Un Amour Inattendu

By AlyEmKara

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Alors que les compétitions approchent, Aidan, un cavalier de 25 ans spécialisé dans le CSO, fait la rencontre... More

Une rencontre étrange
Secret
Les yeux, reflet de l'âme
Une collocation difficile
Émouvantes retrouvailles
Révélation
Péripéties
Silence radio
Perturbation
Oups !
Le premier pas
Tempête
Attente
L'hôpital
Petit récapitulatif
Un instant précieux
Nouveau départ
Une relation se forme
La première fois
Une nouvelle étape
Une belle journée
De nouveaux horizons
L'énoncé d'un passé
La naissance d'une famille
Un challenge à sa taille
Un retour en force
Plus qu'un choix
Abimé
Le coming out
Un vœu
Montre-moi la voie
La majorité !
Qualifiés
Réflexion
Départ
Chute
Examens...
Confidences
The Burning Place
Les derniers jours
Fatidique Journée
Post-opératoire
Lumière
*****ANNONCE HORS SERIE*****
Un réveil choquant
Enfin chez soi
Récompense
L'Orphelinat
La demande
Le commencement
Epilogue

Mise au point

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By AlyEmKara


Pdv Samuel

Une semaine après ma sortie de l'hôpital, nous allons rendre visite chez mes parents comme l'avait proposé Aidan. Malgré ma réticence, l'idiot qui m'accompagne a insisté pour que Jerry se joigne à nous et nous nous garons actuellement devant la maison familiale. Aidy est au volant et son père à ses côtés, je suis à l'arrière et en stress total. C'est une mauvaise idée !

- J'ai un mauvais pressentiment, marmonné-je en sortant du véhicule.

Aidan me rejoint rapidement et m'observe d'un regard rassurant, et même si je me détends légèrement, j'ai la sensation d'avoir la gorge dans un étau. Je veux bien participer aux championnats mondiaux de CSO, je stresserais moins que là, maintenant !

- Aller mon garçon, ça va aller ! Dit joyeusement Jerry en m'assenant une tape virile dans le dos.

- Vous ne connaissez pas mon père, et la semaine dernière...

- Oui, je sais, m'interrompt-il. C'est justement pour ça que je suis là. Je veux mettre les choses au clair avec tes parents.

- Je serai pas responsable s'il sort le fusil... Marmonné-je.

A ce moment-là, Aidy passe son bras autour de mes épaules et chuchote contre mon oreille :

- T'inquiètes gamin, le vieux est résistant !

- Si tu m'appelles encore une seule fois « gamin », je te jure que je te bouffe !

Aidan part dans un grand fou rire et me lance en s'éloignant :

- J'aimerais bien voir ça, gamin !


Pdv Aidan

J'essaye tant bien que mal de détendre Samy, quitte à le provoquer pour que sa mauvaise humeur me retombe dessus. Et puis ça ne m'amuse pas du touuttt... Je lui lance un dernier sourire provocateur avant de m'éloigner en direction de l'entrée de la demeure des Reed. Jerry est avec moi, je toque avec force à la porte. Samuel nous rejoint rapidement en fixant ses pieds et en marmonnant dans sa barbe.

Au bout de quelques minutes, Judith se décide enfin à venir nous ouvrir, et nous accueille avec un sourire forcé. Elle aussi est en stress ? J'affiche un air jovial que je suis loin de ressentir.

- Bonjour Mme Reed, je vous présente mon père, Jerry Baker. Pouvons-nous entrer ?

- Bonjour Aidan, Mr Reed... Sam ! Tes sœurs sont dans le jardin de derrière !

Je sens ce dernier se tendre dans mon dos. Sa mère vient de le congédier en bonne et due forme, pour que nous parlions sans sa présence. Je lui adresse un regard entendu et il passe devant sa mère en silence pour prendre la sortie de derrière et rejoindre ses sœurs. Maintenant seuls, Judith nous guide d'un signe de main dans le salon, où Patrick est assis dans son fauteuil.

- Bonjour Mr Reed, commencé-je. Je vous présente mon père, dis-je en le désignant de la main.

Patrick ne me répond pas, se contentant de fixer amèrement Jerry, qui affronte son regard sans ciller. Finalement après quelques minutes, le père de Samuel se lève doucement et se place face à mon paternel.

