Kaiden
J'avais rouler nuits et jours pour me rendre le plus rapidement possible jusqu'à Dalia. J'étais enfin rendu à la ville voisine, ce qui me laissais seulement 30 minutes avant d'atteindre le manoir. Mais bien sur, j'étais dans une impasse, les autorités avec saisie mon véhicule pour je ne sais quelle foutu raison. J'avais du me faire embarquer et passer une nuit derrière les barreaux pour leur donné le temps d'amasser des preuves.
S'était une perte de temps inutile! Je marchais de long en large devant la grille en me demandant si je brisais la nuque de l'agent de sécurité qui s'occupait du chiffre de garde. Sauf que pour revenir avec Dalia sans problème je faisais mieux de me tenir. Je passais le restant de la nuit à tourner en rond comme mon loup le faisait à l'intérieur de moi. Vers 8h, un autre policier vint se joindre au gardien de cellule et lui demanda de me laisser partir. Je ne me fis pas prier et le suivi de près jusqu'à l'avant. L'agent de la loi me fit signer quelque papiers et m'expliqua que je ne pouvais repartir avec le 4x4.
- De quoi est-ce que vous me parler bon sang? Dis-je en cognant contre le comptoir les nerfs à vif.
- Ordre du shérif, Monsieur. Je ne peux vous en dire plus. Me répondit-il calmement.
Sans doute quelque chose avoir avec mon frère pour me ralentir j'imagine.
- Très bien.
Sur ce, je pris le sac contenant ma veste en cuire et sorti précipitamment. S'il pensait que de perdre mon véhicule me dérangeai, il se fourrait les doigts dans les yeux. Je marchais rapidement dans la rue principale jusqu'à l'extrémité de la ville. Vérifiant autour de moi de ne pas être suivi, j'accélérais la cadence et m'enfonçais dans les bois. Sachant ou je me trouvais je me déshabillais et mis le reste de mes vêtements dans le sac.
Je détendu mes muscles en fermant les yeux, la tête vers le ciel et je laissais le loup prendre le dessus. Je serrais des dents, alors que mes membres craquaient, se fendaient et se déformaient. Poussant un cri qui se transformais en grognement et me laissais tomber par terre en retombant sur mes pattes. Je les testaient en piétinant sur place pendant quelque secondes. J'attrapais le sac dans ma gueule et m'élançais entre les arbres en direction de ma maison familiale.
Connaissant chaque centimètres carrés de cette terre, il ne me fallut que très peu de temps avant d'arriver sur mon ancien territoire. Tout près du grand manoir en pierre. Je rejetais le sac derrière un arbre et m'avançais à pas de loup, littéralement, en reniflant. Je pouvais sentir l'odeur de quelque personnes. Ce qui m'étonnait, j'aurais cru que John se saurait entourer le plus possible. Alors sa voulait s'en doute dire qu'il avait tellement confiance en lui qu'il n'avais en faite aucune idée que je savais son emplacement.
M'avançant encore un peu plus en me dirigeant vers l'arrière de la maison, je réussi enfin à sentir son odeur. Je me couchais près de la porte en écoutant ce qui se tramais à l'intérieur. J'entendais quatre voix d'homme au premier étage, ils discutaient de sport et de femme. Ils étaient donc distraient et non préparer à une attaque ce qui me laissais une avantage. Me concentrant sur ce qui se passait avec ma fleur, j'entendis la voix d'un homme qui discutait avec mon frère. Les paroles de l'homme en question restèrent figé dans mon subconscient;
Alors John, vous commencez? Je vous suggère de simplement la frapper jusqu'à ce que son coeur soit à peine capable de pomper plus longtemps.
Je grognais malgré moi. S'il croyait qu'ils allaient lui faire du mal encore plus longtemps, ils allaient avoir à faire à moi.
Je repris ma forme humaine, n'étant pas le moins du monde préoccupé par ma nudité. J'ouvris discrètement la porte en la refermant doucement et me rendais silencieusement vers la cuisine en longeant le mur. Je me figeais lorsque j'entendis Dalia crier alors que mon horrible frère la battait. Je sentais mes muscles se contracter alors que je faisais tout mon possible pour rester un homme. Si je voulais que mon plan fonctionne, je devais me débarrasser des hommes à l'étage avant de m'occuper de John.
