Je finis de fermer ma combinaison et sors de la chambre et trouve Dylan allongé au sol et les yeux rivés au plafond. Il est bizarre depuis qu'il a vue Matteo. Et j'ai essayé de l'appeler mais il n'a même pas dénier répondre.
Par contre papa, lui m'a appelé et on a fait au moins 45 minutes à parler. Il m'a raconté que maman monte souvent dans ma chambre et pleure en se demandant pourquoi je suis pas resté comme Théa à la maison. En parlant d'elle, papa m'a dit qu'elle est devenu grave bizarre mais bon, on s'en fou. Il m'a promis qu'il fera en sorte que mes affaires électroniques viennent beaucoup plus tôt, et il m'a qu'il m'as transféré de l'argent dans mon compte pour que je puisse me payer des trucs. Mais je l'ai promis que je trouverai un travail.
- Dylan?, l'interpellais je gêné.
Il tourne ces yeux gris ténébreux vers moi, mais il a l'air toujours bizarre.
- je...je me disais que...qu'on pourrait sortir. Pour payer des trucs à manger et je pourrais chercher un travail aussi. T'es...t'es d'accord ?
Il me regarde longuement avant de se lever.
Sans plus m'adresser un regard, il sort en premier de l'appartement. Il est parfois si difficile à comprendre. Je le suis en refermant la porte.
Les portes de l'ascenseur se ferment et un gros doute se forme en moi. Notre première sortie..en tant que....Couple? Amis avec plus et affinité ? Je lève les yeux vers Dylan et son regard est porté sur les portes en fer qui nous maintiennent hermétiquement enfermé.
Je baisse les yeux en voyant mon fond d'écran et mon coeur se serre. C'est une photo de Matteo et moi. La seule où j'étais sorti quand même potable. J'éteins aussitôt mon téléphone et souffle. Cette journée risque d'être longue émotionnellement.
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- et celle là ?
Je regarde Dylan portant la veste en cuire proposer par la vendeuse du magasin et toujours aucune réaction de sa part. Parfois c'est comme être avec un poteau électrique.
- euhm...je vois, vous aimez les vêtements plus simples et sombres... Je penses qu'on a ça. Je reviens tout de suite, dit la vendeuse en s'éloignant.
Je la trouve plutôt heureuse de s'occuper de Dylan. Elle n'a pas voulu que ces employées s'occupent de lui en prétextant qu'elles ne sont pas assez compétente.
- pourquoi tu fais ça ?, me demande Dylan en me sortant de mes pensées.
- f...faire quoi?
- tu cherches à te racheter c'est ça ? Ou plutôt m'acheter pour que j'oublie l'incident de ce matin?
Le rouge me monte aux joues. Parfois le faite qu'il soit terriblement silencieux est beaucoup mieux.
- je.. Je fais ça, juste pour te faire plaisir . Tu...n'as presque pas de vêtements. Et..et en ce qui concerne ce matin, je .... Je...ne pensais pas que ça te blesserais.
Je ne sais même pas ce qu'il l'a blessé mais je préfère me faire toute petite. Alors c'était sur ça, que notre relation était basé? J'avais peur de lui? Je déteste ça. Ce sentiment d'infériorité.
Je me pinces les lèvres et baissent les yeux. À cette allure, je me demande vraiment si nous sommes ou nous serons réellement un couple?
- d'habitude c'est moi qui te faisais des cadeaux, lâche t il.
Je relève les yeux vers lui, choqué. Il pose sa main lentement sur ma joue et me la caresse doucement.
- j'aimais tellement voir, cette lumière dans tes yeux quand je t'offrais quelques choses.
C'est un peu, si je ne tombais pas à la renverse. Il m'offrait des cadeaux. Mais bien sûre, les babioles dans la boîte. Cette fois ci, je rougis de plus belle. La vendeuse revient et Dylan redevient la statut froide qu'il est.
- et.., commence la vendeuse avant de se faire couper.
- vous n'avez pas besoin d'un employé en plus, demande Dylan.
Quoi?!? Il veut vraiment travailler ? Lui? Et surtout ici?
- oh...euh...Ouiiii. Pour recevoir et transporter les cartons. Ce serais avec plaisir que je vous embaucherai, répondit elle pleine d'enthousiasme.
Je suis sûre qu'elle vient d'inventer ce poste.
Je suis partager entre jalousie et frustration. Et qui Dylan ne demande même pas mon avis.
- ça te vas ?, me demande t il finalement.
Un sourire hypocrite sonne sur mon visage et je hoche doucement la tête. Pourquoi je dis oui, moi aussi!
- je suis ravie. Vous n'aurez qu'à me laisser votre contact. Dès qu'il y aura des cartons à transporter, je vous le ferais parvenir, dit elle joyeuse.
Trop joyeuse à mon goût.
- pour l'instant, je n'ai pas de portable. Mais ma petite amie peut le prendre.
Je me retiens de hurler de joie. Sa petite amie?!? Je sais pas si c'est ce groupe nominal qui me fait cette effet ou le visage dégoûté de la gérante.
Je lui tends mon cellulaire en essayant de contenir ma joie et elle entre son numéro ainsi que son nom. Prisca.
Dylan et moi sortons enfin du magasin avec quelques achats choisis par ces soins et nous nous dirigeons vers un fast food. Je pourrais aussi peut être y trouver du travail.
Mais quand on entre aucune demande affiché et je ne pense pas avoir le bol de Dylan et me faire embaucher par le patron.
Nous nous installons et je commande un menu simple tandis que Dylan commande un menu pour dix personnes. Une fois nos plats à table, limite si, il s'y jette pas. Parfois j'oublie qu'il a été enfermé. Qu'il redécouvre toutes ces saveurs.
- on faisait souvent ça ?, demandais je.
Il relève les yeux vers moi avale la bouché qu'il a dans la bouche avant de répondre.
- tu n'aimais pas trop ça.
Et c'est vrai. Je n'ai jamais tellement aimé manger dans les fast food. La cuisine de maman est la meilleure. Il me connaît vraiment bien.
- tu préférais un bon plat cuisiné dégusté au bord de la mer en ma compagnie, ajoute t il.
- tu cuisinais les plats?
- oui.
- là, j'ai vraiment hâte d'y goûter à nouveau.
Il a fait une moue bizarre avant de se reconcentrer vers son plat.
- j'ai...j'ai dit quelques choses qui ne fallait pas?
Il prend son temps pour mâcher le regard perdu dans le vide. Il semble faire les pours et les contres de me révélé la chose dans sa tête. Et finalement...
- ça me rappelle juste ma mère...
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