Une Biche blanche dans la For...

بواسطة Iyorii

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Une jeune fille perdue. Une attaque d'Orc. Un anneau maléfique. Un amour naissant. Mais tout va peut être s'... المزيد

~Prologue~
~Chapitre 1~
~Chapitre 2~
~Chapitre 3~
~Chapitre 4~
~Chapitre 5~
~Chapitre 6~
~Chapitre 8~
~Chapitre 9~
~Chapitre 10~
~Chapitre 11~
~Chapitre 12~
~Chapitre 13~
~Chapitre 14~
~Chapitre 15~
~Chapitre 16~
~Chapitre 17~
~Chapitre 18~
~Chapitre 19~
~Chapitre 20~
~Chapitre 21~
~Chapitre 22~
~Chapitre 23~
~Chapitre 24~
~Chapitre 25~
~Chapitre 26~
~Chapitre 27~
~Chapitre 28~
~Chapitre 29~
~Chapitre 30~
~Chapitre 31~
Mot de l'auteur

~Chapitre 7~

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بواسطة Iyorii

La communauté de l'anneau se dirigeait à présent vers les Mines de la Moria. Un silence de mort s'était installé. On entendait seulement les sabots des deux chevaux claquer sur le sol. Gandalf était inquiet. Il avait le sentiment que quelque chose clochait dans les mines. Mais il ne pouvait plus reculer. C'était les mines ou rien. Il s'inquiétait aussi des problèmes de la communauté et du mutisme dans lequel elle était. La cause de ce silence était l'état dans lequel se trouvait leur amie Anya. Il s'inquiétait pour elle, mais il savait qu'elle finirait par se réveiller. Celui qui l'inquiétait le plus était Legolas. Il avait la tête baissé et traînait le pas. Lui qui paraissait si sûr de lui semblait à présent n'être plus qu'une coquille vide. Sans que personne ne sache pourquoi, Gimli marchait à ses côtés, protecteur. Rhavan lui aussi essayait de réconforter l'elfe. De temps en temps, il le poussait gentiment avec sa tête, comme pour lui redonner un peu de force. Le magicien voulait parler avec Legolas. Gandalf demanda alors au nain de le laisser seul avec l'elfe :

- Legolas, je sais que cela doit être dur pour vous, mais elle va se réveiller. Elle a juste été privée d'air un peu trop longtemps. Je peux vous comprendre, mais...

- Non Gandalf, le coupa Legolas, vous ne pouvez pas comprendre. Je lui ai fait du mal. Ça me revient maintenant. Les images resurgissent dans ma tête. Je me revois l'étrangler, et je ne peux pas m'arrêter. Je ne me contrôle plus. Je voulais la protéger, comment ai-je pu me faire contrôler si facilement. À cause de moi, elle est dans cet état. Je ... C'est...

Legolas ne put pas finir sa phrase. Il baissa la tête et se tut. Si les elfes pouvaient pleurer aussi facilement que les hommes, pensa Gandalf, le prince serait déjà en larmes. Les elfes ne pleuraient que lorsque qu'un grand malheur arrivait à un être cher à leurs yeux. Le magicien, posa sa main sur l'épaule de l'elfe et lui souhaita bon courage avant de repartit à l'avant.

- Gandalf, nous arrivons devant les mines. Pouvons-nous nous arrêter ? Nous pourrions reprendre des forces et Anya pourrait peut-être se réveiller, demanda Aragorn.

Le magicien regarda les hobbits, à bout de forces, et Anya , assise sur son cheval, Merry assit derrière elle. La jeune femme avait repris des couleurs. Elle se réveillerait peut-être dans quelques heures. Il fit s'arrêter la communauté près de l'entrée des mines. Ils pourraient allumer un feu, ils étaient suffisamment cachés par les montagnes pour ne pas attirer d'orcs et un petit ruisseau leur permettrait de se recharger en eau. Les chevaux furent dessellés et Bill alla s'ébrouer vigoureusement dans le petit point d'eau. Rhavan, lui, préféra se coucher près d'Anya, qui avait été soigneusement allongée sur le sol par Aragorn. Legolas avait d'abord voulu s'occuper d'elle, mais il n'avait pas réussi à l'approcher. Lorsqu'il avait voulu la prendre dans ses bras pour la descendre de Rhavan, il avait revu la scène, ce qui lui avait fait, et il n'avait pas pu la toucher. Il avait peur de lui refaire mal. Il en était traumatisé. Ne pouvant rien faire pour elle, il s'était contenté de s'asseoir et de commencer à dépecer le lapin, qui devait servir de dîner pour le soir. C'est ce moment que choisit Boromir pour aller parler à Legolas. Il s'assit à ses côtés et regarda les mouvements méticuleux de l'elfe :