- Mr Baker, dit-il froidement.

- Je suis ravi de faire enfin la connaissance des parents du petit Samuel, il est très doué ! Dit avec entrain mon père.

- Si vous le dites...

- Et si nous nous asseyions à table ? Propose à la va vite Judith. Je vais nous chercher la citronnade maison que j'ai préparé ce matin !

- Je vais vous aider ! Ajouté-je en lui emboitant le pas.

Judith et moi nous nous réfugions dans la cuisine, où je m'appuis contre le plan de travail pour expirer bruyamment. Mme Reed, elle, sort un service de verres que je pense réserver uniquement pour sa citronnade et les grandes occasions. Ses mains tremblent légèrement en sortant le pichet de liquide du frigo.

- Ça va aller Mme Reed ?

- Oui, merci. J'ai simplement crainte du comportement que peut avoir mon mari. Il maitrise mal ses émotions quand il s'agit de ses enfants. Je sais qu'il parait dur et froid, mais il ferait tout pour sa famille. Et puis... Depuis qu'il a apprit l'homosexualité de Samy... Il ne sait pas comment il doit se comporter avec lui.

- Ils devraient en parler tous les deux, car je sais que Sam ne souhaite qu'une chose, que son père se comporte comme avant avec lui. Il était déjà homosexuel avant de vous le dire, le fait que son orientation sexuelle soit différente ne change pas sa personne, confié-je.

- Tu as l'air de bien connaître mon fils, je me trompe ?

- Je commence je dirais plutôt.

Elle dépose le pichet près de moi et me fixe avec une expression indéchiffrable. Aie, je le sens mal...

- Est-ce que je peux te poser une question indiscrète, Aidan ?

- Oui bien sûr, dis-je en sentant l'affolement me gagner.

- Je ne sais pas si je me fais encore des films mais... J'ai l'impression que toi et mon fils, vous vous êtes rapprochés. Est-ce le cas ?

- Nous vivons en colocation, répondis-je rapidement. C'est donc normal qu'on soit proches.

- Tu sais très bien de quoi je veux parler, renchérit-elle.

Merde ! Nous sommes si lisibles que ça ? Je bégaye lamentablement.

- Je... Heu...

- Ohhh j'en étais sûre ! S'exclame-t-elle en sautillant presque sur place.

Son sourire radieux me rassure malgré ma gêne. Nous n'avions pas prévu de leur en parler tout de suite, et surtout parce que je ne me sens pas encore prêt.

- Mme Reed, moins fort s'il vous plait... C'est ma première... Heu...

Judith stoppe soudain sa mini-danse de la victoire pour me fixer avec stupeur. Je sens la chaleur me monter au visage.

- Tu veux dire que tu n'as jamais... ?

- C'est ça... Je découvre avec votre fils... Et c'est atrocement gênant d'en discuter avec vous, dis-je précipitamment en prenant les verres pour retourner dans le salon.

Samuel va me tuer...


Pdv Samuel

Je me dirige en boudant vers le jardin de derrière, où je suis accueilli par deux furies qui me sautent dans les bras. Comme par enchantement, tous mes soucis s'envolent au contact des petites bouilles de mes sœurs.

- Grand frère ! Tu nous as tellement manqué ! S'exclame Ruby.

- C'est vrai que tu étais à l'hôpital ? Demande Saphyr.

- Est-ce que Aidan est là aussi ? Rajoute Ruby.

- Stop ! Temps mort ! M'exclamé-je.

Les deux fillettes se détachent de moi avec des sourires à moitié désolés et à moitié... Pas désolés. Je leur souris gentiment en ébouriffant leur cheveux.

- Vous m'avez manqué aussi les puces ! Oui je suis allé à l'hôpital mais ce n'était rien de grave, et Aidan est avec papa et maman dans le salon. Il est venu avec son père. On va gentiment restés ici le temps qu'ils discutent de choses d'adultes.

- Mais pourquoi tu restes avec nous ? Demande alors Ruby.

- Toi aussi tu es adulte ! Renchérit Saphyr.

Merci de remuer le couteau dans la plaie...

