Smeraldo flower (TAEGI)

By N_Taekorea

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C'est fou, à chaque fois, cette maison de briques finissait par devenir scène de la vie de Taehyung🏡 _______... More

Chapitre unique

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By N_Taekorea


Dans une campagne du nom de Yeoyang-ri, située en Corée du Sud, se trouvait la maison d'enfance de Taehyung.

C'était une demeure assez petite, qui auparavant abritait une famille très liée. Cette famille était fondée par un jeune couple aimant et heureux, dont les deux bambins grandissaient dans la joie et la prospérité. Les deux parents avaient décidé d'acquérir cette maisonnette abandonnée afin de la rénover, charmés par le style occidental que lui donnaient ses murs de pierres et sa grande cheminée ancienne.

Malheureusement, les travaux furent plus cher qu'ils ne l'auraient cru, les mettant, au bout de quelques mois seulement, face à de sérieux problèmes d'argent. Puisqu'ils peinaient à joindre les deux bouts, l'homme voulait vendre et trouver un endroit moins cher. Cependant, la femme n'était pas de cet avis. Elle ne souhaitait en aucun cas quitter leur maison de rêve pour laquelle ils avaient tant travaillé. Étant employée dans une supérette du coin, et son mari, serveur, ils avaient dû économiser de longs mois avant de pouvoir s'offrir leur propre demeure, afin de pouvoir quitter leur logement social. Alors pour elle, il était impensable de se séparer de cet endroit: c'était son chez-elle, et elle avait même assez d'espace pour jardiner, son loisir favoris qu'elle aimait pratiquer durant ses jours de repos. Elle adorait transmettre à ses fils l'amour qu'elle avait pour les fleurs. Elle en cultivait de toutes sortes, en passant par les classiques roses rouges aux smeraldos. Ces dernières étant de belles fleures bleues aux reflets violacés. Elles ressemblaient à un mélange entre la fleur de lys et la rose. C'était ses fleurs préférées.

Ils se disputèrent, l'un voulant partir, l'autre souhaitant rester. Plus les jours passaient et plus les liens se brisaient. L'homme dormait sur le canapé, cherchant un moyen de s'en sortir. La femme pleurait à chaudes larmes dans son lit, serrant fermement contre elle ses deux petits bruns insouciants.

Lorsque la dispute de trop arriva, ils finirent par faire un choix désolant: celui de se séparer. La femme, bien qu'aimant son homme de tout son être, ne comprenait plus son mari, elle se refusait à l'écouter. L'homme partit alors, sans plus de mots, emportant avec lui l'aîné de 7 ans qui donna un dernier câlin à son frère adoré et à sa mère, dont les pleurs redoublaient d'intensité. Les deux garçons se regardaient, attristés par la mine sombre qui s'affichait sur le visage respectif de leur parents. Après un dernier baiser du père sur le crâne du cadet, la porte s'ouvrit puis se referma, laissant derrière elle une mère et son enfant. La femme s'effondra par terre, prenant son fils dans ses bras, et seul ses pleurs incessants comblaient le silence.

L'enfant ne savait pas ce qu'il se passait, encore trop jeune pour comprendre que son père et son frère ne reviendraient jamais plus. Alors il se contenta de câliner sa maman, lui demandant de ne pas pleurer car "papa et Jimin reviendront bientôt!".

La femme tomba en dépression, tentant tant bien que mal d'alterner un maximum de petits boulots pour parvenir à payer les factures tout en essayant de subvenir aux besoins de son fils. Elle travaillait dur pour lui offrir une vie convenable, elle donnait tout ce qu'elle pouvait pour la seule famille qui lui restait encore après la fameuse nuit.

Elle était de plus en plus fatiguée, mais continuait de se tuer à la tâche. Son fils s'inquiétait de voir sa mère dépérir ainsi, il voulait l'aider en travaillant pour ramener de l'argent et pour qu'elle puisse prendre soin d'elle, mais la mère était catégorique: son fils devait s'instruire et obtenir un emploi stable qui lui permettrait de mener une vie sans encombres.

Peu après les dix-huit ans du jeune homme, la femme ferma les yeux, dans son lit d'hôpital où elle avait été emmenée d'urgence à la suite d'un grave accident de voiture. "Désormais, tu pourras enfin te reposer...", dit doucement le garçon en caressant tendrement les cheveux de sa mère, le visage éteint.