- Legolas, je voulais vous dire que je comptais m'excuser auprès d'Anya dès qu'elle se réveillera. Mes mots ont dépassé ma pensé. J'espère que vous m'excuserez vous aussi.

Legolas ne lui répondit pas, nettoyant toujours son arc.

- Elle vous pardonnera. J'en suis sûr, finit par dire Boromir.

- Elle oui, mais pas moi. Jamais je ne pourrais me le pardonner.

Boromir ne sut que répondre. Il se contenta de regarder le corps de la jeune fille allongé près du feu. C'est alors que cette dernière bougea faiblement la main :

- Elle bouge ! S'écria Boromir. Aragorn se jeta sur la jeune fille et Legolas s'agenouilla auprès d'elle, mais à une distance raisonnable.

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Elle voyait le voile noir qui la recouvrait s'effacer peu à peu. Elle commençait à entendre des voix. Que c'était t'il passé ? Les souvenirs du Col de Caradhras lui revenaient petit à petit. Elle se rappela de l'avalanche, du rocher, de l'air comique de Legolas à moitié ensevelit sous la neige. Legolas, Legolas... Elle se rappelait vaguement de l'avoir vu sur elle. Elle se rappelait de Gandalf qui hurlait le mot possession, et d'Aragorn qui disait à Legolas d'arrêter. Arrêter quoi ? Puis tout lui revint. Legolas l'avait étranglé. Il avait été possédé par Saroumane. Qu'était-il arrivé à l'elfe ensuite ? Et si Saroumane l'avait... C'est à ce moment qu'elle décida d'ouvrir brusquement les yeux. Le premier visage qu'elle vit fut celui d'Aragorn. Elle essaya de se révéler, mais l'homme la maintint au sol :

- Où comptez-vous aller comme cela ! Reposez-vo...

- Legolas ! Où est Legolas ! Comment va-t-il ? Est-il blessé ?

C'est alors qu'elle le vit, dissimulé derrière Aragorn. Il la regardait avec peine.

- Par les Valars ! Legolas ! Vous allez bien. Me voilà soulagée !

L'elfe se leva doucement et lui lança un sourire triste.

- Vous vous inquiétez pour moi, mais regardez plutôt l'état dans lequel vous êtes par ma faute.

Il tourna alors le dos à ses compagnons et parti plus loin. Il ne pouvait pas la regarder. Les images lui revenaient. C'était insupportable pour lui.

- Anya, il a été très affecté par l'incident. Il s'en veut terriblement, lui dit Gandalf.

Elle se releva alors péniblement et épousseta ses vêtements. Son cheval se redressa lui aussi et elle se tint à l'encolure de celui-ci pour éviter de chuter. Elle se dirigea lentement vers l'elfe :

- Legolas, je vais bien. Vous n'avez rien à vous reprocher. Vous étiez sous le contrôle de Saroumane. N'importe lequel d'entre nous aurez pu le faire.

- Anya, s'il vous plaît, restez loin de moi, il marqua une pause, puis continua presque pour lui même, au moins pendant quelques temps.

- Bien, mon seigneur, lui répondit elle tristement.

Elle s'éloigna près du point d'eau avec Rhavan. Elle s'assit sur la berge et le regarda patauger dans l'eau. Il semblait heureux. C'est alors qu'elle se rendit compte d'où elle était. Elle était devant la Moria, et ce n'était pas un endroit pour les chevaux. Le moment était venu de libérer son fidèle compagnon. La voix de Gandalf retentit :

- Mademoiselle Anya va mieux. Nous pouvons entrer.

La communauté rentra donc dans une petite cavité. En son milieu, se trouvait un lac sombre. Gimli s'approcha d'un pan de mur avec fierté :

- Les Murs de la Moria. Les portes des Nains sont invisibles lorsqu'elles sont closes.