- Je préfère m'amuser avec vous que de parler avec les adultes. C'est trop nul de grandir ! Dis-je sur un ton faussement triste pour les amadouer.

- Alors on joue ! S'écrient en cœur les jumelles.

- Cache-cache ? Proposé-je.

- Oui, oui ! S'exclament-elles.

- Allez-vous cacher ! Je compte jusqu'à vingt !

Me voilà parti pour jouer pendant une bonne heure.


Pdv Aidan

L'ambiance dans la pièce à vivre est toujours aussi chargée d'électricité à mon arrivée. Les deux hommes se fixent sans ciller, assis face à face à table. Je soupire et pose bruyamment le plateau de verres en plein milieu, les obligeant à détourner le regard vers moi. Je lève un sourcils vers mon père. Il me répond d'un grand sourire.

- Quoi ? Je m'amuse bien moi ! Commente-t-il.

- T'es qu'un gamin...

Nous continuons à nous chamailler jusqu'à ce que Judith ramène la citronnade et nous serve en silence. Je m'assois ensuite à côté de Jerry, et Mme Reed se place aux côtés de son époux.

- Bon qu'est-ce qui s'est passé pendant que nous étions en cuisine ? Demande Judith.

- Rien du tout, répond froidement Patrick.

- Vous allez continuer votre duel encore longtemps comme ça ? Dis-je d'un ton las.

- Je peux tenir toute la journée, ajoute mon père.

- Papa... On est pas là pour ça.

- Oui tient ! Pourquoi êtes-vous venu chez nous ? S'acharne Mr Reed.

- Apparemment vous avez des reproches à me faire par rapport à mon travail, rétorque durement Jerry.

Je me tourne subitement vers lui. C'est la première fois que je l'entends utiliser un ton pareil. Le père joyeux et détendu à laisser la place au patron mature et responsable. Il est flippant ! J'observe à nouveau Mr et Mme Reed, qui fixent mon père sans dissimuler leur surprise. J'attends avec une légère impatience malsaine lequel des deux va se lancer. C'est pas la même histoire de critiquer devant la personne en question, ben tiens !

- Je trouve... Commence finalement Patrick. Que vous avez été irresponsable concernant mon fils. Vous n'auriez jamais dû le laisser partir avec le temps qui se préparait. Fort heureusement il n'a que quelques égratignures, mais sachez que je vous aurais tenu responsable s'il lui était arriver quelque chose de grave.

- Patrick, votre réaction...

- Aidan, m'interrompt mon père, qui continue d'observer Patrick.

Je me tais et m'enfonce dans ma chaise. Je n'aime pas que l'on fasse des reproches à ma famille. Mais la réaction de mon père me laisse sans voix. En silence, Jerry se lève de sa chaise, et s'incline vers les parents de Sam, sous leurs regards médusés.

- Je reconnais avoir fait une erreur. Je remercie chaque jour le Seigneur de nous avoir ramené Samuel sain et sauf de la montagne. Je me reprocherai jusqu'à la fin de mes jours d'avoir mis en danger la vie de votre fils. Vous me l'aviez confié et j'ai faillis à ma tâche. Du plus profond de mon cœur, j'espère que vous accepterez les excuses que je vous fais à présent, et que vous accepterez de laisser Samuel continuer l'équitation avec nous. C'est un garçon très prometteur, et nous nous y sommes attachés, ma famille et moi.

Mon père reste ainsi, la tête basse devant le couple face à nous. Il vient de prendre l'entière responsabilité de l'accident. J'en ai la chair de poule. Je détourne les yeux vers Patrick, qui semble plus qu'étonné devant le discours qu'il vient d'entendre. Sa femme attire son attention vers elle et lui chuchote quelques mots dans l'oreille. Après un regard lourd de sens, le père de Sam se lève à son tour et vient prendre place face à Jerry. Je retiens ma respiration.

- Redressez-vous, je vous en prie, dit doucement Patrick en posant sa main sur l'épaule de mon père. J'accepte vos excuses, et j'espère que vous accepterez les miennes. Je vous ai mal jugé, et j'aurai dû venir vous en parler en personne, et non m'en prendre à Sam et votre fils.

- Je les accepte avec plaisir, répond Jerry en tendant la main vers Mr Reed.

