Guardian and lover [Namjoon]

بواسطة LumAnna

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Namjoon est un jeune homme sans histoire, plutôt calme, timide et solitaire. Il ne s'attend pas à ce que du j... المزيد

Chapitre 1 Journée banale
Chapitre 3- Elle est jolie
Chapitre 4-L'appartement
Chapitre 5- PDV Carry- Cauchemars
Chapitre 6- PDV Namjoon- J-hope

Chapitre 2 Rencontre

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بواسطة LumAnna


Épuisé par la longue journée au restaurant et l'entraînement de basket, je n'ai qu'une envie. Une bonne douche et dormir !

Je rentre à peine que mon portable sonne. C'est Suga.

Étrange, il ne m'appelle jamais, surtout à cette heure-ci. Puis je l'ai vu c'est après midi au basket, pendant ma pause, je ne vois pas ce qu'il veut.

Je décroche avec curiosité.

― Suga ? Un problème ?

― Pas exactement, tu peux passer vite fais ? Je ne suis libre que maintenant et j'aimerai te parler en dehors de l'entraînement.

Je regarde l'heure au portable. 23h. Je soupire.

― Si tu veux.

Je regarde mon lit avec désespoir avant de refermer la porte. J'hésite à prendre une petite veste. Il fait encore chaud. Mais si la température baisse dans la nuit, j'ignore pour combien de temps je vais en avoir. Je la prend. On ne sais jamais.

J'en ai pour 20 minutes de marche, je dois passer par le pont pour aller chez Suga. Il vit au bord de la rivière Han. J'y suis allé une fois avec l'équipe, mais cela fais un bail, j'espère me souvenir du trajet exact. Je me sens déjà bien assez ridicule devant lui lorsque nous jouons au basket, il serait agréable pour changé qu'il me voit autrement que comme un crétin qui ne sais pas marqué un panier, un idiot qui vise mal. Je n'en suis pas un. Sauf que dans la vie réelle, un QI de 148, quand on n'a pas d'argent et peu d'assurance en soi, cela ne sert pas à grand-chose.

J'ai à peine atteins le pont que je m'arrête avec une nouvelle angoisse. Comme ce matin pendant le service. Sauf que là, j'ai une étrange impression de déjà vu. Je me vois clairement en train de marcher sur ce pont à la nuit tombé. Et il n'y a pas un chat. Cela m'arrive souvent ses temps-ci, je ne dois pas assez dormir.

Cette sensation me perturbe. Je m'accoude un instant à la barrière et observe la lune qui se reflète dans l'eau, quelques mètres plus bas.

J'entends les grillons sur la berge et les voitures un peu plus loin. Je trouve les bruits de la ville et de la campagne en parallèle plutôt apaisant. Il y a de la vie partout, il ne va rien se passer de grave. Je lève à nouveau les yeux au ciel. Les étoiles brillent ici. J'aime ça. Dans les rues, je ne les voie pas, ou peu.

Je me redresse et reprend ma route. J'entends au loin le bruit d'une moto qui file à vive allure. J'écoute en souriant le moteur rugir puissamment. Ce doit être agréable et grisant de filer droit devant soi, le vent dans les cheveux. Un pur moment de liberté.

Ma vitesse ne dépasse pas les 10 à 11 km/heure, et ça, uniquement quand je cours... Je n'ai ni voiture, ni vélo, ma vie, je la fait à pied. J'ai mon permis, mais pas les moyen de me payer une voiture, et pas assez de place pour avoir un vélo. Il m'arrive de prendre le bus, mais je n'y suis pas très à l'aise, il y a vraiment trop de monde pour moi. Je suis un peu un Hermite des temps moderne. Sociable, mais pas trop.

La moto approche du pont. Je m'arrête pour la regarder passer. Elle va si vite que je n'ai pas le temps d'en distinguer la couleur. Le vent qu'elle soulève en passant devant moi me fouette le visage. J'ai l'impression d'avoir rêvé. Je cligne des yeux. C'était quoi ça ?

Je n'ai pas le temps d'analyser quoi que ce soit, j'entends la moto freiner violemment, puis un énorme fracas et de la ferraille qui glisse sur le bitume avant d'aller s'encastrer dans la barrière du pont.

Je retiens mon souffle et me met à courir pour aider le conducteur en priant pour qu'il soit toujours en vie. Je n'ai pas vu dans la pénombre, mais l'accident avait l'air assez violent.

Essoufflé, je fini par trouver la moto complètement détruite, une partie sur le trottoir et l'autre dans le vide. La roue avant est plié en deux, le guidon a été arraché, et tous le côté droit est en bouillie.

Je cherche du regard le conducteur. Il me faut deux longues et horribles minutes pour découvrir une silhouette allongée sur la route. Je la rejoint en vérifiant qu'aucune voiture n'arrive et ne nous écrase.

J'attrape mon téléphone pour appeler les secours et maudit le réseau en découvrant que j'ai aucune barre. Même pas de wi-fi.