Je mis mon plan à exécution la seconde suivant. J'arrivais dans la cuisine, accroupit derrière le comptoir. Je me trouvais juste derrière l'un d'eux alors qu'ils étaient tout les quatre entrain de discuter et de boire. Leur manque d'attention me servais, je me levais rapidement derrière le premier. Je m'empressais d'attraper son cou et de lui briser la nuque avant de jeter son corps par terre et de sauter par dessus le comptoir pour m'en prendre au deuxième. Il me donna un coup de poing au visage mais je m'en remis rapidement en l'attrapant par le bras, le tourna vers moi en le pliant de façon à ce qu'il se casse s'il faisait un mauvais mouvement. Les deux autres s'empressèrent de venir à son secours mais je l'écrasais par terre avec mon pied et lui brisais également la nuque. On m'attrapa par les cheveux et me jetais au fond de la cuisine. Les deux se mirent à charger sur moi, alors je m'empressais de prendre l'un des couteaux de cuisine non loin de moi et les menaçais. Cela les fit ralentir alors qu'ils me montrèrent leur mains. Le plus costaud des deux ne joua pas à la victime très longtemps. Il tenta de me désarmer ce qui enchaina une suite de coups et de défense qui semblait interminable. Le deuxième fis le tour de l'ilot et vint se poster à côté de son ami ce qui fit en sorte que je me retrouvais coincé entre le comptoir et les deux connards.
Lorsque j'esquivais les coups de l'un je cognais ou poignardais l'autre en tentant de les faire se déplacer de façon à ce que je ne sois plus piégé. Le plus petit me frappa au ventre avec son genoux, lorsque je fis l'erreur de me pencher, le gros en profitait pour me jeter par terre. Ils continuèrent à me donner des coups avec leur pied, me forçant à rester au sol. Je fis donc appel à toute la haine et la colère que j'éprouvais et me mis à crier en me transformant. Je bondis sur mes pattes et m'empressais d'attaquer le plus petit alors qu'il se trouvait tout près de ma gueule. J'enfonçais mes crocs dans son épaules et le jeta derrière moi. J'entendis les os craquer du plus gros alors que j'allais me jeter sur l'autre. Je le maintenais par terre grâce à mon poids et lui arrachait la gorge avec mes dents en recrachant les restes à l'autre bout de la pièce juste avant de me faire sauter dessus par l'unique survivant. Ses crocs s'enfoncèrent plusieurs fois dans ma chair alors que j'en faisais de même avec lui. Le son de nos mâchoires qui claquaient et de nos grognement résonnaient partout autour de nous. Nous semblions tout les deux avoir de la difficulté à avoir le dessus l'un sur l'autre mais à la seconde ou je me rappelais pour quoi et pour qui je me battais, je devins affamé de vengeance et de sang. Je me dégageais rapidement en reculant de plusieurs pas. Je le regardais avec férocité et le laissais venir vers moi. Une fois qu'il fut à la distance que je souhaitais, je m'empressais d'attraper le couteau, laisser par terre, dans ma gueule et me changea en homme en courant. Je sautais dans les aires en m'empressant de prendre l'arme et tombait directement devant le loup en lui enfonçant la lame dans le crâne.
Expirant profondément je me levais alors qu'un grognement féroce ce fit entendre derrière mon dos. Je me tournais vers un loup brun que je ne connaissais que trop bien.
- Frérot! M'exclamais-je avec sarcasme les bras en l'aire. Tu as en ta possession quelque chose qui m'appartient et je suis venu la récupérer! Ajoutais-je avant de laisser à nouveau la place au loup et de me jeter sur lui.
Contrairement aux autres, cette fois-ci nos coups étaient beaucoup, beaucoup plus violent.
Attend de voir ce que j'ai fais d'elle. Entendis-je dans ma tête alors qu'il se servait du lien télépathique qui nous unissait depuis la naissance.
Espèce d'enfoiré!
Ont se bousculaient, se poussaient, se mordaient, se griffaient tout en se déplaçant partout autour du premier étage. J'étais rendu sur lui et je m'apprêtais à l'avoir lorsqu'un homme en blouse de médecin apparut près de nous et me propulsa loin de John simplement à l'aide de sa main. Je me retrouvais totalement paralysé, sans aucun contrôle sur mon propre corps. À l'intérieur, je bouillonnais de rage et je les massacraient tout les deux avec mes griffes. En réalité, je ne faisais qu'assister à ce qui se passait. John était en position d'attaque alors que le sorcier restait en retrait en me contrôlant à distance.
Alors Kaiden, on fais moins le malin maintenant. Ria mentalement John.
Soudain, le bruit d'une respiration saccadée se fraya un chemin jusqu'à mes oreilles et une idée me venu à l'esprit. Sachant que John allait s'en prendre à moi d'une seconde à l'autre et qu'il n'y avait aucune chance que cela fonctionne et que sa allais probablement me vider de toute énergie, je décidais d'y jouer le tout pour le tout.
