J'ouvre cette espèce de recueil dans le seul but de vous faire partager mes écrits, du moins certains. Je tiens à préciser que rien n'a été façonné ou préparé dans un but quelconque, tout vient du plus profond de mon cœur aussi gros et résistant soit-il. Il n'y a pas de véritable raison dans ce partage de mes écrits, mais jugez-en par vous même. De mon quotidien, on en trouve dans chacun de ces "poèmes", le monde je le vois d'une manière proche du pessimisme comme de l'épicurisme, je suis un jongleur. Mais comme tout autre jongleur je m'adapte, et je vis avec une certaine pensée que je m'efforce d'ignorer. C'est l'idée que ma simple petite vie, ne sera jamais fixée, et n'aura jamais un "sens" à proprement parlé. Je suis voué à faire ce que la combinaison de mon esprit et mon cœur (et peut-être ma raison) souhaite. Malgré tout, je reste tout de même étranger à moi même dans un monde d'étrangers.
Je vous laisse avec un extrait du livre d'Albert Camus, Le mythe de Sisyphe. Tout simplement car à mon humble avis je pense que ce passage résume rapidement, ce que la vie est vouée à être.
(Les murs absurdes) : " Le monde nous échappe puisqu'il redevient lui-même. Ces décors masqués par l'habitude redeviennent ce qu'ils sont. Ils s'éloignent de nous. De même qu'il est des jours où, sous le visage familier d'une femme, on retrouve comme une étrangère celle qu'on avait aimée il y a des mois ou des années, peut-être allons-nous désirer même ce qui nous rend soudain si seuls. Mais le temps n'est pas encore venu. Une seule chose : cette épaisseur et cette étrangeté du monde, c'est l'absurde. " Albert Camus.