Malgré toi Sarah

Galing kay Shayajs

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Jeune femme, Sarah Askook, middle-class, diplômée de sciences humaines en 1873, avait entreprit de connaître... Higit pa

Cérémonie macabre

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Galing kay Shayajs

Une vie est courte, très courte. Il y a toujours des moments où vous la sentez vide, nulle et sans suite. Ces moments passent généralement vite mais parfois plus lentement que vous le pensiez et vous empêchent de vivre votre vie pleinement. C'est un peu mon cas mais ... depuis que je suis diplômée, enfin depuis deux ans déjà, je n'ai pas réussi à trouver ma véritable voie. Je pense que mon avenir ne changera pas plus que maintenant, qu'il ne m'apportera sans doute jamais plus d'excitations, en tout cas plus la même qu'au début de mes études. Je suis en ce actuellement en Angleterre, cette terre sainte où je suis née et où j'ai vécu les plus belles années de ma vie. Je m'appelle Sarah Askook, 23 ans et diplômée de sciences humaines en 1873. J'ai décidé de consacrer ma vie à comprendre les Hommes, surtout pendant cette période qu'est la nôtre. L'industrie, les ressources humaines, leur façon d'entreprendre l'avenir, tout ça me fascinaient. J'habite à présent à Londres, dans un quartier de middle-class. J'ai une sorte d'appartement avec une belle vue sur les affaires de mon voisin en face de chez moi, qui parfois, me laisse penser que son désordre est plus beau que ses interlocutions. Vous voyez où j'en suis maintenant ?

Nous sommes en hiver, en décembre plus exactement et les flocons de neiges peinent à tomber sur ce sol glaciale comme s'il l'empêchait de terminer sa course, la voie que ces flocons avaient décidés d'emprunter. Les habitants de cette ville de Londres tentent de se faire remarquer de par leurs beaux habits en laine tressée. La classe ouvrière aussi tente de se faire entendre, montrant la joie de la famille et du repas de Noël qui arrive à grand pas, les jours de repos mérités pour la plus grande partie d'entre eux. Nous sommes un 23 décembre et Noël approche tout autant que mon anniversaire. J'ai évidemment chaque année l'excuse du "ce cadeau est pour ton anniversaire et pour ton Noël, profites-en !". Que de charabias, bien sûr qu'ils n'ont pas envie de dépenser leurs argent pour une femme qui vient de partir, qui est sensée avoir coupés les liens pour faire sa vie mais cette excuse dure depuis ma naissance hélas ... Ces pensés me traversent pendant que j'essayais quelques nouveaux habits envoyés par mon frère Jason. Jason a bon goût, il s'occupe d'une entreprise de haute couture qui a fait ses débuts en Janvier dernier et pourtant, il a tellement progressé dans le domaine. Il invente pour de gros entrepreneurs. Je suis fière de lui, bien évidemment mais aussi un peu jalouse. Mon miroir se trouve dans ma petite chambre de quelques mètres carrés. Mon teint roux flamboyant au reflet miel et mes yeux verts tendant vert le pomme ne me laissent guère vraiment le choix des habits. Éviter d'être vue comme une personne de mauvais goût m'aiderais bien pour la rencontre de cet après-midi, une conférence bien liée à mon diplôme. Il ne sert que comme tremplin pour mes recherches futures. J'ai surtout choisi ce corps de métier pour voyager et rencontrer plusieurs facettes de ce monde. J'ai donc opté pour ce pantalon noir et cette chemise blanche. Évidemment, ce manteau noir irait à merveille avec le reste.

En sortant, j'ai constaté que le vent s'était atténué laissant juste les flocons descendre calmement. Ces flacons avaient laissés une fine couche de neige au sol, laissant un bruit reposant pendant ma marche. Les enfants s'enjouaient de cette après-midi enneigée, profitant de cette neige pour s'en jeter dessus. Ça me rend nostalgique. Ça me fait tellement penser à moi il y a dix ans, quand je voyais une telle couche, je ne pouvait m'empêcher d'en envoyer sur mes amies, celles de l'école pour filles catholique de Lady Margaret School. La belle vie, nous n'étions souciantes de rien et croquons notre vie à pleine dent, je me demande où sont mes anciennes collègues aujourd'hui. Le froid a eu raison de moi, me rappelant que je devrais me dépêcher au lieu de ressasser un souvenir lointain.

Ma marche paraissait trop longue malgré la distance qui séparait mon appartement au lieu de conférence. Je suis enfin arrivé devant ce petit manoir de notre hôte pour cette journée, un certain Charles Walker nous accueillait chez lui, c'était plus simple pour nous et nous pourrions travailler plus facilement. J'étais vraiment curieuse de savoir s'il allait réussir à nous charmer et surtout à m'inspirer pour mes travaux futures.