La seconde d'après j'enclenchais la métamorphose et forçais de tout mon être pour le faire le plus vite possible. Le sorcier ayant un contrôle sur le loup mais n'ayant pas penser à ma partie homme, perdu le contrôle et me laissais donc l'opportunité d'avancer. Je refis le processus inverse à toute vitesse encore et encore avant que mon frère n'ai le temps de m'arrêter et je réussi à attraper le corps de l'homme et de le pousser devant John qui s'apprêtait à se jeter sur moi. N'ayant pas réfléchis à ce que j'allais faire, ses crocs supérieur se coincèrent sur l'épaule de son sorcier alors que le bas de sa mâchoire déchiquetais son abdomen. Il tentais de dégager ses crocs coincé de son épaule alors que tout ce qu'il faisais n'étais que de balancer le corps à droite et à gauche. Le condamnant donc à mourir sans que je n'ai à m'en mêler.
Étant physiquement drainé, je restais en homme pour le moment et m'aidais à marcher gardant mon équilibre grâce au mur. Je me concentrais sur l'odeur de Dalia et traversa le long couloir jusqu'à la porte qui menait au sous-sol. Je l'ouvrais et procédait à la descente mais je manquais la deuxième marche et tombais jusqu'en bas.
Je me relevais difficilement et cherchais Dalia du regard. Lorsque mes yeux se posèrent sur elle, je sus qu'ils devinrent aussi noir que le charbon parce que ce que je voyais me mis dans une de ses fureurs. Sentant et voyant que je lui faisais peur alors qu'elle tentait de s'éloigner de moi plus j'avançais, je posais mes deux mains devant moi et me calma ce qui redonnait la couleur naturelle de mes yeux.
- Dalia, c'est moi. Kaiden. Lui dis-je calmement en faisant un autre pas.
Brisant le moment, elle cria en voyant l'énorme masse brune qu'étais mon frère alors que celui-ci fit claquer ses dents derrière moi.
- Sa va aller, la rassurais-je en reculant lentement avant de me retourner vers John.
Aussitôt, il s'empressait de se jeter sur moi mais je l'évitais à la dernière seconde. Je fis l'amas d'énergie et me transformais aussi sous ma forme de loup. Je fonçais sur lui et enfonçais mes crocs dans son cou. J'entendais Dalia bouger et crier derrière moi mais essayais de ne pas laisser ses cris m'affecter. Me concentrant plutôt sur mon adversaire, je renforçais ma prise et l'obligeais à rester à terre en l'emmenant plus loin.
Tu n'aurais jamais du venir ici! Dit-il en inversant nos rôles.
Je me dégageais et nous nous regardèrent en nous menaçant, formant un cercle au fil de nos pas. N'y l'un n'y l'autre désirant quitter le regard de l'autre. Il attaqua le premier mais je l'évitais encore, mon but étant de lui faire gaspiller son énergie. Cela fonctionnais pendant un temps alors que l'ont détruisaient tout sur notre passage.
Alors que je ne m'y attendait pas, il reprit sa forme humaine et attrapais quelque chose par terre. Avant de n'avoir eu le temps de comprendre de ce qu'il s'agissait et de m'éloigner, il me poignardais dans les côtes. Couinant, je titubais et me laissais tomber par terre alors que mon corps se secouais de convulsion pendant qu'il se séparait du loup.
- Alors Kaiden, en veux tu plus!? Me cria presque John en s'accroupissant près de moi en me riant au visage. Tu vois, tu n'es même pas capable de protéger celle que tu prêtant aimer! Ajoutât-il en pointant le bout de la lame sur mon coeur.
J'avais beau être loup-garou, mais j'avais gaspillé beaucoup d'énergie et je savais qu'il n'avait qu'à transpercé ma chair et sans était terminé pour moi alors je restais accoudé sur mes coudes attendant le bon moment pour agir.
- Va te faire foutre John! Lui crachais-je au visage.
- N'oublie pas qui est position de force Kaiden, tu pourrais le regretter. Si tu savais depuis combien de temps j'attends se moment! Me dit-il avec un sourire fou sur les lèvres.
Pendant son instant de folie, je saisie l'opportunité que j'attendais. J'attrapais son poignet en retournant la dague de son côté. Je lui donnais un cou sur le nez avec ma tête en même temps de lui planter la lame dans son coeur. Il arrêta de bouger et se mit à rire. Son corps s'effondrait à côté du miens alors qu'il continuait à rire en crachant de plus en plus de sang. Il enroula ses doigts autour du manche et arrachais l'arme de son corps. Imaginant qu'il essaierait encore de m'attaquer je me levais. Contrairement à ce que je pensais, il me dit;
- Ont s..s..se re..v..ve..rra.