Le père de Samy accepte enfin la poignée de main de Jerry et Judith et moi reprenons nos souffles avant de nous sourire.

- Bien ! Souffle Judith. Et si nous rejoignions Sam et les filles dehors pour boire la citronnade ? Propose-t-elle.

- Avec plaisir ! Répondis-je avant que l'un des pères ne proteste.

Nous nous dépêchons de rassembler service et pichet et de les emporter dehors puis nous disposons le tout sur la table de pique-nique en bois se trouvant sur la terrasse. Je suis étonné de ne pas voir ni les filles ni mon petit-ami. Je le cherche des yeux sous le regard amusé de Judith.

- Il y a de grandes chances pour qu'ils soient en pleine partie de cache-cache, me dit-elle sur un ton rassurant.

- Je ne m'inquiétais pas, répondis-je du tac au tac.

- Mais oui, bien sûr ! Renchérit-elle avec un sourire qui me fait bien comprendre qu'elle ne me croit pas.

Nous nous installons à table tandis que Patrick et Jerry marche côte à côte en discutant à voix basse.

- A votre avis, de quoi parlent-ils ?

- Je suppose qu'ils font connaissance. Aidan ?

- Oui ?

- Concernant notre discussion de tout à l'heure...

- Mme Reed, je vous l'ai déjà dis c'est...

- Je comprends, me coupe-t-elle. Je voulais simplement vous dire que je n'en parlerai pas à mon époux. Je me doute que vous vouliez attendre un peu avant de le faire. Je souhaite simplement te rassurer, et te dire que je vous souhaite d'être heureux, Samuel et toi. D'accord ?

- Merci...

- Et je t'en prie, appelle-moi Judith. Quand on m'appelle Mme Reed j'ai l'impression de prendre dix ans.

Nous rions doucement, et c'est à ce moment-là que Samuel apparait d'entre les arbres, suivi de près par ses deux petites sœurs qui me repèrent immédiatement. Oh ! Par reflexe, et avec un grand sourire, je me lève et prend la fuite dans les bois, les deux fillettes sur mes talons.


Pdv Samuel

Voir Aidan fuir devant mes sœur m'arrache un grand éclat de rire. Je le laisse se débrouiller et rejoins ma mère qui m'accueille en ouvrant grand ses bras. Je lui rends son étreinte brièvement et m'installe à ses côtés.

- Comment ça s'est passé ? Demandé-je.

- Jerry... Il a refermé le clapet de ton père. Tout s'est arrangé.

- Hein ?! Comment il a fait ça ?

- Il a été franc et direct. Tout le contraire de ce à quoi s'attendait ton père.

- Il faudra que je le félicite, dis-je en les observant du coin de l'œil.

- Et avec Aidan, ça va ? Demande innocemment ma mère.

- Maman...

- Je n'ai rien dit !

- Je te connais !

Elle rigole doucement avant de me regarder avec beaucoup de douceur. Je comprends instantanément.

- Il t'en a parlé...

- Non, pas vraiment. Je l'ai deviné, et il a été incapable de me contredire. J'en ai déjà parlé avec lui, je ne dirai rien à ton père. C'est à vous de le faire quand vous y serez prêts. Prenez tout votre temps, et surtout soyez heureux.

- Merci maman.

Aidan revient à ce moment-là vers nous, et la vue qu'il nous offre me fait de nouveau rire. Il porte Ruby comme un sac à patate, tandis que Saphyr s'accroche contre sa jambe avec ses pieds sur le sien. Sa mine désespérée finit de nous achever et nous éclatons de rire. Je me lève et m'adresse à ma mère :

- Je vais lui porter secours, il risque de ne pas s'en sortir ! Dis-je à moitié sérieux.

J'observe mon amant en m'approchant, son tee-shirt d'habitude serré contre le corps pend maintenant à moitié, sa chevelure est en désordre et il semble même essoufflé.

- Et ben alors ? On gère mal les enfants ? Lancé-je en m'approchant d'eux.

- Ce sont pas des enfants ! Tes sœurs sont des aliens de la planète Mars ! S'exclame-t-il en tentant de cacher son sourire.

Aidan fait descendre Ruby mais les jumelles restent scotchées à ses jambes en riant aux éclats.

