Parfois, je me retourne. Je regarde derrière moi le chemin parcouru. Ce que j'étais et pourquoi, j'en suis arrivé là.
Ne dit-on pas qu'il est important de savoir ce qu'il s'est passé pour comprendre ce qu'il se passe ?
C'est ce que j'aime faire. Cela entraîne une remise en question et me permet de repartir meilleur. Avec le temps, on oublie tout. Cependant, je pense qu'il est indispensable de se rappeler de certaines choses, de certaines erreurs afin de ne plus les reproduire ou encore certains obstacles afin de revoir comment nous les avons surmontés. Ainsi, on apprend d'hier pour faire mieux demain !
Aujourd'hui, je suis retombé sur un ancien texte, écrit en 2015.
« En souvenir de cet équilibre perdu, en souvenir de ce temps non rendu, en souvenir de mon coeur abattu. Tel un souvenir fragile, tout me paraît loin. Comme si rien ne m'avait quitté. J'ai essayé et, j'ai tout raté. Il ne me reste que mon espoir pour survivre, pour être digne du jour où je serai libre. Dans ma quête interminable et instable, j'ai perdu. Ma nostalgie m'empêche de profiter comme de donner. Donner tout ce que j'ai, en espérant un jour tout retrouver. Retrouver l'équilibre d'avant, l'équilibre manquant. A la poursuite d'un trésor qui ne faisait que commencer et qui peut être est déjà terminé. »
C'est dingue. Je ne sais pourquoi ni comment ni quelles raisons justifiaient une telle tristesse. C'est à ce moment-là que je me rends compte que nous évoluons sans cesse. Désormais, mes pensées sont plus optimistes. Comme si avec le temps, mon ciel s'était éclairci.
Ceci dit, tout cela devait être sincère. Ces maux -mots- ne s'expliquent pas. Et tant mieux s'ils ne sont à présent que des souvenirs.
Comme quoi, rien n'est perdu. On ne sait pas de quoi demain sera fait. Il faut donc y croire parce que cela vaut vraiment le coup.
Parce que la vie est belle !