(Ellipse de quelques années :)

Après avoir récupéré les clés qui étaient dans la poche de mon long manteau gris, je déverrouillai la porte et pénètre dans l'endroit.

Je dépose ma valise et ma veste dans l'entrée. Le reste de mes affaires arriveront demain. J'avais besoin de changer d'air, de m'éloigner de la ville, et cet endroit était parfait pour ça. Enfin... C'était surtout le seul endroit où je pouvais loger gratuitement, puisque plus personne ne vivait ici depuis que j'en étais parti.

Cela faisait d'ailleurs longtemps que je n'étais pas revenu, 6 ans peut-être... Pourtant, rien n'a changé. À ma droite, le robinet de la cuisine fuitait toujours, laissant entendre des "ploc" à intervalles réguliers. Au dessus de ma tête, le lustre bancal était toujours décoré des petits dessins que je suspendais pour surprendre ma mère lorsqu'elle rentrait du travail.

Il y avait toujours ce parquet, qui grince au moindre poids qui se pose dessus. Il y avait toujours ces mêmes murs, que ma mère avait dû repeindre maintes et maintes fois pour cacher mes bêtises lorsque je voulais laisser ma patte artistique, et qui maintenant paraissent plus ternes... Et les cadres photo était toujours exposés le long du couloir. Je le traversai, en prenant le temps d'observer chaque portrait qui se trouvait sur mon passage, et chacun d'entre eux retraçait un événement joyeux de mon enfance: il y avait d'abord une photo de moi lorsque j'eus gagné ma première compétition de danse. Puis vint ensuite nos premières vacances à la plage. Il y en avait tellement que je ne me souvenais même plus de certains événement qui avaient été photographiés. Je me les remémore avec nostalgie, faisant glisser ma main petit à petit sur chaque cliché pendant que j'avance. Un sourire était ancré sur mes lèvres.

Je vis ensuite, vers la fin du couloir, une photo de ma famille au complet. Je restai quelques instants à détailler cette image figée dans le temps. Nous avions l'air si heureux sur ce cliché... Au premier plan, mon père, le genoux à terre et le bras gauche posé autour de mon frère, tendait son bras droit pour maintenir la caméra en hauteur et pour que chacun apparaisse bien dans le cadre. Ma mère, elle, se trouvait à ma gauche: elle nous tenait dans ses bras de façon protectrice et rayonnait de bonheur. Mon frère et moi nous enlacions, souriant de toutes nos dents. Nous avions l'air de deux idiots à sourire de cette façon. Je pouffai légèrement à cette pensée.

A l'époque, on aurait presque dit des jumeaux. Car bien que Jimin était le plus âgé de la fratrie, il était quasiment de la même taille que moi. Cependant, bien que nous nous ressemblions beaucoup, une chose nous différencie: le sourire. Lui, lorsqu'il souriait, ses yeux souriaient aussi. Moi, on dit que mon sourire est carré, allez savoir pourquoi. En tout cas, nos sourires sont communicatifs, puisqu'en regardant ce portrait de famille, je ne pouvais empêcher le mien de réapparaître de plus belle..

Je m'avançai ensuite d'un pas sûr vers ma chambre. Enfin, celle de Jimin et moi lorsque nous vivions encore sous le même toit. J'avais envie de redécouvrir cette pièce dans laquelle j'ai passé une importante part de mon temps, surtout lors de mes années de lycée. Lorsque je m'étais fait percer les oreilles en cachette, lorsque je m'étais teint les cheveux sans rien dire à personne et que je voulais éviter les disputes avec ma mère, ou encore lorsque j'avais besoin d'être seul... À chaque fois, je me réfugiais ici.

J'entre et je fus heureux de découvrir que mon lit, au centre de la chambre, était toujours présent. Je m'affale sur ce dernier, un peu fatigué du voyage. Au bout de quelques instant, je me relevai sur me coudes, balayant la pièce du regard en me remémorant le temps où cet endroit était mon havre de paix. Et lorsque mes yeux s'arrêtèrent sur la fenêtre, je vis avec émerveillement que la neige s'était mise à tomber, comme ça, en plein automne.

