Sous Le Sceau Du Secret

Da plume_transparente

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A seulement 17 ans, Axelle, haptophobe, possède déjà plusieurs lourds secrets que seulement peu de personnes... Altro

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Bonjour/bonsoir
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Mots de fin
Bonjour/ bonsoir (2)
Avant-première
Nouvelle!
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Da plume_transparente

NDA: Je suis désolée de ne publier que maintenant, normalement je le fais tous les mardi mais hier j'ai eu un soucis de santé assez important qui m'en a empêchée donc je m'en excuse :(... J'espère que le chapitre vous plaira :-D

Plume.

Il paraît qu'au moment de notre mort, nous poussions un dernier soupir, et que dans ce dernier soupir, nous laissions s'échapper notre âme, lui offrant la chance de s'envoler. Le dernier souffle chaud quittant notre corps contenait tout ce qui faisait de nous, un être humain. Bon ou mauvais. 

Il paraît aussi que j'ai poussé ce dernier soupir. Ce qui voulait dire que mon âme avait quitté mon corps pour ne pas revenir. 

Quand Agnès et Paul m'avait trouvée dans ma chambre, allongée par terre, je luttais apparemment pour rester en vie, ce qui m'a fortement étonnée puisque je ne voulais aucunement rester parmi les vivants. C'est dans l'ambulance qui m'emmenait à l'hôpital que j'ai poussé ce fameux souffle. Celui de ma mort. 

Seulement, à cause de la technologie, les médecins avaient su me réanimer, m'obligeant à rester sur cette terre. 

En ouvrant les yeux, à nouveau dans cette chambre vide d'émotion et à l'odeur aseptisée qui me donnait presque la nausée, la première pensée que j'ai eu été: " j'ai échouée". 

J'ai échouée. Je n'avais pas réussi à mourir. C'est seulement quelques heures plus tard qu'un médecin m'avait dit que j'était morte pendant trois minutes et qu'ils s'étaient battus pour que je puisse revenir. 

"Dieu merci", avait-il dit. Je ne remerciai absolument pas le seigneur de m'avoir permis de vivre encore. 

Quand j'ai poussé mon dernier soupir, mon âme s'est envolée, et je ne l'ai pas récupérée en me réveillant. Non, j'avais perdue mon âme pour toujours. Je n'étais plus qu'une boîte vide de toutes émotions encore pire qu'avant ma tentative. 

Agnès et Paul n'ont pas supportés mon geste. Une assistante sociale était venu le troisième jour après mon réveil... Ou peut-être était-ce le sixième? Vous savez, quand on ne ressens plus rien, on perd facilement la notion du temps. Quoi qu'il en soit, cette assistante sociale m'a expliquée qu'Agnès et Paul avait refusée ma garde et ne souhaitaient plus que je vive chez eux, il avait apparemment trop peur que je recommence. 

J'aurai du être triste ou en colère voir même blessée mais non. Je ne ressentais que le vide. 

C'est comme ça que j'ai fêtée mon dix-septième anniversaire: dans un lit d'hôpital, seule et aussi vide qu'un cocon de papillon abandonné. 

Une nouvelle psychologue est venue me voir, elle m'a expliquée que j'allais être placée en hôpital psychiatrique quelques temps. 

"Juste le temps d'aller mieux, d'être à nouveau normale", avait-elle dit.

Aller mieux... Je ne savais même plus ce que ça voulait dire. Normale? Qu'était-ce? La normalité ne voulait plus rien dire pour moi.

Mon concept de la normalité était si différent du leurs... Pour moi, être normal signifiait être battue lorsqu'on faisait une bêtise, être violée à tout bout de champs et servir son maître quel qu'il soit. 

Il m'avait fait un lavage de cerveau tel que je ne puisse plus reconnaître la normalité.  

Miranda, l'infirmière qui s'était occupée de moi après mon retour à la civilisation passait me voir plusieurs fois par jours tout comme Peter, le médecin qui m'avait soigné au même moment. Ils étaient tout deux peinés de me voir à nouveau ici, des bandages recouvrant mes deux avants-bras et l'esprit dans un autre monde. 

Ils espéraient tous deux que je puisse vivre une vie paisible. La vie que je méritais sûrement. 