Le blessé bouge. Je n'ai pas le temps de l'en empêcher qu'il retire sont casque.

Je suis surpris de me retrouver devant une fille. Et elle n'est pas asiatique.

Elle me fixe d'un air lointain. Du sang coule de sa tempe, mais ce n'est pas le plus grave. Tout autour d'elle s'étend une flaque presque noire dans la pénombre. Elle tend la main vers moi.

Ne sachant pas quoi faire pour l'aider, je tente de la rassurer.

― Je vais aller chercher du secours, mais si vous pouvez vous déplacer... Une voiture pourrait arriver et ne pas vous voir.

― Non.

Sa vois est faible. Je le sens vraiment pas.

― Trop tard pour moi... Je n'en ai plus pour longtemps.

Pour confirmer ses dire, elle se met à tousser et crache du sang. Elle s'essuie maladroitement les lèvres.

Elle tente de se lever, mais gémit de douleur.

― Il l'ont trouver... Je n'ai pas le...

Elle tousse à nouveau, crache à nouveau et s'essuie à nouveau.

― droit de l'abandonner... Je dois transmettre...

Elle serre plus fort ma main et me tire contre elle. Surpris, je bascule en avant et tente de me libérer pour ne pas lui tomber dessus, mais elle ne me lâche pas et j'évite de justesse de l'écraser de tout mon poids.

Son souffle est saccadé, son corps tremble, elle semble vraiment souffrir.

J'essaie de me redresser lorsqu'elle m'arrête.

― Je vous en supplie, ne faites pas comme moi...

Sa main commence à faiblir. J'ai peur. Je ne veux pas voir quelqu'un mourir. Que dois-je faire ? Au bord de la panique. Je tente à nouveau de me libérer. Cette fois, elle me lâche. Mais à la dernière seconde, elle me rattrape et dans un cri de douleur, elle se redresse légèrement et colle ses lèvres au miennes. Elle me mord si violemment la lèvre inférieure que je pousse un cri de douleur avant de la repousser sans ménagement.

Je plaque ma main contre ma lèvre ensanglanter avant de la regarder avec effarement.

― Vite... Trouve la... Aide la... elle... elle était sur la moto...

La femme s'écroule brusquement et sa tête cogne dans un bruit sourd qui me glace le sang. Son regard me fixe. Mais il s'est éteint.

Les mains tremblantes, je m'approche à nouveau d'elle et la secoue doucement.

Elle est morte.

J'ai un haut le cœur, j'ai juste le temps de courir vers la barrière que je vomis sur le trottoir.

Je me laisse tombé et observe le corps sans vie de la jeune femme. Je suis terrifié. Je ne comprends pas ce qu'il vient de se passer. J'ai l'impression d'être en train de perdre la tête. Je suis sous le choc, une femme vient de mourir devant moi. Il y a de quoi être choqué. Et la première fille qui m'embrasse m'a mordue jusqu'au sang !

Journée totalement et définitivement pourrie !!

Que dois-je faire maintenant ? Je la laisse ici et pars chercher du secours ?

Je ne peux pas la laisser seule ici. Ma conscience me l'interdit. Si une voiture lui roule dessus en mon absence ?

L'idée de la déplacer sur le côté serait la meilleure chose à faire, mais ensuite ? J'en reviens à la laisser seule ? Je ne peux pas.

Je me sens coupable de laisser cette pauvre femme seule, morte, même pour quelques minutes. Personne ne mérite que sont corps soit abandonné sur le bord de la route.

Je ferme les yeux puis les ouvre, décidé. Je dois d'abord la mettre sur le côté.

Je frotte doucement ma lèvre endolorie en essayant de comprendre pourquoi elle a fait ça.

Le ventre nauséeux, je me rapproche de la morte et la ramasse avec précaution.

― Allez en paix...

J'ignore quels autres mots employer, je ne suis pas pratiquant.

Doucement, je la dépose sur le trottoir. Mes mains sont pleines de sang et la petite veste que j'avais pris soin de prendre également. Ça me donne des frissons. Je n'ai pas peur du sang, mais là, il y en a vraiment beaucoup. Elle devait beaucoup souffrir.

Je me tourne en repensant aux paroles de la femme. Elle n'était pas seule sur la moto. Dans ce cas, où est l'autre personne ?

Je ne vois rien à plus de trois mètres. Il n'y a pas de lumière, la lune n'éclaire pas assez pour que je distingue assez loin une autre victime. Je met la lampe de mon portable en marche pour m'aider et commence à chercher une autre silhouette allongé sur la route et le trottoir. Il n'y a plus qu'à espérer qu'elles n'ai pas été éjecté dans la rivière. Je ne pourrais plus rien faire pour elle.

Durant ma recherche, je me pose à nouveau la question ? Pourquoi roulait-elle si vite ? Était-elle pressé ? Pourchassé ? Simplement grisée par la vitesse ?

J'entends soudain un gémissement sur ma gauche. Je m'empresse d'y aller.

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