- Oui Gimli. Et leurs propres maîtres ne peuvent les trouver, ni les ouvrir quand leur secret est oublié, continua Gandalf.

Il inspecta la roche minutieusement, passant ses mains dans des petites fissures. C'est alors que dans cette même roche se dessina une porte d'un bleu magnifique. Elle scintillait et on pouvait apercevoir des symboles elfiques sur cette dernière.

Que venait faire de l'elfique sur une porte destinée à des nains, se demanda Anya.

- Alors voyons... De l'Ithildin. Cela ne reflète que la lumière des étoiles et la lumière de la lune. Il est écrit : « Les Portes de Durin, Seigneur de la Moria. Parlez ami et entrez. »

- Et vous comprenez ce que cela veut dire ? Demanda Pippin

- C'est très simple. Si vous êtes un ami, vous donnez le mot de passe et les Portes s'ouvriront.

Gandalf commença à réciter des phrases en elfique, certaines qu'Anya comprenait, et d'autre dans un dialecte trop ancien qu'elle avait du mal à traduire. Tous retenaient leur souffle, attendant un craquement ou un quelconque indice permettant de savoir que la porte allait s'ouvrir.

- Rien ne se passe ! S'écria soudainement Pippin.

- Autrefois, je connaissais les incantations dans toutes les langues des Elfes, des Hommes et des Orcs. Mais cette fois, je dois chercher un peu plus.

- Alors, qu'allez-vous faire ? Demanda innocemment Pippin.

- Cogner sur les portes avec votre tête, Peregrin Touque ! Et si cela ne les fracasse pas et qu'on me libère un peu de toutes vos questions idiotes, j'essayerais de trouver la formule d'ouverture !

Le jeune hobbit se tut, vexé par les propos du magicien. Anya posa alors ses mains sur ses épaules et lui chuchota :

- Gandalf a juste besoin de temps, il ne vous en veut pas, Pippin. Puis elle continua, légèrement plus fort, assez pour que des oreilles d'elfe puissent l'entendre. Tout le monde à besoin de temps. Et lorsque le temps a fini son ouvrage, tout est pardonné.

Elle avait dit ses mots en regardant Legolas dans les yeux. La lueur dans les yeux de l'elfe avait changé. Ils semblaient s'illuminer. Il avait comme retrouvé sa détermination grâce aux mots et au regard d'Anya. Il allait devoir être fort, mais il surmonterait sa peur. La voix douce et ferme d'Aragorn se fit entendre :

- Les Mines ne sont pas faites pour les poneys. Même pour ceux qui sont aussi courageux que Bill.

Sam était au bord des larmes :

- Au revoir Bill.

- Allez va. Allez. Ne vous inquiétez pas Sam, il saura retrouver son chemin.

Aragorn regarda alors Anya :

- Anya...

- Je sais Aragorn.

Elle s'éloigna, attrapant la bride de Rhavan sur son chemin. Elle l'entraîna à l'extérieur de la cavité. Elle s'arrêta là où commençait la plaine. Elle retira fébrilement la bride de Rhavan.

- Rhavan, tu es la meilleure chose qui me soit arrivé, tu es la plus belle histoire que je ne pourrais jamais raconter. Tu as été le meilleur des compagnons et jamais je n'aimerais un cheval comme je t'ai aimé. Jamais je ne pourrais t'oublier. Mais ton esprit doit rejoindre la plaine. Tu es puissant, tu es libre. Je ne veux pas que tu restes en cage. Tu m'as donné ton cœur et ta confiance. Maintenant, je te rends tout. Part Rhavan. Va rejoindre les chevaux sauvages !

Elle lui enleva délicatement sa bride, mais le cheval ne bougea pas.

- Rhavan, pars ! S'il te plaît !

Alors elle le poussa et lui claqua gentiment l'encolure.

- Va. Ta vie est là-bas, dit elle en montrant la plaine dans un mouvement de bras.

Elle lui accrocha une petite plume dans la crinière et lui asséna un petit coup sur l'arrière-train.

- Cours ! Retrouve ta liberté !

Alors, le cheval partit dans un puissant galop, ses sabots martelèrent le sol. Le vent dansait dans ses crins. Elle le regarda partir en pleurant, avant de retourner dans la caverne.

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