- Allez les filles, rendez-lui sa liberté, leur ordonné-je.

- Mais pourquoi ?! Demande vivement Saphyr.

- Maman nous a préparé de la citronnade !

- Ouiiii !

Les deux filles nous abandonnent alors pour se jeter sur leur mère en criant de joie. Je me retourne vers Aidan qui se laisse tomber dans l'herbe.

- J'ai cru qu'elles allaient me tuer. Comment tu fais ? Demande-t-il.

- J'ai l'habitude figure toi, dis-je en m'asseyant face à lui. Ça va ?

- Oui, pourquoi ça n'irait pas ?

- Ma mère est très indiscrète en ce qui concerne ma vie privée, lui dis-je de but en blanc.

Mon petit-ami me fixe un instant avant de m'offrir un sourire timide en passant sa main dans ses cheveux.

- Ouais, désolé pour ça. Elle m'a prise au dépourvu, je n'ai pas su quoi répondre.

- Ce n'est pas un mal qu'elle le sache. Elle est ma confidente depuis toujours.

- Ça ne m'étonne pas, son attitude incite à la confidence. J'aime bien ta mère, je suis encore légèrement sceptique face à ton père mais je pense que ça s'arrangera avec le temps.

- Tant mieux, car il te donnera du fil à retordre le jour où nous lui annoncerons notre relation.

- On en est pas là ! S'écrit-il en me faisant pouffer.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit, le rassuré-je.

- Le stress va me tuer un de ces quatre... Entre les compétitions... Et toi, mon cœur n'est pas prêt à supporter toutes ces émotions, confie-t-il.

- Tout se passera bien. Pour le CSO je ne m'inquiète pas, tu vas tout gagner, et pour nous... Le principal c'est qu'on soit bien. Nous avons tout notre temps.

- Je sais Samy.

Je lui adresse un petit sourire en coin auquel il me répond avec tendresse et nous nous relevons pour rejoindre Jerry et mes parents, attablés pour déguster la boisson pendant que les filles se coursent sur la terrasse.

La fin de la journée se passe sans accro. Jerry, Aidan et moi restons diner le soir autour d'un délicieux barbecue. A notre plus grand étonnement mon père et Jerry se sont trouvés pleins de points communs. Contre tout attente, ils sont bien partis pour devenir amis. Ma mère semble ravie de nous avoir pour le repas et nous l'avons surpris à plusieurs reprises à nous observer du coin de l'œil, Aidan et moi. Et chaque fois, un sourire de commère ornait son visage. Aidan a fini par s'y habituer, même si au début il était gêné. Maintenant il a envie de la provoquer.

- Oh allez, laisse-moi m'amuser un petit peu, me chuchote-t-il à l'oreille. Elle aura des vues croustillantes.

- J'ai dit non ! Espèce de pervers ! Murmuré-je à mon tour.

- Pfff, t'es nul Samy !

La soirée se termine dans la bonne humeur avec de bons souvenirs dans nos cœurs. Au retour nous déposons d'abord Jerry au haras et nous en profitons pour dire bonsoir à Sophie.

- Alors ? Comment cela s'est-il passé ? Demande la mère d'Aidan en arrivant vers nous, légèrement anxieuse.

- Très bien ma chérie, je vais te raconter tout ça, lui répond son mari avant de lui donner un baiser rapide sur les lèvres.

- Tu as intérêt !

Elle prend ensuite son fils dans ses bras. Aidan lui rend son étreinte avec beaucoup de tendresse. C'est un des seuls instants où je peux le voir se détendre totalement, comme si sa mère avait le pouvoir d'abaisser toutes ses défenses. C'est un spectacle toujours très touchant.

Nous reprenons ensuite la route et rentrons enfin chez nous. Nous nous souhaitons une bonne nuit avec un tendre baiser et nous regagnons chacun nos chambres, comme chaque soir depuis une semaine. 


********************************

Eh oui ! Cette partie est bien plus grande que les précédentes ^^

Je suis inspirée et j'espère que cela continue de vous plaire ! J'ai hâte que vous découvriez la suite pour avoir vos avis ! Je vous souhaite un bon week-end et une excellente lecture !

AlyEmKara <3

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