" Quand les flocons immaculés descendront du ciel, pendant que les feuilles brunies se détacheront des arbres, un miracle se produira.", m'avait un jour dit ma mère. J'aimerai que ce qu'elle dise soit vrai... Qui sait, peut-être qu'elle a raison. Cette pensée me réconforta.

Un frisson me parcourut soudain l'échine et je me rendis compte que je commençais à avoir froid. Je me levai du lit pour allumer la cheminée du salon, dont les flammes n'avaient sûrement pas réchauffé la maison depuis des lustres.

J'écoutai les crépitement du feu en regardant distraitement par la fenêtre du salon. Le paysage qui s'offrait à moi était vraiment splendide. Tout était exactement comme me l'avait décrit ma génitrice: Le jardin était recouvert d'une épaisse couche de neige, d'un blanc pur qui contrastait parfaitement avec le ciel. Ce dernier était sombre, mais l'on pouvait sans peine distinguer une multitude d'étoiles plus belles et plus brillantes les unes que les autres. Et les arbres, que l'on devinait grâce aux lueurs de la lune, perdaient progressivement leur feuillage aux couleurs chaudes, emporté par la brise.

Tandis que je me perdais devant ce spectacle de la nature, je fus surpris d'entendre quelqu'un toquer à la porte.

Qui cela pouvait-il bien être? Je n'attendais pourtant aucune visite, surtout à cette heure tardive, et il faut dire que cette campagne est quelque peu isolée...

Lorsque j'ouvris la porte, je restai sans voix, les yeux écarquillés de surprise.

"- Salut Taehyung..." Fit mon interlocuteur avec un léger sourire et une main derrière le dos. Il avait l'air angoissé mais semblait heureux de me voir. Je dirais même qu'il avait l'air... Soulagé?... Son regard... Serait-ce...?... Non, impossible. Reprends-toi Taehyung, tu ne dois plus te laisser avoir aussi facilement. Je clignai plusieurs fois des yeux pour me redonner constance puis je pris la parole pour la première fois depuis que l'on s'était revus:

"- M-mais qu'est ce que tu fais ici? Comment t'as réussi à me retrouver? M'exclamai-je, totalement perdu. Va-t-en, je ne veux plus te voir! Me repris-je après le choc passé. La colère et les souvenirs avaient afflué en moi à vitesse lumière. Les sourcils froncés, je m'apprêtai à refermer la porte mais le pied de la forte tête qui se tenait en face m'en empêcha.

- Attends! J'ai vraiment besoin d'te parler. C'est très important. Insista-t-il, décidé à ne pas reculer. Je le regardai avec incompréhension, bien que toujours énervé. Si ce doit-être la dernière fois que je peux te voir, alors accorde-moi quelques instants... Continua-t-il pour me persuader de l'écouter, en me fixant avec un regard suppliant que je ne lui connaissais pas. Je l'observai quelques instants, pesant le pour et le contre. Et je finis par me me résigner à le laisser entrer, non sans un soupire. Ses beaux yeux auront encore eu raison de moi...

- Très bien, je t'écoute. Lui dis-je en croisant fermement les bras, tout en soutenant son regard du mieux que je le pouvais. Nous nous étions placé devant la cheminée pour être au chaud, mais j'avais mis une certaine distance entre nous, pour lui montrer que rien n'était encore acquis. Même si, au fond de moi, je ne pouvais nier que le contact physique avec lui me manquait terriblement...

- Merci... Je sais que tu veux plus me voir... Et je comprends... Mais... Je voulais juste... Te reparler une dernière fois... Tu sais, je ne pensais vraiment pas toutes les méchancetés que je t'ai dites la dernière fois. J'ai merdé, je sais... Depuis que tu es parti, je me sens...Complètement vide... Et meurtri... Et... Je m'en veux tellement de t'avoir laissé partir Taehyung... Fit-il sincèrement.

Je tilta à cette phrase. Je lui avais donc manqué également... Je tiens sincèrement à m'excuser pour tout le mal que je t'ai fait... Pas que pour la dernière fois... C'est vrai, depuis qu'on s'est rencontrés, je finis toujours par te rendre triste... J'pense même qu'en fait, je te rends plus malheureux qu'autre chose... Avait-il continué, sa gorge se nouant au fur et à mesure qu'il parlait. Un petit rire nerveux sortit de sa bouche et ses yeux se mirent à briller puis il baissa la tête, essuyant son visage d'un bref coup de manche avant de relever la tête.