Nos assises étaient des canapés en velours capitonné, bleu roy foncé, alignés devant la sorte de scène dans une grande pièce à vivre avec collations dans un coin et emplacement pour conciliabule. Ce manoir avait l'air vraiment simple et petit d'extérieur mais on peuvait remarquer que l'intérieur est travaillé et surtout bien plus grand. Marbre et sculptures plafonniers ornent chaque pièce avec évidemment statuettes encastrés le long de chaque mur. Ce manoir est fabuleux, je restais sans un mot devant cette émerveillance beauté. J'ai malencontreusement bousculé un invité qui m'aida à me relever. C'était un homme qui devait avoir dans la vingtaine, cheveux auburn et aux yeux bleu vert.

- Rien de cassé ?

- Non merci, je m'excuse de vous avoir importuné.

- Aucun souci. Vous êtes ?

- Oh, excusez mon impolitesse. Je suis Sarah Askook. Et vous ?

- Ryan Woodledge de la maison Woodledge

J'avais honte de savoir que j'avais bousculé un riche noble de la famille des Woodledge, commerciale industrielle depuis les débuts de notre époque. Je suis resté un petit moment à regarder le sol brillant de honte.

- Ne vous inquiétez pas pour ça voyons, je suis ici pour les même raisons que vous, découvrir comment l'Homme moyen pense pour mieux le comprendre, même si dans mon cas, cela n'est que pour le commerce. Ha ha ha !

- Ah ... Ah bon ? Je suis ici pour mes recherches dans le domaines des sciences humaines dans la façon de penser des Hommes en général.

- Oh ! Intéressant ! Qu'avez vous entrepris depuis ?

- Je ... commence juste.

Nous avons discutés un petit moment avant de prendre place sur ces fameux fauteuils confortables. Woodledge a choisi de se mettre à côté de moi pour cette conférence, j'espère juste qu'il va plus se concentrer sur cette conférence que sur moi !

- Mesdames et Messieurs, bienvenue dans mon humble manoir pour aujourd'hui nous intéresser à la culture de l'Homme. Une chose complexe mais qui demande attention à tout un chacun pour en tirer le meilleur parti, la source de toute chose. Il va vous falloir connaître ses histoires et ses prémices, ses croyances et ses titres nobiliaires pour comprendre comment il fonctionne. Chaque société a deux choses au moins en commun : la hiérarchie et l'ennemie de celle-ci.

Je vois à peu près où est-ce qu'il veut en venir. Ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. Pour l'instant, il arrive à captiver l'attention de chacun d'entre nous ...

- Chaque société est régit par une hiérarchie ainsi que son bataillon pour sa protection. Son ennemie ne sera pas forcément un être connu. La religion arrive sur ce pied pour une seule chose, contrôler la population via cette artifice. Je ne dit pas forcement que la religion est vrai ou non mais qu'elle n'est jamais utilisée pour son fondement. L'ennemie en commun sera l'ennemie de la religion, des êtres venu d'ailleurs ou des pensés humaines "néfastes" les rendant comme victimes canoniques de celles-ci. Vous êtes ses victimes aujourd'hui.

Je ne comprend pas, il précise que pour ceux qui ont été dirigés par la religion, mais dans notre cas, c'est juste notre identité ! J'attends la suite.

- Vous allez penser que je divague en vous l'expliquant de la sorte mais réfléchissez, toute votre vie, votre famille, votre école et votre entourage vous ont formé à devenir des hommes et femmes droits selon la loi et l'Église. Pensez-vous qu'il n'y a qu'une seule façon de diriger une population par la religion ? Vous vous fourvoyez complètement.

Il a ensuite déblatéré sur la pensée via l'enfance de l'individu, les règles du respects non universel et les faits de la lois.

Enrichissant. Cela fait un moment que je n'ai pas reçu un enseignement enrichissant. Je me suis ensuite empressée d'aller le voir directement pendant l'encas durant l'heure du thé.

- Monsieur, merci pour votre enseignement

- Il n'y pas de quoi

- J'ai une question, pensez-vous que l'économie ait un lien fort avec celle-ci ?

- Evidemment que oui ! Mais cela concerne chaque nation ma chère. L'argent, la monnaie est utilisé comme échange mais réfléchissez, l'argent utilisé fera un tour et reviendra dans votre poche si vous êtes fort. Quelle est sa réel valeur ? Si je vous disais que cette pièce de 50 pences n'était tout simplement qu'un objet quelconque qui servirait juste à faire beau, dans votre esprit, elle aurait quasiment plus aucune valeur. Cette valeur est importante, sinon personne ne se donnerait la peine de partager un bien à autrui pour aucune raison. Elle a pris une part importante dans la religion chrétienne et a malheureusement utilisée l'argent pour des actes impardonnables. Sans économie, notre monde n'aurait pas pu avancer tel qu'il est aujourd'hui. Cette réponse vous va ?

Je ne pensais pas qu'il avait encore de la ressource après deux heures et demi de conférence.

- Tout à fait monsieur.

Une philosophie importante mais immanquablement pas accrochée pour chacun. Personnellement, je pense qu'il a raison mais qu'il aurait pu plus la défendre.