Puis il positionna la dague au-dessus de lui et se l'écrasais lui-même dans la poitrine. Je restais là à le regarder prendre ses dernières respirations jusqu'à ce que la vie ai quitté son corps. Je clignais des yeux à quelques reprise figé, avant de revenir à moi.
Je m'empressais de trouver quelque chose pour couper la corde. Une fois fais, je m'approchais de Dalia qui regardais fixement le corps sans vie de mon frère. Lorsqu'elle se rendu compte de ma présence, elle s'affolait et me criais de ne pas lui faire du mal. Ce qui me bouleversa.
- Non,non,non. Je suis venu ici pour te sauver. Lui dis-je calmement.
Je m'apprêtais à ajouter quelque chose lorsque j'entendis quelqu'un crier mon nom. Des pas résonnèrent à l'étage puis aux marches qui menaient jusqu'à nous. Je me mis immédiatement en position de défense face à Dalia.
Lorsque j'aperçut le visage de mon bêta Dylan suivit de près par les autres, une vagues de soulagement déferla sur moi. Il coururent vers moi, Dylan me prit l'énorme pince des mains et coupait les cordes qui retenait mon âme-soeur. Oliver me passa mes pantalons, qu'il avait sans doute trouver là où je les avais laissé, et je m'empressais de les enfiler pour aller calmer Dalia qui se débattait dans les bras de Dylan. Lorsqu'il la laissa partir elle se dépêchais de se faire toute petite dans un coin.
Comprenant bien qu'ils lui avait laver la mémoire et qu'elle ne souvenait pas d'eux et de moi, je m'approchais lentement de son corps tremblant et m'assoyais devant elle. Je grimaçais en posant une main sur ma blessure au côte mais ignorais la douleur.
- Dalia, nous ne te voulons aucun mal. Dis-je en cherchant son regard.
Elle ne me répondit pas et ne me regarda pas non plus. Je sentais le regard de ma meute dans mon dos et la tension dans l'aire.
- Je veux simplement te ramener à la maison... En sécurité. Ajoutais-je plus pour moi-même.
Aussitôt que j'évoquais le mot maison, elle relevais la tête et plantait ses yeux gris dans les miens. Je ne lui dis rien, j'espérais qu'elle comprendrait toute l'affection et toute l'amour que j'éprouvais pour elle, d'elle même.
À mon plus grand bonheur, elle me tendit sa petite main que je m'empressais d'attraper et me levais. Je l'aidais ensuite à se mettre debout et pris son petit corps frêle dans mes bras pour la sortir de la maison.
- Kaiden tu es blessé! Me cria Inès dans mon dos.
- J'en ai rien à foutre, ont s'en vas! Répliquais-je en montant les marches alors que les autres me suivaient.
Dylan, Dereck pouvez vous faire en sorte de bruler la maison je vous pris? Leur demandais-je une fois dehors, mentalement.
Comme je n'avais eu aucune réponse de leur pars, je me retournais vers eux.
- En es-tu certain? Me demanda Dereck.
- Oui. Répondis-je automatiquement.
Ils hochèrent tout les deux la tête et retournèrent à l'intérieur. Tant qu'à moi, je suivais les filles qui se rendais vers les deux VUS. Je montais à bord de l'un d'eux avec toujours Dalia dans les bras qui avais finis par fermer les yeux. Son coeur battait à un rythme régulier et sa respiration était normal ce qui me soulageais.
Une fois que les deux hommes sortirent en courant de la maison, Inès actionna la voiture et ouvrit la portière pour Dylan alors que Dereck se rendait dans la deuxième voiture. Une fois tout le monde en sécurité, nous nous élancèrent sur le chemin de terre alors qu'un énorme BOUM résonnais derrière nous.
Je ne regardais pas en arrière et me contentais de regarder ma fleur dormir sachant que plus rien ne lui arriverais maintenant que je l'avais retrouvé.
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Salut mes p'tits loups! 🐺Enfin la suite que vous attendiez tant! :D Je tiens à vous dire un énorme merci pour les 100 000 vues! 😱😍Jamais j'aurais crus que l'ont se rendre jusque là!!! Merci pour les 400 abonnées vous êtes des amours!! ❤️❤️J'espère que ce chapitre vous auras plu et sinon, rester à l'affut pour la suite. 🎉🎉🙏👏🏼
Je vous aimes fort fort fort! A+❤️🐺❤️