- Yoongi... Ne puis-je m'empêcher de lâcher. Bien que je n'oublie pas ce qu'il m'a fait, mon coeur ne pouvait s'empêcher de se serrer en le voyant ainsi. Je mordis ma lèvre inférieur pour empêcher mon envie folle de le prendre dans mes bras et de lui dire que je n'avais jamais pensé qu'il m'apportait malheur. Certe, il avait été trop loin dans ses propos auparavant, et c'est d'ailleurs pourquoi j'étais parti. Mais je pouvais voir qu'il regrettait sincèrement ce qu'il m'avait fait. Et il avait fait tout ce chemin pour me retrouver, alors que je ne lui avait jamais dit où j'allais aller, pour me présenter ses excuses. Il s'était rendu ici pour moi, lui qui d'habitude ne se déplace jamais pour personne et n'attend les efforts que des autres. Il était celui qui cette fois avait fait un véritable effort en venant ici, et il l'avait fait pour moi.

- Non, laisse-moi finir s'te plait... Me coupa-t-Il. J'attendis alors là suite de sa tirade, tandis que les émotions affluaient en moi. Je... Je sais que je m'emporte facilement, que je suis têtu, que je suis jaloux pour un rien, que j'ai un caractère de merde... Et... Que j'ai pas été capable de me comporter en homme avec toi. Je... Je me suis comporté en véritable connard... Ouais, un putain de connard qui n'a pas eu les couilles de s'assumer tel qu'il est.

Il serra les poings, comme énervé contre lui-même. Sur ce point, je ne pouvais qu'être d'accord avec lui...

Tu sais, avant de te rencontrer, j'avais aucun but dans la vie. Tout ce que je souhaitais, c'était m'faire remarquer, montrer au monde que j'existe. Je me cachais derrière le masque d'un mec froid et solitaire alors que j'voulais pas finir seul... Je jouai aux rebelles et aux inaccessibles, tout ça pour que les gens me voient. Dit-il avec dégoût. Mais toi Taehyung, toi, tu m'as tout de suite percé à jour.

Il marqua une pause, jetant sur moi un regard brillant d'admiration, puis continua.

T'étais pas comme les autres... T'as toujours été un ange avec moi, toujours d'une gentillesse, toujours d'une joie incroyable... Et même si tu me collais aux basques sans arrêt et que moi je te disais de me laisser tranquille, en vérité je... J'adore ça. J'aime savoir que tu veux passer du temps avec moi. Et même si je le montre pas toujours, j'aime aussi passer du temps avec toi. Je me sens bien qu'avec toi, dans tes bras...

Il sourit, comme plongé dans de bons souvenirs.

Et je m'en rends compte aujourd'hui. Quand t'es entré dans ma vie, le masque que je portais s'est fissuré... Et maintenant, j'peux plus me cacher... J'peux plus refouler mes sentiments pour toi. J'avais peur du regard des autres, j'étais un lâche. Mais j'ai décidé qu'il était temps que je change. Parce que je ne veux pas te perdre. Parce que Taehyung, t'es la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Me dit-il avec un regard qui en disait long sur ce qu'il ressentait en me voyant.."

Ma respiration se coupa et je me mis à rougir: Avais-je bien entendu ce que j'avais cru entendre? Je n'eus pas le temps de réfléchir à la question puisque Yoongi m'arrêta dans mes pensées:

"- Taehyung... J'aime ton sourire carré, j'aime tes brillants yeux bruns, j'aime ta façon de parler, j'aime ta façon de penser, j'aime ton caractère, j'aime ta bonne humeur, j'aime quand tu chantes, j'aime quand tu danse,... Je t'aime, tout simplement. Je suis amoureux de toi Taehyung, depuis le début, mais je me voilais la face. Je ne veux plus avoir de regrets, je ne veux plus me cacher. Taehyung, j'ai douté et j'ai été con, toute ma vie je n'ai cessé de faire des mauvais choix, mais aujourd'hui j'ai jamais été aussi sûr de moi: je veux être avec toi et personne d'autre. Me déclara-t-il, plus confiant que jamais."