Je n'avais pas faim. J'ai donc penché pour un thé à la camomille présenté au comptoir à côté de la salle de conférence. Je me suis baladé dans le manoir, bien entendu que dans les grandes salles à vivres et quelques chambres pour invités. En passant, j'avais remarqué un sculpture de deux dragons debout l'un en face de l'autre, l'un regardant droit devant lui et l'autre regardant en bas comme gêné. C'était mignon et je me suis laissé allé au dessin. Je me suis assise sur un autre fauteuil velours capitonné cependant, rouge cette fois-ci. J'ai trouvé l'inspiration sur une chose assez anodine utilisée en décoration de couloir. Il était écrisー

- Vous vous intéressez donc aux dragons mythologique, ce sont Apophis et Nâga, deux serpents qui ne sont pas sensé volés mais représentés ici comme tel.

Woodledge était apparu à mes côtés,
Je laissais échapper un petit cri, il m'avais surprise.

- Vous m'avez suivi monsieur Woodledge ?

- Non non, je me baladait juste un petit peu dans ce beau petit manoir. Vous n'avez pas remarquez qu'il a l'air bien plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur ?

Il me suivait, c'est sûr maintenant. Il est agréable à regarder mais ... surprenant.

- Si ... si si. Nous devrions sans doute revenir sur nos pas au cas où l'hôte du manoir aurait quelque chose d'important à nous dire.

- Vous avez raison Sarah, allons-y ?

Cette situation est d'autant plus gênante pour moi que tout à l'heure. D'ailleurs, je n'ai pas pu lire les annotations sur la sculpture murale.

En étant arrivé dans la salle, nous avons remarqué que beaucoup de personne étaient parties. Il est vrai qu'il était assez tard pour se permettre de se promener dans les ruelles de Londres sauf que pour ma part, je n'avait pas prévu de rester ce soir ni pour dîner ni pour dormir. Il ne restait que les amis proches de monsieur Charles Walker compté au nombre de quatre puis Woodledge et moi. Plus aucune femme non plus, je me sentais un peu isolée.

L'aura de la pièce se faisait sentir, malgré le fait qu'il n'y avait rien d'alarmant, je me sentait pas du tout en sécurité. Peut-être le silence humain extérieur et l'apparition du vent de soirée passant par les pierres faisant un bruit inquiétant, peut-être aussi le silence qui se faisait sentir peut à peu dans la salle de réunion, le sombre qui engloutissait la pièce de par le manque de luminosité.

- Sarah, vous aussi vous avez remarquez ?

- De ... de quoi parlez-vous donc ??

- Du ... Du ... Du regard inquiétant des quatre personnes en face de nous ?

Mon cœur s'était arrêté un moment. L'obscurité gagnait peu à peu le manoir sans que nous le remarquâmes ... Les quatre personnes en face de nous avaient arrêtée leur conversation pour se concentrer sur nous puis Walker entama la conversation avec un ton pas reposant du tout.

- Mademoiselle Askook et monsieur Woodledge, vous souvenez vous de mes paroles sur la religion ?

- Oui ... Oui oui

- Je n'ai jamais dit qu'il n'existait pas de créatures comptées comme ennemies au sein d'une religion qui ne soient forcément mythologique. Les journaux parlent parfois de créatures parcourant Londres et tuant quelques hommes et femmes dans les rues les plus empruntées de cette belle ville. Cela pourrait paraître un peu simple mais vous pourrez bientôt en avoir connaîssance

- Je ... ne vois pas où vous voulez en venir ...

A mes mots les quatre ce moquèrent diaboliquement avant de disparaître devant jusqu'à qu'un me murmure dans l'oreille

- Les anges de la mort festoient tous les soirs ~

Je me suis retournée, personne, personne, PERSONNE !

J'ai paniqué. Je me suis enfuie en direction de l'extérieur avec Woodledge qui n'avait pas vraiment le choix non plus. J'ai retiré mes talons et j'ai couru le plus vite et le plus loin possible. Je courais, je courais sans m'arrêter en pleurant. J'étais terrifiée à l'idée de mourir. J'ai fait tomber des sculptures pour les ralentir, je savais même pas si cela allait fonctionner mais tant pis, ma réflexion était bridée. Nous avons réussi à nous échapper du manoir. Les grilles étaient en train de se fermer toutes seules à cause du vent nous ralentissant nous aussi !

Woodledge a trébuché sur une pierre, comme sur sa vie. Il a trébuché puis a disparu, je ne devait pas me retourner et j'ai fuit ! Mon être tout entier n'avait que ça en tête. Quand j'étais assez loin pour reprendre mes esprits, j'étais devant chez moi, en train de paniquer à savoir quelle clé je devait prendre pour rentrer chez moi. J'ai immédiatement fermé à autant de tour que possible jusqu'à même me blesser au poignet. Quand j'ai réussi à m'installer dans ma cuisine avec un couteau en main, un lourd cognement sur la porte d'entrer fut retentit réveillant sans aucun doute tous les habitants du coin puis plus rien. Plus aucun bruit, plus aucun rire, plus aucun crie. J'étais seule, chez moi avec un couteau en main, un poignet sans doute en miette, des pieds gelés et un narine bouché avec des yeux en larmes. J'ai allumé une lampe puis j'ai attendu, toute la nuit terrifié avant sans doute de m'endormir au petit matin quand le premier oiseau chanta son réveil.

Ipagpatuloy ang Pagbabasa

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