Possessionem Suam[Terminé]

By Iamyourfeelsz

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Satis pensait que tout aurait finit par changer un jour. Tout. Cependant, elle se rendait compte que l'avenir... More

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Partie 10

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By Iamyourfeelsz

« Elle voulait la rose, mais sans les épines. »

Satis

Nous sommes arrivés à une sorte de réception, bondée de personnes plus bizarres les unes que les autres.
A vrai dire, je pense que ces personnes sont en rapport avec ces histoires de « gang ».

Il y a des femmes, et des enfants qui ont au moins 14 ans.

Effrayant est de constater qu'ils savent se servir d'une arme.

La famille Dark a l'air d'être vraiment connue, vu l'attention qu'elle éveille chez chacun.

Et puis il y a moi,

Satis.

Aussi seule au monde que...je ne sais quoi.

J'ai vu plusieurs yeux sur moi.

Dommage, que les femmes ici soient si belles, et que moi seule ici suis si laide.

Evann est allé parler avec des personnes beaucoup plus âgée.

J'ai une atroce envie d'aller aux toilettes.

Je me lève calmement et doucement je commence à chercher.

Je regardais à ma droite quand, sans faire attention je bute contre quelqu'un.

J'ai failli tomber mais une main puissante a retenue ma taille.

Je regarde la personne en question.

C'est un homme, métissé de peau, qui a les yeux marrons clairs et croyez-moi, un visage très envoûtant.

—Je suis désolée monsieur.

Il sourit et penche sa tête vers la gauche.

Lui : Ne le soyez pas. Je suis plutôt content que ce soit vous qui m'ayez poussé. Du coup, vous devez sûrement faire quelque chose pour vous faire pardonner.

Je souris.
Il a un air enjoué et vraiment très sympathique.

— J'allais juste aux toilettes.
Lui : Laissez-moi vous accompagnez. Il me semble que vous ne savez pas où c'est.
—Oui.. c'est ça.
Lui : Je m'appelle Waris.
—Moi Satis.
Lui : Très joli prénom. Comme vous d'ailleurs.

Je baisse la tête, gênée et le laisse m'accompagner aux toilettes.

Arrivés devant la grande porte marron, il me laisse entrer.
Je vais rapidement me soulager , je me lave les mains et je ressors.

Il est adossé au mur, et me sourit.

—Alors ? Qu'est-ce que je devais faire pour me faire pardonner ?
Waris : Et bien, passez le reste de la soirée avec moi.

Je lève les épaules.
Ce ne doit pas être si difficile que ça.

Je lui prends la main qu'il me tend.

Je me sens bizarrement à l'aise avec lui.

On retourne dans la grande salle qui est toujours animé.

On continue pourtant à marcher.
Je le suis au fait.
Et je pense que je n'ai pas trop le choix vu la manière ferme dont il prend ma main.

On arrive sur un balcon magnifique, qui montre une très belle vue des environs.

Il me fait signe de m'assoir sur la chaise qui est juste au bord.

Waris : Alors ? Quel âge as-tu, Satis ?

Mon cœur bat quand je me rends compte qu'il me tutoie comme-ci on se connaissait depuis longtemps.

—J'ai 18 ans.
Waris : Hum. Tu es drôlement jeune.
—Et toi ?
Waris : J'en ai 27.

Je le regarde, étonnée.
Il est vraiment très âgé.

Waris : Avec qui tu es venue à cette réception ?
?? : Elle est venue avec moi. Et justement, je m'apprêtais à la ramener.

Mon corps entier se crispe quand je me rends compte que mon ravisseur est juste là, derrière moi.

D'ici je sens son regard froid me transpercer.

Waris se relève lentement et se retourne.

Waris : Et bien, Evann. Je vois que tu n'as pas changé.
Evann : Et toi, je vois que tu es toujours en vie.

Le regard de Waris s'assombrit.
Je sens une tension entre ces deux hommes.

Waris : J'étais en charmante compagnie. Pourquoi est-ce que tu débarques ?
Evann : Je suis juste venu récupérer ce qui m'appartient.

De quoi parle t-il ?

Waris me regarde et sourit.

Waris : Elle n'a pas l'air d'être ravie de te voir.

C'est de moi qu'ils parlent ?

Evann : Je n'en demande ni moins, ni plus d'elle.

Il me regarde dans les yeux.

Evann : Lève-toi. On s'en va.

Sa phrase n'a rien d'extraordinaire, mais son ton a donné un plus grand sens à cette dernière.

Je me lève sans demander mon reste.

Waris me fait un rapide clin d'œil , pendant qu'Evann me pousse vers la sortie.



Sa mère accourt juste derrière nous.

Elle : Evann, qu'est-ce qu'il y a ? Où est-ce que tu l'emmènes ?
Evann : ...

Il ne prend ni le temps de la regarder et encore moins de lui répondre.

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai l'impression que je vais passer un sale quart d'heure.

Il me balance à l'arrière de la voiture, et conduit follement.

Il a l'air hors de lui.

—Evann ? Pourq-

Avant même que je ne puisse finir, je me tiens la joue.

Il m'a giflée de manière si violente que ma tête a cogné la vitre de la voiture.

Ça fait mal.

Evann : Sale pute, d'où tu dis mon prénom ? Tu vas voir à la maison.

Je ne réponds pas, toujours exacerbée par son comportement violent.

Il a normalement une grande maîtrise de lui d'habitude.

Qu'est-ce qui a bien pu le mettre dans cet état ?

Je me mords la lèvre, assez nerveuse.

On arrive à la maison bien trop vite à mon goût.

Une fois garés, j'ai la folle idée de descendre et de fuir à toute vitesse dans ma chambre.

J'ai peur de ce qui va se passer.

J'ouvre la portière opposée à son côté et je me mets à courir de toutes mes forces.

À ma grande surprise, je n'entends pas ses pas derrière moi.
Peut-être en a t-il marre finalement ?

J'arrive vite devant la porte de ma chambre, je l'ouvre et je la boucle de l'intérieur.

Je suis essoufflée.

J'essaie de reprendre mon souffle et de contrôler les pulsions de mon corps.

Je me calme enfin, petit à petit.

J'enlève mes chaussures, et quand je m'apprête à faire de même avec ma robe, j'entends qu'on frappe follement à la porte de ma chambre.

Je vois ma pauvre vie défiler.

Evann : GROSSE CHIENNE, SI TU N'OUVRES PAS CETTE PORTE, JE VAIS T'ENCULER APRÈS T'AVOIR ENCASTRÉE DANS LE MUR.

Je commence directement à pleurer.

Le pire dans ça c'est que je ne sais même pas ce que j'ai fait.

Evann : TU VOULAIS TE FAIRE BAISER ? QU'EST-CE QUE TU ATTENDS ? OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE.

Je me recroqueville sur moi-même.

Je suis au bout de ma vie.

Il commence alors à frapper sur la porte.

A cause de sa violence, je pense qu'elle va bientôt céder.

Les coups qu'il donne me font mal à la tête.

Je pleure, je prie pour qu'il ne puisse pas entrer.

Je pourrais aller me cacher dans la salle de bain, mais la peur a pris le contrôle de mon corps.
Je ne contrôle plus rien..

De toute façon, je n'ai jamais rien contrôlé.

Et ce que je redoutais arriva.
La porte a cédé, complètement fracassée.

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