Il n'y avait pas de mots pour décrire tout ce que je ressentais à ce moment-là. Les larmes étaient montées et je ne pouvais plus les retenir. Tout que tout ce que j'avais refoulé durant ces dernières années ressortait sous forme de gouttelettes qui dévalent mes joues jusqu'à mon menton. J'étais tellement soulagé et heureux de savoir qu'il m'aimait aussi. Moi, Kim Taehyung: Celui qui était amoureux de lui depuis le collège, celui qui n'avait pas lâché l'affaire pour faire partie de son entourage, celui qui essayait tant bien que mal d'atteindre son coeur, de lui donner le sourire, mais qui finissait toujours par se faire repousser, j'avais enfin réussi à capturer son coeur. J'étais euphorique. J'avais l'impression de rêver, mais si tel était le cas alors je ne souhaitais jamais me réveiller. Jamais.

Ne pouvant user de ma voix, je lui sautai dans les bras. Je le gardai contre moi comme si ma vie en dépendait, et c'était le cas. Comme je sanglotais toujours, il mit sa main droite contre ma joue et me fit relever la tête. Nos regards se rencontrèrent et je pouvais alors voir tout l'amour qu'il me portait rien qu'à travers ses yeux noirs de désir.

Il essuya mes larmes, me chuchotant des "je t'aime" à en perdre la tête. Il inclina d'ailleurs la sienne vers la gauche, et, tendrement, il déposa ses lèvres fines contre les miennes, qui attendaient ce moment depuis si longtemps. Ce fut une explosion de douceur. Tous mes sens en étaient chamboulés. Ma vue se brouilla, alors je fermai les yeux. J'avais de plus en plus chaud, et la chaleur qui émanait du feu de cheminée à côté de nous n'y était pas pour grand chose... Ses lèvres ont un délicieux goût sucré, ça me rend fou.

Il demanda l'accès à ma cavité buccale à l'aide de sa langue, chose que j'autorisai en entrouvrant timidement la bouche, étant inexpérimenté, puis je me laissai guider par lui. Je passai une main dans ses cheveux bordeaux et soyeux, tirant parfois doucement dessus pour accentuer le plaisir. Mon autre main était automatiquement venue se poser sur sa hanche, tandis que lui caressait ma joue à l'aide de son pouce. Seuls les quelques soupirs d'aise que nous poussions et le crépitement du feu de cheminée remplissaient le silence de la pièce.

Nous finissâmes par nous séparer, à court d'air, sans pour autant quitter notre étreinte. Je rouvris alors les yeux, que j'avais fermé tout le long pour accentuer les sensations et profiter pleinement du baiser magique et mémorable qu'il venait de m'offrir. Nous nous regardions amoureusement durant plusieurs secondes, voir plusieurs minutes. J'ai perdu toute notion du temps. Je me sentai planer, un sourire béat collé sur le visage...

"- Au fait, je t'ai ramené un petit quelque chose. M'annonça-t-il, ce qui me sorta de ma trans. Intrigué et surtout très curieux, je demandai naturellement:

- Oh! Et... Qu'est-ce que c'est? Il esquissa un sourire à ma question puis répondit:

- J'ai eu du mal à en trouver en cette période de l'année, mais je pouvais quand même pas arriver les mains vides! Commença-t-il en faisant un clin d'oeil.  Et puis, tu m'as dit un jour que c'était ta préférée alors... Tiens, pour toi. Fit-il en sortant sa main gauche qui était restée dans son dos depuis le début pour me tendre quelque chose. Je regardai sa main et fus fou de joie en découvrant ce qu'elle contenait. Je m'emparai de la chose pour pouvoir mieux la contempler. Je n'en avais pas vu depuis que ma mère est partie, mais elles sont toujours aussi belles...

Je reportai ensuite mon attention sur Yoongi. Je ne savais pas pourquoi il m'avait apporté ceci aujourd'hui, mais je le gratifiai de mon plus beau sourire. Il me le rendit, et, tout en collant son front contre le miens, répondit à ma question silencieuse par un : "Joyeux anniversaire, mon amour". Je le regardais alors, les joues rosies par l'entente du surnom qu'il m'avait donné et le cœur gonflé de joie. Il y avait pensé. Et il m'avait offert l'une des plus belles merveilles du monde selon moi:

Une smeraldo.

THE END

(NDA: Désolée si il y a des fautes, j'espère que ça n'altère pas trop la lecture et que l'histoire n'est pas trop mauvaise!)

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