingrate.
À ce moment, je commence à détester chaque gênes de féminité que je possède, tout en haïssant profondément la société, qui m'a inculqué cette peur.
Mon téléphone vibre deux fois.
Rocktherock: c'est lonnngggg.
Rocktherock: tu fou quoi?
Moi: 5 minutes.
J'attrape la première débarbouillette que je vois, la passe sous l'eau chaude pour que ca soulage un minimum la brûlure de ma peau fraîchement agressée par des lames du rasoir.
J'enfile une nouvelle petite culotte, la même paire de jeans pour que tout passe incognito, puis je descend au sous sol en vitesse, mais tout en discrétion.
Ma mère dort sur le divan depuis que je suis rentrée. Même si je faisais rentrer une fanfare en pleine action, jamais elle ne se réveillerait.
J'en profites pour attraper les clés des barreaux de sécurité, qui sont sensées être « cachée » au dessus du frigidaire. Je rend discrètement au sous-sol en recevant un millième message texte de Rock.
En moins de deux, je réussi à me débarrasser des barreaux (que mon père a installé quand il a découvert que Stella et moi faisions rentrer nos voisins dans le sous-sol pour jouer à la Wii, lorsque nous étions plus jeune).
L'adolescent cogne dans la vitre en m'apercevant.
J'ouvre rapidement la fenêtre pour l'insulter.
- Si tu fais encore un bruit, je t'étripe. Prononçais-je à voix basse.
- tu faisais quoi pour que ca soit aussi long? Me répond t'il
- ferme la et suis moi. Chuchotais-je pour dévier sa question.
Il m'obéit comme un chien de poche, referme doucement la fenêtre pour éviter que je l'engueule à nouveau, je crois qu'au fond il a toujours un peu peur de moi.
Ses deux mains d'adolescent maladroit se posent sur les courbes de mes hanches pour me retenir.
Mes mains froides s'accrochent à son cou bouillonnant de chaleur, tant dis qu'il resserre son emprise sur moi en enroulant ses bras autour de ma taille. Mon souffle est coupé une milli-seconde, le temps que sa bouche s'enlace avec la mienne.
Je ne pris pas plus de temps pour l'entrainer dans les escaliers en direction de ma chambre.
Ma mère n'y entendu que du feu. C'est toujours aussi facile qu'avant. Alors que mon père, fidèle à lui même, «bisoune» sur son vieux bazou dans le garage.
Un mélange d'angoisse et de bonheur me tourmente lorsqu'on passent la porte de ma chambre et qu'elle se referme derrière moi.
Est ce que je devrais l'embrasser de nouveau? Attendre qu'il se recolle a moi? Me coucher sur mon lit?
Mais, je suis incapable de me retourner et de lui faire face.
Soudainement sa chaleur corporelle réchauffe mon dos. Rocky retire délicatement les quelques cheveux de mon cou, puis il s'y réfugie de ses lèvres enveloppantes.
C'est à ce moment, que tout se confirme dans ma tête, j'ai envie de Rocky Chabot, ce charmant démon, à qui j'ai si longtemps voulu arracher la tête.
Malgré la certitude qui consomme mon esprit, mon corps lui, est en dénis de cette nouvelle information. Il refuse tout commandement. À mon grand désespoir.
Cher corps, tu commences à me taper royalement sur les nerfs, j'espérais un minimum de coopération de ta part..
Le jeune homme prend tout son temps pour déplacer mes cheveux sur mon autre épaule, afin laisser valser une seconde fois ses lèvres de ma nuque à ma mâchoire. Accompagné de ses doigts qui glissent tranquillement le long de ma colonne vertébral. Sa main s'arrêta à la bordure de mon pantalon. Après un temps de pause, il tira légèrement mes sous vêtements vers le haut,
j'en couine intérieurement.
J'ai l'impression de sentir mes battements cardiaques dans mon clitoris.
- Rocky.. je veux te toucher. Osais-je prononcer, comme si je n'étais plus maitre de mon corps.
Ses mains descendirent sur mes cuisses
Pour se poser juste en dessous de mes fesses mais en évitant de les toucher.
- T'sais Chicoine, on ne peut pas toujours avoir tout ce qu'on veut. Réplique t'il à quelques millimètres de mon oreille.
Au même moment, l'adolescent resserre sa prise et écarte la peau de mes cuisses, mes grandes lèvres suivent le mouvement et un choc électrique traverse mon clitoris.
- Tu sais très bien ce que t'es en train de me faire. Dis-je en retournant enfin pour poser mes yeux sur son corps.
- j'ai envie de te donner du plaisir, est ce que c'est un crime? Me nargue Chabote.
- selon moi père, oui s'en est un.
- Prochaine fois que tu parles de ton père je v...
- tu vas faire quoi? Le narguais-je à mon tour
Ce dernier rapproche dangereusement son âme de la mienne. Au creux de l'oreille, il me chuchote d'une voix grave;
- Tu vas finir par le regretter.
J'essaie tant bien que mal de lui cacher l'effet qu'il me procure, mais c'est un échec lamentable.