Je vivais dans le silence, je ne proférais toujours pas le moindre son. Je refusais toutes nourriture si bien que les médecins avaient du se résoudre à me poser une perfusion. Je ne me levai pas de mon lit sauf pour aller aux toilettes. Je n'avais plus aucune envie de me nettoyer, je ne prenais donc pas de douche à part si Miranda m'y forçait en restant à côté de moi. 

Je refusais encore tout contacts physique quel qu'il soit. Je ne parvenais pas à passer au dessus des images qui me terrassaient à chaque fois que ma peau entrait en contact avec celle de quelqu'un d'autre. 

Les médias avaient été bien entendus mis au courant de ma tentative et tous les journaux en avaient parlés pendant quelques jours.

Un homme est venu me chercher, un jour, grand black et était accompagné de l'assistante sociale et m'avait dit:

-Salut, je m'appelle Andrew, Je suis là pour t'emmener dans un autre hôpital, Axelle, me dit-il. 

Je ne dis rien, j'étais déjà dans le fauteuil roulant qui m'emmènerait dans cet hôpital de fou. Miranda et Peter m'avait obligé a me mettre dedans afin que je puisse regarder dehors et voir le monde tourner.

Voyant mon manque de réaction, Andrew saisit une couverture et recouvrit mes jambes en faisant attention à ne pas me toucher, il sortit un instant de la chambre avant de revenir avec Miranda qui m'enleva délicatement les perfusions. 

-J'espère vraiment ne plus te voir, ma chérie. Remets-toi vite, me dit-elle avant de me faire un sourire encourageant. 

J'aimerai lui sourire aussi mais mon visage ne voulait plus exprimer le moindre sentiments, ce faisant, je ne pus que lever la tête afin de la regarder quelques secondes dans les yeux. Je tentai de lui faire parvenir un sourire à travers mon regard. Je crois que ça avait marché par ce que son sourire s'agrandit. 

Elle me dit que Peter me disait au revoir et pas à bientôt, il ne pouvait pas être là par ce qu'il était en pleine intervention.

L'assistante sociale et Andrew m'emmenèrent dans une voiture et cette dernière démarra. 

La route ne fut pas longue, tant mieux, j'avais horreurs des voitures. C'était un espace clos et je ne les supportaient plus depuis le placard. Andrew avait du lire le dossier par ce qu'avant de démarrer, il avait ouvert ma fenêtre. 

Je fus vite mises dans une chambre où trônait un lit, une table de chevet, un bureau et une chaise. Dans la pièce d'à côté se trouvait une sale de bain avec des toilettes. Aucun objet ou coin de meubles ne me permettait de refaire une tentative. Aucun moyens. 

Andrew ferma la porte et me laissa seule en me disant qu'il passerait bientôt avec le repas. 

Et ce fut le cas, une petite demi-heure plus tard, il arriva avec un plateau dans les mains. Il me mis devant le bureau et me présenta la nourriture. 

-Je reviens dans une demi-heure, je veux voir ce plateau au minimum à moitié vide, me dit-il, d'accord Axelle? 

Je ne dis rien et le laissai partir. 

Purée, viande, eau et morceau de pain accompagné d'une soupe à la tomate, d'un verre en plastique et de couverts de la même matière. 

Je mis le plateau sur mes genoux et me rendis jusqu'à la salle de bain. Je vidai la moitié du contenu dans les toilettes et tirait la chasse d'eau avant de revenir dans la chambre. Je plongeai les couverts dans la sauce et dans la purée afin de prouver que j'avais mangée et attendit. 

En revenant, Andrew parut surpris. 

-Les médecins m'ont dit que tu ne mangeais rien, me dit-il, explique-moi. 

Le silence lui répondit. 

-Tu es très douée, certains n'aurait même pas pensés à  salir les couverts, me dit-il encore, alors, où est ce que tu as mis le reste du plateau? 

Il patienta attendant ma réponse. 

-Bon, eh bien je crois que je vais rester avec toi et attendre que tu manges le reste, fit-il. Aller Axelle. 

Il me tendit la fourchette et attendit que je la prenne. 

-La purée au moins, me dit-il. 

Je posai le regard sur les patates écrasées finit par prendre la fourchette, sachant très bien qu'Andrew ne démordrait pas. 

Mon estomac me remercia pour avoir enfin reçu de la nourriture consistante depuis des jours et des jours. 

Andrew me sourit et partit, le plateau à la main.



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