Je l'attire à moi et lui vole un énième baiser.
Ce dernier y met fin pour me demander de m'assoir sur le lit. Sans hésitation, je lui obéis.
Chabote retire son chandail et s'assoit à cheval sur le haut de mes jambes, m'offrant une belle vue sur son torse nue et surtout sur son érection proéminente.
J'ai envie de la touchée.
- donne moi tes mains. Commande t'il d'une assurance insaisissable.
Je lui offre mes mains et il les plaque aussitôt au dessus de ma tête, suivi d'un « goodgirl ».
C'est à cette instant, que mon cerveau se remis en marche et réalisa l'obéissance qui me possède face à ses paroles.
Son énergie de dominateur interagit avec la petite fille soumise en moi.
La bosse transperçant son jogging se frotta au bas de ventre et je pris le temps de la presser contre moi.
Rocky poussa un grognement entre nos lèvres. À cet égard, j'accrocha mes jambes à sa taille pour sentir son membre se frotter à moi de nouveau.
- dis moi ce dont t'as envie. Me demande l'adolescent.
Malgré toutes les obscénités qui traverse mon esprit, la gêne m'empêche de les prononcer.
- toi, j'ai envie de toi. Me contentais-je
Il rigola et me fit comprendre que ma réponse ne lui suffira pas. D'un ton moqueur il rajouta:
- Ça je le sais, c'est évident, mais c'est pas ca ma question.
Doucement sa tête dérive vers ma mâchoire, il y laisse un baiser puis dévie vers mon oreille qu'il mordille pour m'agacer.
Descends doucement vers ma poitrine en l'embrassant, y laissant au passage quelques sucettes. Sa langue découvre mes tétons qui n'ont d'ailleurs jamais été aussi dure. Il en mord un délicatement et moi je laisse s'échapper de ma bouche un premier gémissement discret. Je sens son sourire contre mon sein avant qu'il ne le quitte pour attaquer mon ventre de sucettes encore plus existante les unes que les autres.
Au moment où son menton arrive à la bordure de mes sous-vêtements mes hanches s'éloignent automatiquement mon entre-jambe de sa tête.
Il m'informe de son agacement en mordillant l'intérieur de ma cuisse et m'oblige à me remettre à ma place initiale. Ses mains quitta les miennes pour écarter mes cuisses puis il scelle son emprise en y enroulant ses bras .
À travers sa poigne, mes jambes tremblent et je mouilles au point de sentir une goutte s'écouler de mon vagin.
- Alors Chicoine, qu'est ce que tu veux?
Je le savais, il le savait, mais cet étalon tiens absolument à me l'entendre dire alors que je suis dans une position vulnérable. Je commence avec hésitation sous son regard persistant:
- Sentir ta bouche.. ta langue sur moi.. te sentir en moi
- J'ai aussi très envie de te toucher et de t'exciter autant que tu m'excites présentement. Poursuivais -je avec plus d'assurance.
Chabote prit le temps de glisser sa langue sur mon pubis avant d'ajouter;
- Mmhhhh, mais ce soir c'est moi qui s'occupe de toi.
Finalement je comprend. Je comprends qu'est ce que toutes ses autres conquêtes lui trouve.
Aussitôt le bas de mon corps dénudé, sa bouche s'enflamma sur mon intimité.
Tous mes muscles réagissent à chacun de ses coups de langue qui s'accélèrent au son de mes gémissements. Ce jeune homme contient son regard sur moi et ainsi, il prend plaisir à me voir dans cette état.
Sa langue me pénétra enfin de quelques centimètres pendant que son nez titilla le bout de mon clitoris. Elle fut rapidement remplacée par un doigt qui s'aventura en moi.
Mes mains dans ses cheveux se promènent et y trouve réconfort.
La tension monte en moi et se fait ressentir dans toute la pièce. Je commence à peine à me laisser vraiment aller jusqu'à ce que bruits surgissent dans l'escalier.
Nous nous trouvons là, immobile sur mon lit, tout les deux à bout de souffle on se regarde d'un air inquiet pendant que je pris silencieusement tous les dieux que je connais.
***
Comment trouvé l'histoire jusqu'à présent. Je suis vraiment curieuse de savoir votre opinion, n'hésitez pas à me laisser un commentaire honnête ❤️ j'vous love xxx
Malheureusement je vous laisse encore sur votre faim...;)(promis le temps d'attente pour la suite ne sera pas aussi long)
Primo, je tiens à m'excuser pour le temps d'attente pour la suite de ce livre (qui a d'ailleurs changer de nom).
Durant ces dernières années je me suis éloigné de moi même et j'ai fuis ce qui me procurait le plus grand bien: l'écriture.
J'ai voulu arrêter définitivement, mais vous m'avez donner la foie, vous m'avez sauver d'une certaine manière et je vous en remercie tellement!
Les tous petits messages que vous m'avez envoyé on contribué a ma passion et mon envie de persévérer.
Du plus profond de mon coeur merci beaucoup xxx